Wiki Guy de Rambaud
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                                        Russell's Brigade

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Le cantonnement de Secunderabad est aménagé en 1806 pour les Britanniques.

Russell's Brigade est une unité militaire d'élite crée en 1813 par Henry II Russell de Swallowfield pour l'État princier d' Hyderabad et financée par le Nizam d'Hyderabad. Jusqu'en 1853, le régiment faisait partie de l'armée du Nizam d'Hyderabad, puis après la signature d'un traité avec le gouverneur général de l'Inde de l'époque, le contingent du Nizam est rebaptisé contingent d'Hyderabad et est devenu une partie de l'armée indienne régulière.

La brigade combat lors de la bataille de Mahidpur pendant la troisième guerre anglo-marathe. Elle participe au siège de Nowah et à la capture ultérieure de Nowah.


Édouard de Warren est un frère d'une des belles-sœurs de Clotilde Mottet de La Fontaine, épouse de Henry II Russell de Swallowfield. Il écrit L'Inde anglaise en 1843-1844, où il parle de cette époque pendant laquelle 50.000 Européens chassent le tigre, se font servir par des centaines de milliers domestiques et administrent le sous-continent indien, bâtissant des ponts, des écoles et des hôpitaux. Il nous décrit les débuts de cette unité militaire.

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Avant 1811[]

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Mir Alam Tank, dont Henry II Russell est l'ingénieur.

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Zubaida Yazdani, Sir Henry Russell's Activities in Hyderabad 1811-20 - Author's 1967 Typescript. University of Oxford (1967).

Le contingent du Nizam est par Richard Wellesley, 1er marquis Wellesley, frère de Wellington, gouverneur général de l'Inde. Le but est de débarrasser l'Inde de l'influence française. Sa première action, en arrivant en Inde en 1798, est d'effectuer le démantèlement des unités indiennes du Nizam sous le commandement de Monsieur Raymond et dirigées par des Européens non britanniques.

Le Nizâm de l'Hyderâbâd, Asaf Jâh II, meurt. Avant cela, suite à sa défaite, ce Nizam est obligé de signer un traité d'alliance subsidiaire, en 1798, et Hyderâbâd devient un protectorat britannique.

Le 11 août 1803, Sikander Jâh Asaf Jâh III succède à son père dans ses fonctions de souverain du Deccan. Le 25 juillet 1804, Mir-Alam devient premier ministre. Il commence la construction du lac réservoir qui porte son nom. Le chantier est terminé le 8 juin 1806. Ce lac est situé au sud-ouest de l'agglomération d'Hyderâbâd. Le chantier est supervisé par Henry II Russell, ingénieur britannique du régiment du génie de Madras. D'octobre à décembre 1805, Henry Russell est aussi le Résident britannique en Inde. En 1806, le campement de l'armée britannique, situé au nord-est de la ville, voit le colonel Lang y établir le quartier général de l'intendance des forces armées britanniques, en vertu du traité signé en 1798. Hyderâbâd devient le plus grand campement britannique des Indes.

En 1807, Charles Russell commande deux bataillons d'infanterie britanniques et les conduit à Basim. En juillet 1810, il est nommé au commandement de la garde du Nizam à Hyderâbâd, et prend également la responsabilité temporaire des affaires de la résidence.

Russell est vite remplacé comme Résident britannique par Thomas Sydenham de 1806 jusqu'en 1810, puis par Charles Russell, son frère, jusqu'à ce que son frère aîné, Sir Henry II Russell de Swallowfield, futur 2e baronnet de Swallowfield, arrive de son poste de Poona pour être ministre de 1811 à 1820[1].

Les prédécesseurs de Henry II Russell de Swallowfield depuis 1800 jusqu'à 1811, laissent l'armée du Nizam se désorganiser du fait des irrégularités des versements de la solde, comme souvent sous un gouvernement indigène. La conséquence de cette inexactitude est un état normal d'insubordination, des émeutes périodiques contre les officiers qui sont victimes de l'incurie de l'administration et de la négligence des chargés d'affaires[2].

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La brigade du temps de Russell, Résident Général (1811)[]

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Le capitaine Adolphe Mottet de La Fontaine.

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Édouard Mottet de la Fontaine est major de brigade de la division d'Hyderâbâd[3].

En mars 1811, Henry II Russell de Swallowfield est nommé, à nouveau, Résident Général de l'état d'Hyderâbâd. Officier de la Compagnie anglaise des Indes orientales il doit aussi réorganiser les cipayes du Nizâm de l'Hyderâbâd.

