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Richard Rambaut (1763 - 1827)
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Richard Rambaut (1763 - 1827) est né en 1763, au château Bunitree, à côté de Bordeaux (le nom Bunitree est tiré de la lettre manuscrite originale écrite sur l’histoire de la famille par Marie Morrison de Petersburg (née Rambaut, en 1892). En réalité il est né au château de Belair (Guyenne - près de Duras), dont cette branche des Rambaut de Guyenne, puis d'Irlande et des USA est seigneur. Richard Rambaut (1763 - 1827) met fin à ses jours en prenant de l’acide prussique[2], au 2e étage de Café Hiram Haynes, où il se suicide. Richard Rambaut (1763 - 1827) est décédé le 12 janvier 1827 à Petersburg, à l'âge de 64 ans.
Richard Rambaut fuit les dernières persécutions des huguenots en France. Fils de négociants à Bordeaux, il émigre avec sa famille, mais pas comme son frère Jean Rambaut à Dublin, lui à Saint-Domingue en 1775. Richard Rambaut (1763 - 1827) s'échappe en se cachant à bord d'un navire transportant du sucre faisant route vers Saint-Domingue. Là-bas il revendique ses biens, et reçoit une plantation de canne à sucre d'une valeur de 10.000 $ d'un docteur Oisnaud (d'après son testament fait en janvier 1826)[3]. 1 $ en 1789 équivaut en pouvoir d’achat à environ 35,74 $ aujourd’hui, donc 10.000 $ cela représente 357.000 $, capital qu'il va faire fructifier, notamment en vendant ses récoltes à son frère Jean Rambaut à Dublin Richard rambaut was an émigré from Saint-Domingue[4]. Il fuit les massacres de blancs dans cette île et émigre à Petersburg où il fait fortune en bâtissant de grands moulins à farine. La Petersburg d’avant la Guerre de Sécession est un melting-pot de populations françaises, haïtiennes, écossaises-irlandaises et noires libres[5]. Richard Rambaut et les Français réfugiés dans cette région soutiennent les royalistes français. Ce Rambaut donne beaucoup pour la cause, sans jamais rien recevoir en retour, ce qui l'oblige à cesser cette aide[6].
Richard Rambaut (1763 - 1827) rencontre la comtesse Elizabeth de La Roche (1775 - 1847), veuve du Marquis Jean de La Rochefoucauld, fille unique du Comte de La Roche[7], lui-aussi de la famille de La Rochefoucauld[8], chez Mme Garriques à Baltimore, ville où il vient acheter du blé[9]. Elle devient la seule héritière des plantations familiales de Saint-Domingue et du titre de comtesse.
Richard Rambaut (1763 - 1827) veut assurer un train de vie à la comtesse Elizabeth de La Roche, veuve La Rochefoucauld (1775 - 1847), qui ne lui fasse pas trop regretter ses châteaux et ses domaines en France et à Saint-Domingue[10]. Outre ses moulins ils ont le Rambaut's Hotel élégant et sophistiqué sur Bank Street à Petersburg[11].
Richard Rambaut (1763 - 1827) est décédé le 12 janvier 1827 à Petersburg. Il se suicide au deuxième étage du Hiram Haines Coffee and Ale House, où Edgar Allan Poe et son épouse séjournent pendant leur lune de miel[12].
Richard Rambaut (1763 - 1827) et la comtesse Elise de La Roche, veuve du Comte de La Rochefoucauld (1775 - 1847), à la vie riche en événements[13], ont trois enfants, dont : Gilbert V. Rambaut père (1799 - 1874) père de Gilbert Vincent Rambaut JR, marié à Jane Maria Hammond (1816 - 1876).
Richard Rambaut (1763 - 1827) est indemnisé pour ses biens spoliés pendant la révolution haïtienne en 1826.
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FAMILLE. PARENTS. JEUNESSE[]
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Sa famille[]
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Les Rambaud/t sont des oiseaux migrateurs.
John Robert "Jay" Ashcroft, 40e Secrétaire d'État du Missouri, nous dit à propos des Rambaut des USA :
- Qu'ils sont comme leur nom l'indique de nationalité française. Ils ont des origines illustres. Un de leurs biographes affirme qu'ils sont
parents de l'impératrice Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, de la sœur d'Olivier Cromwell, mariée en 1656 à John Wilkins, fondateur de la Royal Society et évêque anglican de Chester... Pour John Robert "Jay" Ashcroft les Rambau t/d sont de la famille de Guillaume au Cornet premier prince d’Orange, fondateur de la principauté, en l’an 793 et Raimbaud d'Orange. En 1096, le comte Raimbaud d'Orange prend la croix à l'appel d'Urbain II et part pour l'Orient, où il est tué en 1121. Il est accompagné de son parent Guillaume (un évêque d'Orange qui participe à la première croisade. À la mort d'Adhémar du Puy, il est élu chef du clergé et meurt six mois plus tard fin décembre 1098). Le comte est parti comme feudataire de Raymond de Saint-Gilles, marquis de Provence, ou à la voix du chef de la croisade, l'évêque Adhémar de Monteil, membre de sa famille, lequel exerce un grand ascendant sur l'esprit du comte de Toulouse[14].
