Rambaudi/Rambaut de Guyenne

brouillon

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                                         Rambaut de Guyenne

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Blason Rambaut de Guyenne (Sgr. de Montaut, Bel-Air, La Vaquette), Angleterre, Irlande, Etats-Unis. D'azur, à trois aigles d'or, celles en chef affrontées. Cimier: un léopard passant, colleté d'une couronne.

Arbre généalogique des Rambaut de Guyenne (Sgr. de Montaut, Bel-Air, La Vaquette).

Château Bel Air. Savignac de Duras.

Blason des Rambaud de Montgardin et d'Ancelle.

Rambaut de Guyenne, Rambaudi/Rambaut de Guyenne, sont la 1^re branche de la famille Rambaud/t.

Rambaut/d est un patronyme est très répandu en France, moins ailleurs en Europe. C'est un ancien prénom qui est une forme du vieux nom germanique Raimbald, abrégé de l'ancien nom franc Raganbald (conseil-hardi). Parmi bien d’autres, les comtes d’Orange l’ont porté. Le nom Rambaud est décrit en Provence comme local, et par certains chroniqueurs comme dérivé de Raymond des Baux.

Quelques auteurs font remonter l’origine du nom de la famille à un compagnon de Charlemagne qui se bat si vaillamment contre les Maures qu’on le nomma Rabo, l’Enragé, d’où Rambaud; mais ceci n’est qu’une légende et ne peut servir de document historique. La plupart des familles, autres que princières, sont incapables de fournir une généalogie avant le XII^e siècle. Chorier nous dit que :

… jusques à l’an M.CC les nobles n’eurent ny noms, ny titres particuliers qui les diftinguaffent d’avec ceux qui ne l’estoient point. Il y en eut peu qui adjoûtaffent rien au nom qu’ils avoient receu au baptefme et encore moins qui euffent des titres affectez à leurs familles. C’eft ce qui caufe dans l’hiftoire des obfcuritez que l’on ne fçauroit efclaircir et qui couvre l’origine des familles les plus nobles d’une nuit que nulle clarté ne peut diffiper.

Le major Bertrand Romney Robinson Rambaut, généalogiste et historien des Huguenots, est le descendant de la famille Rambaudi/Rambaut de Guyenne qui est la 1^re branche de la famille Rambaud/t. Les Rambaut de Paris, les Rambaut de Guyenne, puis d'Irlande et des USA, les Rambaud de Montgardin et d'Ancelle, les Rambaud de Furmeyer et mes ancêtres de Rambaud au Pertuis, à Marseille et à Versailles, écuyers alliés à des familles nobles (Lavison, Le Pelley, Mottet, Gaudelet d'Armenonville, d'Allonville, Gaillard de Saint Germain,Leclerc de Pulligny... descendent de Johannes Rambaudi, qui est cité en 1320 et décède en 1342. Selon Émile Salomon (1888 - 1945), que le CNRS nous dit directeur du Conseil des Héraldistes de France et de la "Nouvelle Revue Héraldique" (1944), ils sont pendant des siècles notaires à Saint-Emilion et à Bordeaux, seigneurs viticulteurs de Montaut, la Maquette et Bel-Air. Leur devise est : INSERVI DEO ET LAETARE (Sert dieu et réjouis-toi). Une branche passée en Irlande à la fin du XVIII^e siècle, y est représentée un temps par le Major Bertrand Romney Robinson Rambaut, descendant des Rambaud de Guyenne, et sa famille. Cet ex officier britannique essaie de rencontrer mon père, mais il combat encore dans son maquis FTP, depuis son évasion d'un train de déportés déraillé car bombardé par les Américains.

Guillaume-Hugues Rambaudi parait être le second fils de Johannes, des Rambaut de Guyenne. Il est la tige des branches :

¤ Rambaud de Montgardin et d'Ancelle, Armes : De sable au cyprès d'argent accompagné en chef d’une tourterelle du même. Alias : D’azur au pin d’or surmonté d’une colombe essorante du même.

¤ Rambaud de Furmeyer. Les trois capitaines Furmeyer, amis et compagnons du baron de Adrets et du connétable Lesdiguières, gouverneurs pour les protestants de Gap et seigneurs de Furmeyer, La Bussière, Beaurepaire, Ancelle et Montgardin. Selon mon trisaïeul Ernest de Rambaud ils sont dispersés après les guerres de religion.

¤ Rambaud de Beaurepaire

¤ mais aussi l'ancêtre des Les Rambaud de Pertuis

¤ et des Rambaud des bords de l’Étang de Berre, et donc des Rambaud actuels à Marseille, Versailles, Paris, La Hauteville, la Picardie, puis les confins du Berry et de la Touraine ou depuis peu dans l'Orléanais.

Au niveau de la branche des Rambaut de Guyenne, comme ils sont persécutés à Duras en 1754, ils doivent se réfugier en Irlande et à Saint-Domingue, puis en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis :

¤ Article détaillé : Rambaut d'Irlande

¤ Article détaillé : Rambaut des USA

Les Rambaud/t sont des oiseaux migrateurs.

