Wiki Guy de Rambaud
S'inscrire
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Balise : Éditeur visuel
 
(39 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
  +
[[Fichier:Arg1.jpg|thumb|260px|Donation par Ripert et sa famille.]]
[[Fichier:Arg1.jpg|thumb|200px|Donation par Ripert et sa famille.]][[Fichier:Arg.jpg|thumb|200px|Trescléoux et emplacement du castrum.]]'''Ripertus Geraldi de Trescléoux''' est né vers 1020, peut-être au ''castrum'' de Mevouillon et décédé après le 11 octobre 1094 au ''Castellum Geraldum'' (= Château-Giraud à Ribiers).
 
   
  +
'''Ripertus Geraldi de Trescléoux''' est né vers 1020, peut-être au ''castrum'' de Mevouillon et décédé après le 11 octobre 1094 au ''Castellum Geraldum'' (= Château-Giraud à Ribiers).
Domnus, marié à Odile de Mison (1024-1095).
 
   
  +
Ce ''domnus'', seigneur de Trescléoux et de Ribiers est marié à Odile de Mison (1024 - 1095).
Le village est adossé à la colline de Chastel (où se trouve le château) et s’ouvre à l’est sur une large plaine agricole plantée de vergers et prairies. 
 
   
Après que Guillaume Ier [ou IIe] comte de Provence eût exterminé en 973 les Sarrasins qui mettaient les Alpes à feu et à sang, il reçut le surnom de « Libérateur » et il distribua les terres vacantes à ses guerriers vainqueurs. Un chef burgonde, nommé Isoard reçut sa part ; il fut la souche des comtes de Die, des vicomtes de Gap et probablement père de Waldemar auquel il donna la vallée de la Séveraisse. Waldemar était né vers 970, épousa Agnès, puis mourut vers 1030". De là, le Val Waldemar : le Valgaudemar </span><ref>Généalogie et Histoire N° 132, Source 142, p. 8, article de Jean GUEYDAN. </ref>.
 
   
  +
[[La descendance Rambaud de Poncius d'Arles|Voir article détaillé : La descendance Rambaud de Poncius d'Arles]]
Extrait de Généalogie et Histoire N° 132, Source 142, p. 8, article de Jean GUEYDAN : "Après que Guillaume Ier [ou IIe] comte de Provence eût exterminé en 973 les Sarrasins qui mettaient les Alpes à feu et à sang, il reçut le surnom de « Libérateur » et il distribua les terres vacantes à ses guerriers vainqueurs. Un chef burgonde, nommé Isoard reçut sa part ; il fut la souche des comtes de Die, des vicomtes de Gap et probablement père de Waldemar auquel il donna la vallée de la Séveraisse. Waldemar était né vers 970, épousa Agnès, puis mourut vers 1030". De là, le Val Waldemar : le Valgaudemar.
 
- Voir Florian MAZEL, La Noblesse et l’Église en Provence, fin Xe - début XIVe siècle, Éditions du CHTS, 2008 (extraits en Source 150), p. 645. Cité en 1022 et 1030.
 
deces: - Extrait de Généalogie et Histoire N° 132, Source 142, p. 8, article de Jean GUEYDAN : "Après que Guillaume Ier [ou IIe] comte de Provence eût exterminé en 973 les Sarrasins qui mettaient les Alpes à feu et à sang, il reçut le surnom de « Libérateur » et il distribua les terres vacantes à ses guerriers vainqueurs. Un chef burgonde, nommé Isoard reçut sa part ; il fut la souche des comtes de Die, des vicomtes de Gap et probablement père de Waldemar auquel il donna la vallée de la Séveraisse. Waldemar était né vers 970, épousa Agnès, puis mourut vers 1030". De là, le Val Waldemar : le Valgaudemar.
 
- Voir Florian MAZEL, La Noblesse et l’Église en Provence, fin Xe - début XIVe siècle, Éditions du CHTS, 2008 (extraits en Source 150), p. 645. Cité en 1022 et 1030.
 
   
Notes concernant l'union
 
   
  +
*
mariage: - Extrait de Généalogie et Histoire N° 132, Source 142, p. 8, article de Jean GUEYDAN : "Après que Guillaume Ier [ou IIe] comte de Provence eût exterminé en 973 les Sarrasins qui mettaient les Alpes à feu et à sang, il reçut le surnom de « Libérateur » et il distribua les terres vacantes à ses guerriers vainqueurs. Un chef burgonde, nommé Isoard reçut sa part ; il fut la souche des comtes de Die, des vicomtes de Gap et probablement père de Waldemar auquel il donna la vallée de la Séveraisse. Waldemar était né vers 970, épousa Agnès, puis mourut vers 1030". De là, le Val Waldemar : le Valgaudemar.
 
  +
*
- Voir Florian MAZEL, La Noblesse et l'’Église en Provence, fin Xe - début XIVe siècle, Éditions du CHTS, 2008 (extraits en Source 150), p. 645. D'où les MISON-ENTREVENNES.
 
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
== Biographie ==
  +
.
   
  +
[[Fichier:Arg.jpg|thumb|260px|Trescléoux et emplacement du castrum de Ripert II.]][[Fichier:Rambaud_pons.jpg|thumb|260px|Chevalier et sa dame (XI<sup>e</sup> s.)]][[Fichier:Apr.jpg|thumb|260px|Noblesse des Rambaud... "actes signez en l'année 1067". Fornier, Marcellin (1592-1649) "Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes."]]
Le 21 août 1075, Ripert Géraldi, seigneur de Trescléoux, et Ripert, évêque de Gap, fondent un prieuré à Trescléoux, en faveur de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, qui le conserve jusqu'en 1789. Il dit tenir cette terre de ses aïeux. Cette libéralité est augmentée le 11 octobre 1094 par Ripert et Odila, sa femme, Guillaume, Ripert Géraldi, Pons et Ségura. ses enfants. Ripert Giraldi et sa femme donnent une condamine à l'abbaye de St Victor au château de Trescléoux en présence de leurs enfants Giraud, Guillaume, Ségura, Pons Raymbaldi et son épouse Austrudis. L’indice onomastique et la localité de Trescléoux nous ramène au Mévouillon. Sur cette condamine est construit le moulin prieural (Arch. des Bouches-du-Rhône. Série H. N° ...
 
   
  +
Ripertus Geraldi est le petit-fils de [[Pons II d'Arles]] et le fils de [[Ripert Methulensis]]. Ripertus Geraldi, seigneur de Trescléoux, dit tenir ses terres de ses aïeux<ref>Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, 1926 (A45, SER5).</ref>. Trescléoux est un village adossé à la colline de Chastel (où se trouve le château) qui s’ouvre à l’est sur une large plaine agricole plantée de vergers et prairies. 
11 octobre 1094 (= 5 des ides d'octobre, lune 27)
 
Donation par Ripert et Odila, sa femme; Ripert Géraldi Guillaume, Pons et Segura, ses enfants, à l'abbaye de Saint-Victor, Ricard étant abbé, d'une seigneurie à Trescléoux, avec les arbres qui y sont, confrontant le torrent qui descend de Saint-
 
Clément, le cimetière et le monastère de Sainte-Marie. Girald de Padernas, Guillaume de Urel, Bermond et Bertrand d'Arzeliers. Arch. des Bouches-du-Rhône, G, 302. Tableau historique du département des Hautes-Alpes. Inventaire et analyse des documents du Moyen âge relatifs au Haut-Dauphiné, 561-1500, Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890.
 
