Wiki Guy de Rambaud
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Raimbaud d'Orange. Cette statue est l'œuvre de l'orangeois Daniel Dulocle. Elle pèse 2.255 kgs, revêtue d'une côte de maille et d'un large manteau il porte la couronne de Comte. Il tient dans sa main droite un cornet et, portée de sa main gauche, une épée aujourd'hui disparue. Elle a été installée en 1846 sur la place de l'Hôtel de Ville (place Clémenceau) et a été transportée sur la colline St Eutrope en 1960. C'est en septembre 1997 que la Statue de Raimbaud Comte d'Orange a rejoint la Place de la République.

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Raymond IV de Saint-Gilles (c.1043 - 1105) Prenant la croix.

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Raymond de Saint-Gilles, Adhémar de Monteil (parent de Raimbaud d'Orange) et les Provençaux.

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Raimbaud d'Orange est l’un des héros de La Jérusalem délivrée de Torquato Tasso.

Raimbaud d'Orange, Rambaud d'Orange, Rambaut d'Orange... comte d'Orange (en latin Raimboldus comes de Oringis), appelé parfois Rambaud ou Raimbaud de Nice, est né vers 1066, à Orange et mort en 1121, en Terre sainte[1][2][3][4][5][6][7]. Mais cette date est contestée. Certains historiens estiment qu'il est décédé en 1097[8] ou d’autres en 1115[9]. Guillaume de Tyr nomme Raimbaus le comte d’Orange parmi ceux qui partent à la première croisade en 1096 avec Robert, comte de Flandre[10]. Selon Guillaume de Tyr :

Il ne revoit pas la France, et meurt en Palestine[11].

Raimbaud d'Orange est né du premier mariage de son père Bertrand-Rambaud d’Orange[12]. Il est le premier comte d'Orange de la Famille de Nice-Orange clairement identifié et le dernier. Il est aussi est appelé Raimbaud de Nice parce qu'il est vicomte de Nice[13]. Même sa fille au niveau de son testament apparait encore possessionnée à Nice. Le plus ancien cartulaire de la cathédrale de Nice renferme un acte de l'année 1108, où nous retrouvons parmi les quatre personnages cités Raimbaud II d'Orange. Évidemment, ce croisé est dit comte d’Orange et connu généralement avec ce nom de terre et ce titre que lui donne Guillaume de Tyr. Si Guillaume de Tyr donne à Raimbaud d'Orange le titre de comte, c'est, non pas à cause de son père, Bertrand-Rambaud d’Orange, qui n'est que seigneur d'Orange, ni à cause de lui-même qui probablement ne l'est jamais, mais à cause de sa belle-mère qui, elle, est bien comtesse et l’a en partie élevé[14], et sur Raimbaud d'Orange, fils de la comtesse Alix, les actes suivants, vers 1075 :

Raiambaldus Bertranni filius[15] potestates Nicie civitatis... Raimbaldus Aurasicensis...[16].

Raimbaud d'Orange se croise en 1096[17], avec son parent avec Guillaume, évêque d'Orange, légat pontifical de la Première croisade[18]. Le nom de Raimbaud d'Orange est lié à ceux du prédécesseur comme légat de Guillaume d'Orange (évêque), Adhémar de Monteil, son parent évêque du Puy et légat pontifical de la Première croisade et aussi à Robert II de Flandre, dit Robert le Hiérosolymitain. Albert d’Aix nomme .. Reinboldus comes de Oringis civitate... parmi ceux qui prennent part au siège de Nikaia, daté du milieu de 1097 d’après le contexte[19]. Guillaume de Tyr nommeRainboldus comes de Oringis parmi ceux qui sont présents lors de la prise d’Antioche en 1098. Albert d’Aix rapporte que le comte de Oringis Reinboldus, Ludowicus de Monzuns, Lambertus filius Cononis de Monte Acuto commande l’un des corps d’hommes lors de la prise d’Antioche en Juin 1098[20]. Il y commande un corps de croisés.

Lors du siège de Jérusalem (1099) il entre l'un des premiers par la brèche dans la ville avec Godefroy de Bouillon :

Il est cité, par les chroniqueurs du temps, comme l'un de ceux qui acquièrent le plus de gloire dans cette expédition[21]. Albert d’Aix rapporte que comes de Oringis Reinboldus, Ludowicus de Monzuns, Lambertus filius Cononis de Monte Acuto commandait l’un des corps d’hommes lors de la prise d’Antioche en Juin 1098mbaud II est l’un des héros de La Jérusalem délivrée de Torquato Tasso. Il a son nom et les futures armes de sa famille, qui figurent dans la cinquième des salles des croisades du château de Versailles, celle des chefs des différentes croisades. Une statue de lui, haute de plus de deux mètres, est installé dans l’escalier 97 du château de Versailles[22]. Une autre statue de Raimbaud, comte d'Orange, en marbre est érigée sur la place principale d'Orange en 1846.

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Au Moyen-Age l’Arc de Triomphe romain est fortifié et sert de poste avancé pour la défense de la ville d'Orange. Aujourd’hui, l’Arc trône toujours fièrement à l’entrée nord de la ville d’Orange et fait la joie des touristes de passage. L’Arc a subi une campagne de restauration récente qui lui a redonné tout son éclat.

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SA FAMILLE. SA JEUNESSE[]

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De saint Guilhem à Guillaume d’Orange : les métamorphoses d’un comte carolingien (fin Xe - début du XIIe siècle). Pierre Chastang.

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Photo du quartier d'Orange datant de l'antiquité et du premier Moyen Âge.

Raimbaud est dit le troisième du nom et le septième comte de cette ville, car de nombreux historiens font de Guillaume d'Orange, dit Guillaume au Court Nez (personnage en partie légendaire, un des compagnons de Charlemagne, célébré dans les chansons de geste du Moyen Âge), le premier des comtes de la Famille de Nice-Orange et établisse une généalogie de cette famille, dans laquelle un premier Raimbaud est comte d'Orange en 910[23][24][25][26]. </ref>e John Robert "Jay" Ashcroft, 40e Secrétaire d'État du Missouri, nous dit à propos des Rambaut des USA :

Qu'ils sont comme leur nom l'indique de nationalité française. Ils ont des origines illustres. Un de leurs biographes affirme qu'ils sont

parents de l'impératrice Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, de la sœur d'Olivier Cromwell, mariée en 1656 à John Wilkins, fondateur de la Royal Society et évêque anglican de Chester... Pour John Robert "Jay" Ashcroft les Rambau t/d sont de la famille de Guillaume au Cornet premier prince d’Orange, fondateur de la principauté, en l’an 793 et Raimbaud d'Orange. En 1096, le comte Raimbaud d'Orange prend la croix à l'appel d'Urbain II et part pour l'Orient, où il est tué en 1121. Il est accompagné de son parent Guillaume (un évêque d'Orange qui participe à la première croisade. À la mort d'Adhémar du Puy, il est élu chef du clergé et meurt six mois plus tard fin décembre 1098). Le comte est parti comme feudataire de Raymond de Saint-Gilles, marquis de Provence, ou à la voix du chef de la croisade, l'évêque Adhémar de Monteil, membre de sa famille, lequel exerce un grand ascendant sur l'esprit du comte de Toulouse[27].

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Image 20

Les origines des Rambaud/t, sont illustres remarque John Robert "Jay" Ashcroft, secrétaire d'État du Missouri.

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Descendance de Pons de Mevouillon (le blason des princes d'Orange est un repère, les blasons n'existent pas encore au IXe siècle):


