Wiki Guy de Rambaud
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                                     Yson d'Arles

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Xe siècle.

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Mornas en 1650.

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Carte des possessions des premiers Mévouillon au Xe siècle.

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L’étendue du duché lombard de Bénévent au VIIIe</sup siècle.

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Château de Avella (Campanie).

Yson d’Arles (900 - 983), est le seigneur auquel la chancellerie, aux ordres de l’archevêque Ithier, donne du viri honorabiles[1]. Dans GCNN t III n° 283 daté à Arles le 16 juin 983, Ison et Humbert, archevêque de Vaison, sont frères et leur père, qui s’appelle Poncius d'Arles, vicecomes en 965 et que nous retrouvons qualifié de major à Arles le 20 août 967[2]. Il a reçu des propriétés de la part de Manassès.

Yson d'Arles est procutores d'Uzès (comitatus d'Uzès) et précariste de l’église d’Arles à Mornas (comitatus d'Orange)[3]. Il est aussi sire des Baux[4].

Yson d'Arles, de Mornas, a deux fils, Pons et Raimbert, précaristes de l’église d’Arles à Mornas en 985. Le précaire du Haut Moyen-Âge entraîne ceux qu’il concerne dans un circuit économique inséré dans un groupe de domaines relevant d’un monastèreErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>.

Au XIIe siècle, les comtes de Toulouse, ayant pris possession de la place, reconstruisent et renforcent la forteresse.

Yson d'Arles se marie vers 933 à Ursa Wandesmoda de Bénévent (ca 895 - 953), fille d'Ursus ou Ours de Bénévent. Les Annales Beneventani rapportent que Ursus puer filius Aio succède à son père, Aio de Bénévent, en 891 en tant que Ursus prince de Bénévent. Les Annales Beneventani rapportent que Sybbaticius/Simbaticius, Stratège byzantin de Calabre, capture Bénévent en octobre 892, dépose Ursus, et établit la ville comme capitale administrative byzantine de Longobardia à la place de Bari. L’Epitaphium Ursi contemporain s’appelle Ursus... splendida descendances, précisant que hunc genuit princeps Bardorum compagnon de tige clarus Radelchis. Ursus est le jeune fils et successeur en octobre 890 d'Aio de Bénévent qui l'a associé au trône. Il ne réussit pas à maintenir sa souveraineté plus d'une année selon le Chronicon Salernitanum et Bénévent et la principauté sont conquises par le Stratège byzantin Symbatikios Protospatarios (891-892) et intégrées dans le Thème de Longobardie jusqu'en 895. Le sort ultérieur d'Ursus est inconnu.

L’Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison des Baux, conçu par M. Barthélémy ; en raison de l’étroit lien entre la famille de Mévouillon et celle des Baux, princes d’Orange[5].

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La forteresse de Mornas.

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SES ANCETRES, SA FAMILLE, SA JEUNESSE[]

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Ses ancêtres[]

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Yson d'Arles est un ancêtre de la Famille de Rambaud. Il est le petit-fils de Leibulf des Baux (ca 830-900).


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Ses parents[]

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Viguier rendant la justice.

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Le patronyme de Mévouillon, Medillone, apparaît pour la première fois en 1057. Il est alors porté par Laugier. Adopté par les descendants de cette lignée, il réapparaît dans les chartes du XIIe mais surtout du XIIIe siècle[6].

le père d'Yson d'Arles et le grand-père entre autres de Pons II d'Arles. Poncius est viguier d'Arles, époux de Blismodis. Ce seigneur arlésien de la première moitié du Xe siècle est le plus ancien ancêtre de la Maison des Baux[7], mais aussi, selon Marie-Pierre Estienne, auteur des Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, l'ancêtre des Mevouillon et de la Première maison des comtes d’Orange-Nice[8]. Déjà au IXe et au Xe siècles ces ancêtres des Mevouillon sont connus comme princes d’Orange[9].