   
  +
Son frère, Rambaud II, vit au début du XI<sup>e</sup> siècle. Le P. Fournier fixe à 992 l'expulsion définitive des Sarrasins du fort de Puy-Maure. Rambaud II s'installe à Chorges, selon Joseph Roman<ref>G 1513 et ''La Critique'', article Rambaud.</ref>. Ce Rambaud fait certainement partie des vainqueurs, même si la devise de la famille, ''Et habet sua gaudia luctus'', est là pour nous rappeler que cette victoire a été acquise par bien des deuils. Le premier blason des Rambaud est un drap mortuaire<ref>Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Archives départementales des Hautes-Alpes, Jouglard père et fils, 1897.</ref>. Ce blason est différent du sceau des premiers Mevouillon, mais pas contre au XVIII<sup>e</sup> siècle, toutes les branches descendant de ces Rambaud-Mevouillon ont un blason presque identique à se sceau. Rambaud II, qui n'a pas de descendance fait hériter un de ses neveux, [[Pontius Rayembaldi et les Mevouillon|Pontius Rayembaldi]]. Ses descendants sont à la fois seigneurs de Montgardin et sa région, mais aussi possessionnés dans les Baronnies.
[[Fichier:Sceau_mevouillon.jpg|thumb|left|Premier sceau des Mevouillon.]]Ison et Imbert, évêque de Vaison, abandonnent leurs biens dans l'Uzège<ref> ''Catalunya i França meridional a l'entorn de l'any mil'', Volume 2 de Actes de congressos, Xavier Barral i Altet, Centre national de la recherche scientifique (France), Catalonia (Spain), Xavier Barral i Altet, Generalitat de Catalunya, Departament de Cultura, 1991</ref>
 
   
  +
Le 21 août 1075, Ripert Géraldi, seigneur de Trescléoux, et Ripert, évêque de Gap, fondent un prieuré à Trescléoux, en faveur de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.
Le Pons qui fait un don à l’abbaye de Cluny, en 956-957, c’est [[Pons II de Mevouillon (ca 910-986)]]. En effet, ce dernier avec sa femme Richilde, originaire de l’Uzège, tient de l'archevêque d’Arles, l’abbaye de Sainte-Marie de Goudargues<ref> GCN t. III Arles n° 214. </ref>. [[Pons II de Mevouillon (ca 910-986)]] a huit fils qui font une donation à l’abbaye de Cluny en 1023. La charte de Cluny, n° 2779, du 22 mai 1023, donnée en concile à Saint-Privat, territoire de Sarrians, révèle les prénoms des huit frères dont les domaines s’étendent sur les diocèses de Gap, Die, Vaison-la-Romaine, Orange et Saint-Paul-Trois-Châteaux. Par cet acte, deux des frères, Laugier de Nice et Pons III de Mevouillon, ayant déterminé de se faire moine à Cluny, donnent à cette abbaye la moitié du ''castrum'' d’Auton dont l’autre a été précédemment offerte à Saint-Pierre de Cluny par leur père. Cette libéralité s’effectue sur le conseil et le consentement de leurs frères auxquels ils délaissent le reste de leur héritage.
 
   
  +
Cette libéralité, à l'abbaye de Saint-Victor, est augmentée le 11 octobre 1094 (= 5 des ides d'octobre, lune 27) par Ripert et Odila. ses enfants. Ripert Giraldi et sa femme donnent une condamine à l'abbaye de Saint-Victor au château de Trescléoux en présence de leurs enfants Giraud (= Girald de Padernas), Guillaume (= Guillaume de Urel), Ségura, [[Pontius Rayembaldi et les Mevouillon|Pons Raymbaldi]] et son épouse Austrudis. L’indice onomastique et la localité de Trescléoux nous ramène au Mévouillon. Sur cette condamine est construit le moulin prieural. On a aussi une donation par Ripert et Odila, à l'abbaye de Saint-Victor, Ricard étant abbé, d'une seigneurie à Trescléoux, avec les arbres qui y sont, confrontant le torrent qui descend de Saint-Clément, le cimetière et le monastère de Sainte-Marie. Bermond et Bertrand d'Arzeliers sont cités en plus des autres enfants<ref>Arch. des Bouches-du-Rhône, G, 302. ''Tableau historique du département des Hautes-Alpes. Inventaire et analyse des documents du Moyen âge relatifs au Haut-Dauphiné, 561-1500'', Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890.</ref>. L'évêque de Gap, destitué pour cause de simonie, finit ses jours au château de Trescléoux.
   
  +
Ripertus Geraldi habite aussi le ''Castellum Geraldum'' (= Château-Giraud à Ribiers). C'est la famille de Mison qui possède alors la seigneurie de Ribiers<ref>''Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle'', Marie-Pierre Estienne, Publications de l’Université ́de Provence, 2004.</ref>. Son fief est limité par les territoires de Creyssint, Ribiers, Saint-Pierre-Avez et Antonaves<ref>[http://hautes-alpes1789.fr/05118.html Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE RIBIERS] </ref>.
   
  +
Ce château-Girard, est détruit au XVII<sup>e</sup> siècle. Il est cité dès 988, prend le nom de Ripertus Giraldi de Mevouillon. A l'origine, du moyen-âge au XI<sup>e</sup> siècle, une famille et un château-fort dominent toute la vallée du Buëch inférieure, les
[[Fichier:A447.jpg|thumb|upright=2.5|center|500px|Donation à l’abbaye de Cluny, en 1023, des huit fils de Pons II.]]
 
  +
de Mison. Il devient entièrement la possession de la famille de Mévouillon, en 1120. La Seigneurie de Ribiers s'est transmise dans la famille de Mévouillon par droits héréditaires, sans aucune vente.
   
  +
Ripertus Giraldi en devient coseigneur certainement du fait de sa femme, Odile, fille ou nièce de [[Waldemar de Mison]]. Ce n'est qu'en 1120 que Raymbaud de Mévouillon devient seigneur de Ribiers. Nous ne connaissons pas sa parenté exact avec Ripertus Geraldi. C'est peut-être un petit-neveu ou son arrière-petit-fils. Raymbaud de Montgardin (ca 1100-1170) et Raymbaud de Mévouillon sont peut-être une seule et même personne.
   
  +
Le ''Castellum Geraldum''. est à l'origine du bourg de Ribiers (XI<sup>e</sup> siècle). Le nom d'origine du village ''Riperi'', est une forme de très basse latinité.
   
  +
*
Ces six frères sont :
 
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
== Les origines des Mison ==
  +
.
   
  +
=== Isoard du Valgaudemar ===
* Féraud de Nice, évêque de Gap,
 
  +
.
* Pierre de Mirabel, évêque de Vaison,
 
* Arnoul,
 
* Gérard,
 
* Raoul
 
* [[Fichier:Blason_rambaud_early.jpg|thumb|200px|Premier blason des Rambaud.]] et '''Rambaud''' est un fils puîné<ref> ''Mémoires et documents'', Société de l'Ecole des chartes, Libraire Droz, 1908, Notes sur l'article: v.8, p.36. </ref>, grand propriétaire dans le Nyonsais<ref> ''Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle'', Marie-Pierre Estienne, Publications de l'Université de Provence, 2004, p.51. </ref>. Il n'hérite pas des principaux fiefs de cette famille et ses supposées n'apportent pas les biens de sa famille aux grandes maisons de Provence, comme les Poitiers et les Orange, dont les épouses sont connues.
 
   
  +
[[Fichier:Apr2.jpg|thumb|260px|Isoard est peut-être à l'origine du ''Castellum Geraldum''.
Un arbre généalogique d'une étude bien faite : [http://bianco.thierry.perso.neuf.fr/mevouillon_1.htm ''Les origines de la famille Mévouillon''] et des actes nous disent que ce Rambaud du Nyonsais a deux fils :
 
  +
Il inflige une défaite aux Sarrasins au Col de la Bataille (Vercors).]]
   