 Pons de Mevouillon 
 x Blismodis  
 |
 | --> Humbert, évêque de Vaison, jusqu’en 1005 
 |
 | --> Garnier, évêque d’Avignon (976 - 991) 
 |
 | --> Ison
 |
 | --> Pons II de Mevouillon (ca 920 - 986) 
       x Richilde, originaire de l’Uzège
       |
       | --> Féraud de Nice, évêque de Gap
       |
       | --> Pierre de Mirabel évêque de Vaison
       |
       | --> Pons III de Mevouillon
       |      |    ... --> Descendance Mevouillon...
       |
       | --> Arnoul de Theys
       |      |    ... --> Descendance Theys... 
       |
       | --> Gérard
       |
       | --> Raimbaud 
       |
       | --> Raoul
       |
       | --> Laugier de Nice (ca 950 - 1032)
             x  Odile de Provence (976 - 1032), fille de Guillaume le Libérateur
             |
             | --> Rostan de Gréolières
             |      |    ... --> Descendance Gréolières... 
             |
             | --> Pierre de Nice, évêque de Sisteron (1043 - 1059) 
             |
             | --> Jauccara de Nice
             |      x  Amic de Vence-Avignon
             |
             | --> Gerberge de Nice
             |       x  Bérenger d’Avignon. 
             |
             | --> Rambaud de Nice (1006 - 1073) 
                    x 1032 Accelena d’Apt 
                    |
                    | --> Laugier d’Apt 
                          x Amancia de Lacoste-Castellane
                    |
                    | --> Odila de Nice 
                         x Boniface de Reillanne
                    |
                    | --> Gisla de Nice
                          x Rostang d'Agoult
                          |
                          | -->  Laugier d'Agout, évêque d'Apt, croisé 
                    |
                    | --> Pierre II de Nice évêque de Sisteron, puis évêque de Vaison 
                    |
                    | --> Rostan de Fréjus
                          x Accelena de Marignane
                    |
                    | --> Raimbaud de Nice, seigneur de Gréolières 
                    |
                    x  Bélieldis de Marseille
                    |
                    | --> Amic 
                    |
                    | --> Guillaume 
                    |
                    x avant 1045 Azalaïs de Reillanne, veuve de Guilhem d'Agoult 
                    |
                    | --> Bertrand-Rambaud d’Orange 
                          x 1068 Adélaïde de Cavenez, veuve de Guillaume V Bertrand de Provence 
                          |
                          | --> Léger ou Laugerus, évêque d’Avignon (1124 ou 1126 - 1142) 
                          |
                          | --> Jausserand Laugier, seigneur de Gréolières	 
                          |
                          x 1064 Gerberge, fille de Foulques Bertrand de Provence 
                          |	
                          | --> Pierre
                          |
                          | --> Raimbaud d'Orange
                                |
                                | --> Thiburge d'Orange
                                     x 1104 Giraud Adhémar de Monteil
                                     |                  
                                     x 1129 Guilhem d'Aumelas 
                                     |       
                                     | --> Raimbaut d'Orange
                                     |
                                     | --> Thiburge II d'Orange
                                     |   x 1171 Bertrand des Baux
                                         |
                                         | --> Hughes IV 
                                         |
                                         | --> Bertrand II
                                         |
                                         | --> Thiburge
                                         |
                                         | --> Guillaume des Baux
                                              x Ermengarde de Mévouillon
                                              |
                                              | --> Guillaume II des Baux


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La Provence au XIIe siècle.

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Ganagobie et ses mosaïques du XIIe siècle.

Guillaume

Guillaume de Gellone, d'Orange, ou d'Aquitaine.

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Limites du futur Comtat Venaissin, où il devient propriétaire, du fait d'héritages de grands biens.

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Terre de l’Empire Romain-Germanique, l’empereur Frédéric Ier Barberousse élève alors la région d’Orange en 1163 au rang de Principauté souveraine.

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Reconstitution du château médiéval d'Orange.

Bertrand-Rambaud d’Orange, son père, est coseigneur de Nice, seigneur d’Orange[28]. Il est l’un des arrière-petits-fils du comte Guillaume le Libérateur[29]. Certains historiens lui donnent le titre de vicomte. Il est un membre de la Famille de Nice-Orange et hérite d’une grande partie des biens de la famille en Provence occidentale. Il est tige des princes d'Orange[30]. Il se marie avec Gilberge, fille de Foulques Bertrand de Provence, puis veuf se remarie avec Adélaïde de Cavenez, veuve de Guillaume V Bertrand de Provence[31]. Bertrand-Rambaud d’Orange est le beau-père d’Adélaïde de Forcalquier († 1029), épouse d’Armengol IV d'Urgell († 1092), des Comtes d'Urgell et le père, outre Raimbaud, de Léger d’Orange ou Laugerus, évêque d’Avignon (1124 ou 1126 - 1142).


Bertrand-Rambaud d’Orange, son père, se marie avec Gilberge, fille de Foulques Bertrand de Provence, dit aussi Bertrand Ier de Provence[32] mort le 27 avril 1051, comte de Provence de 1018 à sa mort. Il est fils de Guillaume II, comte de Provence, et de Gerberge de Bourgogne. Il dirige la Provence indivis avec son frère aîné Guillaume IV de Provence à partir de 1018 et avec son plus jeune frère Geoffroi Ier de Provence au plus tard à compter de 1032. Après la mort de Guillaume, il prend le titre de marquis, devenant ainsi le chef de la dynastie.

Sa veuve n’a pas l’usufruit de tout le comté d’Orange, mais d’un domaine considérable. Elle se remarie avec Bertrand Raimbaud, fils de Rambaud de Nice, frère de Laugier d'Apt, et de Pierre II de Nice, évêque de Sisteron, puis évêque de Vaison[33]. Le nom de la première femme de Bertrand-Rambaud nous est conservé par des actes analysés dans l'histoire de l'église de Vaison, du Père Boyer de Sainte-Marthe.

La comtesse Gilberge, fille du comte Foulques Bertrand de Provence, femme de Bertrand Rambaud, avec ses deux enfants Raimbaud et Pierre autorise des donations considérables faites à l'église de Vaison-la-Romaine par deux hommes de grande qualité Guillaume et Rotbald. En outre de plusieurs églises et terres, ces donations embrassent des quartiers entiers de la ville de Vaison-la-Romaine et de sa banlieue. Ces pièces ne sont pas datées; l'auteur les place au hasard dans une série de faits et d'analyses de chartes qu'il rapporte à l'évêque Pierre de Mirabel, arrière-grand-oncle de Bertrand-Rambaud d’Orange. Mais l'évêque par lequel elles sont reçues, pourrait tout aussi bien être son successeur Pierre II de Nice, fils de Rambaud de Nice et par conséquent beau-frère de Gilberge. D'autre part, Gilberge fait ici, avec ses fils ayant droit à sa succession, mais sans l'assistance de son époux, acte de haut domaine; il est donc à peu près certain que c'est en vertu de ses droits à elle, et non de ceux qu'elle tient de son mariage, qu'elle procède[34].

Ces actes nous apprennent encore, outre l'existence d'un second fils de Bertrand-Rambaud d’Orange, nommé Pierre, et que Raimbaud II est fils de sa première femme Gilberge, et non de la seconde, Adélaïde[35][36].

Celle-ci se marie fort jeune, car elle survit à son époux longtemps, et n'est morte qu'après le 2 octobre 1103, date de son testament. Après avoir mentionné Bertrand-Rambaud comme son mari, elle institue héritiers Thiburge d'Orange, fille de Raimbaud d'Orange, et Géraud Adhémar d'Orange, son époux, sans indiquer par un seul mot qu'elle ait avec Thiburge d'Orange ou avec Raimbaud le moindre lien de parenté[37]. Voici des extraits de ce testament :

ego Adalaiz comitissa... mansiones quas cum Bertrando Raibaldo marito meo, post mortem Udalrici episcopi, maie usurpavi... cetera... que hereditario jure mihi proveniunt tam in commitatibus quam in civitatibus et castris et villis... dimitto Tiburgi fiiie Raimbaldi et Geraldo Adimaro marito eius...[38].

Toutefois, comme Gilberge, sa mère meurt de bonne heure Adélaïde tient lieu de mère à ses beaux-fils, il n'est pas surprenant que dans le diplôme d'Alphonse, comte de Toulouse et marquis de Provence, délivré le 6 septembre 1126 à Bérenger, évêque d'Orange, pour confirmer les dons qu'elle a faits par ce testament à son église et à l'abbaye de Saint-Florent, elle est dite mère de Raimbaud d'Orange d'autant que ce même diplôme contient une autre erreur matérielle du même genre alors que dans son testament, elle mentionne ces donations comme faites Cum Bertrando Raibaldo, Marito Meo la charte de confirmation porte assensu Raimbaldi, fillii sui[39]. Gilberge a un autre enfant, Pierre.

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Coffret peint avec la légende de Guillaume d'Orange, Guilhem Comte de Toulouse Guilhem d’Orange parfois appelé Nez court ou Bras courageux de Guillaume.

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LA PREMIÈRE CROISADE (1096 - 1099)[]

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Le pape Urbain II prêchant la première croisade sur la place de Clermont. Après le concile de Clermont en novembre 1095, le pape lance son célèbre appel invitant les chevaliers chrétiens à intervenir pour défendre l’Église et à aider leurs frères orientaux en Terre Sainte.

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'La première croisade.

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Raimbaud, Comte d'Orange vainqueur à Antioche et Jérusalem.