Article détaillé : Raimbaud d'Orange
Article détaillé : Rambaut de Guyenne, puis d'Irlande et des USA
Article détaillé : Rambaut d'Irlande
Article détaillé : Rambaut des USA
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Ses parents[]
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Léonard Pierre Rambaut de Bel Air (ca 1690 - 1754) est bourgeois de Duras en 1726[16]. Il est consul à Duras (Marmande) et procureur syndical, 1729-32. Il épouse, devant Chaigne, notaire, à Blidarre (14 septembre 1723), Jeanne Fauché (ou Fauchay), d'une famille noble de Saint-Ferme[17]. Une cérémonie religieuse suit à Duras le 14 du même mois. Le 16 mars 1748, devant Souan, il achète un terrain à Duras dans la paroisse de Saint-Eyrard au prix de 299 livres. Parmi les nombreux désagréments auxquels les huguenots sont soumis, il y a celui d'être interdit de transporter du vin d'un district à un autre. Pour ce délit il est traduit devant le Jurad de Duras le 25 mars 1753[18]. Il est souvent décrit comme le huguenot dans les registres de l'époque. La tradition rapporte qu'au moment de sa mort le prêtre essaie de lui imposer les rites catholiques sur son lit de mort, mais ses fils, protestent et jettent le prêtre par la fenêtre. D'après la tradition familiale, le corps de Léonard Pierre Rambaut de Bel-air, dit le huguenot, est traîné dans les rues après sa mort en 1754. Après le décès du père, les fils doivent s'exiler pour éviter d'être massacrés[19]. Cette escapade a lieu en 1754[20].
A cette époque le temple de Duras est spolié par les papistes.
A Duras, en 1562, les Huguenots s’emparent de l’Eglise Notre Dame et la détruisent. Jacques de Durfort (huguenot, marquis et Seigneur de Duras) construit un temple au cœur de la ville, en 1611. A la Révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV interdisant l’exercice de la religion à Duras, le 27 Juin 1685 : Arrêt du Parlement de Bordeaux, ordonnant la démolition du temple construit en 1611. 14 Septembre 1685 : La Jurade de Duras refuse cette démolition et officialise la prise de possession de ce temple par les catholiques sous le vocable de Sainte Madeleine.
À partir de 1702, les Réformés se soulèvent en simple chemise. De là vient leur nom de Camisards, dérivé du mot Cami, chemise en occitan. Jusqu’en 1715, ils tiennent tête au pouvoir central. Bien sûr, les armées royales finissent par l’emporter. Sur un plan politique, il en est tout autrement. Dénoncé par une grande partie des puissances européennes, le choix de Louis XIV affaiblit durablement la royauté. L’historien Philippe Joutard estime que la révocation de l’Édit de Nantes est l’une des sources majeures du déséquilibre de la France. Et qu’elle est, par ce biais, l’une des causes de la Révolution Française. Elle représente, à n’en pas douter, l’une des taches indélébiles du règne de Louis XIV.
Léonard Pierre Rambaut de Bel-air laisse six enfants, dont :
1. Pierre Rambaut de Bel-air, né le 11 février 1729, surnommé Cablan, en raison de sa force exceptionnelle. Pierre part pour la Suède, et finalement s'installe à Philadelphie. Son nom devient Rambo. Au siècle précédent, à Philadelphie, Daniel Rambaut (Rambo), un vieil aîné de Villaro, subit une mort d'une manière trop choquante pour être racontée[21]. Il épouse Anne Fauchay avant le 15 août 1762. Il laisse deux filles, Marie et Jeanne
2. Jean Rambaut (1743- 1810).
3. Richard Rambaut (1763 - 1827) s'échappe en se cachant à bord d'un navire transportant du sucre faisant route vers Saint-Domingue. Il s'y réfugie à Saint-Domingue. Il se marie à Elizabeth, veuve du marquis Jehan de La Rochefoucauld, fille du comte Guillaume de La Roche, originairement dame de Barbezieux, décédé le 12 janvier 1826... Cette branche s'installe dans le sud des États-Unis.