  +
Au XI<sup>e</sup> siècle la terre et le ''Castellum Geraldum'' (= Château-Giraud) de Ribiers appartiennent à la famille de Mison qui occupe le château du même nom, ''dont la situation est inexpugnable''. Au XII<sup>e</sup> siècle, c’est la maison de Mévouillon qui lui succède. Ripertus Geraldi, seigneur de Trescléoux du fait des Mevouillon, est certainement seigneur de Ribiers du fait d'Odile, sa femme. Le château des Mison est cité dès 988<ref>[http://www.fondation-patrimoine.org/fr/provence-alpes-cote-d-azur-21/actualites-950/detail-derniere-phase-de-travaux-pour-les-remparts-du-chateau-de-mison-04-769 DERNIÈRE PHASE DE TRAVAUX POUR LES REMPARTS DU CHÂTEAU DE MISON (04)] </ref>.
** '''Rambaud II''' vit au début du XI{{e}} siècle. Il s'installe à Chorges, selon Joseph Roman<ref> G 1513 et ''La Critique'', article Rambaud. </ref>, une bourgade située au nord de la Provence de cette époque. Chorges n'est pas très éloignée de Montgardin. Le P. Fournier fixe à 992 l'expulsion définitive des Sarrasins du fort de Puy-Maure. Les Rambaud font certainement partie des heureux vainqueurs, même si la devise de la famille, ''Et habet sua gaudia luctus'', est là pour nous rappeler que cette victoire a été acquise par bien des deuils. Le premier blason des Rambaud est un drap mortuaire<ref> Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Archives départementales des Hautes-Alpes, Jouglard père et fils, 1897. </ref>. Ce blason est différent du sceau des premiers Mevouillon, mais pas contre au XVIII{{e}} siècle, toutes les branches descendant de ces Rambaud-Mevouillon ont un blason presque identique.
 
   
  +
Le Mison qui est à l'origine du Castellum Geraldum, à Ribiers doit être [[Isoard du Valgaudemar]], descendant de [[Godemar, roi des Burgondes]] ou d'un de ses compagnons.
   
  +
''Après que Guillaume, comte de Provence, eût exterminé en 973 les Sarrasins qui mettaient les Alpes à feu et à sang, il reçut le surnom de « Libérateur » et il distribua les terres vacantes à ses guerriers vainqueurs. Un chef burgonde, nommé [[Isoard du Valgaudemar|Isoard]] reçut sa part. Il fut la souche des comtes de Die, des vicomtes de Gap et probablement père de [[Gaudemar (Waldemar) de Mison|Waldemar]] auquel il donna la vallée de la Séveraisse.''<ref>Généalogie et Histoire N° 132, Source 142, p. 8, article de Jean Jean Gueydan. Voir aussi : Florian Mazel, La Noblesse et l'’Église en Provence, fin X<sup>e</sup> - début XIV<sup>e</sup> siècle, Éditions du CHTS, 2008 (extraits en source 150), p. 645.</ref>.
[[Fichier:Mison.jpg|thumb|298px|Château de Mison.]]** '''Ripertus Geraldi (1020-après 1094)''' habite le ''Castellum Geraldum'' (Château-Giraud à Ribiers). La famille de Mison qui possède alors la seigneurie de Ribiers<ref> ''Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle'', Marie-Pierre Estienne, Publications de l’Université ́de Provence, 2004. </ref>. Ce fief est limité par les territoires de Creyssint, Ribiers, Saint-Pierre-Avez et Antonaves<ref> [http://hautes-alpes1789.fr/05118.html Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE RIBIERS] </ref>. Ce château-porte son nom. Nous ne connaissons pas sa parenté exact avec Raymbaud de Mévouillon, seigneur de Ribiers, en 1120. C'est peut-être un petit-neveu ou son arrière petit-fils, Rambaud de Montgardin (ca 1100-1170). Le ''Castellum Geraldum''. Le 21 août 1075, ce seigneur de Trescléoux, et Ripert, évêque de Gap, fondent un prieuré à Trescléoux, en faveur de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, qui le conserve jusqu'en 1789. Il dit tenir cette terre sur les bords d'un affluent du Buech de ses aïeux. Cette libéralité est augmentée le 11 octobre 1094 par Ripert et Odila, sa femme, Guillaume, Ripert Géraldi II, Pons et Ségura. ses enfants. Ripert Giraldi et sa femme donnent une condamine à l'abbaye de Saint-Victor au château de Trescléoux en présence de leurs enfants Giraud, Guillaume, Ségura, Pons Raymbaldi et son épouse Austrudis. L’indice onomastique et la localité de Trescléoux nous ramène au Mévouillon. Sur cette condamine est construit le moulin prieural<ref> Arch. des Bouches-du-Rhône. </ref>. ''1094 11 octobre (5 des ides d'octobre, lune 27). Donation par Ripert et Odila, sa femme; Ripert Géraldi Guillaume, Pons et Segura, ses enfants, à l'abbaye de Saint-Victor, Ricard étant abbé, d'une seigneurie à Trescléoux, avec les arbres qui y sont, confrontant le torrent qui descend de Saint-Clément, le cimetière et le monastère de Sainte-Marie. Girald de Padernas, Guillaume de Urel, Bermond et Bertrand d'Arzeliers''<ref> Arch. des Bouches-du-Rhône, G, 302. Tableau historique du département des Hautes-Alpes. Inventaire et analyse des documents du Moyen âge relatifs au Haut-Dauphiné, 561-1500, Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890. </ref>.
 
   
  +
*
'''Ripert Giraldi (1020-après 1094)''' donne son nom à Ribiers (15 km de là) au ''Castellum Geraldum''. Le château des Mison (cité dès 988), autour duquel va se constituer le bourg de Ribiers (XI{{e}} siècle). Le nom d'origine du village ''Riperi'', est une forme de très basse latinité. A l'origine, du moyen-âge au XIe siècle, une famille et un château-fort dominaient toute la vallée du Buëch inférieur, ce château était celui de Mison, possession de la famille de Mévouillon puis des Vicomtes de Gap. A cette époque, la terre de Ribiers dépendait aussi de celle de Mison pour deux raisons principales : pendant la plus grande patrie du moyen-âge, les habitants de Mison possédaient des droits de pâture sur une partie importante du territoire de Ribiers. Puis la Seigneurie de Ribiers s'est transmise dans la famille de Mévouillon, puis d'autres, par droits héréditaires, sans aucune vente, de 1120 jusqu'en 1681.
 
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
=== Gaudemar (Waldemar) de Mison ===
  +
.
   
  +
[[Fichier:Arg3.jpg|thumb|260px|Ruines du prieuré Saint-André de Rosans.]][[Fichier:Arg4.jpg|thumb|260px|Château des Mison (X<sup>e</sup> s.).]][[Fichier:Arg5.jpg|thumb|260px|Les remparts de Rosans au XVI<sup>e</sup> s..]]
   
  +
Comme ce château et cette terre appartiennent aux de Mison-Dromon, sa femme, '''Odile (après 1023 - après 1094)''', lui apporte certainement une part de ce château. [[Gaudemar (Waldemar) de Mison]] semble être son père.
   
  +
[[Gaudemar (Waldemar) de Mison]], frère d'Isoard II de Mison, est seigneur du ''pagus Rosanensis'', ou peut-être uniquement de Rosans, en 1027<ref>http://hautes-alpes1789.fr/05126.html TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE ROSANS. </ref>. Waldemar est né vers 970. Il épouse Agnès, puis meurt vers 1030<ref>Généalogie et Histoire N° 132, Source 142, p. 8, article de Jean Jean Gueydan. Voir aussi : Florian Mazel, La Noblesse et l’Église en Provence, fin X<sup>e</sup>-début XIV<sup>e</sup> siècle, Éditions du CHTS, 2008 (extraits en ource 150), p. 645.</ref>.
   
