Wiki Guy de Rambaud
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                                Poncius d'Arles

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Viguier rendant la justice.

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Carte des possessions des premiers Mévouillon au Xe siècle.

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Les campagnes arlésiennes conservent leur aspect du temps des Gallo-Romains.

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Les arènes d'Arles au moyen-âge sont fortifiées et habitées.

Poncius d'Arles, Poncio, Pons, est né vers 870 certainement à Arles, dans le quartier du Bourg-Neuf (du fait des Templiers après 1140 le quartier porte le nom de la Cavalerie[1]). Il est peut-être mort, en 955, à Orange. Il est inhumé à Orange dans l'église Saint-Florent.


Poncius Ier est un ancêtre de la Famille de Rambaud. Il est le fils de Leibulf des Baux (ca 830-900), le père d'Yson d'Arles et le grand-père entre autres de Pons II d'Arles. Poncius est viguier d'Arles, époux de Blismodis. Ce seigneur arlésien de la première moitié du Xe siècle est le plus ancien ancêtre de la Maison des Baux[2], mais aussi, selon Marie-Pierre Estienne, auteur des Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, l'ancêtre des Mevouillon et de la Première maison des comtes d’Orange-Nice[3]. Déjà au IXe et au Xe siècles ces ancêtres des Mevouillon sont connus comme princes d’Orange[4].

La famille des Mevouillon, la plus célèbre de l'Avignonnais aux temps pré-féodaux et féodaux, honore particulièrement saint Pons[5].

Un groupe familial de quatre générations, issu d'un certain Poncius, marié à Blismodis, apparaît dans la seconde moitié du Xe siècle dans la région d'Arles et forme, d'après J.P. Poly, les premiers chaînons de la dynastie des Mevouillon. D'autre part, une fratrie composée de huit sujets dont deux évêques de la région, se révèle en 1023, dans une importante donation autour de Vaison et de Nyons, dans la Drôme[6]. Les historiens modernes ont tendance à faire des huit frères précités les descendants de Poncius et Blismodis et les ascendants des Mevouillon.

Certes le Président Berge attribue aux Vicomtes de Marseille une origine commune avec les seigneurs des Baux, mais cela reste à démontrer[7].

L'hypothèse la plus récente et la plus convaincante est celle de Jean-Pierre Poly : Pons II d'Arles, précariste de Nyons, propriétaire à Vaison, est le petit-fils de Poncius d'Arles et de Blismodis, et le neveu frère de Humbert, évêque de Vaison, et fils d'Ison, propriétaire à Uzès, tous les trois précaristes de Mornas[8].

Au niveau de ses petits-enfants Laugier de Nice, Pons III, Féraud de Nice, Pierre de Mirabel, Arnoul, Gérard, Raoul et Rambaud (Xe s.) (ca 960 - après 1023)[9], sont de grand propriétaires dans le Nyonsais. Le rang d'évêques de certains de ses fils et petits-fils permettent de rattacher cette famille à un statut social élevé, à un gentilice et à une mutation de la titulature à la fin du XIe siècle[10].

Les Baux forment une importante baronnie attestée au Xe siècle avec Pons, seigneur de Rions et des Baux, dont la seigneurie passe au fils aîné de Hugues qui meurt vers 1060[11].

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ASCENDANCE DE PONCIUS (hypothèse)[]

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Arles

Détail du portail de la cathédrale Saint-Trophime d'Arles.

Poncius est-il un descendant d'une branche cadette des Robertiens, devenus comtes de Narbonne avec Milon de Narbonne (ca 735-791) et Liebulf de Provence ?

Certains domaines ayant appartenu à Leibulf des Baux (ca 830-900), en Argence et ailleurs dans la vallée du Rhône, sont ensuite détenus par Pons le Jeune (Pontius Juvenis), petit-fils de Poncius d'Arles[12].

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Les Médulles[]

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L'arc romain de Suse commémore la victoire des Romains sur les Medulles.

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Les seigneurs des Médulles, puis des Mévouillon règnent sur une contrée qui s’étend pratiquement du Buëch au Rhône.

Les Médulles, ou Medulli, appartiennent aux tribus gauloises montagnardes qui contrôlent l'accès aux cols alpins, aujourd'hui situés en Maurienne (avec les Ceutrons en Vallée de la Tarentaise et Haut-Faucigny et les Salasses en Val d'Aoste). Les Médulles combattent contre les Romains et sont soumis en -16. Cette victoire sur les peuples alpins est commémorée sur l'arc de triomphe de Suse. Les Médulles se retrouvent du temps de l'Empire et au moyen-âge dans les Baronnies et dans le Médoc, dont les habitants sont appelés Méduliens, par certains érudits, en référence à ce peuple antique[13].