Article détaillé : Rambaut des USA
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Sa jeunesse[]
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Léonard-Pierre a un fils, Richard, qui émigre à Saint-Domingue dans les Antilles où on lui rend une plantation de canne à sucre. Fuyant les massacres de blancs Richard Rambaut s’installe à Petersburg, en Virginie...
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Fuite de l'Europe[]
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Jean Rambaut (1743 - 1810), son frère, s'échappe du port de Bordeaux[22] en se cachant dans un tonneau de vin vide sur un navire naviguant pour Rotterdam. Puis, il s'installe en Irlande et est l'auteur de la branche irlandaise et anglaise. A Dublin il devient raffineur de sucre[23].
Article détaillé : Rambaut d'Irlande
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Saint-Domingue[]
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Saint-Domingue, l'ouest de l'île d'Hispaniola, est considérée comme l'économie de plantation la plus précieuse du monde à la fin de l'Ancien Régime (1788/89)1. Elle est basée sur le travail de 500.000 esclaves africains, et ses 792 plantations de sucre, 2.10 de café, 3.097 d'indigo et 705 de coton produisaient 239 millions de livres coloniales. Les grands blancs, comme les Rambaut et les La Rochefoucauld possèdent les 800 plantations de sucre à grande échelle. Il y a une implication importante des huguenots dans le raffinage du sucre à Dublin. Douze des raffineries de Dublin sont en des mains huguenotes. Les ouvriers de l'industrie sucrière bordelaise ont émigré à Dublin dans les années 1720. Parmi les raffineurs se trouvent Jean Rambaut, dit de Bordeaux par les Irlandais[24].
Richard Rambaut fuit la persécution des idées huguenotes en France. Il s'échappe en se cachant à bord d'un navire transportant du sucre faisant route vers Saint-Domingue. Sa famille sont de riches négociants de Bordeaux, il s'installe adolescent à Saint-Domingue en 1775 pour y revendiquer ses biens, pour lesquels il reçoit par la suite 40.000 livres d'un docteur Oisnaud (d'après son testament fait en janvier 1826)[25]. On a aussi un Rambault/Rambaut Jean-Paul de la Gironde dont la plantation de café est séquestrée en 1794[26]. A Saint-Domingue la famille Rambaut possède des terres par concession royale. Richard Rambaut a t'il une relation avec une jolie fille de l'île de La Martinique connue sous le nom d'impératrice Joséphine ? Des historiens américains en parlent sans preuves[27].
Pendant un certain temps, Jean Rambaut (1743 - 1810) semble avoir raffiné à Dublin le sucre cultivé par son frère Richard Rambaut (1763 - 1827) à Saint-Domingue[28]. Philippe M. Rambaut écrit en 1993 The Participation of Huguenot Settlers in Dublin’s Sugar Bakeries in the 18th Century[29].
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Les La Rochefoucauld[]
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Selon John Robert "Jay" Ashcroft, 40e Secrétaire d'État du Missouri, les Rambaut des USA sont parents de l'impératrice Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, épouse de Beauharnais.
Quand Richard Rambaut s'embarque pour Saint-Domingue, à la même époque le duc Jehan de La Rochefoucauld, descendant et héritier du célèbre écrivain, apparenté comme sa cousine la future Madame Rambaut, Elise de La Roche (1775 - 1847), s'y installe.
Elise de La Roche (1775 - 1847), née à Saint-Domingue, fille du comte Jean de La Roche, est fiancée de bonne heure à un cousin germain Eugène, fils aîné et héritier de l'oncle de sa promise, le marquis de Tour La Roche. Elle est envoyée enfant au château de cet oncle pour y être éduquée comme future épouse de son cousin germain jeune héritier. Elle est réputée pour être l'une des plus belles femmes de son époque. La révolution éclate en France et son oncle, le marquis comte de La Roche, est guillotiné[30].
Elise retourne à Saint-Domingue. Le jeune mari retourne à Saint-Domingue, dans l'espoir de sauver ses biens et ses bijoux précieux. Hélas ! le fatal édit de Toussaint-Louverture est publié :
- Tous les blancs doivent quitter l'île, ou subir la mort.Jehan de La Rochefoucauld et elle sont seuls descendants restants de ces deux familles françaises. Un mariage est arrangé entre eux.
Le massacre des blancs par les noirs éclate à Saint-Domingue. Le comte Jean e de La Roche est assassiné. Il renvoie, avant sa mort, à sa femme et à sa mère quelques objets de valeur, des miniatures, des meubles anciens, des bijoux, et un coffret contenant les titres de propriété, les anciens registres et lettres de famille, et les lettres patentes d'un roi de France au comte de La Roche, lui accordant le domaine à lui et à ses héritiers pour toujours, portant des dates plusieurs centaines d'années plus tôt.