  +
Le prieuré de Saint-André de Rosans est établi à la suite d'une donation d'un clerc, prénommé Richaud, à l'abbaye de Cluny en 988. Les biens donnés s'étendent sur plusieurs communes situées aux confins des Hautes-Alpes et de la Drôme, mais aussi dans le Vaucluse (Malaucène) ou dans les Alpes-de-Haute-Provence (Mison). Ce clerc est certainement un grand-oncle de [[Gaudemar (Waldemar) de Mison]]. En tous les cas, selon les chartes il lui est apparenté.
   
  +
Un Cartulaire de Saint-Victor datée de l'an 1030, sous le règne de Rodolphe, cite deux frères, Izoard et Waldemar ou Gaudemar, qui disposent en faveur de ce monastère de diverses propriétés situées à Dromon, comté ou diocèse de Gap, et font pour plus de solennité, suivant l'usage du temps, concourir à cet acte et leurs femmes et leurs enfants : ''una curnfiliis nostris'', disent-ils. Parmi ces enfants ou petits enfants et une suite de parents , au nombre de plus de trente, tous présents, tous nommés dans la charte, on remarque Isnard de Niozelles, (de Nuacellas), et Isnard de Volone (''Isnardus de Volona'')... <ref>''Histoire de Sisteron: tirée de ses archives'' ..., Volume 1, Édouard de Laplane, Guichard, 1843.</ref>.
   
  +
La même année, Izoard et son frère Gaudemar reparaissent dans une donation faite par Feraud, évêque de Gap, et ici Izoard s'appelle : ''Izoardus de Misone''. A côté d'eux figurent en outre, Hugues de Dromon et Pierre de Volone (''Petrus de Folona''). Voilà peut-être les plus anciens noms de fiefs bien caractérisés, que présentent les chartes du XI<sup>e</sup> siècle. 
   
  +
Gaudemar ou Waldemar, mari d'Agnès, auteur probable des Gras du Valgaudemar de la même souche que les vicomtes de Gap, les comtes d'Embrun et de Die, seigneur de Dromon, est surnommé ''Forsannus'', ce qui veut dire seigneur de Fos Amphous, c'est à dire de Forsans localité situé près de Senez<ref>Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Volume 78. </ref>.
   
  +
Outre les fiefs que nous venons de mentionner, les vicomtes de Gap, possèdent la plupart des terres situées sur la rive gauche de la Durance dépendante comme on sait de l'ancien diocèse de Gap. Quoique très-nombreuse, cette famille disparaît avant la fin du XI<sup>e</sup> siècle. Ce n'est pas sans doute qu'elle se soit éteinte tout-à-coup à cette époque. Mais à l'apparition des comtes de Forcalquier, vers 1054, ceux-ci ne veulent point voir leur autorité partagée entre tant de mains dans un si petit état. Les seigneurs de Gap, comme ceux de Sisteron, prennent alors le nom de leurs fiefs et fondent dans la Haute-Provence des familles nouvelles avec de nouveaux noms. On ne peut plus les distinguer, ni suivre leurs filiations<ref>''Histoire de Sisteron: tirée de ses archives'' ..., Volume 1, Édouard de Laplane, Guichard, 1843.</ref>.
   
  +
*
== LES ORIGINES DES MISON ==
 
  +
*
.
 
  +
*
 
  +
*
Au XI{{e}} siècle la terre et le ''Castellum Geraldum'' (= Château-Giraud) de Ribiers appartiennent à la famille de Mison qui occupe le château du même nom, ''dont la situation est inexpugnable''. Au XII{{e}} siècle, c’est la maison de Mévouillon qui lui succède. Ripertus Geraldi, seigneur de Trescléoux du fait des Mevouillon, est certainement seigneur de Ribiers du fait d'Odile, sa femme. Le château des Mison est cité dès 988<ref> [http://www.fondation-patrimoine.org/fr/provence-alpes-cote-d-azur-21/actualites-950/detail-derniere-phase-de-travaux-pour-les-remparts-du-chateau-de-mison-04-769 DERNIÈRE PHASE DE TRAVAUX POUR LES REMPARTS DU CHÂTEAU DE MISON (04)] </ref>.
 
  +
*
 
  +
=== Burgondes ===
 
 
 
 
 
 
 
[[Fichier:Apr2.jpg|thumb|300px|Isoard, père de Gaudemar, inflige une défaite aux Sarrasins au Col de la Bataille (Vercors).]]Comme ce château et cette terre appartiennent aux de Mison-Dromon, sa femme, '''Odile (après 1023-après 1094)''', lui apporte certainement une part de ce château. Elle est peut-être la fille de '''Waldemar ou Gaudemar de Mison (ca 990-après 1030)'''. Gaudemar (soit Waldemar) de Rosans en est seigneur en 1027<ref> ''Miscellanea di storia italiana'', R. Deputazione sovra gli studi di storia patria per le antiche provincie e la Lombardia, R. Deputazione subalpina di storia patria, Stamperia Reale, 1892. </ref>. Nous avons un Pierre de Mison qui signe la donation à Saint Michel de la Cluse avec Isoard, son père, car celui-ci confirme en 1030 une donation de Feraud, évêque de Gap, avec Dalmatie, sa femme et Gaudemar, son frère. D'après une charte non imprimée du grand cartulaire de Saint-Victor, datée de l'an 1030, indiction x, sous le règne de Rodolphe, deux frères, Izoard et Waldemar ou Gaudemar, disposent en faveur de ce monastère de diverses propriétés situées à Dromon, comté ou diocèse de Gap, et font pour plus de solennité, suivant l'usage du temps, concourir à cet acte et leurs femmes et leurs enfants : ''una cumfiliïs nostris'', disent-ils. La même année, Izoard et son frère Gaudemar reparaissent dans une donation faite par Feraud, évêque de Gap, et ici Izoard s'appelle : ''Izoarclus de Misons''. A côté d'eux figurent en outre, Hugues de Dromon et Pierre de Volone<ref> ''Histoire de Sisteron: tirée de ses archives ...'', Volume 1 de Histoire de Sisteron: tirée de ses archives, Histoire de Sisteron: tirée de ses archives, Édouard de Laplane, Guichard, 1843. </ref>. Trois familles spécialement paraissent être de la même souche, ce sont les seigneurs de Mison, ceux de Niozelle, ceux de Volone.
 
 
[[Fichier:A240.jpg|thumb|Guillaume, le libérateur, distribue les terres reprises aux Sarrasins.]]Les premiers surtout doivent descendre ou être proches parents d'un Datilus, dont le frère Richaud, clerc le 19 avril 988 fait un don à l'abbaye de Cluny<ref> ''Miscellanea di storia italiana'', R. Deputazione sovra gli studi di storia patria per le antiche provincie e la Lombardia, R. Deputazione subalpina di storia patria, Stamperia Reale, 1892. </ref>. Gaudemar ou Waldemar, mari d'Agnès, est l'auteur probable des Gras du Valgaudemar de la même souche que les vicomtes de Gap, les comtes d'Embrun et de Die. Ce seigneur de Dromon est surnommé ''Forsannus''<ref>Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Volume 78. </ref>. Or l'abbé Guillaume fait de Gaudemar un nom de famille, l'analogue burgonde (Godemar, Goudcmar, Gaudemar), du nom saxon Waldemar. ''Après que Guilaume I<sup>er</sup> comte de Provence est exterminé en 973 les Sarrasins qui mettaient les Alpes à feu et à sang, il reçoit le surnom de "Libérateur" et il distribua les terres vacantes à ses guerriers vainqueurs. Un chef burgonde, nommé Isoard, reçoit sa part. Il est souche des comtes de Die, des vicomtes de Gap et probablement père de Waldemar auquel il donne la vallée de la Séveraisse. Waldemar, né vers 970, épouse Agnès, puis meurt vers 1030''<ref> ''Généalogie et Histoire'' n°132, pp. 8-10, décembre 2007 - Jean Gueydan. </ref>. '''Isoard, seigneur du Valgaudemr et de Rosans''' est peut-être le frère du clerc Richaud, clerc à Cluny, et ce Datilus cité en 988. Il est dit chef burgonde, car les Burgondes se sont réfugiés au cœur de la vallée qui a pris le nom de son ancêtre ou parent, [[Godemar, roi des Burgondes]].
 