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Les Rambaud de Furmeyer.

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RABO ET LES RAMBAUD DE GUYENNE

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PREMIÈRE GÉNÉRATION : RABO

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Une partie des nobles de Guyenne wisigoths se réfugie dans l'ancienne citadelle romaine, de Blaye, à côté de Bourg lors de la Bataille de Poitiers (732).

Quelques auteurs font remonter l’origine du nom de la famille à un compagnon de Charlemagne qui se bat si vaillamment contre les Maures que l’on nomme « Rabo », l’Enragé.

Le royaume wisigoth qui comme origine la Guyenne.

Nécropole de Saint-Seurin de Bordeaux.

Quelques auteurs font remonter l’origine du nom de la famille à un compagnon de Charlemagne qui se bat si vaillamment contre les Maures qu’on le nomme Rabo, de Rabioso (l’Enragé), d’où Rambaud. Mais tout cela n’est peut-être qu’une légende et ne peut servir de document historique. La plupart des familles, autres que princières, sont incapables de fournir une généalogie avant le XII^e siècle. Chorier nous dit que :

… jusques à l’an M.CC les nobles n’eurent ny noms, ny titres particuliers qui les diftinguaffent d’avec ceux qui ne l’estoient point. Il y en eut peu qui adjoûtaffent rien au nom qu’ils avoient receu au baptefme et encore moins qui euffent des tiltres affectez à leurs familles. C’eft ce qui caufe dans l’hiftoire des obfcuritez que l’on ne fçauroit efclaircir et qui couvre l’origine des familles les plus nobles d’une nuit que nulle clarté ne peut diffiper.

Dix sept générations séparent le légendaire Rabo - cité cependant par plusieurs sources - des premiers Rambaud de Guyenne.

Johannes Rambaudi (ca 1260 - 1342) est la tige des Rambaud, notamment des Rambaud de Guyenne. Il est de Bourg. Au début du V^ee siècle, les Wisigoths envahissent l'Aquitaine, et s'établissent très fortement à Bourg. C'est l'ère des grandes invasions : au cours des quatre siècles suivants, cette région est ravagée successivement par les Mérovingiens, les Gascons, les Sarrazins, les Carolingiens et les Normands. Une partie des nobles de Guyenne wisigoths se réfugie dans l'ancienne citadelle romaine, de Blaye, à côté de Bourg lors de la Bataille de Poitiers (732).

Le compagnon de Charlemagne qui se bat contre les Maures, que le nomme Rabo est surement un Wisigoth. Les combats contre les moros dans la Marca Hispanica sont à l'origine de bien des légendes. Après ces batailles les réfugiés wisigoths dans le monde carolingien sont nombreux.

Charlemagne, puis Louis le Pieux, en tant que roi d’Aquitaine, ensuite Charles le Chauve, par le Preceptum pro Hispanis du 11 juin 844, s’intéressent à ces hommes qui, fuyant l’horrible joug des Sarrasins, ce peuple si hostile au nom chrétien, cherchent chez nos aïeux un refuge, et se sont soustraits à l’autorité des Sarrasins, sans hésitation, librement et volontairement. Ils se sont soumis à celle de nos pères et à la nôtre.

Lambert de Bourges est l’un des rares personnages non anonymes parmi parait-il 5.000 guerriers reposant dans la nécropole de Saint-Seurin de Bordeaux, mais beaucoup de morts ne sont pas d'anciens guerriers tués en Espagne.

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Capture d'écran du film Pàtria. La llegenda d’Otger Cataló i els nou barons de la fama.

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DIX HUITIÈME GÉNÉRATION : JOHANNES

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Crypte de la Libarde (Bourg).

Histoire médiévale d'Aquitaine (T1 : les relations franco-anglaises au Moyen-Âge et leurs influences à long terme).

Nous ne connaissons pratiquement rien des Rambaudi avant Johannes Rambaudi (ca 1270 - ap. 1320), qui suit.

Johannes Rambaudi (ca 1260 - 1342) est la tige des Rambaud, notamment des Rambaud de Guyenne. Il est connu par un achat de propriété, qu'il fait à Burgo (Bourg, paroisse Saint-Géronce), en 1320.

Bourg a été créée au IV^e siècle par la famille des Paulin. Tout d'abord centre commercial très important, elle devient par la suite une ville fortifiée. Au début du V^e siècle, les Wisigoths envahissent l'Aquitaine, et s'établissent très fortement à Bourg. C'est l'ère des grandes invasions : au cours des quatre siècles suivants, cette région est ravagée successivement par les Mérovingiens, les Gascons, les Sarrazins, les Carolingiens et les Normands. La Guyenne est une possession des Plantagenets de 1188 à 1453. Elle est le théâtre de la Guerre de Guyenne (1294 - 1297), puis de la Guerre de Cent Ans. A cette époque la bataille de Crécy et l'épidémie de peste noire font beaucoup de morts.