Le concile de Clermont en 1095 et la première croisade, de G.-Régis Crégut (1895) :

En l'année 1095, à la fin d'un nombreux et important Concile, tenu dans la cité des Arvernes, le pape Urbain II se rendit sur une vaste place, et là, du haut d'une estrade, entouré de cardinaux, d'archevêques, d'évêques, de prêtres, de chevaliers, de la foule immense des fidèles, il raconta les souffrances des chrétiens d'Orient et fit appel à leurs frères d'Occident pour voler à leurs secours et opérer leur délivrance

A la douleur du Pontife durent succéder d'ineffables tressaillements de joie, lorsque à sa voix répondirent ces universelles acclamations; Dieu le veut! Dieu le veut qui allaient avoir écho dans les âmes, à tous les points de la catholicité, et donner le signal des Croisades. Il dut, à ce spectacle, s'applaudir d'avoir eu confiance dans les Arvernes et d'être venu les chercher au loin, sans se laisser retenir par les autres populations qu'il traversait.

La jeune Europe commence à prendre conscience d'elle-même et de ses forces, desserre l'étau de l'Islam et s'élance à la conquête du monde, forgeant pour de nombreux siècles l'idéologie occidentale[40],

L'Iliade de la première croisade fait revivre l'aventure de ces hommes qui partent à la conquête de Jérusalem[41].

Jacques Heers raconte d'une part l'événement fondateur, la mobilisation et le rassemblement des croisés (quatre armées "régionales" au lieu de l'armée unique prévue par le pape), l'enthousiasme des foules entraînées par une autre prédication, celle des ermites, des vagabonds porteurs de rêves messianiques, des imposteurs aussi qui jettent sur les routes, avant même les armées, un peuple hétéroclite de pèlerins voués au désastre. Il met l'accent d'autre part - et c'est l'un des grands intérêts de ce livre -, sur les arrière-plans sociaux, mentaux et spirituels, sur le climat d'une entreprise tellement inédite et déraisonnable. Puis Jacques Heers décrit les longues marches à travers l'Europe centrale et les déserts d'Anatolie, les querelles byzantines devant Constantinople, les sièges interminables, la découverte de l'Orient. La croisade désordonnée, pathétique des "pauvres gens" n'aura qu'un temps. Fourvoyée par des meneurs incapables ou indignes, ils se feront massacrer par les Turcs en octobre 1096. La vraie croisade, la croisade victorieuse, c'est celle des quatre armées accompagnées de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, démunis, sans vivres ni armes. Elles n'atteignent la Ville sainte que le 7 juin 1099, après plus de trois années d'épreuves, de disette, de combats, de conflits internes que seule la menace turque ou égyptienne parvient à calmer momentanément[42].

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Le comte de Toulouse et la Croisade[]

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Le pape Urbain II arrivant en France pour prêcher la croisade, enluminure du Roman de Godefroy de Bouillon (XIVe siècle), Paris, BnF.

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Capitole Toulouse - Salle des Illustres - L'entrée à Toulouse du pape Urbain II en 1096 par Benjamin Constant[43].

Le souverain pontife, après le concile de Clermont (28 novembre 1095), parcourt les provinces voisines pour ranimer par sa présence l'enthousiasme des nouveaux soldats du Christ. De toutes les villes du Midi, Toulouse est alors la plus importante, et par le nombre de ses habitants, et par l’influence qu'elle exerce sur les pays de la Langue d'Oc. Urbain II n'a pas plutôt visité les diocèses du Limousin, du Poitou et de la Guyenne, qu'il part de Bordeaux vers la fin d'avril, et se met en marche vers la capitale des Raymond. Le sixième jour du mois de mai 1096, plusieurs chevaliers et hommes d'église arrivent à Toulouse et se rendent au Château Narbonnais où Raymond IV de Toulouse/Raymond de Saint-Gilles tient alors sa cour.

Raimbaud, comte d'Orange, lui dit :

- Seigneur, demain notre saint père le pape Urbain II arrivera dans votre bonne ville de Toulouse.

Raymond de Saint-Gilles lui répond :

Béni soit celui qui vient au nom du seigneur. Il trouvera ici l'élite des seigneurs de la Langue-d'Oc qui attendent impatiemment le jour du départ pour la Terre-Sainte.

Les chevaliers qui se sont rangés autour de Raymond pour entendre les paroles de Raimbaud d'Orange, messager du souverain pontife, prêtent tous le même serment, et passent la nuit à deviser sur la glorieuse expédition qu'on va entreprendre...[44].

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Le départ de l'armée du comte de Toulouse (1096)[]

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Raymond de Saint-Gilles et ses barons.

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Les Provençaux n'empruntent pas les mêmes chemins pour aller à Byzance que les autres armées de croisés.

Image raimbaud d'orange 17

La traversée des Balkans n'est pas chose facile du fait du relief et de la résistance des Esclavons-Dalmates, comme les nomme Guillaume de Tyr.

La_première_croisade

La première croisade

La première croisade.

Guillaume, évêque d'Orange, n'est pas le seul à accompagner Raimbaud. Un des principaux seigneurs d'Avignon, appelé Autran, suit l'exemple de tant d'illustres provençaux qu'on voie accourir de toutes parts à la voix du Souverain Pontife, et prendre la croix. Autran commence par offrir une partie de ses biens à Dieu, afin de se le rendre favorable pendant son voyage. Il se range avec les autres provençaux sous la bannière du célèbre Raimbaud, comte d'Orange, qui se distinguer dans cette lutte gigantesque où l'Europe se précipite sur l'Asie, afin de délivrer du joug des infidèles la ville sainte et le tombeau de Jésus-Christ[45]. En 1096, le comte Raimbaud prend donc la croix à la voix d'Urbain II et part pour l'Orient avec, son parent Guillaume, évêque d'Orange. Ils y perdent la vie en 1121.

Partis de Bourgogne, d'Auvergne, de Gascogne, de Gothie et de Provence, ce sont quelque 1.200 cavaliers et 10.000 fantassins que le comte de Toulouse, Raymond de Saint-Gilles, et Adhémar de Monteil, évêque du Puy, légat pontifical de la Première croisade, conduisent en Terre Sainte. Dans cette armée, il y a toute la fleur de la noblesse du Midi de la France, dont Raymond de Turenne, Guilhem V de Montpellier, Raimbaud d'Orange ...

Après avoir traversé la Savoie, la Lombardie et la Vénétie, les croisés du sud progressent difficilement le long de la côte dalmate[46]. J. F-A. Peyré écrit[47] :

Les habitants effrayés s'enfuyaient dans les montagnes avec tout ce qu'ils possédaient, et se cachaient comme des bêtes fauves dans l'épaisseur des forêts. (...). Les Esclavons-Dalmates, comme les nomme Guillaume de Tyr, qui avaient en leur qualité d'indigènes une parfaite connaissance des lieux, suivaient à mi-côte la ligne des montagnes, et, du fond des retraites qui les abritaient, ne cessaient de harceler les Croisés, qui ne savaient comment se mettre en garde contre des ennemis insaisissables et des attaques aussi soudaines que multipliées.

Les Provençaux, comme on les surnomme, se retrouvent dans un pays sans chemins praticables, sans animaux, sans oiseaux, sans récoltes. Les populations locales se transforment en brigands qui attaquent les isolés. Même Raymond de Saint-Gilles et Adhémar de Monteil sont attaqués par des bandes de pillards[48][49][50].

Le comte est parti comme feudataire de Raymond de Saint-Gilles, marquis de Provence, ou à la voix du chef de la croisade, l'évêque Adhémar, membre de sa famille, exerce un grand ascendant sur l'esprit du comte de Toulouse[51][52].

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La noblesse d'Occitanie[]

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A309

Les chefs de la Croisade.

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Ruines du château du comte Héracle de Polignac.

Toute la noblesse de la Gascogne, du Languedoc, de la Provence, du Limousin et de l'Auvergne partent nombreux à la croisade. Les historiens contemporains nomment parmi les chevaliers et les seigneurs qui prennent la croix : le comte Héracle de Polignac ; Pons de Balazun, Guillaume de Sabran, Éléasar de Montredon, Pierre Bernard de Montagnac, Éléasar de Castries, Raymond de Liste, Pierre Raymond d'Hautpoul, Gouftiers de Lastours, Guillaume V, seigneur de Montpellier ; Roger, comte de Foix ; Raymond de Narbonne-Pelet, seigneur d'Alais; Isard, comte de Die; Raimbaud, comte d'Orange; Guillaume, comte de Forez; Guillaume, comte de Clermont; Gérard, fils de Guillabert, comte de Roussillon; Gaston, vicomte de Béarn ; Guillaume Amanjeu d'Albret; Raymond de Turenne; Raymond, vicomte de Castillon ; Guillaume d'Urgell, comte de Forcalquier. A l'exemple d'Adhémar de Monteil, les évêques d'Apt, de Lodève, d'Orange, l'archevêque de Tolède, prennent la croix et conduisent une partie de leurs vassaux à la Guerre sainte[53].

Raimbaud part pour la croisade, à la tête de quatre cents jeunes gens, choisis dans la principauté d'Orange[54].