 
''Découragés, les chrétiens des Alpes firent appel à l'aïeul des chevaliers Gras, lequel se targuait de descendre du Roi burgonde Gaudemar, parrain de la vallée. Il parvint à expulser les Sarrasins, après les avoir battus au col de la Bataille''<ref> ''Le Valgaudemar: nature, histoire, légendes'', Gabrielle Sentis, Sentis, 1977. </ref>.
 
 
 
 
[[Fichier:Apr.jpeg|thumb|upright=2.5|center|500px|Ruines du château-fort d'Arzeliers.]]Ripert Giraldi de Mevouillon et Odile de Mison sont les parents de :
 
 
 
*** Pontius Rayembaldi
 
 
*** Girald de Padernas. Il y a un château de Padernas, dans le comtat Venaissin. Il est le grand-père Gérard de Padernis. ''Le haut domaine en appartenait au comte de Forcalquier en 1189; il acheta le tiers de ce fief à Gérard de Padernis pour 10,000 sous melgoriens, et le sixième à Albert de Montclus, beau-frère du précédent, pour 5,000 sous de la même monnaie, le 5 mars de la même année''<ref> [http://hautes-alpes1789.fr/05172.html Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE TRESCLÉOUX] </ref>.
 
 
*** Guillaume de Urel
 
 
*** Bermond d'Arzeliers. De temps immémorial Arzeliers est qualifié de baronnie.
 
 
*** Bertrand d'Arzeliers. C'est leur petit-neveu, Raymbaud de Mévouillon, en 1120, qui leur succède<ref> [http://hautes-alpes1789.fr/05070.html TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES MANDEMENT DE ARZELIERS] </ref>.
 
 
*** Segura
 
 
*** Pontius Cabaçut.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
== Sa famille ==
 
 
.
 
.
   
  +
[[Fichier:Ag6.jpg|thumb|260px|Valgaudemar.]]
[[Pontius Rayembaldi et les Mevouillon|Pontius Rayembaldi]]
 
   
  +
Les premiers Mison doivent descendre ou être proches parents d'un Datilus, dont le frère Richaud, clerc le 19 avril 988 fait un don à l'abbaye de Cluny<ref>''Miscellanea di storia italiana'', R. Deputazione sovra gli studi di storia patria per le antiche provincie e la Lombardia, R. Deputazione subalpina di storia patria, Stamperia Reale, 1892. </ref>.
   
  +
L'abbé Guillaume fait de Gaudemar un nom de famille, l'analogue burgonde (Godemar, Goudcmar, Gaudemar), du nom saxon Waldemar. ''Découragés, les chrétiens des Alpes firent appel à l'aïeul des chevaliers Gras, lequel se targuait de descendre du Roi burgonde Gaudemar, parrain de la vallée. Il parvint à expulser les Sarrasins, après les avoir battus au col de la Bataille''<ref>''Le Valgaudemar: nature, histoire, légendes'', Gabrielle Sentis, Sentis, 1977. </ref>.
   
  +
*
 
  +
*
 
  +
*
=== Descendance de [[Chrodobert d'Alémanie]] ===
 
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
== Descendance ==
 
.
 
.
   
  +
[[Fichier:Blason_rambaud_early.jpg|thumb|160px|Premier blason des Rambaud.]][[Fichier:Apr.jpeg|thumb|260px|Ruines du château-fort d'Arzeliers.]][[File:Aaaa16.jpg|thumb|260px|Le fort de Mévouillon.]]
 
  +
Ripert Giraldi de Mevouillon et Odile de Mison sont les parents de :
'''[[Chrodobert d'Alémanie]]'''
 
∞ '''Wulgurde ???'''
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_(r%C3%A9f%C3%A9rendaire) Robert = Chrodobert II], référendaire, maire de Neustrie, évêque (665)
 
│ ∞ ??? de Lombardie
 
 
 
├── '''[[Erlebert de Thérouanne (ca 590-après 659).|Erlebert de Thérouanne (ca 590-après 659)]]''', ''nobilis''<ref> Hervé Pinoteau, ''La symbolique royale française, Ve - XVIIIe siècle'', P.S.R 2004, p. 45. </ref>.
 
∞ 639 '''[[Fumerse de Boulogne]]''', sœur de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Wulmar saint Wulmar]
 
 
├── [http://de.wikipedia.org/wiki/Lantbert_von_Lyon Lambert de Fontenelle (640-688)], abbé, évêque, saint.
 
 
 
├── '''[[Chrodobert (Robertien)|Robert de Thérouanne]]''', duc et chancelier<ref> Hervé Pinoteau, ''La symbolique royale française, Ve - XVIIIe siècle'', P.S.R 2004, p. 45. </ref>.
 
∞ '''Théodrade''', parente de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Nantechilde Nanthilde], épouse du roi [http://fr.wikipedia.org/wiki/Dagobert_Ier Dagobert]
 
 
├── Angadrisma
 
│ ∞ [http://fr.wikipedia.org/wiki/Ansbert_de_Rouen Ansbert (629-694)], abbé, évêque, saint
 
 
├── [http://de.wikipedia.org/wiki/Folchaid Folchaide de Salzbourg]
 
│ ∞ [http://en.wikipedia.org/wiki/Theodo_of_Bavaria Théodon II de Bavière], duc
 
│ │
 
│ ╰──┄┈ [http://de.wikipedia.org/wiki/Agilolfinger Agilofinger]
 
 
├── [http://en.wikipedia.org/wiki/Lambert_of_Maastricht Lambert de Maastricht (636-705)], évêque, saint
 
 
 
├── '''??? Robertien''', né vers 640.
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_de_Salzbourg Robert de Salzbourg], évêque de Worms, saint.
 
 
├── [http://de.wikipedia.org/wiki/Erentrudis_von_Salzburg Érentrude de Salzbourg (ca 650-710)], sainte
 
 
├── [[Hervé de Laon (660-696)]], comte
 
│ ∞ Irmine, fille d'[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugobert Hugobert]
 
│ │
 
│ ├── Rolande
 
│ │ ∞ Guy, abbé de Fontenelle, et ancêtre des [http://fr.wikipedia.org/wiki/Widonides Widonides]
 
│ │
 
│ ├── ??? Robertien
 
│ │ ∞ [http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrade_de_Pr%C3%BCm Bertrade de Prüm]
 
│ │ │
 
│ │ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Caribert_de_Laon Caribert de Laon]
 
│ │ ∞ Gisèle ???
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrade_de_Laon Berthe au Grand Pied (726-783)]
 
│ ∞ [http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9pin_le_Bref Pépin le Bref]
 
│ │
 
│ ╰──┄┈ [http://fr.wikipedia.org/wiki/Carolingiens Carolingiens]
 
 
├── Roger, comte du Mans
 
│ │
 
│ ├── Hervé, comte du Mans
 
│ │ │
 
│ ╰──┄┈ [http://fr.wikipedia.org/wiki/Rorgonides Rorgonides]
 
 
 
├── '''[[Lambert de Hesbaye]]'''<ref> http://mauriceboddy.org.uk/Narbonne.htm de Narbonne</ref>, comte, ancêtre direct des Capétiens<ref> Hervé Pinoteau, ''La symbolique royale française, Ve-XVIIIe siècles'', P.S.R. éditions, 2004. </ref>.
 