On peut imaginer qu'un habitant de Bourg du fait des Anglais et des guerres incessantes un Rambaut s'installe à Saint-Emilion et qu'un autre de ses fils parte dans le Dauphiné pour rejoindre l'archevêque de Bordeaux devenu pape à Avignon, puis s'installer dans les Alpes.

Selon le Major Bertrand R-R. Rambaut, descendant d'une branche calviniste émigrée en Angleterre et en Irlande, nos ancêtres communs vont être seigneurs de Montaut, Bel-Air, La Vaquette.

Leur blason est : D'azur, à trois aigles d'or, celles en chef affrontées.

Son Cimier: un léopard passant, colleté d'une couronne.

Leur devise: INSERVI DEO ET LAETARE (Servez Dieu et réjouissez-vous), selon Émile Salomon (1888 - 1945), directeur du Conseil des Héraldistes de France et de la "Nouvelle Revue Héraldique" (1944), le Major Bertrand Romney Robinson Rambaut] et la Huguenot Society of London.

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Ses enfants

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Johannes II Rambaudi (ca 1290 - après 1342), frère aîné de Guillaume s'installe à Saint-Emilion, en 1341 et en 1342 où il est cité.

La Jurade, crée par jean sans Terre en 1199, * contrôle la qualité du vin de Saint-Émilion.

Crypte de la Libarde à Bourg.

Son fils, Jehan Rambaudi est tué le 6 août 1424 à la bataille de Verneuil.

Almalvinus est cité dans les archives de la Gironde avec son père le 10 février 1341 pour des péages et coutumes dus à l'archevêque de Bordeaux, futur pape, Clément V.

Sou d'or de Clément V frappé à Sorgues 1310. Il est possible que Guillaume-Hugues Rambaudi (ca 1295 - 1373) est suivi ou rejoint l'archevêque de Bordeaux quand il devient Pape en 1305, à Avignon dans le Comtat Venaissin.

Johannes Rambaut I^er a quatre enfants :

¤ 1: Johannes II (ca 1290 - après 1342) cité à Saint-Emilion, vers 1342. Il laisse trois fils :

Pierre Rambaudi, tué le 6 août 1424 à la bataille de Verneuil, où les Anglais sous le duc de Bedford ont vaincu les Français. Nous ne trouvons aucune trace de son mariage.

Seigneur de Montaut en 1411 (ce Montaut est dans l'arrondissement de Bergerac, canton d'Issigeac). Il nous est connu par une quittance de cette époque, conservée au Cabinet des Titres à Paris (pièce originale n° 2428) ; il porte un cachet en cire rouge montrant les trois aiglons de l'écusson de Rambaut, et se lit comme suit : Philippe Brole, lieutenant général de noble homme Philippe de Fleugny Chambellan du Roy et pennet de Monseigneur le duc d'Orléans, a touts salut. Jehan Rambaut, Archer du Roy, nostre Sire et jeune (homme) confesse avoir eu et recevoir la somme de CCCCXI livres pour le quartier d'avril de la presente annee. Donné a Bordeaux le XVII jour de juin Tan de Notre Seigneur mil quatre cent onze.

Jehan Rambaudi laisse une fille, Guillemette, qui épouse en 1459 Arnaud de Clermont, seigneur de Clèves.

¤ 2 : Almalvinus (1300 - après 1354) connu par un acte de partage, daté de 1342. Ce partage a lieu très probablement à la mort de leur père. Il est également mentionné le 26 avril 1354 dans une transaction passée entre Ammanen de Belhade et Guillaume de Barba au sujet de plusieurs maisons. Almalvinus est cité dans les archives de la Gironde avec son père le 10 février 1341 pour des péages et coutumes dus à l'archevêque de Bordeaux, futur pape, Clément V. Cela veut dire qu'à cette date Johannes II (ca 1290 - 1342) est déjà parti à Saint-Emilion et que Guillaume Rambaud de Guyenne ne vit plus à Bourg.

Die Xº mensis febroarii anno Domini M CCC XLI, Johannes Rambaudi de Burgo, et Amalvinus Rambaudi, ejus filius, parrochiani Sui-Gironcii-de-Burgo, recognoverunt se debere domino nostro archiepis copo, pro firma seu assensa pedagii et coustumarum quod et quam idem dominus noster archiepiscopus habet et percipere assuevit in villa de Burgo, ab instanti festo beati Valentini usque ad unum annum continuum et completum, solvendas, in festo instanti natalis Domini medietatem resi duam medietatem in fine termini memorati, xxv . lib . (Le 10 février de l'année du Seigneur M CCCnº XLIº, Johannes Rambaudi de Burgo et Amalvinus Rambaudi, son fils, paroissiens, les Sui-Gironcii-de-Burgo ont reconnu qu'ils étaient redevables à notre seigneur l'archevêque copo, pour les péages et coutumes fermes ou convenus et que le même notre seigneur l'archevêque a et avait l'habitude de percevoir dans la ville de Burgo, de la fête immédiate de la bienheureuse Valentin jusqu'à une année continue et le plein, à payer, le jour de la fête de la Nativité du Seigneur, la moitié a été rendue la seconde moitié à la fin du terme mentionné).