Lorsqu'il rejoint Hyderâbâd, en décembre 1811, Russell remarque que dans les zones rurales l'insécurité est inadmissible. La loi et l'ordre sont bafoués. Russell constate aussi que le Nizâm de l'Hyderâbâd n'est pas un dirigeant capable de diriger un état grand comme le Royaume-Uni.

Pindaries, Bhils, Zamindars locaux, et troupes indigènes se comportent comme des voleurs et des pillards. Mais l'utilisation des bataillons européens est très restreinte, selon le traité que Nizam a conclu avec la Compagnie des Indes orientales. Des bataillons encadrés en partie par des Européens doivent être déployés par la Compagnie des Indes orientales dans le but et la protection de Nizâm de l'Hyderâbâd.

Henry II Russell est donc déterminé à créer deux nouveaux bataillons d'élite formés d'Indiens recrutés dans le nord de l'Inde pour tenter de normaliser la situation dans l'État. Russell défend aussi aux Indes les intérêts britanniques. Il pousse le Nizâm à signer des traités où il accepte que les autres troupes sous commandement britannique postées à Hyderâbâd soient renforcées.

En 1812, Henry II Russell de Swallowfield installe un contingent qui va être connu sous le nom de Russell's Brigade (Brigade Russell), et plus tard sous celui de contingent d'Hyderâbâd.

Henry Russell va prendre comme officiers de sa Russell's Brigade ses beaux-frères Adolphe Mottet de La Fontaine et Édouard Mottet de la Fontaine (1793 - 1875) et John Doveton.

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Formation de la Russell's Brigade (1813)[]

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Russell's Brigade.

Ce n'est qu'en 1813, lorsque le Résident Henry II Russell de Swallowfield, prend en main la force armée du Nizam, qui va devenir la Russell's Brigade, que beaucoup de progrès sont accomplis avec sa réorganisation. Cette année-là ce Résident persuade le Nizam de verser les soldes à sa caisse et de lui permettre de payer lui-même les soldes d'un bataillon sur les recettes du Peshkash, et d'étendre cette mesure au deuxième bataillon dès la fin de sa formation. Le 1er bataillon de la brigade Russell pour l'État princier d'Hyderabad est déjà prêt au combat.

En 1813, Sir Henry Russell recrute la Russell's Brigade composée de deux bataillons. Plus tard, quatre autres bataillons sont levés et ils sont connus sous le nom d'infanterie Berar. De plus, deux bataillons, connus sous le nom de brigade Elichpur, sont é levés par le Nawab Salabat Khan, Subedar de Berar, mais font partie des forces du Nizam. Les hommes de la brigade Russell sont principalement des hindous, recrutés à Oudh et dans d'autres parties de l'Uttar Pradesh. Henry II Russell conserve et ajoute même un certain nombre d'officiers indiens, recommandés par leur mérite personnel, sans s'inquiéter de leur couleur ou de leur naissance[4].

L'un de ses officiers supérieurs est John Doveton, marié, le 14 mars 1808, à Pondichéry, avec Victorine Mottet de La Fontaine, soeur de Clotilde Mottet de La Fontaine, future épouse de Russell. Lorsque Henry Russell apprend ce qui se passe au procès de son beau-frère Doveton, il écrit à son frère Charles que si Sydenham a autorisé Doveton à le produire devant la cour martiale, c'est un imbécile ; et si Doveton l'a produit sans cette autorité, c'est un salaud[5].

Mais, le futur général John Doveton est un excellent officier. Il sert dans les régiments de cavalerie de Madras dès son arrivée à Madras en 1806. Il est d'une famille d'officiers de la Compagnie anglaise des Indes orientales. Celle-ci l’envoie aider Sir Henry II Russell, son beau-frère, à organiser les cipayes du Nizâm de l'Hyderâbâd, en 1813. Le colonel John Doveton fait de la Russell’s Brigade l'une des unités les plus disciplinées et les plus redoutables de l’histoire militaire.

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La Russell's Brigade (1814)[]

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Carte de l'état princier d'Hyderâbâd en 1909 (superficie 7 fois la Belgique).

Un journaliste dans la revue Calcutta écrit :

Cette brigade, grâce aux mesures énergiques de M. Russell, et à la compétence et à l'assiduité du capitaine Hare, qui a été nommé au commandement en 1814, et les officiers sous lui, atteint le plus haut état d'efficacité, et a formé le base sur laquelle l'ensemble du contingent a été ultérieurement organisé[6].