∞ '''Chrotlind de Neustrie'''
 
 
├── Willigarde<ref> [http://www.rootsweb.ancestry.com/~medieval/charladdend.htm ''Addenda à Les Ancêtres de Charlemagne''] </ref>
 
│ ∞ [http://de.wikipedia.org/wiki/Liutwin Liutwin de Trèves], saint
 
│ │
 
│ ├── [http://de.wikipedia.org/wiki/Milo_von_Trier Milon de Trèves], évêque de Reims et de Trèves.
 
│ │
 
│ ├── Milon d'Angers
 
│ ∞ Bertha, sœur de [http://es.wikipedia.org/wiki/Carlomagno Charlemagne]
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland Roland]
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Landrada_de_Hesbaye Landrade de Hesbaye]
 
│ ∞ Sigramm
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Chrodegang_de_Metz Chrodegang de Metz], évêque, saint.
 
│ │
 
│ ├── [http://en.wikipedia.org/wiki/Opportuna_of_Montreuil sainte Opportune]
 
│ │
 
│ ├── Gunderland de Hesbaye, deuxième abbé de Lorsch
 
│ │
 
│ ├── [http://en.wikipedia.org/wiki/Ingerman_of_Hesbaye Ingramm de Hesbaye]
 
│ ∞ Hedwige de Bavière
 
│ │
 
│ ├── [http://en.wikipedia.org/wiki/Ermengarde_of_Hesbaye%E2%88%9E Ermengarde (778-818)]
 
│ ∞ [http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_le_Pieux Louis le Pieux]
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Rotrude_(femme_de_Charles_Martel) Rotrude]<ref> [http://www.rootsweb.ancestry.com/~medieval/charladdend.htm ''Addenda à Les Ancêtres de Charlemagne''] </ref>
 
│ ∞ [http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Martel Charles Martel (690-741)], prince
 
 
 
├── '''[[Robert de Hesbaye (697-avant 764)]]''', comte
 
∞ ca 730 Williswinte, fille du comte Adalelm
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Cancor Cancor de Hesbaye], comte, ancêtre des Popponides<ref>Alfred Friese, ''Studien zur Herrschaftgeschichte des fränkischen Adels'' ("Geschichte und Geselschaft. Bochumer historische Studien" 18), Stuttgart, 1979. Hervé Pinoteau, ''La symbolique royale française, V{{e}} - XVIII{{e}} siècle'', P.S.R. éditions, 2004, p.45. </ref>
 
 
├── [http://pl.wikipedia.org/wiki/Turyngbert Thurimbert de Hesbaye (ca 730-après 770)], comte
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_II_de_HesbayeRobert II de Hesbaye]
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_III_de_Hesbaye Robert III de Hesbaye]
 
│ │
 
│ │ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_le_Fort Robert le Fort]
 
│ │ ╰──┄┈ Descendance [http://fr.wikipedia.org/wiki/Cap%C3%A9tiens Capétiens]...
 
│ │
 
│ │
 
├── '''[[Guérin de Thurgovie]]''', gouverneur<ref> Cahiers de civilisation médiévale, Volume 1, Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1958. </ref>.
 
∞ '''[http://de.wikipedia.org/wiki/Adelindis_von_Buchau Adelindis de Buchau]''', abbesse.
 
 
├── Isembard von Thurgau (ca 735-806), comte
 
│ │
 
│ ├── [http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerin_de_Provence Guerin de Provence]
 
 
 
├── '''[[Milon de Narbonne (ca 735-791)]]''', comte
 
 
├── '''[[Liebulf de Provence]] (ca 780-835)'''<ref> ''De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie'', Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.127.</ref>.
 
∞ '''Odda''' (ca 800-après 835), des Baux ?
 
 
 
├── '''[[Leibulf des Baux (ca 830-900)|Leibulf des Baux]]'''<ref> ''Old Provence'' - p. 127, Theodore Andrea Cook - 1905. </ref>
 
 
 
├── '''[[Pons de Mevouillon (ca 870-954)]]'''<ref> Bulletin de la Société d'etudes scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, Volumes 16 à 17, C. et A. Latil, 1887.</ref>.
 
∞ '''Blismodis de Mâcon''', sœur d'[http://fr.wikipedia.org/wiki/Aubry_Ier_de_M%C3%A2con Aubry de Mâcon]
 
 
├── Umbert (ca 900-996), évêque de Vaison
 
 
├── Garnier (ca 900-991), évêque d’Avignon.
 
 
├── Ison d’Arles (ca 900-942)
 
│ ∞ Fille d'[http://en.wikipedia.org/wiki/Ursus_of_Benevento Ursus de Bénévent]
 
 
 
├── Pons de Marseille (ca 910-979), dit major
 
│ ∞ Judith de Bretagne
 
│ ╰──┄┈ Descendance [http://fr.wikipedia.org/wiki/Vicomtes_de_Marseille Vicomtes de Marseille]...
 
 
 
├── '''[[Pons II de Mevouillon (ca 910-986)]]'''
 
∞ '''Richilde''', originaire de l’Uzège
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=F%C3%A9raud_de_Nice&oldid=74867367 Féraud de Nice], évêque de Gap,
 
 
├── [[Pierre de Mirabel]]
 
 
├── Pons III de Mevouillon
 
│ ╰──┄┈ Descendance Mevouillon...
 
 
├── Arnoul de Theys
 
│ ╰──┄┈... Descendance Theys...
 
 
├── Gérard
 
 
 
├── '''[[Rambaud de Mevouillon]] (ca 960-après 1023)'''
 
│ │
 
│ │
 
│ ├── '''[[Ripertus Geraldi de Trescléoux]]''', ''domnus''
 
| ∞ '''Odile de Mison (1024-1095)'''
 
│ │
 
│ │
 
│ ├── '''[[Pontius Rayembaldi et les Mevouillon|Pontius Rayembaldi]]'''
 
│ ∞ '''Austrudis'''
 
│ │
 
│ │
 
│ ╰──┄┈ '''[[Prosopographie des Rambaud|Famille de Rambaud]]'''
 
 
├── Raoul
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Laugier_de_Nice&oldid=75032398 Laugier de Nice (ca 1050-1032)]
 
∞ [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Odile_de_Provence&oldid=73251982 Odile de Provence (976-1032)]
 
 
├── Rostan de Gréolières
 
│ ╰──┄┈ Descendance Gréolières...
 
 
├── Pierre de Nice, évêque de Sisteron
 
 
├── Jauccara de Nice
 
│ ∞ Amic de Vence-Avignon
 
 
├── Gerberge de Nice
 
│ ∞ Bérenger d’Avignon
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rambaud_de_Nice&oldid=74883772 Rambaud de Nice (1006-1073)]
 
∞ 1032 Accelena d’Apt
 
 
├── Laugier d’Apt
 
│ ∞ Amancia de Lacoste-Castellane
 
 
├── Odila de Nice
 
│ ∞ Boniface de Reillanne
 
 
├── Gisla de Nice
 
│ ∞ Rostang d'Agoult
 
│ │
 
│ ├── Laugier d'Agout, évêque d'Apt
 
 
├── Pierre II de Nice, évêque
 
 
├── Rostan de Fréjus
 
│ ∞ Accelena de Marignane
 
 
├── Rambaud de Nice
 
∞ Bélieldis de Marseille
 
 
├── Amic
 
 
├── Guillaume
 
∞ avant 1045 Azalaïs de Reillanne
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bertrand-Rambaud_d%27Orange&oldid=74857780 Bertrand-Rambaud d’Orange]
 
∞ 1068 Adélaïde de Cavenez
 
 
├── Léger, évêque d’Avignon
 
 
├── Jausserand Laugier
 
∞ 1064 Gerberge de Provence
 
 
├── Pierre
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Raimbaud_II_d%27Orange&oldid=77555791 Rambaud II d'Orange]
 
 
├── Thiburge d'Orange
 
∞ Giraud A. de Monteil
 
 
∞ Guillaume d'Aumelas
 
 
├── [http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Raimbaut_d%27Orange&oldid=38056799 Raimbaut d'Orange]
 
 
├── Thiburge II.
 