Pons de Mevouillon est l’un des ancêtres de la première maison des comtes d’Orange-Nice, des Mevouillon et des Montdragon, ainsi que d’un certain nombre d’autres familles nobles moins connues. Manassès d'Arles, archevêque d’Arles, donne des terres in precaria dans la région de Nyons, de Mornas à "Poncio et sa femme Blismodis". Pons et sa femme, Blismodis, sont précaristes de Mornas. Mais déjà au IXe et au Xe siècle les ancêtres des Mevouillon sont connus comme princes d’Orange. Pelleret est un Hameau de la commune de Mévouillon. Positionné autour d’une forteresse naturelle où était érigé l’ancien fort de Mévouillon. Berceau historique des Baronnies, c’est de cette forteresse que, pendant quatre siècles, les seigneurs de Mévouillon régnèrent en maîtres sur toute la région. La dynastie des seigneurs de Mévouillon a dominé le pays des Baronnies depuis l’an Mil jusqu'au milieu du XIVe siècle. La famille ne dépendait ni du comte de Provence ni du dauphin mais directement de l'’Empereur qui lui avait accordé en1178 le privilège d'’immédiateté. Mévouillon était alors chef-lieu militaire et Le Buis chef-lieu politique. Manassès donne des terres dans la région de Mornas à Pons et à son épouse Blismodis (10 décembre 954). Cette première charte nous permet de situer le couple dans le temps et dans l’espace. En 954, Pons est déjà âgé et certainement décédé en 956 lorsque sa femme apparaît dans un autre document, simplement accompagnée par ses enfants. Il est donc probable qu’il soit né au début du dixième siècle et, qu’en 954, l’archevêque d’Arles, le trop fameux Manassès, dernier représentant de la parentèle Hugues d’Arles en Provence, le récompense de sa fidélité en lui cédant la région de Mornas en précaire.

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Sa jeunesse[]

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Airard, évêque de Carpentras, jadis prévôt de la sainte église d'Arles, s'arrête en 970, à Vaison pour passer un acte de donation avec l'évêque Umbert, alors prévôt d'Arles, et son frère[10].

Au milieu du Xe siècle, après la mort de Louis de Provence, dit Louis l’Aveugle, l’alliance entre Guilelmides et Raymondin, corroborée par la cession de la Gothie par Guillaume à Raymond en 919...

... permettait aux deux associés de contenir efficacement sur le front oriental les ambitions des Robertiens et d’Hugues d’Arles, chef du parti Bourguignon (Laurenson-Rosaz 1987 : 74). Hugues et son frère Boson partis, c’est Manassès qui, de retour d’Italie, est le maître en basse Provence, malgré le comte Boson, fils de Roubaud. Rentrent dans sa mesnie un certain nombre de grands, dont un des ancêtres de la ligne des Mévouillon : Yson[11][12].

Au cœur de ces rivalités, les aïeux des Mévouillon suivent, au gré des alliances et des donations en précaires, un mouvement de migration d’ouest en est et se fixent, peu à peu, sur la rive gauche du Rhône, dans une région qui est comprise entre Orange et le Nyonsais et qui est actuellement à cheval sur le nord du département du Vaucluse et le sud du département de la Drôme.

Au niveau de ses petits-enfants Laugier de Nice, Pons III, Féraud de Nice, Pierre de Mirabel, Arnoul, Gérard, Raoul et Rambaud (Xe s.) (ca 960 - après 1023)[13], sont de grands propriétaires dans le Nyonsais. Le rang d'évêues de certains de ses fils et petits-fils permettent de rattacher cette famille à un statut social élevé, à un gentilice et à une mutation de la titulature à la fin du XIe siècle[14].

Marie Pierre Estienne s’appuie sur un réseau de présomptions qu'elle développe : il semble que les fils de Poncius d'Arles, époux de Blismodis. Pons, Ison et Humbert, évêque de Vaison, quittent la région de l’Uzège, aux mains des Sabran, pour se rapprocher de la rive gauche du Rhône. Dans ce contexte de glissement des possessions de cette famille de la rive droite à la rive gauche du Rhône, et des liens qu’elle cultivait avec les dépendances de l’abbaye de Cluny, un rapprochement entre Pons II et Pons (x Richilde) bienfaiteur de Cluny en 956-957 pourraient être envisagé. En effet, ce dernier avec sa femme Richilde, originaire de l’Uzège, tenait de l’archevêque d’Arles, l’abbaye de Sainte Marie de Goudargues[15].

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MARIAGE. DESCENDANCE[]

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Mariage[]

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Adalgis, Codex Legum Langobardorum Cava, Archivio della Badia.

Yson d'Arles se marie vers 933 à Ursa Wandesmoda de Bénévent (ca 895 - 953), fille d'Ursus ou Ours de Bénévent. Les Annales Beneventani rapportent que Ursus puer filius Aio succède à son père, Aio de Bénévent, en 891 en tant que Ursus prince de Bénévent. Les Annales Beneventani rapportent que Sybbaticius/Simbaticius, Stratège byzantin de Calabre, capture Bénévent en octobre 892, dépose Ursus, et établit la ville comme capitale administrative byzantine de Longobardia à la place de Bari. L’Epitaphium Ursi contemporain s’appelle Ursus... splendida descendances, précisant que hunc genuit princeps Bardorum compagnon de tige clarus Radelchis[16].