En 1814, la brigade se compose de quatre Européens (dont deux sous-officiers) et 121 officiers autochtones et 800 sépoys. Russell ajoute à la division d'infanterie et d'artillerie qui existe déjà, une brigade de cinq régiments de cavalerie irrégulière, commandés par des officiers européens. Henry II Russell conserve et ajoute même un certain nombre d'officiers locaux, qu'il recommandés pour leur mérite personnel, sans s'inquiéter de leur couleur de peau ou de leur naissance.

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La Russell's Brigade (1815)[]

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Fantassins de la brigade.

D'autres réformes sont introduites en 1815. Des officiers supplémentaires et des sous-officiers sont nommés.

Cette année-là, la Brigade reçoit l'ordre d'aller dans la ville de Hyderâbâd pour réprimer une perturbation causée par Mubarizud-Daula, le plus jeune fils du Nizam[7].

Mubarez-ud-Daulah barricade sa maison. En raison de l'étroitesse des rues sur les toits des hautes maisons les insurgés entretiennent une fusillade des plus meurtrières. La Brigade n'est pas capable d'accomplir sa mission et est contrainte de se retirer après avoir eu des pertes, y compris le lieutenant W. J. Darby, un officier attaché à l’escorte du résident.

En 1815, on a là les premières tentatives de réforme de la cavalerie du Nizam. Rajah Govind Baksh, représentant du Nizam à Berar, accepte de fournir 5.000 cavaliers pour protéger le pays des incursions des cavaliers pindaris qui infestent alors Berar et les régions voisines. Le capitaine Davis est nommé au commandement de cette force, et quatre autres officiers européens sont également choisis. Dans le même temps le Major Pitman de l'armée du Bengale est sélectionné pour assurer le commandement de l’infanterie régulière du Nizam à Berar. La cavalerie fait du bon travail lors de la campagne Pindari sous le commandement de Sir T. Hyslop.

En 1815 un corps de 300 cavaliers est incorporé à la Russell's Brigade, placée sous le commandement du brigadier-major Capitaine Jones.

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La Russell's Brigade (1816)[]

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Lion des Russell sur une tombe en l'église St John the Baptist's à Strensham.

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Badge de la Russell's Brigade (lion des Russells avec sa croix).

]En 1816, le gouvernement britannique approuve la politique menée par Henry II Russell de Swallowfield lui permettant de former sa propre brigade, connue sous le nom de Russell's Brigade ou Russell's Army. Plus tard, la Brigade de Russell est appelée le contingent d'Hyderâbâd.

Henry II Russell de Swallowfield trouve l'insécurité dans les zones rurales inadmissible. Le désordre est partout. Les troupes indigènes se comportent comme des voleurs et des pillards.

En 1816, le gouvernement britannique permet à Russell de former sa propre brigade, Connu sous le nom de Russell's Brigade (Brigade de Russell).

The East India military calendar nous dit que grâce à des marches presque quotidiennes et harassantes, il réussit à anéantir les bandes armées qui dévastent le royaume.

Quelques mois avant le début de la guerre des Pindaris ou troisième guerre de Mahratta (1817 – 1818) , Henry Russell, résidant à Hyderabad, incite le gouvernement du Nizam à organiser un corps de 4.000 cavaliers irréguliers et à le placer sous le commandement d'officiers britanniques[8]. Les troupes à Berar sont réorganisées, à la fois l'infanterie et la cavalerie, et utilisées avec succès contre les bandes de terroristes qui infestent le pays.

C'est cette armée ainsi réorganisée, sans équivalent jusqu'alors en Inde, qui participe en 1817 et 1818, dans la division du général Doveton, au sein de l’armée du Deccan, à la Troisième guerre anglo-mahratte. Elle s’y fait remarquer par sa bravoure et son efficacité. Les deux John Doveton, dont le beau-frère de Henry II Russell de Swallowfield, avec des renforts, contribuent largement à la défaite des troupes du royaume de Nagpur, à Sitabalsi, le 27 novembre 1817, et font qu'Appa Sahib se rend[9].

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La troisième guerre anglo-marathe (1817 - 1818)[]

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La troisième guerre anglo-marathe (1817 - 1818) est le conflit final et décisif entre la Compagnie britannique des Indes orientales (EIC) et l'empire Marathe en Inde. La guerre laisse la Compagnie aux commandes de la majeure partie de l'Inde.