Des tribus pastorales s'installent dans les Baronnies, notamment celle des Médulles qui a donné son nom à Mévouillon (anciennement Medullio)[14]. André Lacroix, dans L'arrondissement de Nyons : histoire, topographie, statistique. D'Arpajon à Mirabel, écrit :

A cette époque, les gouverneurs civils et militaires s'étant rendus maîtres indépendants de leur territoire, le chef de l'ancienne tribu des Médulles construit sur le rocher à pic de Mévouillon (= Medullionis) un château-fort, défiant toute attaque, et s'y établit en souverain de la contrée. Le premier s'appelle Raymond et ses successeurs n'ont pas d'abord d'autre nom patronymique; mais ils prennent par la suite celui de leur terre, sous lequel ils sont mieux connus. Les Mévouillon tirent leur nom d'une terre située entre Saint-Auban et Séderon et leur puissance de quelque concession des empereurs d'Allemagne ou des souverains de Provence[15].

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Les origines gauloises[]

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Le fort de Mévouillon.

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Le Fort des Mévouillon est bâti sur ce roc isolé.

Tout commence par une forteresse importante sur un roc isolé, le Medullio oppidum, dans l'ancien comté d'Arles construite au démembrement du royaume de bourgogne, lors du traité de Verdun, en 843[16]. Au-delà de la limite extrême de la région des Voconces, se dresse l'oppidum de Mévouillon, assis sous une haute montagne bornée de tout côté par une vaste plaine, Mévouillon est situé non loin du mont Ventoux. Et à notre époque encore, Mévouillon est la capitale de cette région[17].

Par qui se transmettent la terre des Mévouillon et les origines gauloises ?

La famille des Mévouillon, la plus célèbre de l'Avignonnais aux temps préféodaux et féodaux, honore particulièrement saint Pons[18].

Trois ancêtres des Mévouillon à Arles adoptent le nom de Pons[19]. Déjà au IXe et au Xe siècles les Pons d'Arles, ancêtres des Mevouillon, sont déjà connus comme princes d’Orange[20].

Le prénom Pons est donc postérieur à l'acquisition de cette terre des Baronnies ou aux liens avec cette famille. Comme il ne n'agit pas d'Odda, femme de Liebulf de Provence, certes noble dame, mais certainement descendante des Balthes, il ne peut s'agir que de la femme de Leibulf des Baux (ca 830-900).

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PONCIUS[]

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Sa jeunesse du temps des raids sarrasins[]

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Viguier

Poncius Ier est viguier d'Arles.

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La Noble et bonne ville d'Arles : entourée de remparts, bordée par le Rosne.

Poncius Ier est certainement le fils de Leibulf des Baux (ca 830-900), car il a les mêmes biens que lui aux Baux et en Argence. Ses biens vont être hérités par sa descendance[21]. Sir Theodore Andrea Cook, dans Twenty-five great houses of France; the story of the noblest French chateaux écrit :

The first Count of Les Baux, whose name alone we know, was Leibulf, whose son Pons, or Poncius, owned large lands in Argence Old Provence[22].

Poncius Ier naît vers 869 à Arles, où il va être viguier et rendre la justice au nom des comtes de Provence. Au moment de sa sa naissance, lors d'une razzia en Camargue, les Sarrasins surprennent l'archevêque Roland en train de superviser la mise en défense de la région. Il est massacré malgré une rançon. Plusieurs textes respectivement de 874, 890 et 897, en parlant de ce terroir, évoquent des terres dépeuplées par l'assaut des barbares.

Les murailles antiques sont restaurées et les Arlésiens se replient à l’abri de cette enceinte, abandonnant les quartiers périphériques comme le montrent les fouilles de l’Esplanade pour la façade méridionale de la cité. Des textes des IXe et Xe siècles mentionnent la présence d’un rempart, percé d’un certain nombre de portes, qui suit le tracé de l’enceinte romaine, sauf au sud où il englobe le portique du Théâtre dont une travée a été transformée en tour de défense.

Mais ce dispositif est insuffisant pour arrêter les envahisseurs - puisque avant 883 les Sarrasins ravagent le Grand Couvent. Les Sarrasins pillent à nouveau la cité, ou du moins ses faubourgs, peu de temps après en 887. Aussi les Arlésiens transforment-ils en forteresses les grandes ruines antiques et tout spécialement l’amphithéâtre dont le portique joue admirablement ce rôle de protection.

Aux guerres s'ajoutent une dizaine d’épidémies de peste.