   
   
  +
¤ [[Pontius Rayembaldi et les Mevouillon|Pontius Rayembaldi]]
   
  +
¤ Girald de Pernes (''Padernas''). Il est le grand-père de Gérard. ''Le haut domaine en appartenait au comte de Forcalquier en 1189; il acheta le tiers de ce fief à Gérard de Padernis pour 10,000 sous melgoriens, et le sixième à Albert de Montclus, beau-frère du précédent, pour 5,000 sous de la même monnaie, le 5 mars de la même année''<ref>[http://hautes-alpes1789.fr/05172.html Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE TRESCLÉOUX] </ref>.
   
  +
¤ Guillaume de Urel
   
  +
¤ Bermond d'Arzeliers. De temps immémorial Arzeliers est qualifié de baronnie.
   
  +
¤ Bertrand d'Arzeliers. C'est leur petit-neveu, Raymbaud de Mévouillon, en 1120, qui leur succède<ref>[http://hautes-alpes1789.fr/05070.html TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES MANDEMENT DE ARZELIERS] </ref>.
   
  +
¤ Segura
   
  +
¤ Pontius Cabaçut.
   
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
  +
*
 
== Notes et références ==
 
== Notes et références ==
 
.
 
.
   
 
<references />
 
<references />
  +
  +
 
[[Catégorie:Date de naissance inconnue (XIe siècle)]]
 
[[Catégorie:Date de naissance inconnue (XIe siècle)]]
 
[[Catégorie:Date de décès inconnue (XIe siècle)]]
 
[[Catégorie:Date de décès inconnue (XIe siècle)]]

Dernière version du 3 mars 2018 à 14:55

Arg1

Donation par Ripert et sa famille.

Ripertus Geraldi de Trescléoux est né vers 1020, peut-être au castrum de Mevouillon et décédé après le 11 octobre 1094 au Castellum Geraldum (= Château-Giraud à Ribiers).

Ce domnus, seigneur de Trescléoux et de Ribiers est marié à Odile de Mison (1024 - 1095).


Voir article détaillé : La descendance Rambaud de Poncius d'Arles


Biographie[]

.

Arg

Trescléoux et emplacement du castrum de Ripert II.

Rambaud pons

Chevalier et sa dame (XIe s.)

Apr

Noblesse des Rambaud... "actes signez en l'année 1067". Fornier, Marcellin (1592-1649) "Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes."

Ripertus Geraldi est le petit-fils de Pons II d'Arles et le fils de Ripert Methulensis. Ripertus Geraldi, seigneur de Trescléoux, dit tenir ses terres de ses aïeux[1]. Trescléoux est un village adossé à la colline de Chastel (où se trouve le château) qui s’ouvre à l’est sur une large plaine agricole plantée de vergers et prairies. 

Son frère, Rambaud II, vit au début du XIe siècle. Le P. Fournier fixe à 992 l'expulsion définitive des Sarrasins du fort de Puy-Maure. Rambaud II s'installe à Chorges, selon Joseph Roman[2]. Ce Rambaud fait certainement partie des vainqueurs, même si la devise de la famille, Et habet sua gaudia luctus, est là pour nous rappeler que cette victoire a été acquise par bien des deuils. Le premier blason des Rambaud est un drap mortuaire[3]. Ce blason est différent du sceau des premiers Mevouillon, mais pas contre au XVIIIe siècle, toutes les branches descendant de ces Rambaud-Mevouillon ont un blason presque identique à se sceau. Rambaud II, qui n'a pas de descendance fait hériter un de ses neveux, Pontius Rayembaldi. Ses descendants sont à la fois seigneurs de Montgardin et sa région, mais aussi possessionnés dans les Baronnies.

Le 21 août 1075, Ripert Géraldi, seigneur de Trescléoux, et Ripert, évêque de Gap, fondent un prieuré à Trescléoux, en faveur de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.

Cette libéralité, à l'abbaye de Saint-Victor, est augmentée le 11 octobre 1094 (= 5 des ides d'octobre, lune 27) par Ripert et Odila. ses enfants. Ripert Giraldi et sa femme donnent une condamine à l'abbaye de Saint-Victor au château de Trescléoux en présence de leurs enfants Giraud (= Girald de Padernas), Guillaume (= Guillaume de Urel), Ségura, Pons Raymbaldi et son épouse Austrudis. L’indice onomastique et la localité de Trescléoux nous ramène au Mévouillon. Sur cette condamine est construit le moulin prieural. On a aussi une donation par Ripert et Odila, à l'abbaye de Saint-Victor, Ricard étant abbé, d'une seigneurie à Trescléoux, avec les arbres qui y sont, confrontant le torrent qui descend de Saint-Clément, le cimetière et le monastère de Sainte-Marie. Bermond et Bertrand d'Arzeliers sont cités en plus des autres enfants[4]. L'évêque de Gap, destitué pour cause de simonie, finit ses jours au château de Trescléoux.

Ripertus Geraldi habite aussi le Castellum Geraldum (= Château-Giraud à Ribiers). C'est la famille de Mison qui possède alors la seigneurie de Ribiers[5]. Son fief est limité par les territoires de Creyssint, Ribiers, Saint-Pierre-Avez et Antonaves[6].

Ce château-Girard, est détruit au XVIIe siècle. Il est cité dès 988, prend le nom de Ripertus Giraldi de Mevouillon. A l'origine, du moyen-âge au XIe siècle, une famille et un château-fort dominent toute la vallée du Buëch inférieure, les de Mison. Il devient entièrement la possession de la famille de Mévouillon, en 1120. La Seigneurie de Ribiers s'est transmise dans la famille de Mévouillon par droits héréditaires, sans aucune vente.

Ripertus Giraldi en devient coseigneur certainement du fait de sa femme, Odile, fille ou nièce de Waldemar de Mison. Ce n'est qu'en 1120 que Raymbaud de Mévouillon devient seigneur de Ribiers. Nous ne connaissons pas sa parenté exact avec Ripertus Geraldi. C'est peut-être un petit-neveu ou son arrière-petit-fils. Raymbaud de Montgardin (ca 1100-1170) et Raymbaud de Mévouillon sont peut-être une seule et même personne.

Le Castellum Geraldum. est à l'origine du bourg de Ribiers (XIe siècle). Le nom d'origine du village Riperi, est une forme de très basse latinité.

Les origines des Mison[]

.

Isoard du Valgaudemar[]

.

Apr2

Isoard est peut-être à l'origine du Castellum Geraldum. Il inflige une défaite aux Sarrasins au Col de la Bataille (Vercors).

Au XIe siècle la terre et le Castellum Geraldum (= Château-Giraud) de Ribiers appartiennent à la famille de Mison qui occupe le château du même nom, dont la situation est inexpugnable. Au XIIe siècle, c’est la maison de Mévouillon qui lui succède. Ripertus Geraldi, seigneur de Trescléoux du fait des Mevouillon, est certainement seigneur de Ribiers du fait d'Odile, sa femme. Le château des Mison est cité dès 988[7].

Le Mison qui est à l'origine du Castellum Geraldum, à Ribiers doit être Isoard du Valgaudemar, descendant de Godemar, roi des Burgondes ou d'un de ses compagnons.