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La bataille de Mahidpur (12 décembre 1817)[]

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Sir John Malcolm (1769 - 1833), Indian administrator et diplomate, général qui commande la division de la Russell's Brigade.

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La bataille de Nagpore (décembre 1817).

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Armes utilisées par les soldats de l'empire Maratha.

Après les raids de Pindaris en janvier 1817, le Gouverneur Général Hastings dirige au Sud, l'armée du Deccan, sous le commandement du général Sir Thomas Hislop.

En 1817, la Russell's Brigade fait partie de la division de Sir John Malcolm qui mène les troupes de la Compagnie à la victoire contre le Maharajah Malhar Rao Holkar II lors de la bataille décisive de bataille de Mahidpur (21 décembre 1817).

La deuxième armée d'invasion, l'armée du Deccan est composée de cinq divisions. Les divisions sont dirigées par le général Hislop, le brigadier général John Doveton (1768 - 1847), le général Malcolm, le brigadier général Smith, le lieutenant-colonel Adams. L'armée du Deccan comprend 70.400 soldats[10].

Doveton participe avec son régiment à la poursuite du Peshwâ, Baji Râo, commandé par le brigadier-général John Doveton (1768 - 1847), son cousin, et sa 2e Division.

C'est cette armée ainsi réorganisée, sans équivalent jusqu'alors en Inde, qui participe en 1817 et 1818, dans la division du général Doveton, au sein de l’armée du Deccan, à la Troisième guerre anglo-mahratte. Elle s’y fait remarquer par sa bravoure et son efficacité. Les deux John Doveton, dont le beau-frère de Henry II Russell de Swallowfield contribuent largement à la défaite des troupes du royaume de Nagpur, à Sitabalsi, le 27 novembre 1817. Appa Sahib se rend[11].

La bataille de Mahidpur a lieu pendant la troisième guerre anglo-marathe entre la faction Holkar de la confédération Maratha et la British East India Company à Mahidpur, une ville de la région de Malwa, le 21 décembre 1817.

Le 21 décembre 1817, les Britanniques, dirigés par Sir Thomas Hislop, ont attaquent l'armée Holkar dirigée par Maharaja Malhar Rao Holkar III, 11 ans, Hari Rao Holkar, 22 ans et Bhima Bai Holkar, 20 ans. L'artillerie Holkar, dirigée par Roshan Beg, les pilonnent avec 63 canons. À un moment donné, les Britanniques sont sur le point de perdre la bataille. Cependant, ils sont aidés par Gafur Khan, un traître du camp de Holkar. Khan déserte le champ de bataille avec son armée. Après cela, les Holkars sont vaincus de manière décisive.

Malhar Rao III, Tatya Jog et d'autres se sont échappés à Alot. Un traité de paix est signé le 6 janvier 1818 à Mandsaur. Holkars accepte toutes les conditions fixées par les Britanniques dans le Traité de Mandsaur.

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Batailles contre Appa Shaeb[]

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Son ennemi le Peshwâ, Baji Râo.

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Le Général John Doveton (1783 - 1857), de l'armée des Indes, marié à la sœur de son épouse. Uniforme de Major General, avec la médaille de Knight Commander of the Order of the Bath (KCB).

Après la bataille de Koregaon (1er janvier 1818), pendant laquelle 800 Britanniques vainquent 28.000 Indiens, le beau-frère d'HHenry articipe avec son régiment à la poursuite du peshwâ, Baji Râo, et des survivants de l’armée des Mahrattes, jusqu’en mai 1818. John Doveton sert sous les ordres de son oncle, le général de brigade John Doveton, commandant le 2e division.

Ce dernier lui confie le commandement d’un détachement en juin 1818, avec comme mission de poursuivre, par Aseerpettah, le bras droit du peshwâ, Trimbuckjee Danglia, qui refuse de se rendre, même après la reddition de son chef. Cette traque est très longue et emmène Doveton bien loin à l'ouest[12]. Gautam Sharma, démontre, dans Valour and sacrifice: famous regiments of the Indian Army, que Doveton et Russell réussissent à faire de bandes armées indisciplinées des unités d’élite.

Jenkins fait dire au colonel Adams de marcher sur Nagpur avec ses troupes. Comme d'autres chefs de Maratha, Appa Shaeb emploie des Arabes dans son armée. Ils sont généralement défenseurs de forteresses. La résidence est à l'ouest de la colline Sitabardi, une butte de 270 m allant du nord au sud. Les troupes de la British East India Company occupent l'extrémité nord de la butte. Les Marathes, combattant avec les Arabes, forcent les Britanniques à se retirer vers le sud.