Partis de Bourgogne, d'Auvergne, de Gascogne, de Gothie et de Provence, ce sont quelque 1.200 cavaliers et 10.000 fantassins que le comte de Toulouse, Raymond de Saint-Gilles, et Adhémar de Monteil, évêque du Puy, légat pontifical de la Première croisade, conduisent en Terre Sainte.

Au siège de Nicée (1097), Raimbaud et ses hommes combattent aux côtés d'Adhémar de Monteil. Albert d'Aix-la-Chapelle nous dit que :

Le comte d'Orange ne le cédait à personne en vaillance[55].

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Siège d'Antioche[]

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Passages d'outremer - BNF Fr5594 f59v - Siège d'Antioche.

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Découverte de la Sainte Lance.

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La Sainte Lance tenue par Adhémar de Monteil, évêque du Puy, devant Antioche.

A314

Bataille lors du siège d'Antioche.

Raymond de Turenne va se rendre célèbre devant Antioche[56]. Le premier siège d'Antioche a lieu du 21 octobre 1097 au 2 juin 1098.

Après avoir traversé l'Oronte, toute l'armée chrétienne se place en ordre de bataille, de manière à occuper toute la vallée qui s'étend depuis la porte du Pont jusqu'aux Montagnes Noires, situées à une heure au nord d'Antioche. Ainsi rangés, les croisés empêchent l'ennemi de s'emparer des abords de la place et qu'il ne les enveloppe. Hugues le Grand, les deux Robert, le comte de Belesme, le comte de Hainaut, se mettent à la tête de l'aile gauche; Godefroy se place à la droite, soutenu par Eustache, Baudouin du Bourg, Tancrède, Renaud de Toul, Évrard de Puyset; Adhémar de Monteil est au centre de l'armée avec Gaston de Béarn, le comte de Die, Raimbaud d'Orange, Guillaume de Montpellier, Amanjeu d'Albret. Bohémond commande un corps de réserve, prêt à se porter sur tous les points où les chrétiens auraient besoin d'être secourus[57]. L'évêque du Puy conduit vers les montagnes le corps qu'il dirige, et confie à un clerc le soin de porter au milieu de sa troupe la lance qu'on a trouvée. Pierre de Stenay, Renaud deToul, et son frère Garnier de Gray, Henri de Hache, Renaud d'Ammersbach et Gautier de Drominédard, se disposent a guider leur corps vers le chemin qui conduit à travers les montagnes au port de Siméon. Le comte Raimbaud d'Orange, Louis de Monzons, et Lambert, fils de Conon de Montaigu, reçoivent ordre de prendre le commandement d'un autre corps[58].

Raimbaud II d'Orange a donc son nom lié à ceux d'Adhémar de Monteil, évêque du Puy et légat pontifical de la Première croisade et Robert II de Flandre, dit Robert le Hiérosolymitain. Il commande un corps de croisés au siège d'Antioche. En effet, selon Guillaume de Tyr, le sixième corps d’armée, en vertu des ordres des princes, est mis sous le commandement de Raimbaud, comte d'Orange, qui a avec lui Louis de Moncons, et Lambert, fils de Conon de Montaigu[59].

Le second siège d'Antioche succède au premier. Les musulmans tentent de reprendre la ville aux croisés et cela dure du 7 juin au 28 juin 1098. Raymond de Saint-Gilles, malade, accusé de paresse et avarice accepte de défendre le fort de Mahomerie, le plus attaqué, pour mettre fin aux rumeurs. Il choisit ses meilleurs hommes pour le défendre : Pierre de Castillon, Raymond de Turenne, Guilhem de Montpellier, Guillaume de Sabran et Goufier de Lastours. Ses capitaines à leur tour regroupent les 500 hommes les plus vaillants de leurs troupes et se préparent à défendre le fort ou à mourir pour leur foi[60][61].

Raymond de Turenne, le vicomte de Turenne, est aussi cité par Dom Joseph Vaissète au nombre des 60 chevaliers qui défendent un pont contre une armée de Sarrasins au siège d'Antioche.

Après le siège d'Antioche, Raymond de Saint-Gilles est en marche vers le sud. Le 11 décembre 1098, la forteresse de Ma`ârra an-Nu`mân est prise par ses Provençaux, après un siège de trois semaines.

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Siège de Jérusalem (1099)[]

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Carte médiévale de Jérusalem par Konrad Grünenberg.

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7 juin 1099: début du siège de Jérusalem

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Siège de Jérusalem (1099).

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Godefroi de Bouillon dans sa tour à l'assaut de Jérusalem, le 15 juillet 1099. BNF ms. Français 22495 folio 69 verso.

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Prise de Jérusalem par les Croisés.

Selon l'Histoire de Madame de Sévigné :

Le quatrième jour, à la première aube, après avoir entendu la messe et avoir communié, toute l'armée se disposa en ordre de bataille derrière les murs de la place. Elle fat divisée en six. corps. L'évêque du Puy, le noble Adhémar de Monteil de précieuse mémoire, comme l'appelle Guillaume de Tyr, armé d'une cuirasse et d'un casque, eut le commandement du quatrième, composé de sa troupe, de ses parents , de leurs vassaux, et de l'année du comte de Toulouse qui, malade en cet instant, ne pu prendre part à la bataille, et fut chargé de garder la ville. Raimbaud , prince d'Orange, fut chargé de conduire le cinquième corps. Auprès de l'évêque se trouvait Raymond d'Agiles, son chapelain et l'historien de l'expédition, qui portait dans ses mains la sainte lance, en guise d'étendard[62].

Guillaume de Tyr nous dit aussi que :

A l'appel de Godefroi, s'élancent sur les renforts et se réunissent à ceux qui y étaient déjà arrivés. Immédiatement à la suite du duc de Lorraine, on avait vu marcher successivement le comte de Flandre et le duc de Normandie, le valeureux Tancrède, homme illustre et recommandable en tout point; Hugues l'ancien, comte de Saint-Paul, Baudouin du Bourg, Gaston de Béziers Girard de Roussillon, Conan le Breton, Raimbaud comte d'Orange, Louis de Mouson, Conon de Montaigu et Lambert son fils, et plusieurs autres dont les noms nous sont échappés[63].

Le comte Raimbaud de la ville d'Orange, Louis de Monzons, Conon de Montaigu, et son fils Lambert, Gaston de Béziers, Gérard de Roussillon, et Baudouin du Bourg, s'établissent en 1099 tout autour de Jérusalem, contrairement aux autres provençaux[64].

Raimbaud II d'Orange lors du siège de Jérusalem (1099) entre l'un des premiers par la brèche dans la ville. L'Histoire du clergé de France, de Michaud, et The True Sense and Practice of Chivalry et Guillaume de Tyr nous disent que :

Un gentilhomme, nommé Lethalde, qui combat sur une tour mobile, saute le premier sur le mur ; son frère Engelbert, le comte Eustache et plusieurs autres seigneurs s'élancent à leur tour, renversent les Sarrasins et pénètrent dans Jérusalem. Le comte de Flandre, le duc de Normandie, Tancrède, Hugues de Saint-Paul, Conan-le-Breton, Raimbaud, comte d'Orange, Conon de Montaigu, qui combattent sur un autre point, parviennent également à gagner les remparts, et, suivis d'un grand nombre de braves, ils se font jour dans les rues de la ville[65][66].

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COMTE OU PRINCE ?[]

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Limites du futur Comtat Venaissin, où il devient propriétaire, du fait d'héritages, de grands biens.

Raimond-Bérenger III de Barcelone

Du fait du mariage de Douce de Provence avec Raimond-Bérenger III de Barcelone en 1112 les liens avec la Catalogne se resserrent. Déjà, en 1060, Stéphanie Comittissa, fille du comte de Provence, va être l'épouse du comte catalan Guillaume II de Besalú.

Aamol15

Dieudonné de Gozon, Grand maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem est de la famille de la belle-sœur de Jean de Mottet.

Aamol4

Galiot Mottet est pourvu de la Commanderie de Bo[u]rdeaux (Le Poët-Laval) en 1417.[67]. Jean est pourvu de celle de Bo[u]rdeaux, mais en Guyenne.

Aamol18

Les armes d’Octave de Galéan : Grand Prieur de Saint-Gilles de 1745 à 1750. Bandé d’or et d’azur de six pièces, au chef de gueules, chargé d’un lion passant d’or (Raybaud, tome II, page 260).

Aamol103

Une des filles de son frère se marie avec un Robin, familles de dignitaires de l'Ordre de Malte.

AACT35

Les Ordres de Chevalerie.