Après que Guillaume, comte de Provence, eût exterminé en 973 les Sarrasins qui mettaient les Alpes à feu et à sang, il reçut le surnom de « Libérateur » et il distribua les terres vacantes à ses guerriers vainqueurs. Un chef burgonde, nommé Isoard reçut sa part. Il fut la souche des comtes de Die, des vicomtes de Gap et probablement père de Waldemar auquel il donna la vallée de la Séveraisse.[8].

Gaudemar (Waldemar) de Mison[]

.

Arg3

Ruines du prieuré Saint-André de Rosans.

Arg4

Château des Mison (Xe s.).

Arg5

Les remparts de Rosans au XVIe s..

Comme ce château et cette terre appartiennent aux de Mison-Dromon, sa femme, Odile (après 1023 - après 1094), lui apporte certainement une part de ce château. Gaudemar (Waldemar) de Mison semble être son père.

Gaudemar (Waldemar) de Mison, frère d'Isoard II de Mison, est seigneur du pagus Rosanensis, ou peut-être uniquement de Rosans, en 1027[9]. Waldemar est né vers 970. Il épouse Agnès, puis meurt vers 1030[10].

Le prieuré de Saint-André de Rosans est établi à la suite d'une donation d'un clerc, prénommé Richaud, à l'abbaye de Cluny en 988. Les biens donnés s'étendent sur plusieurs communes situées aux confins des Hautes-Alpes et de la Drôme, mais aussi dans le Vaucluse (Malaucène) ou dans les Alpes-de-Haute-Provence (Mison). Ce clerc est certainement un grand-oncle de Gaudemar (Waldemar) de Mison. En tous les cas, selon les chartes il lui est apparenté.

Un Cartulaire de Saint-Victor datée de l'an 1030, sous le règne de Rodolphe, cite deux frères, Izoard et Waldemar ou Gaudemar, qui disposent en faveur de ce monastère de diverses propriétés situées à Dromon, comté ou diocèse de Gap, et font pour plus de solennité, suivant l'usage du temps, concourir à cet acte et leurs femmes et leurs enfants : una curnfiliis nostris, disent-ils. Parmi ces enfants ou petits enfants et une suite de parents , au nombre de plus de trente, tous présents, tous nommés dans la charte, on remarque Isnard de Niozelles, (de Nuacellas), et Isnard de Volone (Isnardus de Volona)... [11].

La même année, Izoard et son frère Gaudemar reparaissent dans une donation faite par Feraud, évêque de Gap, et ici Izoard s'appelle : Izoardus de Misone. A côté d'eux figurent en outre, Hugues de Dromon et Pierre de Volone (Petrus de Folona). Voilà peut-être les plus anciens noms de fiefs bien caractérisés, que présentent les chartes du XIe siècle. 

Gaudemar ou Waldemar, mari d'Agnès, auteur probable des Gras du Valgaudemar de la même souche que les vicomtes de Gap, les comtes d'Embrun et de Die, seigneur de Dromon, est surnommé Forsannus, ce qui veut dire seigneur de Fos Amphous, c'est à dire de Forsans localité situé près de Senez[12].

Outre les fiefs que nous venons de mentionner, les vicomtes de Gap, possèdent la plupart des terres situées sur la rive gauche de la Durance dépendante comme on sait de l'ancien diocèse de Gap. Quoique très-nombreuse, cette famille disparaît avant la fin du XIe siècle. Ce n'est pas sans doute qu'elle se soit éteinte tout-à-coup à cette époque. Mais à l'apparition des comtes de Forcalquier, vers 1054, ceux-ci ne veulent point voir leur autorité partagée entre tant de mains dans un si petit état. Les seigneurs de Gap, comme ceux de Sisteron, prennent alors le nom de leurs fiefs et fondent dans la Haute-Provence des familles nouvelles avec de nouveaux noms. On ne peut plus les distinguer, ni suivre leurs filiations[13].

Burgondes[]

.

Ag6

Valgaudemar.

Les premiers Mison doivent descendre ou être proches parents d'un Datilus, dont le frère Richaud, clerc le 19 avril 988 fait un don à l'abbaye de Cluny[14].

L'abbé Guillaume fait de Gaudemar un nom de famille, l'analogue burgonde (Godemar, Goudcmar, Gaudemar), du nom saxon Waldemar. Découragés, les chrétiens des Alpes firent appel à l'aïeul des chevaliers Gras, lequel se targuait de descendre du Roi burgonde Gaudemar, parrain de la vallée. Il parvint à expulser les Sarrasins, après les avoir battus au col de la Bataille[15].

Descendance[]

.

Blason rambaud early

Premier blason des Rambaud.

Apr

Ruines du château-fort d'Arzeliers.

Aaaa16

Le fort de Mévouillon.

Ripert Giraldi de Mevouillon et Odile de Mison sont les parents de :


¤ Pontius Rayembaldi

¤ Girald de Pernes (Padernas). Il est le grand-père de Gérard. Le haut domaine en appartenait au comte de Forcalquier en 1189; il acheta le tiers de ce fief à Gérard de Padernis pour 10,000 sous melgoriens, et le sixième à Albert de Montclus, beau-frère du précédent, pour 5,000 sous de la même monnaie, le 5 mars de la même année[16].

¤ Guillaume de Urel

¤ Bermond d'Arzeliers. De temps immémorial Arzeliers est qualifié de baronnie.

¤ Bertrand d'Arzeliers. C'est leur petit-neveu, Raymbaud de Mévouillon, en 1120, qui leur succède[17].

¤ Segura

¤ Pontius Cabaçut.

Notes et références[]

.

  1. Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, 1926 (A45, SER5).
  2. G 1513 et La Critique, article Rambaud.
  3. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Archives départementales des Hautes-Alpes, Jouglard père et fils, 1897.
  4. Arch. des Bouches-du-Rhône, G, 302. Tableau historique du département des Hautes-Alpes. Inventaire et analyse des documents du Moyen âge relatifs au Haut-Dauphiné, 561-1500, Roman, Joseph (1840-1924), A. Picard (Paris) 1887-1890.
  5. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Marie-Pierre Estienne, Publications de l’Université ́de Provence, 2004.
  6. Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE RIBIERS
  7. DERNIÈRE PHASE DE TRAVAUX POUR LES REMPARTS DU CHÂTEAU DE MISON (04)
  8. Généalogie et Histoire N° 132, Source 142, p. 8, article de Jean Jean Gueydan. Voir aussi : Florian Mazel, La Noblesse et l'’Église en Provence, fin Xe - début XIVe siècle, Éditions du CHTS, 2008 (extraits en source 150), p. 645.
  9. http://hautes-alpes1789.fr/05126.html TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE ROSANS.
  10. Généalogie et Histoire N° 132, Source 142, p. 8, article de Jean Jean Gueydan. Voir aussi : Florian Mazel, La Noblesse et l’Église en Provence, fin Xe-début XIVe siècle, Éditions du CHTS, 2008 (extraits en ource 150), p. 645.
  11. Histoire de Sisteron: tirée de ses archives ..., Volume 1, Édouard de Laplane, Guichard, 1843.
  12. Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Volume 78.
  13. Histoire de Sisteron: tirée de ses archives ..., Volume 1, Édouard de Laplane, Guichard, 1843.
  14. Miscellanea di storia italiana, R. Deputazione sovra gli studi di storia patria per le antiche provincie e la Lombardia, R. Deputazione subalpina di storia patria, Stamperia Reale, 1892.
  15. Le Valgaudemar: nature, histoire, légendes, Gabrielle Sentis, Sentis, 1977.
  16. Joseph Roman, TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES, MANDEMENT DE TRESCLÉOUX
  17. TABLEAU HISTORIQUE DES HAUTES-ALPES MANDEMENT DE ARZELIERS