Les Britanniques profitent de la situation pour lancer une contre-attaque sévère qui force Appa Saheb à se retirer avant l'arrivée des commandants britanniques avec des renforts : le lieutenant-colonel Rahan, le 29 novembre; Major Pittman, 5 décembre; et le colonel Doveton, le 12 décembre 1817. Les Britanniques perdent 300 hommes morts et blessés, dont 12 officiers européens;  le Maratha perd un nombre similaire de troupes[13].

Un traité est signé le 9 janvier 1818. Appa Saheb est autorisé à régner sur des territoires nominaux avec plusieurs restrictions. La majeure partie de son territoire, y compris les forts, est désormais contrôlée par les Britanniques. Ils construisent des fortifications supplémentaires sur la colline de Sitabardi.

John Doveton sert sous les ordres de son parent, le général de brigade John Doveton, commandant le 2e division. Ce dernier lui confie le commandement d’un détachement en juin 1818, avec comme mission de poursuivre, par Aseerpettah, le bras droit du peshwâ, Trimbuckjee Danglia, qui refuse de se rendre, même après la reddition de son chef[14]. Cette traque est très longue et emmène Doveton bien loin à l'ouest[15][16].

The East India military calendar nous dit que grâce à des marches presque quotidiennes et harassantes, Russel et ses hommes réussissent à anéantir les bandes armées qui dévastent le royaume.

Avant que la Russell's Brigade ne soit séparée de la force de Malcolm à la fin 1818, John Malcolm émet un ordre exprimant sa grande satisfaction de la conduite du corps.

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La fin de la rébellion des Haktars début 1819[]

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Le fort Nowah est situé dans le Hadganv Taluk (district de Nanded).

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Bataille de Nowah, le 21 janvier 1819.

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La Brigade de Sir Henry Russell et les autres troupes du Nizam doivent affronter de terribles ennemis encadrés par des guerriers arabes.

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Pitman annonce à Sir Henry Russell la prise du fort ennemi.

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Détail di portrait d'Henry Russell, par Rai Venkatchellam[17].

Sous la direction de Novsaji Naik, la sous-caste des Hatkars capture un certain nombre de districts : Nanded, Parbhani et dans le pays de l'autre côté de la rivière, qui appartiennent au Nizam d'Hyderâbâd. Cela dure pendant plus de 20 ans sous la direction de leur courageux chef Novsaji Naik. Ils créent une panique à la cour du Nizam.

Après la troisième guerre anglo-marathe, Nizam a fait appel à l'armée indienne britannique reprendre les biens. Novsaji oppose une forte résistance avec l'aide de 500 soldats arabes et un siège s'ensuit. Le siège de Nowah s'est poursuivi pendant 23 jours avant d'être abattu. La force britannique se composait de 3782 soldats et 252 pièces d'artillerie. Le siège était d'une importance si considérable que le mot Nowah est affiché sur les insignes des régiments qui ont participé au siège.

Après la troisième guerre anglo-marathe, le Nizam fait appel à l'armée indienne britannique pour reprendre ses biens. Le gouvernement d'Hyderabad prend des mesures pour faire face à leur rébellion. Les forces du contingent marchent contre le bastion des Hatkars à Nowah, situé dans le Hadganv Taluk du district de Nanded. Nowah, ce nom est inscrit sur les couleurs des 94th et 95th Russell's Infantry, et commémore un épisode méconnu de l'histoire de nos relations avec les peuples de l'Inde du Sud.

Nowah, c'est un fort en torchis tenu par un chef rebelle s'oppose au pouvoir du Nizam et de Russell résident britannique d'Hyderâbâd. Il faut ramener à la raison le chef récalcitrant, et le Résident envoie une partie du contingent d'Hyderâbâd pour réduire le fort. Heureusement, les opérations se sont déroulées sans trop de pertes de vies anglaises, mais un coup d'œil sur la liste des victimes montre que les combats ont été bien plus sévères que dans de nombreuses actions qui sont reconnues sur les couleurs de régiments plus connus que les représentants directs de la Russell's Brigade[18].

Nowsaji Naik a teklement pillé qu'il dispose d'une somme considérable. Les Haktars opposent une forte résistance avec l'aide de 500 soldats arabes. Le siège de Nowah commence le 8 janvier 1819 et dure jusqu'au 31 janvier 1819.