Faut il croire que Raymond de Saint-Gilles a conféré le comté d’Orange à Raimbaud ? C’est un peu probable[68]. Aucun des actes émanant de Raimbaud ne lui donne ce titre. D'ailleurs, si la concession a lieu, elle n'a pas autant de durée que celle du comté de Diois entre les mains des vicomtes de Gap; en effet, Raimbaud n'a qu'une fille et, quand ses descendants réussissent à se soustraire à la vassalité des comtes de Provence, ils se qualifient simplement princes d'Orange ou barons.

L'origine de la comtesse, belle-mère de Raimbaud II d'Orange n'est pas bien établie : on peut être persuadé qu'elle est tout simplement la veuve du comte de Provence-Avignon Guillaume Bertrand, mort entre 1063 et 1067. Ce comte, marié avec elle dès 1050, en a eu une fille nommée également Alix. Il doit lui laisser, sinon l'usufruit de tout le comté d'Orange, du moins un domaine considérable dans le comté. Elle se remarie avec Bertrand Raimbaud, fils de Raimbaud de Nice, frère de Laugier le Roux, de Nice, et de Pierre II de Nice, évêque de Sisteron, puis de Vaison.

Le premier époux d'Adélaïde-Alix meurt mourir fort jeune : le second, connu depuis 1062 jusqu'au 21 avril 1073, meurt avant la croisade. Elle-même, encore vivante vers 1105, lors de l'hommage prêté par la vicomtesse d'Avignon à sa fille Alix, comtesse d'Avignon et de Forcalquier, teste seulement le 12 octobre 1113. Elle est alors d'un âge très avancé, car son beau-fils Raimbaud d'Orange, prince ou podestat de Nice en 1108, n'est pas son héritier :

ego Adalaiz comitissa... mansiones quas cum Bertrando Raibaldo marito meo, post mortem Udalrici episcopi, maie usurpavi . . . cetera... que hereditario jure mihi proveniunt tam in commitatibus quam in civitatibus et castris et villis... dimitto Tiburgi fiiie Raimbaldi et Geraldo Adimaro marito eius...[69].

Elle prend ses dernières dispositions en faveur de la petite-fille de son mari Thiburge II d'Orange, mariée avec Giraud Adémar de Montélimar, qui devient ainsi prince d'Orange ; mais elle ne peut évidemment lui transmettre le comté d'Orange qu'elle n'a pas[70]. C'est tout au moins l'avis de Manteyer, mais Raimbaud est peut-être en Terre Sainte et considéré comme mort. Il ne serait pas le seul.

Les possessions de la maison d'Orange dans le comté de Nice proviennent de la part d'enfant reçue dans la succession de Rambaud de Nice par son fils Bertrand-Rambaud d’Orange. Raimbaud II, comte d'Orange, fils de Bertrand-Rambaud d’Orange, exerce encore, après son retour de la croisade, où il s'est acquis un si haut renom, sa part d'autorité dans la vicomté de Nice en 1108, et sa fille Thiburge les mentionne dans son testament[71].

Au retour de Terre-Sainte, Raimbaud d'Orange s'établit à Nice, où nous le voyons dans les actes exercer encore en 1108 l'autorité vicomtale, et délaisser le comté d'Orange à sa fille unique Thiburge et à son gendre Géraud Adhémar de Montélimar. Celui-ci, en effet, prend une part active aux affaires, notamment dans la question de l'union du diocèse à celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux. L'acte d'élection au siège d'Orange de l'évêque Bérenger par les prélats réunis autour du légat du pape au Pont-de-Sorgues, est autorisé par lui assensiente Giraldo Ademaro Aurasice Principe. Cette pièce est le plus ancien monument du titre princier d'Orange.

Depuis la nouvelle constitution de 1108, le parti aristocratique de Nice, à l'exemple des autres princes séculiers, veut s'ingérer dans le gouvernement de l'Église, soumettre les affaires ecclésiastiques à son tribunal séculier, et se soustraire aux juges et aux tribunaux du clergé. Arnaud de Brescia trouve partout des adeptes. Arnaud de Brescia est un hérésiarque, né vers 1100, et supplicié en 1155. Il est influencé par l'école de logique de Pierre Abélard. Il souhaite accroître l'influence des laïcs, cantonner le Pape à son rôle religieux, et en conséquence lui supprimer son pouvoir temporel. Mais l'excommunication des comtes de Forcalquier et de Toulouse vient merveilleusement en aide au parti Catalan. Aussi, quand Raimond-Bérenger III de Barcelone, en 1116, arrive dans nos pays, se rendant au delà des monts auprès du Souverain-Pontife, il est, au plus grand déplaisir des Raimbaud de Nice, fêté et comblé d'honneurs par leurs adversaires. Dans son escorte brillante apparaissaient les évêques de Fréjus et d'Antibes. L'abbaye de Lérins reçoit confirmation de ses privilèges. L'évêque de Nice s'avance au-devant de lui pour le complimenter, et la population le fête, au grand mécontentement de la faction opposée[72].

L'Histoire du diocèse d'Avignon et des anciens diocèses précise que[73] :

De Saint-Gilles où ils s'établissent en 1112, les membres de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem viennent à Orange, où le fameux Raimbaud, septième comte de cette ville, leur fait construire, à son retour de la Terre-Sainte, un hôpital au quartier de l'Araïs. Ils y accroissent leur influence, et bientôt ils possédèrent la moitié de la principauté d'Orange.

Mais ses auteurs doivent confondre avec un testament, datant de 1218, d'un autre Raimbaud d'Orange qui lègue effectivement la moitié de la ville d'Orange au prieuré de Saint-Gilles de l'hôpital de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem[74].

Raimbaud est l'un des rares membres de la haute noblesse provençale qui partent à la croisade. L'ordre de l'Hôpital est reconnu en 1113 et l'ordre du Temple, alors qu'il est mort, en 1129 Toutefois, les hommes et les chevaliers de l'Ordre sont déjà en Orient et se singularisent par leurs idées et leur comportement. Or, l'entourage de Raimbaud II va les accueillir les templiers, même si cet intérêt ne va pas durer aux générations suivantes[75]. Donc il serait étonnant de voir le comte accueillir l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1218 ?

En 1115, les petits-fils de Rambaud de Nice et de Rostaing, son frère, ainsi que Pierre de Nice évêque de Vaison, et d’autres seigneurs de la descendance d’Odile de Provence, comtesse de Nice, font de nombreuses donations au monastère de Saint-Pons et renouvèlent entre autres celle de Sainte-Marie de Cimiez[76].

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Orange au moyen-âge.

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MARIAGE ET DESCENDANCE[]

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Mariage[]

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Femme de son temps.

Selon le Cartulaire de l'Église d’Apt, l’épouse de Raimbaud de Nice, vers 1113, se prénomme Rixende[77]. Ce Raimbaud de Nice, deuxième du nom, semble être Raimbaud II d’Orange, vicomte de Nice. Tous les autres Raimbaud de Nice connus sont morts depuis 40 ans et on a pas deuxième du nom. Toutefois sa mère se prénommant Amancia, il s’agit donc très certainement d’un fils d’Amancia de Lacoste-Castellane et de Laugier d’Apt, prénommé Raimbaud et coseigneur de Nice avec son cousin beaucoup plus connu.

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Descendance[]

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Raimbaut d'Orange (1147 - 1173), son petit-fils troubadour.

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Tibors de (1173 - après le 13 août 1198).

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Sceau des premiers Baux-Orange. Les princes d'Orange, suivant l'usage des pays qui entourent leur petit État, ont toujours scellé en plomb. Ce cornet n'entrait pas dans les armes particulières de la maison de Baux, dont l'écu est de gueules, à l'étoile à seize rayons d'argent. Toutefois, en prenant possession d'Orange, elle a à peu près abandonné sa marque distinctive pour prendre le cornet, en mémoire de l'illustre paladin de Charlemagne, Guillaume au Cornet premier prince d’Orange, qui passe pour le fondateur de la principauté et leur ancêtre

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Le château de Guillaume d’Aumelas.