Johannes Rambaudi et Almalvinus Rambaudi, ejus filius, parrochiani Sti-Geroncii -de- Burgo, debent, pro firma seu assensa pedatgii quod dominus noster Burd. archiepiscopus habet apud Burgum , solvendas medietatem infra festum natalis Domini, et aliam medietatem in fine termini (Johannes Rambaudi et Almalvinus Rambaudi, son fils, les paroissiens de St. Geroncii-de-Burgo, doivent, pour paiement ferme ou convenu que notre seigneur Burd. l'archevêque de Burg, à payer moitié en dessous de la fête de la Nativité du Seigneur, et une autre moitié à la fin de la période).

Marie Rambaudi (ca 1300 - 1366), qui épouse Géraud de Péron, et le laisse veuf en 1366, lorsqu'il fait un testament en faveur de Pierre, son neveu.

¤ 3 Guillaume-Hugues Rambaudi (ca 1295 - 1373), qui suit.

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Fortifications de Burgus (Bourg-sur-Mer), par Hermann Van der Hem (1638).

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DIX NEUVIÈME GÉNÉRATION : JAQUES

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Ses proches parents.

La maison forte de Montaut, du XIII^e siècle protège Issigeac.

Un archer au XV^e siècle est souvent d'origines nobles ou le devient. Jehan Rambaut, Archer du Roy, est l'oncle de Jaques II Rambaut de Montaut (ca 1390 - AFT 1451) capitaine des archers du roi.

Jaques Rambaut (ca 1340 - 1424) est seigneur de Montaut en 1424. Le 18 février 1347, de grandes crues, les plus grandes depuis le déluge, se produisent en Guyenne. En 1377, un combat a lieu entre les Anglais et les Français, après quoi les Français abandonnent Castillon, Sauterne, Sainte-Baseille, Monségur et Caudrot. Jaques Rambaut, seigneur de Montaut, est connu en 1424 : par une quittance de £ 140 45, qu'il av reçoit comme traitement de trésorier du Roi à Bazas (Langon). Imbart de la Tour dans ses Origines de la Réforme dit qu'à cette époque tout sujet du Roi est certes Français, mais il est d'abord Normand, Breton, Bourguignon ou Provençal. Toutes ces petites nations, quoique confondues dans la grande nation, conservent leur caractère et leurs mœurs, leur dialecte, leurs traditions et leurs coutumes ; bien que désireux de s'unir, ils ne sont pas disposés à fusionner ou à confondre leurs individualités.

Jaques est le frère de Pierre Rambaudi, tué le 6 août 1424, à la bataille de Verneuil, où les Anglais sous le duc de Bedford ont vaincu les Français. Nous ne trouvons aucune trace de son mariage.

Jaques est le frère aussi de Jehan seigneur de Montaut, en 1411. Il nous est connu par une quittance de cette époque, conservée au Cabinet des Titres à Paris (pièce originale n° 2428) ; elle porte un cachet en cire rouge montrant les trois aiglons de l'écusson de Rambaut, et se lit comme suit :

Philippe Brole, lieutenant général de noble homme Philippe de Fleugny Chambellan du Roy et pennet de Monseigneur le duc d'Orléans, a touts salut. Jehan Rambaut, Archer du Roy, nostre Sire et jeune (nomme) confesse avoir eu et recu la somme de CCCCXI livres pour le quartier d'avril de la presente annee. Donne a Bordeaux le XVII jour de Juin Tan de Notre Seigneur mil quatre cent onze.

Jehan est père de Guillemette mariée en 1459 à Arnaud de Clermont, seigneur de Cleves.

Jaques Rambaut (ca 1340 - 1424) est le père de Jaques II Rambaut (ca 1370 - 14??), capitaine des archers du roi, qui suit.

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Jaques Rambaud est trésorier du Roi à Bazas, en 1424.

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VINGTIEME GÉNÉRATION : JAQUES II

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La création des francs-archers par Charles VII.

Jaques II Rambaut de Montaut et sa famille. Le Guillaume Rambaut ancêtre direct des Rambaud de Furmeyer est une erreur du Major Rambaut.

Jaques II Rambaut de Montaut (ca 1390 - après 1451) est capitaine des archers du roi, seigneur de Montaut et de la Vaquette. Les Archers du Roi sont institués par le Roi Charles VII de France après la première période de la guerre contre les Anglais. Ils ressemblent aux Archers Anglais, et sont formés vers 1410, alors que les Francs Archers ne sont levés qu'en 1438. Leur uniforme et leurs armes se composent d'une veste ou d'un blason en cuir de cerf, d'un casque rond sans visière, de deux helves, d'un gorgerin, d'une cagoule et, par-dessus la tunique de soie bleue, d'une croix blanche. À partir de 1451, 8 bandes de 400 à 500 hommes sont encadrés par des capitaines permanents qui ont pour mission de les passer en revue deux ou trois fois par an, en temps de paix, et de les mener au combat en temps de guerre. L'encadrement se fait par des membres de la petite noblesse.