Jean Michel Rambaud (1738-1792) - cousin des Rambau[t/d] issu des branches des Alpes et de Provence - capitaine de la milice et homme politique non-esclavagiste, est massacré.
C'est la Mammy, une fidèle vieille nourrice qui sauve d'une mort horrible Elise de La Roche (1775 - 1847). Elle s'échappe miraculeusement de Saint-Domingue. En France, le père de Jehan, un marquis, est guillotiné. C'est ce Français dont parle Abbott dans son histoire des aristocrates français. Il a la réputation d'être l'homme le plus poli de France. Il se dirige vers l'échafaud, son chapeau de dentelle sous le bras, une rose à la boutonnière, pour laquelle il a donné son dernier franc et s'incline devant son bourreau. Son épouse, la marquise meurt dans l'affreuse prison de la Conciergerie.
L'ancienne nounou et son mari Jaques trouvent un petit navire. Elise de La Rochefoucauld et sa mère sont recueillies en mer par un autre navire à destination de Baltimore, déjà rempli de réfugiés fuyant vers ce port loin de Saint-Domingue. Les deux dames sont laissées seules à Baltimore avec leurs deux fidèles nègres, Lucinde et Jaques, qui contribuent à leur subsistance en travaillant, Jaques comme calfeutrant et Lucinde comme blanchisseuse et raccommodeuse de vieilles dentelles. Beaucoup de vieux aristocrates, qui aussi ont fui, les connaissant dans leurs jours de grandeur, leur restent fidèles et hospitaliers. Le marquis de Monmomier et Madame Menissier sont les plus proches d'entre eux. Les Quintard, les Carrière et les Balarand - noms familiers aujourd'hui à Baltimore - comptent parmi leurs meilleurs amis[31].
Richard Rambaut (1763 - 1827) fuit lui-aussi le massacre de la population blanche de Saint-Domingue. Il se réfugie à Petersburg, en Virginie, où il construit de grands moulins, fait le négoce de farine et devient riche pour de nombreuses années. Il donne de l'argent à la cause royaliste en France sans recevoir aucune faveur, jusqu'à ce qu'il soit sollicité pour plus d'argent. Cela le dégoûte et il met donc fin à son soutien - un acte qu'il va regretter par la suite[32].
Richard Rambaut, né vers 1763 à Bordeaux, marié à Elizabeth de La Roche-Rochefoucauld (née vers 1773 à Saint-Domingue, aujourd’hui Haïti), à Baltimore (Maryland), vers 1795, comtesse-duchesse du temps de l'Ancien Régime[33].
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PETERSBURG[]
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De nombreux sudistes vont craindre une répétition du massacre d'Haïti de 1804 (appelé à l'époque les horreurs de Saint-Domingue), dans lequel d'anciens esclaves assassinent systématiquement la plupart de ce qui reste de la population blanche du pays - y compris des hommes, des femmes, des enfants et même de nombreux sympathisants de l'abolition, comme le frère d'un de mes ancêtres, Jean Michel Rambaud (1738-1792)[34][35].
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Le meunier et la comtesse[]
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Richard Rambaut (1763 - 1827) rencontre Elizabeth de La Roche, veuve du comte de La Rochefoucauld (1775 - 1847)[36], chez Mme Garriques à Baltimore, ville où il vient acheter du blé. Il tombe amoureux d'elle et la convainc de l'accompagner chez lui en Virginie en tant qu'épouse.
Petersburg, ville défendue par le marquis de Lafayette contre les Anglais pendant la guerre d'Indépendance, accueille pendant les révolutions française et haïtienne de nombreux émigrés venant de France ou de Saint-Domingue. L'un des plus connus est Richard Rambaut (1763 - 1827)[37].
Richard Rambaut (1763 - 1827) est d'abord un meunier. Il dirige ses moulins à farine, mais il place aussi son argent dans toutes les activités qui rapportent. Il achète et vend de la farine, fabrique des médicaments, achète et vend des biens immobiliers, possède en partie un moulin sur l'Appomattox River et importe des marchandises d'Europe. Il est impliqué dans de nombreuses entreprises autour de la ville. Il jouit des bénéfices de sa femme[38].