Raimbaud d'Orange, dont le prénom de la femme est peut-être Aircelène, ne laisse qu'un fils, mais sans postérité, et une fille Thiburge d'Orange[78] :

Thiburge d'Orange pendant son absence, est nommée comtesse d'Orange dès 1115. Thiburge d'Orange devient princesse d'Orange, vassale du Saint Empire romain germanique. La principauté comprend Orange, Jonquières et Courthézon. Quand elle meurt en 1150, ses fils sont encore très jeunes et elle les confie à son beau-fils Bertrand des Baux[79]. Après 1146 delfonsus comes Tholosanus et marchio Provinci, propriétés confirmées à Bérenger, Évêque d’Orange, avec le consentement de Thiburgæ filii Raimbaldi, y compris les dons faits par la comitissa mater Raimbaldi... Atalaix, par Charte datée de 1126. Son mariage connu est déduit du testament de Tiburge princesse d’Orange qui est daté de 1146, et nomme Bertrand des Baux époux de sa fille Tiburge, de son fils Guillaume V, de son fils Raimbaud IV et d’Adhémar de Murvieux, époux de sa fille Tiburgette, lu conjointement avec le testament de son mari qui nomme le mêmes enfants. Cais de Pierlas dit qu’il est Geoffroi de Mornas, sans fournir aucune référence citation, mais il semble avoir confondu le premier mariage de Tiburge sa fille cadette Tiburge. Selon Europäische Stammtafeln, il s’agit de Géraud Adhémar, précisant que le couple s’est marié avant le 12 octobre 1103 et qu’il est prince d’Orange en 1115. Cette personne présumée n’est pas été identifiée avec dans l’Adhémar seigneur de Monteil , tandis que la référence à Orange étant une La principauté à cette époque est anachronique. Vers 1103, Tiburge épouse Giraud II Adhémar de Monteil[80][81]. Ils ont pour fils Guillaume, prince d'Orange. Il est possible que cela représente la confusion avec le mariage de la fille aînée de Thiburge d'Orange, Tiburgette, dont le mari s’appelle Adémar.

Elle épouse en secondes noces (après 1118) Guillaume d’Aumelas, fils de Guillaume V Seigneur de Montpellier et son épouse Ermesende [82].


- mariée vers 1103 ou 1105 à Giraud Adhémar de Monteil, ou de MontélimarErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>. Selon le Nobiliaire universel de France, Giraud Adhémar de Monteil est le frère du fameux Adhémar de Monteil, évêque du Puy, légat du Saint-Siège, en Orient[83]. Giraud Adhémar possède le comté, depuis principauté d'Orange ; toutes les terres, entre le Rhône et la Mer, appelées Terres de l'Empire ; enfin, plus de trente villages ou villes, entre, lesquelles celle de Monteil, en Dauphiné, depuis appelée MonteilErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>. Son nom est d'ailleurs Giraud ou Géraud Adhémar d'Orange, mais s'il est réellement prince d'Orange très peu de temps et un membre de la Maison d'Adhémar, son lien de parenté avec Adhémar de Monteil n'est pas vraiment connu, selon d'autres historiens et généalogistes.

- puis, veuve, elle se remarie à Guillaume d’Aumelas. Il est le fils minor de Guilhem V de Montpellier hérite de la seigneurie d'Aumelas, tout près d'Aniane[84] et d'importants domaines dans les diocèses de Montpellier et de Maguelonne[85]. Guillaume d’Aumelas participe avec son père à la prise de Majorque sur les Maures en 1114 aux côtés du comte Raimond-Bérenger III de Barcelone et va en Terre Sainte. Il épouse en 1129/1130 Thiburge d'Orange[86]. Il est le premier Guillaume d'Orange et fait son testament au mois de mars de l'an 1156[87].

Raimbaut d'Omelas, troubadour, hérite le territoire de Aumelas et Orange, le Troubadour d’Orange» (-[1173/91]). Le testament de Tiburge princesse d’Orange nomme Bertrand de Baux époux de sa fille Tiburge, son fils Guillaume V, son fils Raimbaud IV et Adhémar de Murvieux époux de sa fille Tiburgete. Le testament de Guillelmus de Omellacio, daté du 5 Juin 1156, lègue "castro de Omellas... et castro Montis-Arnaldi... Castro de Popiano et castro de Pojet et castro sancti Poncii et castro de Frontiniane et castro de Villanova... et honoré de Valle... et castro de Piniano » à « Raimbaldum filium meum". Seigneur d’Omelas, de Mont-Arnaud, de Pouget et de Popian. Seigneur d’Orange 1171. Jules Chevalier note que le personnage quelque peu légendaire... probablement l’aînée des filles du comte Isoard II, dont la poésie troubadour rapporte comme ayant tombée amoureuse de Raimbaud d’Orange : « la comtesse de Dia... Moiller d’en Guilhem de Peitieus... enamoret se d’en Rambaut d’Aurenga", Chevalier notant que le texte « par son ancienneté mérite une certaine créance ». « Raimbaud d’Orange » noms "Bertrand de Baux son beau-frère, mari de Tiburge et ses enfants Guillaume, Bertrand et Hugues de Baux... Adhémar de Murvieux et aux enfants qu’il a eus de sa sœur Tiburgette » dans son testament daté de 1173[464]. La propriété détenue par "Raimbaldus de Aurenga... Pater eius Guillelmus de Omelacio" constituait la dot pour le mariage entre "Ademarus de Muro-Veteri... neptem meam Titburgam filiam quondam majorem Raimundi Atonis, olim filii mei..." et "Guillelmo domino Montispessulani, filio quondam Mathildis Ducissæ... filio Guillelmo" par Charte datée de 1191[88].
Tiburgette mariée à Adhémar de Murviel
Thiburge II d'Orange (1173 - après le 13 août 1198), Na Tibors de Sarenom, troubadour comme son frère, petite-fille du comte Rambaud d'Orange, épouse Bertrand des Baux. dame de Montbazin, princesse d'Orange par leg de son demi frère Rambaud III H et G 181 p 383: Edouard de Saint Phalle. - family 1: Florian Mazel: La noblesse et l'Église en Provence, fin X°-début XIV° siècle p. 647. - family 2: Florian Mazel: La noblesse et l'Église en Provence, fin X°-début XIV° siècle p. 629.
Guillaume, prince d'Orange

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Thiburge II d'Orange (1173 - après le 13 août 1198), Na Tibors de Sarenom, troubadour comme son frère, petite-fille du comte Rambaud d'Orange, épouse Bertrand des Baux.

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Conte et légendes sur un preux chevalier[]

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Raimbaud d'Orange, statue au château de Versailles avec son épée.

Rambaud II d'Orange

Raimbaud d'Orange, 1846, statue en marbre de Henri-Joseph du Commun du Locle, qui lui vaut au Salon de 1846 la médaille de premières classe. Statue, marbre (pour la ville d'Orange (Vaucluse). Les exemplaires en plâtre de cette figure sont dans les musées de Nantes de La Haye et de Versailles[89].

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Couronnement de Louis VIII et Blanche de Castille, une très lointaine parente de Gilberge de Provence, sa mère. Rambaud de Nice, n’est pas son père, mais son grand-père.

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Lou ligendou da païs d'Aurenjo en Prouvenço.

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Mas du Clos de l'Escarrat.

Raimbaut d'Orange est cité dans la Chanson d'Antioche parmi les princes qui frappent tous ensemble à l'envi[90] et Raimbaud est encore de nos jours un personnage célèbre en Provence. Il est même l’objet de contes et légendes[91].

Voici narrée ici pour vous la très belle et très édifiante légende de Raimbaud II, Comte d'Orange, telle qu'elle est, encore de nos jours, transmise dans les veillées :

Nous sommes en l'An de Grâce 1095, par un de ces jours d'été torrides que seule génère la Provence intérieure. Raimbaud II, Seigneur des lieux, parcourt ses terres. Croisé, il doit quitter bientôt la doulce terre de France pour s'en aller en terre sarrazine. Homme juste, aimé de ses sujets, il a reçu moult témoignages d'encouragement. Chacun y est allé, selon ses moyens, de son obole : qui a donné une poule, des œufs, du bois, de menus objets confectionnés par les femmes et filles, pour aider au départ du Seigneur, fils de Raimbaud Ier et de la très belle et si douce Rosamée, grand'tante de la reine Blanche de Castille, (mère du futur Roi Saint Louis) morte en pleine jeunesse. D'elle, Raimbaud II a hérité des yeux d'un bleu de ciel, tandis qu'il a la prestance et la chevelure brune de ses ancêtres provençaux. Épuisés par leur longue course sous le soleil, assoiffés, Raimbaud II et Aldran, son fougueux destrier noir, parviennent au lieu dit Clos de l'Escarrat.

Devant l'humble chaumière où elle vit avec ses parents, Valère et Jeanne, et ses deux jeunes frères, Clément et Jerphanion, Thibaude voit le cavalier mettre pied à terre, et reconnaît en lui son Seigneur. Vivement, elle pose la corbeille de linge qu'elle ravaudait, défroisse son tablier immaculé sur lequel s'accroche le soleil et, gracieuse, fait la révérence avant de s'enquérir de ce en quoi elle peut être utile. Raimbaud II lui ordonne simplement de tirer du puits un bon seau d'eau fraîche, afin de pouvoir étancher sa soif et celle de sa monture. La jeune fille a tôt fait de le satisfaire. Pour la remercier, Raimbaud II sort quelques pièces de sa bourse et les lui remet. Il s'apprête à remonter à cheval quand la jeune fille lève hardiment son regard vers lui et entreprend de lui expliquer que ce puits à l'eau si pure est "un puits à souhaits" et que tous ceux qui, s'y étant désaltérés, y jettent quelques pièces, voient leurs vœux exaucés. Avant qu'il ait pu ébaucher le moindre geste pour l'en empêcher, la jeune fille laisse tomber dans l'eau toutes les pièces contenues dans ses mains. Raimbaud II, surpris, lui demande alors pourquoi elle s'est ainsi défaite d'un argent qui aurait, de toute évidence, pu être bien utile à sa famille..