Jaques II Rambaut est gardien de la Tour des Naiors (enfants), et il est également connu par une action qu'il intente contre Pierre de La Fargue, qui est aussi un Archer du Roi, en ce que de la Fargue a gaspillé les Fonds du Roi, qui lui ont été confiés.

Jaques II Rambaut laisse deux fils :

1. Jehan Rambaut, qui suit.

2. Guillaume Rambaut, responsable de la branche des Rambaut de Paris.

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Le capitaine des francs-archers du Poitou reçoit ses gages en 1466.

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VINGT ET UNIEME GÉNÉRATION : JEHAN

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Louis XI - Ecu d'or au soleil 1461 / 1483 Bordeaux.

Furmeyer, son cousin est un capitaine déjà du temps des Guerres d'Italie.

Jehan Rambaut (ca 1420 - 1479), bourgeois de Bordeaux, fait l'inventaire de sa fortune devant Maître Martinet, notaire royal à Bordeaux. Il lègue ses terres à son fils aîné Jaques III et une somme de 3.000 écus d'or à son fils cadet Guillaume (environ 1.500.000 €). Il meurt vers 1479.

En 1452 Jean Talbot débarque avec environ 400 Anglais sur la côte du Médoc, non loin de Soulac, mais un soulèvement s'opérant des habitants, les Anglais sont finalement chassés d'Aquitaine.

Jehan Rambaut (ca 1420 - 1479) laisse deux fils :

1. Jaques III Rambaut, qui poursuit la Branche Guyenne.

2. Guillaume Rambaut reçoit sa part de l'héritage de son père, mais il les transfère à son frère aîné Jaques Rambaut, qui lui en a donné un reçu en 1488. D'esprit aventureux, il lève une troupe de routiers gascons. On sait peu de chose de sa vie entre son départ de Guyenne et de sa mort. Cependant, entre deux campagnes il se marie (le nom de sa femme n'est pas connu), et nous ne pouvons que relater les circonstances de sa mort telles qu'elles figurent dans l'Histoire d'Annonay :

En 1527 un capitaine nommé Rambaut commandant une troupe de routiers gascons campé entre Santilieu et Annonay, mais les Dauphinois l'attaquèrent si vigoureusement qu'ils dispersèrent sa troupe, et le blessèrent si grièvement, qu'il ne put lutter que jusqu'à Annonay, où il mourut. Il fut inhumé sur une hauteur encore connue sous le nom de « Le champ de Rambaut ».

Le major Rambaut confond le capitaine Guillaume Rambaut de 1527 avec un capitaine de protestants lui-aussi du nom de Rambaut décédé de blessures à Annonay en 1568. Ce Rambaut commandant d'une troupe de routiers gascons, comme c'est après 1488 est plutôt le capitaine d'une légions combattant en Italie.

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En 1452 Jean Talbot débarque avec environ 400 Anglais sur la côte du Médoc.

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VINGT DEUXIEME GÉNÉRATION : JAQUES III

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Le château de Vayres.

Jaques Rambaut est souvent cité comme la tige de la branche Guyenne. Il est né vers 1457. En 1479 son père meurt. En 1488. probablement à la majorité de son frère Guillaume, il lui achète sa part des biens qui lui sont légués. Peu après cette date, il épouse une héritière de la famille de Vayres.

C'est en 1469 que le duc de Guyenne prend ses fonctions, mais mourant au bout de trois ans, Pierre de Bourbon prend le commandement. En 1502, la peste noire emporte les deux tiers de la population du Bordelais, du Poitou et de la Saintonge.

Son descendant, Jehan Rambaut, lui succède.

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En 1472 Pierre de Bourbon prend le commandement de la Guyenne.

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VINGT TROISIEME GÉNÉRATION : JEAN II

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Des scènes de massacre vues par un artiste du XVIII^e siècle. © “orléans, une ville, une histoire”.

Jehan Rambaut est né en 1493, et épouse vers 1515 Damoiselle Marguerite Coutras, dont sont issus :

1. Jaques Rambaut (après 1515 - août 1572), qui sert dans les armées protestantes et meurt à Orléans en 1572. Le massacre de la Saint-Barthélemy, où des centaines de protestants furent tués à Paris le 24 août 1572, gagna aussi Orléans, le lendemain… Selon les sources et malgré la difficulté des historiens à déterminer le nombre de victimes, on estime qu'entre 700 et 2.000 personnes sont tuées cette semaine là à Orléans.

2. François Rambaut, qui fonde la branche château Belair de la famille, qui suit.

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La bataille de Coutras.

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XXIV^e GÉNÉRATION : FRANÇOIS

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Les derniers Rambaut de Guyenne sont seigneurs de Bel-Air, avant de se réfugier en Irlande ou à Saint-Domingue.

Anne de Vaudrey, qui fonde cette branche des Rambaut est famille franc-comtoise fort ancienne et illustre.