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Commerces (après 1796 - 1807 - 1812)[]
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Drummond, qui possède un magasin au coin des rues Cross et Old, loue la propriété de grande valeur à Richard Bate en 1796, ex maire de Petersburg en 1791/1792, et la vend à Richard Rambaut), un homme d'affaires ayant de puissants partenaires français et haïtien, et Rambaut, patron à Pétersbour, de la grande communauté d'émigrés français/haïtiens, sont tous deux impliqués dans la meunerie et le commerce du blé entre la Virginie, la France et Haïti, associés à cette époque. Richard Rambaut (1763 - 1827) perd brièvement la propriété en 1807, mais il la racheter avec un nouvel associé, Baltazard Maurice Daufossy. Daufossy et un autre nouvel associé, Henry Moreno, acquièrent l'immeuble de Rambaut en 1812, lorsque ce dernier loue la maison du lot 32 à George Pegram, avant son achat en 1817[40].
En 1806, George Dillworth et John Priest annoncent leur intention de faire du commerce, près de Rambaut. Gemon. & Co's Store, dans la Vieille Rue[41].
En 1825, Samuel Caldwell, fabricant de meubles à Petersburg s'installe en bas de la Bank Sreet, à quelques porte du coin de Sycamore, naguère occupé par la bourse de M. Rambaut[42].
Rambaut a un navire de guerre, le Betsey avec lequel il importe des marchandises. Il a de bonnes raisons de s’adonner à des activités lucratives tout en restant dans l’obscurité : sa femme, la belle et jeune Marie Elise de La Rochefoucauld, descend d’une des familles les plus riches de France[43]. Il a aussi un gros voilier avec un seul mat.
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Baird-Rambaut-LeMoine House (1801 - 1817)[]
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La structure la plus à l’ouest, sur le lot 30, avenue Grove, Petersburg, est un magasin loué à John Love and Co et vendu en 1787 à John Drummond et John Wardrop, associés. Drummond, qui possède un magasin à l’angle des rues Cross et Old Streets, loue la propriété de grande valeur à Richard Bate en 1796 et la vend à Richard Rambaut, un homme d’affaires aux racines françaises et haïtiennes, en 1801. Bate, le maire de Petersburg maire en 1791, et Rambault, un chef de l’importante communauté d’émigrés français/haïtiens de Saint-Pétersbourg, tous deux impliqués dans la meunerie et le commerce du blé entre la Virginie, la France et Haïti son associés à cette époque. Bate loue le Bolling Moulin pour une période de dix ans à partir de 1788. Bate souscrit une police d’assurance en 1796, ce qui correspond aux dimensions du bâtiment qui se trouve aujourd’hui à cet emplacement [Ward, 1992]. Rambaut en perd la propriété pendant une courte période en 1807, mais il la rachète avec un nouvel associé, Baltazard Maurice Daufossy. Daufossy et un autre nouvel associé, Henry Moreno, acquièrent le bâtiment de Rambaut en 1812, lorsque le ce dernier loue la maison du lot 32 de George Pegram, avant qu’il n’achète en 1817[45].
Richard Rambaut (1763 - 1827) veut assurer un train de vie à la comtesse Elizabeth de La Roche, veuve La Rochefoucauld (1775 - 1847) qui ne lui fasse pas trop regretter ses châteaux et ses domaines en France et à Saint-Domingue[46]. Leur maison construite par Baird d'un étage et demi est typique des habitations de la fin du XVIIIe siècle dans la région. En 1817, cette maison est achetée aux héritiers de Pegram par le meunier marchand Richard Rambaut (1763 - 1827) qui a acheté le magasin/résidence au 426 Grove Avenue de John Baird en 1801. Le riche Rambaut ajoute la section de deux étages, avec son intérieur en plâtre ornemental élaboré, vers 1818, ainsi que plusieurs dépendances[47].
John Donnan, propriétaire en partie de Donnan and Johnston, une société de courtage de coton, achète en 1847 la Résidence Rambaut-construite vers 1810 sur la rue Perry 26-28 qui a 2 étages, un toit à faible pente, un porche à 3 baies, de style géorgien. Bien construite, pendant la guerre civile, son sous-sol sert d'abri anti-bombes.
En 1817, le lot est acheté aux héritiers de Pegram par le marchand meunier Richard Rambaut, qui a acheté le magasin/résidence du 426, avenue Grove de John Baird en 1801. Le riche Rambaut y ajoute deux étages, avec son ornement élaboré intérieur en plâtre, vers 1818, ainsi que plusieurs dépendances.
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Lette de 1802 à Jefferson dans laquelle Rambaut est cité (1802)[]
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- Monsieur
- N’ayant pu me procurer aucune occupation a Richd. je suis venu a Petersburg, ou il paroit que mon succés ne sera pas meilleur. Le vaisseau sur lequel j’ai l’offre d’un passage Gratis, à eté rétardé dans son chargement, et ne partira d’ici que le second jour du mois prochain.