Ses troupes livrent bataille aux forces régulières du Nizam sous le commandement du major Pitman devant Umarkhar. Les troupes détachées contre lui se composent de deux bataillons de la Russell's Brigade, une batterie de campagne et un petit train de matériel de siège, le 3e bataillon d'infanterie régulière de Berar et un groupe de réformés à cheval. La force indo-britannique se compose de 3.782 soldats et 252 pièces d'artillerie.

Cette force attaque la place forte avec le plus grand courage, mais rencontre une résistance très déterminée des Arabes, et un mois s’écoule avant d’obtenir la reddition de la forteresse, au prix de 24 tués et 180 blessés, dont 6 officiers européens. La garnison compte plus de 80 blessés grièvement et près de 400 tués.

Ce siège est d'une importance si considérable que le mot Nowah figure sur les insignes des régiments de la Russell's Brigade qui participent au siège. Avec la prise de Nowah, la rébellion des Hatkars qui dure depuis 20 ans, prend fin.

En 1818, la Russell's Brigade renforce sa réputation d'unité d'élite par la victoire de Nowah. Henry II Russell de Swallowfield d'Hyderâbâd, le 22 mars 1819, félicite Robert Pitman pour le résultat des opérations contre le fort de Nowah[19].

Le colonel Blacklin sert aussi avec la force de Sir John Doveton à la poursuite du Peishwa; au siège d'Asseerghur en 1819[20].

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La Russell's Brigade (1819)[]

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Adolphe Mottet de La Fontaine, beau-frère de Russell, capitaine à la Brigade.

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Plaque rendant hommage à Henry Russell sur un vase offert par les hommes de sa brigade[21].

John Doveton est nommé lieutenant-colonel le 15 juin 1819. Gautam Sharma, démontre, dans Valour and sacrifice: famous regiments of the Indian Army, que Doveton et Russell réussissent à faire de bandes armées indisciplinées des unités d’élite.

En 1819 des changements sont apportés. Les troupes régulières du Nizam sont divisées en deux commandements, ceux au nord de Godavery étant toujours commandé par le major Pitman, tandis que le major John Doveton est nommé au commandement de la Russell's Brigade, qui se compose d'une brigade d'infanterie, d'un petit régiment de Cavalerie, d'une compagnie d'artillerie et d'un petit corps d'ingénieurs.

Les frères et les sœurs Mottet accompagnés de leurs épouses et époux, malgré leurs lentes promotions, car ils sont Français, se distraient. Les soldes sont très importantes. D'ailleurs, leur cousin Auguste de Rambaud, ancien Commissaire des guerres en demi-solde, nommé Directeur de la loge de Cassimbazar, essaie de se mettre au service du Nizam. Mais en vain ! Les postes sont réservés aux Britanniques. Édouard de Warren, jeune Français, mais fils d'officier de l’armée anglaise, ne devient officier que grâce à l’appui de Wellington. Il écrit que :

Près du village de Teindevanum, non loin du bungalow des voyageurs, est une délicieuse villa, séjour de fantaisie du général Doveton, qu'on appelle aussi sa folie (Doveton’s folly). Au milieu d'un beau jardin au bord d'un petit lac, dans le fond d'une vallée plantée comme un parc d'Angleterre, elle élève sa légère colonnade, ses kiosques chinois, et projette autour d'elle à l'orientale ses vérangues de bois sculpté. C'est un mélange de tous les genres, une composition mixte, entre le rangmahl indou, le cottage anglais et le voluptueux harem. C'est un vrai conte de Shéhérazade, un petit paradis, en un mot, où le vieux guerrier vient encore rêver à ses combats et à ses houris d'autrefois[22].

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La Brigade dit adieu à Russell (1er décembre 1820)[]

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Lettre de Russell à Doveton et aux officiers de son Russell's Brigade en 1820.

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Ce vase de présentation est réalisé en 1822 pour Henry Russell II, représentant britannique à la cour d'Hyderabad de 1811-1820, en cadeau des officiers de la Russell's Brigade, qu'il a fondée et parrainée[23].

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Copie du vase impérial romain de Buckingham, déterré en 1769.