François Rambaut, fils de Jehan et Marguerite Coutray, est né vers 1535. Il achète le Château Belair, situé entre Savignac et Esclottes, et près de Blidarre. Ces terres sont pour la plupart des vignobles, produisant des vins célèbres depuis l'époque romaine. Ce château est souvent confondu avec un autre Belair près de Bergerac, dans la Commune de Cadouin, vendu en 1791 par la nation. Montaut est un peu plus à l'est.

A la mort de son frère Jacques Rambaut en 1572, il hérite de la fortune de ce dernier, qui est déjà sous sa garde.

Le massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572 à Paris) se répète à Bordeaux le 3 octobre, où les protestants sont exterminés, le Parlement ayant planifié les opérations et les massacreurs étant excités par les prêches des prêtres catholiques. Le lieutenant du roi tente d’empêcher les tueries, mais le maire laisse lui aussi faire, le bilan s'élève à deux cent soixante-quatre protestants assassinés dans cette ville.

En 1425, le château du Pin est vendu au seigneur de Courlaoux, Guillaume de Vaudrey. François Rambaut épouse en 1565 Anne de Vaudrey, d'une famille franc-comtoise illustre famille, originaire de Mont-sous-Vaudrey, au service des ducs-comtes de Bourgogne, dont Jean de Vaudrey, chambellan de Jean sans peur, et son fils Guillaume de Vaudrey, né vers 1415 et décédé à Luxeuil, en 1479, qui est un chef militaire, diplomate et chevalier franc-comtois au service du duc de Bourgogne. Il est connu notamment, pour avoir été le défenseur de Vesoul lors de son siège de 1477. Il est l'oncle de Claude de Vaudrey.

On a aussi Antoine de Vaudrey, échanson, conseiller et chambellan du duc-comte de Bourgogne et de Marguerite de Chauffour, Dame de Marnac.

François Rambaut et Anne de Vaudrey : Chérubin Rambaut qui est né vers 1568, qui suit.

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En 1425, le château du Pin est vendu au seigneur de Courlaoux, Guillaume de Vaudrey.

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XXV^e GÉNÉRATION : CHERUBIN

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Chérubin Rambaut apparaît comme notaire royal à Bordeaux en 1603.

Les Plaignolle, Plagnolle ou La Plagnolle, sont les seigneurs de Saint-Germier.

Chérubin Rambaut (ca 1568 - après 1603) est né vers 1568. Il hérite des biens de son père, et principalement de la terre de Belair. En 1603, il apparaît comme notaire royal à Bordeaux.

Plaignolle, Plagnolle ou La Plagnolle, seigneurs de Saint-Germier, sont inscrits au rôle des nobles de la cité de Toulouse, dressé en 1522, pour un archer. Chérubin épouse vers 1590 une héritière de la maison de Plaignolles, qui depuis 1564 possède alors l’entière justice de Saint-Germier, le château, les terres, et dispose des droits de corvées sur la population. La sénéchaussée de Lauragais et du comté de Caraman, est possédée en toute justice par les La Plagnolle, Sgrs de Saint-Germier. Jean de la Plagnolle vend Moncalvel avec tous les droits de justice, le château et l'entière directe.

En 1639 Mademoiselle Anne de Plaignolles fait ses neveux et nièces — François, Pierre et Anne Rambaut — légataires de tous ses richesses.

De ce mariage est venu :

1. François Rambaut, qui suit.

2. Pierre Rambaut, né vers 1605, est marié d'abord avec Jeanne Bermon, par qui n'a pas d'enfant, puis Jeanne Drouet, qui semble avoir été la mère de Suzanne, née en 1664, qui épouse le 26 juin 1688, François Jobit, fils de Pierre Jobit, chirurgien de Saint-André, Bordeaux (voir Hungerford Church Register).

3. Anne qui épouse Jean de Lautron.

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Le Château entre dans la famille des Laplagnolle le 27 août 1564 par mariage, lors des noces de Louise Delguy (famille de Passtelier anciennement propriétaire) et de Guillaume de Plaignolle ou, comme il dit de nos jours, de Laplagnolle.

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XXVI^e GÉNÉRATION : FRANÇOIS II

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Dans la forêt de Casseplegat il y a des assemblées clandestines de protestants.

François II Rambaut de Belair est né vers 1594, peut-être à Bordeaux.

François Rambaut épouse très jeune Damoiselle Marguerite Dejean qui lui apporte les terres de Marcheprime. Elle est également propriétaire de la forêt de Casseplegat, où vont se réunir clandestinement les protestants.

En 1685, Louis XIV détruit 570 des 815 églises protestantes. Les huguenots qui se réunissent secrètement dans les bois sont l'objet de représailles sauvages et d'une mort immédiate.

François II Rambaut de Belair et Marguerite Dejean, sont les parents de Jean Pierre Rambaut de Belair (1650 - après 1740), qui lui succède.

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En 1685, Louis XIV détruit 570 des 815 églises protestantes.

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XXVII^e GÉNÉRATION : JEAN PIERRE

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Cette branche émigrée des Rambaud, les Rambaut sont avant de fuir les pésécutions seigneurs de Montaut, La Vaquette et Belair.