Je n’espere pas, Monsieur, que telle que soit la distresse de ma presente situation, je puisse d’aucune maniere etre excusable a vos yeux, de solliciter encore vos bontés pour m’y secourir, mais le plus malheureux se livre souvent a L’esperance, plutot qu’au désespoir, et c’est a L’appui de ce sentiment, que je prends La liberté de Supplier vos bontés et votre indulgence. une somme de 5. Doll. me mettroit a même d’acheter des provisions suffisantes pour la Traversée, et je crois qu’autant au plus me conduiroit du Hâvre a Paris; Si vous voulliés bien m’en faire L’avance, je vous prie, Monsieur d’etre persuadé que le premier argent que je recevrai dans la Succession de Mad., Bellanger, sera Certainement employé à vous faire cette remise, ainsi que celles dont vous avés bien voulu m’honorer auparavant. Si vous voullés bien me faire L’honneur d’une reponse vous m’obligerés, Monsieur de voulloir bien me l’adresser sous le Couvert de Mr Rd. Rambaut Mercht a Petersburg.
- J’ai L’honneur d’etre dans les sentiments du plus profond respect et de la plus grande reconnaissance Monsieur Votre trés humble et trés Obeissant serviteur. Peter Derieux[48].
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Leur hôtel-restaurant de luxe (1817 - 1829)[]
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La dernière chose que l'on s'attend à voir à Petersburg est une peinture d’Edgar Allan Poe et de son épouse, Virginia Clemm, montée sur la façade d’un immeuble. Ce dernier est connu comme Café Hiram Haynes Coffee and Ale House et le site historique de la lune de miel d’Edgar Allan Poe.
Avant cela le bâtiment a ouvert ses portes en 1814 en tant qu’hôtel de luxe et restaurant en 1814, exploité par l’émigré français, Richard Rambaut et sa jeune épouse, la comtesse de la Rochefoucauld[51]. En 1827, un énorme krach boursier ruine l’entreprise et Rambaut comprend que les choses ne vont tout simplement pas s’améliorer pour lui. Après un peu de réflexion, il s’est suicidé dans le café.
Deux ans plus tard, en 1829, Hiram Haines achète le bâtiment. Haines achète également la structure adjacente pour en faire sa résidence personnelle. Haines utilise le bâtiment comme café et comme restaurant avec un espace hôtelier aux étages supérieurs. Hiram et sa femme, Mary, sont tous deux des amis proches d’Eddy Poe. Les Haines sont ravis d’accueillir leur ami pendant sa lune de miel. Edgar Allan Poe épouse sa cousine de 13 ans, Virginia Clemm, en mai 1836. Après le mariage, le couple est arrivé à Petersburg pour leur lune de miel de deux semaines. Pendant ces deux semaines, Eddy et « Sissy » séjournent dans les chambres du deuxième étage du Hiram Haines Coffee and Ale House.
Plus tard la même année, Haines, comme Rambaut, fait faillite et doit fermer son entreprise. Pendant le siège de Petersburg, ce bâtiment est utilisé comme hôpital pour les soldats confédérés. Remarquablement, ce bâtiment est resté intact au fil des ans. Les bâtiments de part et d’autre sont différents. La structure de droite est dévastée par un incendie et la structure de gauche est considérablement modifiée par l’homme.
En 1829, leur hôtel-restaurant est repris par le poète de Petersburg et éditeur de l’American Constellation, Hiram Haines. La femme de Haines, Mary, est une amie d’enfance d’Edgar Allan Poe, et renoue leur amitié lorsque Poe déménage à Richmond pour éditer le Southern Literary Messenger. Poe et Hiram Haines sont rapidement devenus amis, et le Café Hiram Haynes Coffee and Ale House est rapidement devenu un lieu de rassemblement pour les poètes et les journalistes de la région[52].
L'hôtel de Richard Rambaut et son épouse, la comtesse de la Rochefoucauld est dit exclusive hôtel on Bank Street... elegant... . sophisticated... Rambaut vante la qualité de ses chambres[53].
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Décès de Richard Rambaut (1755 - 1827)[]
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Richard Rambaut (1763 - 1827) est décédé le 12 janvier 1827 à Petersburg. Il se suicide au deuxième étage du Café Hiram Haynes Coffee and Ale House, où Edgar Allan Poe et son épouse séjournent pendant leur lune de miel[54].