Le 1er décembre 1820, Henry II Russell de Swallowfield ayant renoncé à ses fonctions de Résident Général, prend congé des troupes dans la lettre suivante à l'adresse du colonel Doveton :

A l'occasion de ma prise de congé de la division Hyderabad des troupes du Nizam, avec laquelle j'ai été si longtemps et si intimement lié par les sentiments d'amitié privée ainsi que par les devoirs de ma fonction publique, je vous prie de vouloir vous-même acceptez mes remerciements cordiaux, et que vous exprimerez aux officiers et aux hommes sous votre commandement le sens profond que j'éprouve de leur zèle, de leurs efforts et de leur accomplissement fougueux de leur devoir en toutes occasions. La distance à laquelle je vais être placé de vous ne diminuera en rien mon intérêt pour votre bien-être, et vous conserverez toujours individuellement et collectivement ma plus chaleureuse sollicitude pour votre honneur et votre prospérité[24].

Les officiers du service du Nizam ne sont pas non plus en retard dans l'expression de leurs sentiments, car Russell en a amené beaucoup dans le service et conféré des avantages à tous. Ils se sont sentis reconnaissants et lui expriment leur gratitude.

Ils lui présentent un service de plaque d'argent, un beau vase, et lui demandent de s'asseoir à Chantrey pour son buste. Le buste est maintenant à Hyderabad, et les anciens officiers indigènes du service n'entrent jamais dans la pièce, sans faire le saluer miitairement, un témoignage fort des sentiments avec lesquels il est toujours considéré par les indigènes[25].

Le beau vase est réalisé en 1822 pourHenry II Russell de Swallowfield, représentant britannique à la cour d'Hyderabad de 1811-1820, en cadeau des officiers de la Russell's Brigade, qu'il a fondée et parrainée. Sa forme est basée sur le vase impérial romain de Buckingham, déterré en 1769 et gravé par Piranesi en 1778. Le vase de Buckingham a une immense influence sur les arts décoratifs de la période néoclassique, comme en témoignent également les quatre sceau à vin, qui prennent inspiration de sa forme, dans le cas de fenêtre à proximité. Rundell, Bridge et Rundell, les plus grands orfèvres de leur époque, collaborent avec trois des plus célèbres sculpteurs anglais de l'époque pour créer ce chef-d'œuvre : Sir Francis Chantrey fournit le concept général, Thomas Stothard modèle les deux reliefs militaires sur le vase, et Edward Hodges Baily - célèbre pour la statue de Lord Nelson au sommet de la colonne à Trafalgar Square à Londres - sculpte les têtes d'éléphants et les serpents. S'écartant de l'ancien modèle, Hodges Baily modèle les serpents d'après de vrais serpents, atteignant un degré étonnant de naturalisme. Dans le même temps, il plie leurs corps de la manière la plus élégante, et crée un accord tout à fait abstrait avec les courbes des branches de l'anse attenantes recouvertes de feuillage d'acanthe[26].

Il existe une copie du vase impérial romain de Buckingham, déterré en 1769 et gravé par Piranesi en 1778, beaucoup plus ressemblante. Ce vase en vermeil est éxposé à Lotherton, près d'Aberford, Leeds. West Yorkshire (West Riding). Angleterre. Circa Date : 1775/début du XIXe. .

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La Brigade après le départ de Russell (après 1820)[]

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Charles Theophilus Metcalfe, ami d'Henry Russell, par George Chinnery, au début des années 1820.

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La Russell's Brigade est devenu le Kumaon Regiment, mais avec le blason des Russells.

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Russell's Brigade.

De 1820 à 1825, Sir Charles Metcalfe (qui succède à son frère dans la baronnie en 1822) est résident à la cour de Nizam. Il succède à Henry II Russell de Swallowfield et introduit certains règlements pour un meilleur ajustement des grades des officiers européens. La Russell's Brigade est ouverte à tous les officiers d mérite, et il est déclaré que lorsque les qualifications requises existent, le manque d'une commission du roi ou de la Compagnie ne sera pas un motif d'exclusion.

En 1821, le régiment de cavalerie attaché à La Russell's Brigade est dissout.

L'année suivante, en 1822, les pionniers servant avec le corps à Berar et dans la Brigade Russell sont à Hyderâbâd formé en un corps d'ingénieurs sous le commandement du capitaine Olxphant :

Le corps a fait ses preuves éminemment utile à de nombreuses occasions, notamment pour améliorer l'irrigation du pays et dans la construction de public travaux, dont le pont sur la rivière Musi à Hyderabad il suffit d’être nommé.

Le Corps est dissous en 1816.