Montaut.

Ces Rambaut s'installent à Duras au XVI^e siècle.

Jean Pierre Rambaut de Belair (ca 1650 - après 1740) devient lieutenant de la juridiction de Montaut. Durant la période 1689 à 1693 Monsieur Maître Laurent de la Rigaudie, Ecuyer Seigneur de ce lieu, secrétaire du Roi Louis XIV, intente une action contre Jean Rambaut. Il apparaît comme parrain, avec André d'Aubusson, seigneur, marquis de Castelnouvel, de Marguerite, fille d'Arnaud Dujarric, chirurgien, et de Marie Rambaut, en 1685. La maison d'Aubusson est une famille noble française d'extraction féodale, originaire de la Marche, citée dès le IX^e siècle.

Armoiries accordées devant Charles d'Hozier, juge d'armes de la noblesse française, en date du 22 février 1699, registre de Guyenne, généralité de Bordeaux. Premier feuillet 1075, n° 887, à Jean Pierre Rambaut, lieutenant de la juridiction de Montaut, D'azur à trois aigles d'or, par ordonnance du 20 novembre 1696. Jean Rambaut est père de Léonard Pierre Rambaut de Belair. Figurent Dans le Grand Armorial de France, édité par Charles d'Hozier, en date du 22 février 1699, Guyenne.

Ces Rambaut s'installent à Duras au XVI^e siècle.

Jean Pierre Rambaut de Belair (ca 1650 - après 1740) épouse Jeanne Morin (ou Maurin). Ils abjurent le protestantisme en 1685, tout en conservant secrètement leur religion. Ils font tous deux un testament conjoint le 27 mars 1740, devant Navarre, notaire royal. Cet acte est mentionné dans un contrat daté du 3 mars 1749, devant Souan, qui donne les noms de ses enfants :

1. Léonard Pierre Rambaut (ca 1690 - 1754), qui suit.

2. Jeanne, décédée jeune.

3. Jeanne

4. François

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Montaut.

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XXVIII^e GÉNÉRATION : LÉONARD-PIERRE

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1685 : La Jurade de Duras refuse cette démolition et officialise la prise de possession de ce temple par les catholiques.

Emigration des huguenots français victimes des pires persécutions.

La France oblige des centaines de milliers de ses meilleurs citoyens à à se réfugier à l'étranger, où ils amènent la prospérité.

La France libère des femmes protestantes emprisonnées à Aigues-Mortes seulement en 1768.

Ces Rambaut s'installent à Duras au XVI^e siècle.

Léonard Pierre Rambaut de Bel Air (ca 1690 - 1754) est bourgeois de Duras en 1726. Il est consul à Duras (Marmande) et procureur syndical, 1729-32. Il épouse, devant Chaigne, notaire, à Blidarre (14 septembre 1723), Jeanne Fauché (ou Fauchay), d'une famille noble de Saint-Ferme. Une cérémonie religieuse suit à Duras le 14 du même mois. Le 16 mars 1748, devant Souan, il achète un terrain à Duras dans la paroisse de Saint-Eyrard au prix de 299 livres. Parmi les nombreux désagréments auxquels les huguenots sont soumis, il y a celui d'être interdit de transporter du vin d'un district à un autre. Pour ce délit il est traduit devant le Jurad de Duras le 25 mars 1753. Il est souvent décrit comme le huguenot dans les registres de l'époque. La tradition rapporte qu'au moment de sa mort le prêtre essaie de lui imposer les rites catholiques sur son lit de mort, mais ses fils, protestent et jettent le prêtre par la fenêtre. D'après la tradition familiale, le corps de Léonard Pierre Rambaut de Bel-air, dit le huguenot, est traîné dans les rues après sa mort en 1754. Après le décès du père, les fils doivent s'exiler pour éviter d'être massacrés. Cette escapade a lieu en 1754.

A cette époque le temple de Duras est spolié par les papistes.

A Duras, en 1562, les Huguenots s’emparent de l’Eglise Notre Dame et la détruisent. Jacques de Durfort (huguenot, marquis et Seigneur de Duras) construit un temple au cœur de la ville, en 1611. A la Révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV interdisant l’exercice de la religion à Duras, le 27 Juin 1685 : Arrêt du Parlement de Bordeaux, ordonnant la démolition du temple construit en 1611.  14 Septembre 1685 : La Jurade de Duras refuse cette démolition et officialise la prise de possession de ce temple par les catholiques sous le vocable de Sainte Madeleine.

À partir de 1702, les Réformés se soulèvent en simple chemise. De là vient leur nom de Camisards, dérivé du mot Cami, chemise en occitan. Jusqu’en 1715, ils tiennent tête au pouvoir central. Bien sûr, les armées royales finissent par l’emporter. Sur un plan politique, il en est tout autrement. Dénoncé par une grande partie des puissances européennes, le choix de Louis XIV affaiblit durablement la royauté. L’historien Philippe Joutard estime que la révocation de l’Édit de Nantes est l’une des sources majeures du déséquilibre de la France. Et qu’elle est, par ce biais, l’une des causes de la Révolution Française. Elle représente, à n’en pas douter, l’une des taches indélébiles du règne de Louis XIV.