John Robert "Jay" Ashcroft, 40e secrétaire d'État du Missouri, nous dit à propos des Rambaut des USA qu'ils sont parents de l'impératrice Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais et de la sœur d'Olivier Cromwell, mariée en 1656 à John Wilkins, fondateur de la Royal Society et évêque anglican de Chester. Pour John Robert "Jay" Ashcroft les Rambaut sont de la famille de Guillaume au Cornet premier prince d’Orange, fondateur de la principauté, en l’an 793 et Rambaut d'Orange. En 1096, le comte Rambaut prend la croix à l'appel d'Urbain II et part pour l'Orient avec son parent Guillaume, évêque d'Orange, ils y perdent la vie en 1121. Le comte est parti comme feudataire de Raymond de Saint-Gilles, marquis de Provence, ou à la voix du chef de la croisade, l'évêque Adhémar, membre de sa famille, lequel exerce un grand ascendant sur l'esprit du comte de Toulouse[55].
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MARIAGE ET DESCENDANCE[]
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Mariage (1798)[]
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Richard Rambaut (1763 - 1827) rencontre la comtesse Elizabeth de La Roche (1775 - 1847), Élisabeth Warren de La Roche, Dame de Barbezieux, veuve du Marquis Jean de La Rochefoucauld, fille du Comte de La Roche[56], chez Mme Garriques à Baltimore, ville où il vient acheter du blé. La comtesse est l'une des plus belles femmes de son époque. Il en tombe amoureux[57]. Elle est the belle dame of the azur sang bleu et lui rappelle l'Ancien Régime.
Elizabeth de La Roche (1775 - 1847) à la vie riche en événements[58] est née à Saint-Domingue, mais est fiancée très jeune à son cousin Eugène, fils aîné et héritier du marquis de Tour La Roche, lui-aussi de la famille de La Rochefoucauld[59] qui éduque sa future belle-fille en son château. Mais le Marquis est guillotiné. Aristocrate trop bien élevé il monte à l'échafaud avec son chapeau sous le bras, selon Abbot. Elle devient la seule héritière des plantations familiales de Saint-Domingue et du titre de comtesse. Son père, son oncle, et son fiancé sont guillotinés du fait de la Révolution[60]. Son mari, le Marquis Jean de La Rochefoucauld, est massacré comme son père devant ses yeux et ceux de sa mère. Un couple de noirs leur sauve le vie et les emmène à Baltimore.
Sa petite-fille, Mme Maria Morrison, décrit Elizabeth de La Roche, veuve de La Rochefoucauld (1775 - 1847) âgée :
- ... toujours vêtue de soie ou de satin noir, de fines pantoufles à talons hauts, ses délicates vieilles mains presque recouvertes de vieilles bagues, et entourées de volants de dentelle ancienne rare. Alors qu'elle s'assoit et fabrique des fleurs de tarleton (?), un travail de fantaisie qu'elle avait appris à faire en France, ou des bandes ajourées de fin fil de batiste, elle avait l'air de sortir d'un vieux tableau. Je me souviens du soin que mon père prenait toujours d'une vieille boîte ou coffre vert, portant les armes de La Rochefoucauld et de la Roche sur son écusson d'argent. Celui-ci contenait les reliques de nos gloires passées. Hélas, il a été mis en pièces pendant notre dernière guerre ! (Nord contre Sud). Il avait été placé dans le sous-sol de la résidence de mon père dans la rue Henry à Petersburg pour être gardé en lieu sûr pendant le siège, tandis que mon père se réfugiait en Caroline. Un obus frappa le mur inférieur et pénétra dans le sous-sol juste à l'endroit où la précieuse boîte fut détruite et tout ce qui se trouvait sur son passage. Voilà pour les distinctions terrestres[61].
Richard Rambaut (1763 - 1827) rencontre la comtesse Elizabeth de La Roche (1775 - 1847), veuve du Marquis Jean de La Rochefoucauld, fille du Comte de La Roche es marie fin 1798[62].
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Descendance de Richard Rambaut[]
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Richard et Elizabeth Rambaut selon Betty McDade ont trois enfants :
- 1.Gilbert Vincent Rambaut est né à Bates Spring (Petersburg), le 30 octobre 1799, membre des gardes du corps du marquis de Lafayette lors de la visite de ce dernier en Amérique[63], Capitaine des Petersburg Guards pendant 40 ans, négociant en tabac. Bien qu'âgé de 62 ans, il entre au service confédéré en tant que capitaine d'artillerie en 1861. Il se marie à Jane Maria Hammond (1816 - 1873). Ils sont les parents de :
- 2 Eliza W Rambaut mariée à Jeffers, qui a une nombreuse famille ;
- 3 Rosetta Eleanor Rambaut (1800 - 1842) est née le 2 août 1800 à Petersburg, en Virginie. Vers 1817 épouse James Bowdoin (de Bowdoin) Kendall, fils de Bowdoin Kendall et Sarah Teackle, vers à Petersburg. Rosetta Eleanor Rambaut est décédée le 19 avril 1842 à Baltimore, à l'âge de 41 ans. Elle a cinq fils et un fille.