- Bon Seigneur, je vous sais partir bientôt pour la Croisade et viens de faire dans l'eau du puits le vœu de vous y voir réussir la prise d'Antioche et Jérusalem, avant de nous revenir sauf et glorieux :
Raimbaud II inclina la tête et partit, songeur. Le Comte Raimbaud II d'Orange se croisa, partit, prit Antioche, puis Jérusalem. Un matin de l'été 1098, il monta à cheval et partit apparemment sans but défini, pour se retrouver tout soudain près du "Clos de l'Escarrat" Avançant doucement vers la maisonnette, il aperçut Thibaude, penchée sur un ouvrage de broderie, entrelaçant patiemment plumes et laines filées. Sentant tout à coup un regard posé sur elle, Thibaude releva la tête et son sourire s'épanouit : ce sourire qui, dans l'horreur des combats, avait accompagné le valeureux chevalier, mois après mois. Raimbaud II hissa prestement la jeune fille devant lui sur le dos d'Aldran, et tous trois prirent le chemin que leur réservait la destinée : ils s'aimèrent d'une passion dévorante eurent de nombreux enfants, fruits de cet immense amour, et expirèrent en communion fusionnelle dans les bras l'un de l'autre, le même jour, terrassés par la peste bubonique. Même l'eau du puits n'avait pu les sauver... Mais leurs âmes ardentes sont encore présentes au bord de la margelle du puits du " Clos de l'Escarrat ". Depuis lors, l'eau du puits du " Clos de l'Escarrat " est restée fameuse par tout le Comté d'Orange et au-delà. En 1678, en curant son puits, tari à la suite d'une exceptionnelle sècheresse, le fermier Abel Gondrand récupéra une telle quantité de pièces d'or qu'il put faire construire une belle bastide devenue Le Mas du Clos de l'Escarrat.

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Image raimbaud d'orange 33

Première croisade : Pierre l’Ermite harangue les croisés devant Jérusalem (Roman du Chevalier du Cygne).