Léonard Pierre Rambaut de Bel-air (ca 1690 - 1754) laisse six enfants :

1. Richard Rambaut (1763 - 1827) s'échappe en se cachant à bord d'un navire transportant du sucre faisant route vers Saint-Domingue. Il se réfugie à Saint-Domingue. Il se marie à Margaret, veuve du marquis Jehan de La Rochefoucauld, fille du comte Guillaume de La Roche, originairement dame de Barbezieux, décédé le 12 janvier 1826... Une branche s'installe dans le sud des États-Unis. (chapitre : LES RAMBAUT AUX USA).

2. Pierre Rambaut de Bel-air, né le 11 février 1729, surnommé Cablan, en raison de sa force exceptionnelle. Pierre part pour la Suède, et finalement s'installe à Philadelphie. Son nom devient Rambo. Au siècle précédent, à Philadelphie, Daniel Rambaut (Rambo), un vieil aîné de Villaro, subit une mort d'une manière trop choquante pour être racontée. Il épouse Anne Fauchay avant le 15 août 1762. Il laisse deux filles, Marie et Jeanne

3. Jean Rambaut (1743- 1810), le plus jeune des fils (11 ans), qui suit.

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1685 : un arrêt du Parlement de Bordeaux, ordonnant la démolition du temple de Duras construit en 1611. Le 14 Septembre 1685 : La Jurade de Duras refuse cette démolition et officialise la prise de possession de ce temple par les catholiques sous le vocable de Sainte Madeleine.

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Rambaut d'Irlande

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L'héritage huguenot au Royaume Uni.

L'Eglise huguenote d'Irlande.

Le cimetière huguenot de Dublin où reposent des Rambaut.

Vers 1754, Jean Rambaut quitte Duras à la suite, semble-t-il, de démêlés avec les autorités religieuses locales, d’après le récit de son descendant, Philip Rambaut, relaté par René Blanc, Exaction commise contre la famille Rambaut.

Jean Rambaut (1743 - 1810) s'échappe en se cachant dans un tonneau de vin vide sur un navire naviguant pour Rotterdam. Puis, il s'installe en Irlande et est l'auteur de la branche irlandaise et anglaise.

On estime à dix mille environ le nombre de Huguenots qui se fixent en Irlande, fortuitement ou de propos délibéré. La minceur des effectifs est compensée par le rang social des immigrants, plus élevé qu'en Angleterre, en raison notamment de la proportion élevée d'anciens officiers et soldats, gentilhommes pour la plupart, qui se fixent à Portarlington, Waterford et tout le long de la côte irlandaise au lendemain de la paix d'Utrecht (1713). Organisés en congrégations, observant scrupuleusement les rites de leur religion et les coutumes de leur pays d'origine, se mariant le plus souvent entre eux, les huguenots parviennent à conserver leur identité jusqu'à la deuxième, la troisième et parfois la quatrième génération.

Après quoi, ayant définitivement abandonné tout espoir de revoir le pays de leurs ancêtres, ils s'assimilent, ici comme ailleurs, et ne se distinguent bientôt plus de leur pays d'adoption.

Article détaillé : Rambaut d'Irlande

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Les Huguenots ne quittent pas la France uniquement à partir de 1685.

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Rambaut des USA

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Portrait de Richard Rambaut (1733 - 1827). Le 2^e étage de Café Hiram Haynes, où il se suicide.

Richard Rambaut (1733 - 1827) fuit la persécution des idées huguenotes en France. Négociant de Bordeaux, il passe à Saint-Domingue en 1775 pour y revendiquer ses biens, pour lesquels il reçoit 40.000 livres d'un docteur Oisnaud (d'après son testament fait en janvier 1826). Richard Rambaut (1733 - 1827) rencontre Elizabeth de La Roche, veuve du comte La Rochefoucauld (1775 - 1847), chez Mme Garriques à Baltimore, ville où il vient acheter du blé. Richard Rambaut (1733 - 1827) veut assurer un train de vie à la comtesse Elizabeth de La Roche, veuve La Rochefoucauld (1775 - 1847) qui ne lui fasse pas trop regretter ses châteaux et ses domaines en France et à Saint-Domingue. Richard Rambaut (1733 - 1827) est décédé le 12 janvier 1827 à Petersburg. Il se suicide au deuxième étage du Hiram Haines Coffee and Ale House, où Edgar Allan Poe et son épouse séjournent pendant leur lune de miel. Richard Rambaut (1733 - 1827) et Elizabeth de La Roche, veuve du Comte de La Rochefoucauld (1775 - 1847), ont trois enfants, dont : Gilbert V. Rambaut père (1799 - 1874) marié à Jane Maria Hammond (1816 - 1876), qui suit.

Article détaillé : Rambaut des USA

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Le Général Forrest et son état-major, dont son bras droit Gilbert Vincent Rambaut JR.

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NOTES ET RÉFÉRENCES

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