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- 1Gilbert Vincent Rambaut est né à Bates Spring (Petersburg), le 30 octobre 1799 a des enfants :
- Gilbert Vincent Rambaut JR (né à Petersburg, en Virginie). Il jouit de l'entière confiance du général Nathan Bedford Forrest (1821 - 1877) et est ami avec lui du début à la fin de la Guerre de Sécession (1861 - 1865). Il est major dans son état-major et son commissaire des guerres en chef, et reste dans l'état-major du général Forrest pendant toutes ses promotions[64]. Gilbert Vincent Rambaut JR se marie à Susan (Sue) Apperson, de Memphis, en 1860. Les Appersons ont de grandes plantations et des intérêts dans les banques de la région. Six enfants naissent, le premier en mars 1861, au début de la guerre et le second en août 1865, juste après la fin de la guerre. Les quatre autres suivent par intervalles jusqu'en 1873. Susan A. "Sue" Apperson a comme père Edmond Minetry Apperson (1814 Richmond - 1890 Memphis) enterré au Cimetière d'Elmwood à Memphis.
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- 2. Rosetta Eleanor Rambaut (1800 - 1842), née le 2 août 1800 dans le Maryland, qui épouse James Bowdoin Kendall, né le 20 octobre 1791 à Northampton, Virginia, décédé le 7 Mai 1852 âgé de 60 ans) Monroe, Mississippi. Il est le fils de Bowdoin Kendall (1752 - 1797) et Sarah Teackle (° 1750), de Northampton County, Virginia, en octobre 1817, à Petersburg. Rosetta Eleanor Rambaut est décédée le 19 avril 1842 à Baltimore, à l'âge de 41 ans. Ils sont les parents de cinq fils et un fille :
- Sarah Teackle Kendall Walker 1828 - 1881
- George Teackle Kendall 1836 - 1913
- James Bowdoin Kendall
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- 3. Eliza W. Rambaut, née en 1803, à Petersburg, qui épouse John E. Jeffers, senior, le 15 décembre 1825 à Petersburg. John E. Jeffers, Sr. est décédé le 29 juin 1848 à Macon, Bibb Co., GA. Les enfants d’Eliza et John Jeffers sont :
- Edward Jeffers né à Petersburg, Virginia. Edward et sa femme Adeline [Andrews] Jeffers ont deux enfants connus, une fille Willia Anna et un fils John E. Jeffers ; John E. Jeffers, fils, et sa femme Nancy [Cunningham] ont connu des enfants, Eliza R., William et Joseph Jeffers.
- John E. Jeffers, junior, né à Petersburg, Virginia
- Eugène Jeffers, né à Petersburg, Virginia
- William H. Jeffers, né à Macon, dans le comté de Bibb, en Géorgie, où nous les trouvons jusqu’en 1860 et au-delà. Puis, plus de trace.
- Thomas Jeffers né à Macon, dans le comté de Bibb, en Géorgie, où nous les trouvons jusqu’en 1860 et au-delà. Puis, plus de trace.
- Albert V. Jeffers né à Macon, dans le comté de Bibb, en Géorgie, où nous les trouvons jusqu’en 1860 et au-delà. Puis, plus de trace.
- Rosetta E. Jeffers, né à Macon, dans le comté de Bibb, en Géorgie, où nous les trouvons jusqu’en 1860 et au-delà. Puis, plus de trace.
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NOTES ET RÉFÉRENCES[]
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- ↑ Suzanne Lebsock, The Free Women of Petersburg: Status and Culture in a Southern Town, 1784–1860 [New York, 1984], 65.
- ↑ Le Pétersbourg d’Edgar Allan Poe : L’histoire inédite du corbeau dans la ville de la cocarde, Par Jeffrey Abugel Arcadia Publishing : 12 février 2013.
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- ↑ Sketches of Prominent Tennesseans: Containing Biographies and Records of Many of the Families who Have Attained Prominence in Tennessee, William S. Speer, Genealogical Publishing Com, 2010
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- ↑ voir Archives du Lot et Garonne, Supplément E, 1358.
- ↑ G.H.C. Numéro 37 : Avril 1992 Page 563, Trouvailles
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- ↑ A Cultural Analysis of Furniture-Making in Petersburg, Virginia, 1760-1820
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- ↑ Histoire généalogique et héraldique de la noblesse terrienne Bernard Burke · 1937.
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