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. PROVENCE - VALENTINOIS, DIOIS (fmg.ac)
  2. Dictionnaire géographique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Jules Courtet, Publié par Bonnet, 1857, p.24.
  3. Nouvelle biographie universelle générale, publ. sous la direction de m. le dr. Hoefer, Nouvelle biographie, 1863, p.727
  4. Dictionnaire des inventions et découvertes anciennes et modernes; publ. par l'abbé Migne, Achille François É Jouffroy d'Abbans, 1854, p.1033 et 1034
  5. Atlas universel d'histoire et de géographie, Marie Nicolas Bouillet, Publié par L. Hachette, 1865, VOL. 1, p.486
  6. Tableaux généalogiques des souverains de la France et de ses grands feudataires, Par Edouard Garnier, Publié par Franck, 1863, p.XLIX
  7. Stammtafeln de Detlev Schwennicke, tome III, p. 762...
  8. Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Par Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, 1961, v.75-77, p.267.
  9. Monnaies féodales de France, Faustin Poey d'Avant, Bureau de la Revue Numismatique Française, 1860, p.386.
  10. PROVENCE - VALENTINOIS, DIOIS (fmg.ac)
  11. Explication des ouvrages de peinture et de sculpture de l'école moderne de France, exposés le 24 Avril 1818 dans le Musée royal du Luxembourg ..., Musée royal du Luxembourg, P. Didot, 1818, p.246.
  12. Affaires d'argent et affaires de famille en haute Provence au XIVe siècle: le dossier du procès de Sybille de Cabris contre Matteo Villani et la compagnie des Buonaccorsi, Noël Coulet, École Française de Rome, 1992, p.4.
  13. La Cathédrale Sainte-Réparate, Georges Castellana, Publié par Chanoine Berg, place Rossetti, 1970, p.6.
  14. La Provence du premier au douzième siècle, études d'histoire et de géographie politique (1908), Manteyer, Georges de, Paris, Picard.
  15. Saint-Pons, n°XII — 1108
  16. Nice, n° 48).
  17. Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, 1961, v.75-77, p.267.
  18. Dictionnaire géographique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Jules Courtet, Publié par Bonnet, 1857, p.24.
  19. PROVENCE - VALENTINOIS, DIOIS (fmg.ac)
  20. PROVENCE - VALENTINOIS, DIOIS (fmg.ac)
  21. Galeries historiques du palais de Versailles. Tome 6 / Gavard, Charles (1794-1871), Impr. royale (Paris) : 1839-1848, p.202.
  22. Notice du Musée Impérial de Versailles, Eudoxe Soulié, Edition: 2, Publié par Charles de Mourgues frères, 1860, Notes sur l'article: t. 2, p.74 et 75.
  23. A ce sujet voir entre autres : Histoire des villes de France, avec une introduction générale pour chaque province: (1-3. tom.), Par Aristide Guilbert, Aristide Matthieu Guilbert, Publié par Furne, 1845, v. 4 p.102 et La science des personnes de cour, d'épée et de robe, Par De Chevigni, Henri-Philippe de Limiers, Pierre Massuet, Publié par Z. Chatelain, 1752, Vol. 9, p.59 et Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leur armes, & l'état des grandes terres du royaume ...: On a joint à ce dictionnaire le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une ..., Par Francois Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, Edition: 2, Publié par La veuve Duchesne, 1776, v.11, p.90.
  24. Louis Moréri tome VIII, p.85.
  25. Encyclopédie méthodique- ou par ordre de matières: par une société de gens de lettres, de... , Encyclopédie méthodique, Plomteux, 1832, p.469
  26. Les origines de la famille Mévouillon.
  27. Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, 1961, v.75-77, p.267.
  28. Europäische Stammtafeln, de Detlev Schwennicke, tome III, p. 762.
  29. Cartulaire de Saint-Victor, n° 659, cité par Mariacristina Varano, Institution épiscopale et autorité comtale dans le diocèse de Sisteron.
  30. Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), : H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Contributeur : Ripert-Monclar, François de (1844-1921). Éditeur scientifique, p.XXVII.
  31. PROVENCE - VALENTINOIS, DIOIS (fmg.ac)
  32. Cf. Les historiens Florian Mazel, Martin Aurell, le disent né probablement en 1014. Après 1013, cf. Charte d'une donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille datée de 1013 où seul son frère ainé Guillaume est mentionné : Wilelmus comes Provincie coniugisque mea Girberga cum filio nostro Wilelmo', et avant 1015, date présumée du frère qui le suit, Geoffroi Ier de Provence
  33. La Provence du premier au douzième siècle : études d'histoire et de géographie politique: études d'histoire et de géographie politique, Par Georges de Manteyer, Publié par A. Picard et fils, 1908, p.310.
  34. Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Ripert-Monclar, François de (1844-1921). XLVIII.
  35. Mémoires, Société des sciences naturelles et physiques du Maroc, Société pour l'histoire du droit et des institutions des anciens pays Bourguignons, Comtois et Romands, Dijon, Institut scientifique chérifien (Morocco), 1960-63, p.97.
  36. PROVENCE - VALENTINOIS, DIOIS (fmg.ac)
  37. Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Contributeur : Ripert-Monclar, François de (1844-1921). p. XLVIII.
  38. Vaucluse, évêché d'Orange ; Duhamel, Fragm. d'anc. cart. d'Orange, pp. 386-38.
  39. Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214)"". T. 2 / publié et annoté par le marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), Éditeur : F. Seguin (Avignon), H. Champion (Paris), Date d'édition : 1907, Contributeur : Ripert-Monclar, François de (1844-1921) p. XLVIII.
  40. La première croisade, l'Occident chrétien contre l'Islam (aux origines des idéologies occidentales). Jean Flori · Complexe 2001.
  41. La geste des Francs, chronique anonyme de la première Croisade. Arléa 1992.
  42. Libérer Jérusalem la première Croisade (1095-1107). Par Jacques Heers · Perrin 1999.
  43. Mosaïque du midi, 1839, année 3-4 (1839-1840), p.35 et suivantes.
  44. Mosaïque du midi, 1839, année 3-4 (1839-1840), p.35 et suivantes.
  45. Histoire du diocèse d'Avignon et des anciens diocèses dont il est formé"", Par Étienne Antoine Granget, Publié par Sequin ainé, 1862, t.1er, p.324.
  46. FRANCE – CROATIE
  47. Histoire de la 1ere Croisade, Durand et Giraudier Libraires, Paris-Lyon 1859, pp. 190-191.
  48. Herrs Jacques, Libérer Jérusalem, la première Croisade, 1095-1107, Librairie Académique Perrin, 1999
  49. Barret/Gurgand, Si je t’oublie Jérusalem, La prodigieuse aventure de Ière croisade (1095-1099), Hachette, 1982.
  50. Histoire de la 1ere Croisade, Durand et Giraudier Libraires, Paris-Lyon 1859, pp. 190-191.
  51. Dictionnaire géographique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Jules Courtet, Publié par Bonnet, 1857, p.24
  52. Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, 1961, v.75-77, p.267.
  53. Histoire des croisades, Joseph Fr Michaud, Jean-Louis-Alphonse Huillard-Bréholles, Publié par Furne, 1867, v.1, p.94.
  54. Notice des peintures et sculptures composant le Musée Impérial de Versailles, Eudoxe Soulié, Musée national de Versailles et des Trianons, Montalant-Bougleux, 1854, v. 2, p.75.
  55. Albert d'Aix-la-Chapelle, Histoire des faits et gestes dans les régions d'outre-mer, depuis l'année 1095 jusqu'à l'année 1120 de Jésus-Christ, par Albert d'Aix, Publication : J. Brière (Paris), Guizot, François (1787-1874), p.73.
  56. Herrs Jacques, Libérer Jérusalem, la première Croisade, 1095-1107, Librairie Académique Perrin, 1999, p.124.
  57. Histoire des croisades, Joseph Fr Michaud, Jean-Louis-Alphonse Huillard-Bréholles, Publié par Furne, 1867, v.1, p.187.
  58. Histoire des faits et gestes dans les régions d'outre-mer, depuis l'année 1095 jusqu'à l'année 1120 de Jésus-Christ. Albert d'Aix-la-Chapelle, Publication :J. Brière (Paris), Auteur(s) :Guizot, François (1787-1874), p.253.
  59. Histoire des croisades. 16 / 1 /, Guillaume de Tyr (1130-1186), Éditeur : J.-L.-J. Brière (Paris), 1824, Guizot, François. p.327.
  60. Histoire générale de Languedoc: avec des notes et les pièces justificatives, composée ..., Par Claude de Vic, Joseph Vaissete, Alexandre Louis Charles André Du Mège, Alexandre Du Mège, Publié par J.B. Paya, 1841, v.3, p.305.
  61. Barret/Gurgand, Si je t’oublie Jérusalem, La prodigieuse aventure de Ière croisade (1095-1099), Hachette, 1982, p.258.
  62. Histoire de Madame de Sévigné, de sa famille et de ses amis[...], Par Joseph-Adolphe Aubenas, Publié par A. Allouard, 1842, p.536.
  63. Histoire des croisades. 16 / 1 /, Guillaume de Tyr (1130-1186), Éditeur : J.-L.-J. Brière (Paris), 1824, Guizot, François. p.451.
  64. Histoire des faits et gestes dans les régions d'outre-mer, depuis l'année 1095 jusqu'à l'année 1120 de Jésus-Christ, Albert d'Aix, Publication :J. Brière (Paris), Guizot, François (1787-1874), p.318.
  65. Histoire du clergé de France, Par Joseph Bousquet, Joseph Claude F. Bousquet, Publié par Delahaye, 1854, p.141
  66. The Broad Stone of Honour ; Or, The True and Practice of Chivalry: Or, The True Sense and Practice of Chivalry ..., Kenelm Henry Digby, Publié par Edward Lumley, 1846, p.28.
  67. Dictionnaire de la noblesse, contenant ..., François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, Édition 3, Schlesinger frères, 1869. p.621.
  68. Mémoires et documents, Société de l'École des chartes (France), Libraire Droz, 1908, v.8, p.31.
  69. Vaucluse, évêché d'Orange, Duhamel, Fragm. d'anc. cart. d'Orange, pp. 386-387).
  70. La Provence du premier au douzième siècle, études d'histoire et de géographie politique (1908), Manteyer, Georges de, Paris, Picard, Voir, sur Raimbaud d'Orange, fils de la comtesse Alix, les actes suivants. Vers 1075] : « Raiambaldus Bertranni filius » (Saint-Pons, n°xii). — 1108: « potestates Nicie civitatis... Raimbaldus Aurasicensis... » (Nice, n° 48).
  71. Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple (1136-1214). T. 2. Marquis de Ripert-Monclar,..., Ordre du Temple. Commanderie (Richerenches, Vaucluse), F. Seguin (Avignon) et H. Champion (Paris), 1907, p.28.
  72. Chronique de Provence: histoire civile et religieuse de la cité de Nice et du Département des Alpes-Maritimes, Eugène Tisserand, Publié par Visconti et Delbecchi, 1862, v.1-2, p.147.
  73. Histoire du diocèse d'Avignon et des anciens diocèses dont il est formé, Par Étienne Antoine Granget, Publié par Sequin ainé, 1862, p.348
  74. Archives des princes, de la principauté, du parlement et du conseil de guerre d'Orange: répertoire numérique détaillé, Par Claude-France Rochat-Hollad, Christine Martella, Archives départementales de Vaucluse, p.46 numérisées en 2008.
  75. L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône: ordres militaires, croisades et sociétés méridionales"", Par Damien Carraz, Alain Demurger, Collaborateur Alain Demurger, Publié par Presses universitaires de Lyon, 2006, p.71, 78 et 119.
  76. Ch. de St. Pons, ch. n° 12, p. 19.
  77. C. CXIII et CXIV, cité par l'article sur le Cartulaire de l'Église d’Apt
  78. PROVENCE - VALENTINOIS, DIOIS (fmg.ac)
  79. cf son testament - J de Font-Reaulx, Le testament de Thiburge d'Orange et la cristallisation de la principauté, in Mélanges Raoul Busquet, Marseille 1957, p 41) - ES III 762 : Raimbald 1096 comte d'Orange, 1108 potestas Niciae (vicomte de Nice), 1096 Führer des 1. Kreuzzuges, um 1075/1108, + (1121), Ancestry: AHP, Provence-Orange: P: Bertrand Raimbaud, Poly: M: Azalais (cf. file Tiburge).
  80. Les Niçois dans l'histoire, Henri Costamagna, Michel Derlange, Publié par Privat, 1988, p.151
  81. Florian Mazel, La noblesse et l'Église en Provence, fin Xe – début XIVe siècle, Paris, éditions du CTHS, 2002 (ISBN 2-7355-0503-0), p. 647.
  82. Prémices de l'Europe, Robert Lafont, Publié par Sulliver, 2007, p.117.
  83. Monuments de la Monarchie française, par le P. Montfaucon, Histoire des Croisades, et plusieurs autres auteurs, cités par Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Par Saint-Allais (Nicolas Viton), Ange Jacques Marie Poisson de La Chabeaussière, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, de Saint-Pons, 1816, v.7, p.484.
  84. Cahiers de civilisation médiévale, Par Université de Poitiers Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, Publié par Université de Poitiers, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, 1999, p.151.
  85. Anthologie des troubadours 10-18 (Paris): édition bilingue, Par Pierre Bec, Gérard Gonfroy, Gérard Le Vot, Publié par Union générale d'éditions, 1979, p.147.
  86. Annales des Alpes: Recueil périodique des Archives des Hautes-Alpes, Publié par Archives départementales, 1901, Notes sur l'article: v.5-6, p.122.
  87. Genèse des lignages méridionaux, Claudie Duhamel-Amado, CNRS-Université de Toulouse-Le Miraeil, 2001, v.1, p.343.
  88. PROVENCE - VALENTINOIS, DIOIS (fmg.ac)
  89. Dictionnaire général des Artistes de l'École Française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à année 1868 inclusivement Architectes, Peintres, Sculpteurs, Graveurs et Lithographes: Ouvrage commence par Emile Bellier de La Chavignerie, continué par Louis Auvray, Volume 1. Emile Bellier de La Chavignerie, Vve Jules Renouard, 1868.
  90. La chanson d'Antioche: composée au XIIe siècle, Par Antioche (Chanson de geste), Richard le Pèlerin, Graindor de Douai, Paulin Paris, Sainte-Aulaire Louis-Clair Beaupoil Sainte-Aulaire, Publié par Didier, 1862, p.404.
  91. Julie Saint-Aix,Lou ligendou da païs d'Aurenjo e da Jounquiero en Prouvenço, Collection "Le Clos des Princes" Éditions- "La Pastourelle". Aurenjo.
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