Ursus est le jeune fils et successeur en octobre 890 d'Aio de Bénévent qui l'a associé au trône. Il ne réussit pas à maintenir sa souveraineté plus d'une année selon le Chronicon Salernitanum et Bénévent et la principauté sont conquises par le Stratège byzantin Symbatikios Protospatarios (891-892) et intégrées dans le Thème de Longobardie jusqu'en 895. Le sort ultérieur d'Ursus est inconnu.


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Descendance[]

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Ruines du château des Baux.

On lui donne pour fils: Lambert-le-Juge, Pons-le-Vicomte ou le majeur, et Rambert, gentilhomme d'Arles, propriétaire aussi en Argence, témoin à Arles en 965. Les deux premiers, attachés à la cour des comtes de Provence de la première race qui résident le plus habituellement à Arles, exercent auprès d'eux les fonctions de juge et de vicomte, fonctions peu connues, mais qui ne sont occupées que par les premiers seigneurs du pays. Sont-ils réellement frères et faut-il les admettre comme tels ? A notre sentiment, la preuve en est encore à faire, car dans aucun titre ils ne sont qualifiés ainsi, et, dans les nombreux actes où apparaissent les divers membres de leur descendance, on ne les voit pas agir ou figurer comme des parents rapprochés; leurs biens sont totalement distincts[17].

Pour d'autres historiens, deux enfants d’Ison sont cités (nepos de Humbert) : Pons et Rambert. Dans L’histoire de la maison des Baux de Noblemaire', il a deux fils, précaristes de l’église d’Arles, à Mornas, en 985 :

Les chartes provençales de 980, de 1004, de 1005, nous parlent d'un grand personnage du nom de Pons l'Ancien (925 - après 983). C'est le petit-fils de Poncius Ier. Par les donations qu'il fait dans la terre des Baux, près d'Arles, on voit clairement qu'il en est seigneur ; mais on ne lui en donne point le titre. Les noms de fief ne s'ajoutent donc point encore an nom individuel.[18]. Pons Major est cité en 967, puis lors de la donation de terres en faveur de Montmajour (971) et en faveur de l'Eglise d'Arles (975). Il est seigneur du castrum des Baux, des Baux, Berre et Marignane. Au Xer siècle, les Baux possèdent l'abbaye de Nyons, le castrum de Mornas, les Baronnies, quelques terres en pays niçois. Il est marié à Belletrude vers 945 et père, entre autres, de Pons le Jeune (Pontius Juvenis), seigneur arlésien, l'un des plus anciens ancêtres de la Maison des Baux[19].
Rambert (+ 995).


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Les Baux.

Les Baux.

Les Baux.


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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  2. Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison de Baux, Volume 289. Louis Barthélemy. 1882.
  3. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  4. Roumanie: D'Andrinople à Balta-Liman (1829-1849) : Correspondance et documents 1843-1856, Volume 2. Bibesco Plon, 1894.
  5. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  6. Estienne, Marie-Pierre. Châteaux médiévaux dans les Baronnies. Alpara, 2008, https://doi.org/10.4000/books.alpara.2685.
  7. Pierre Conso, Les Seigneurs des Baux. xe – xve siècles, Tarascon, éd. des Consuls, 2010.
  8. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  9. The Cambridge Illustrated History of the Middle Ages: 950-1250, Robert Fossier, Stuart Airlie, Janet Sondheimer, Robyn Marsack, Cambridge University Press, 1986, p.21.
  10. Histoire de la Sainte Église d'Arles, Volume 1, Jacques Marie TRICHAUD, Et. Giraud et Louis Giraud, 1857.
  11. Poly 1976 : 162.
  12. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  13. Mémoires et documents, Société de l'Ecole des chartes, Libraire Droz, 1908, Notes sur l'article: v.8, p.36.
  14. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  15. GCN t III Arles n° 214
  16. Ursus sur le site Medieval Lands
  17. Bulletin de la Société d'etudes scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, Volumes 16 à 17. Société d'etudes scientifiques et archéologiques de Draquignan et du Var Imp. C. et A. Latil., 1887.
  18. Histoire de Sisteron: tirée de ses archives ..., Volume 1, Édouard de Laplane, Guichard, 1843.
  19. Pierre Conso, Les Seigneurs des Baux. xe – xve siècles, Tarascon, éd. des Consuls, 2010.
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