En 1824 des garnisons sont mises en place dans différents emplacements (Elichpur, Hingoli, Aurangabad et Hyderâbâd). Les numéros régimentaires sont créés, la cavalerie étant numérotées de un à cinq, l'artillerie de un à quatre, et l'infanterie de un à huit.

D'autres résidents lui succèdent avec des vues moins larges. A leur instigation la cour des directeurs n'admet dorénavant dans le contingent que des officiers à son propre service. On laisse cependant mourir ou se retirer peu à peu les officiers indiens qui sont assez heureux pour s'y trouver ; ce n'est qu'à chaque démission successive qu'on les remplace. L'armée royale en est également exclue[27].

D'ailleurs, en février 1827 un partie d'un des régiments d'infanterie se mutine. La cause de cette flambée se trouve dans les instructions arbitraires et innovations qui sont imposées à cette époque. Le costume européen est adopté à la place de l'indien. La sévérité des peines infligées est également une incitation supplémentaire au mécontentement. De même à nouveau les longues périodes sans salaire des hommes.


Uniforme en 1908 : Ce musulman hindoustani a le turban vert d'Hyderabad avec un kullah en or. La kurta écarlate à longue jupe est passepoilée de vert autour du col, sur le devant et le long du bord de la manchette pointue. Il y a des drapeaux croisés et une couronne sur ses galons pour indiquer son rang. La ceinture est verte avec des rayures dorées. Le pantalon est bleu foncé avec un passepoil rouge.

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La Russell's Brigade est devenu le Kumaon Regiment, mais avec le blason des Russells.

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. British Residents in Hyderabad
  2. L'Inde anglaise en 1843-1844, Volume 1, Trésor historique et littéraire, Édouard de Warren. Éditeur Wouters frères, 1845.
  3. Rambaud, Guy de, Pour l'amour du Dauphin, édition Anovi, p. 149 et Notes and Queries, Martim de Albuquerque, p. 326.
  4. Histoire de cf. Wilson de l'armée de Madras, vol. iv, p.129.
  5. The Residents of the British East India Company at Indian royal courts, c. 1798-1818. Callie Hannah Wilkinson Wolfson College
  6. Historical And Descriptive Sketch Of His Highness The Nizams Dominions
  7. Historical And Descriptive Sketch Of His Highness The Nizams Dominions
  8. A short examination of the Hyderabad papers, as far as they relate to the house of William Palmer & Co., in a letter addressed to the proprietors of East India stock. M. Richardson (1825)
  9. Histoire de cf. Wilson de l'armée de Madras, vol. iv, p.129.
  10. Bakshi, SR; Ralhan, OP (2007), Madhya Pradesh Through the Ages, New Delhi: Sarup & Sons, ISBN 978-81-7625-806-7.
  11. Histoire de cf. Wilson de l'armée de Madras, vol. iv, p.129.
  12. Margot C. Finn, Université de Warwick, La politique familiale et l'échange de marchandises dans l'Inde britannique, c. 1780-1820.
  13. Battles of the Honourable East India Company: Making of the Raj, M. S. Naravane, APH Publishing, 2006. ISBN 813130034X, 9788131300343.
  14. Wilson's History of the Madras Army (vol. iv., p. 129.).
  15. Margot C. Finn, Université de Warwick, La politique familiale et l'échange de marchandises dans l'Inde britannique, c. 1780-1820.
  16. Wilson's History of the Madras Army (vol. iv., p. 129.).
  17. [https://www.prahladbubbar.com/research/rai-venkatchellams-portrait-of-henry-russell/ Rai Venkatchellam’s Portrait of Henry Russell. William Dalrymple
  18. Battle Honours of the British Army (1911), C. B. Norman · Éditeur :  Naval & Military Press. juin 2006.
  19. Memoir of the Operations of the British Army in India: During the Mahratta War of 1817, 1818, & 1819, Valentine Blacker, Black, 1821.
  20. Hart's Annual Army List, Special Reserve List, and Territorial Force List, Volume 26. John Murray, 1865.
  21. Vase, 1822, Rundell
  22. Histoire de cf. Wilson de l'armée de Madras, vol. iv, p.129.
  23. Vase, 1822, Rundell.
  24. The Calcutta Review, Volume 11, University of Calcutta, 1849.
  25. The Calcutta Review, Volume 11, University of Calcutta, 1849.
  26. Vase, 1822, Rundell
  27. L'Inde anglaise en 1843-1844, Volume 1, Trésor historique et littéraire, Édouard de Warren. Éditeur Wouters frères, 1845.
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