L’agriculture arlésienne est ruinée. La famine règne. Les paysans se réfugient à l’intérieur de la cité dont la vocation défensive devient primordiale. La Arles du Haut Moyen Age est une citadelle dominant un terroir déserté. Les grands propriétaires, comme Poncius Ier, n'ont plus de revenus venant de leurs terres.

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Viguier d'Arles[]

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Les thermes de Constantin deviennent au moyen-âge palais comtal (Musée d'Arles Antique).

De provence guillaume le lib

Le Comte de Provence Guillaume le Libérateur.

À Arles, l'administration siège au palais de la Trouille, probablement les Thermes de Constantin transformées en palais royal palatium regium[23]. Poncius Ier est viguier d'Arles. C'est donc un homme issu de la noblesse et très cultivé contrairement à ses contemporains.

Comme dans tous les chefs lieux de Viguerie, on trouve à la tête de cette administration, à Arles, le viguier, c'est-à-dire le représentant du roi et de la reine qui veille à la conservation de ses droits et possessions, convoque et préside les assemblées générales des habitants et les réunions du conseil municipal et assure le rôle de capitaine de la ville chargé de sa défense (jusqu'en 1368). Il est assisté par un sous-viguier. La justice est assurée par un ou plusieurs juges et les finances du comte sont gérées par un clavaire. Quatre notaires et plusieurs sergents complètent cette administration. Il demeure dans le palais royal[24].

Cette organisation administrative est traditionnelle et caractéristique des administrations royales de Provence[25]. Les viguiers d'Arles à l'époque carolingienne ont des pouvoirs très importants contrairement aux 22 vigueries de Provence en 1789. Cependant la viguerie d'Arles est une circonscription administrative limitée à Arles et quelques habitats de Camargue et de Crau, et a donc une importance réduite (par rapport à celles de Tarascon, Aix ou Marseille)[26].

Au début du Xe siècle, Hugues d'Arles s’installe dès 911 à Arles, dont il fait la capitale du royaume dont il est régent pour Louis l'Aveugle. Après la mort d’Hugues en 948, on voit apparaître sous l’autorité distante de Conrad II, la Ire dynastie des comtes de Provence, avec le Comte de Provence Guillaume le Libérateur. En septembre 983, Guillaume anéantit les Sarrasins à leur retour d'une campagne dans les Alpes et son frère Roubaud prend leur retraite de Freinet avec l'aide d'Ardouin, marquis de Turin, mais Poncius Ier est décédé à cette époque.

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Ses possessions[]

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Précaire de Manassès archevêque d'Arles pour Pons et sa femme Blismode.

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Mornas.

La Terre d’Argence est le lien entre la Camargue et la Provence. Terre d’exception, belle et sauvage, la terre d’Argence, entre Nîmes, Arles et Aix-en-Provence, est traversée par le Rhône finissant son cours dans les vastes plaines. Premier comte des Baux, son père, Leibulf des Baux (ca 830-900)[27] qui est comme lui un grand propriétaire terrien en Argence[28].

Poncius Ier possède des biens autour d'Orange et Mirabel, dans la région du Buis et au nord-est de Vaison[29]. Le viguier est propriétaire en Argence, région située autour de Beaucaire.

Selon Marie Pierre Estienne, Pons donne des prés à Goudargues et assiste à l’expiation de Géraud de Sabran, le pseudo-archevêque de Narbonne, lorsque celui-ci fonde Saint-Saturnin (Pont Saint-Esprit) pour Cluny en 945. Marie Pierre Estienne suppute des liens familiaux entre les Sabran et les Mévouillon[30].

Au milieu du Xe siècle, Pons Ies, époux de Blismodis détient en précaire, des biens sur la rive droite du Rhône dans le comitatu Ucetico (GCN Arles n° 268). Ils reviennent, après sa mort, à ses deux fils Yzon et Humbert, évêque de Vaison (954 - 1006)[31].

Manassès d'Arles, archevêque (914 - 963), donne des terres in precaria dans la région de Nyons et de Mornas, à Poncio et sa femme Blismodis, le 10 décembre 954[32].

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Villa Jocundatis (Gigondas)[]

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Jocundatis (Gigondas).

La plus ancienne graphie documentée est villa Jocundatis, datée de 951. Elle tire son origine du vocable latin Jucundus, surnom latin auquel est adjoint le suffixe - atis qui marque l'appartenance. La région étant sous domination romaine durant l'Antiquité, les villas qui y sont construites portent le nom de leur propriétaire[33].

La villa Jocundatis (Gigondas), à côté de Morenatuso (Mornas), voit son terminium concédé en précaire à Poncius d'Arles et sa femme Blidomis, par l’archevêque Manassès d'Arles, début 954[34], et d'un alleu situé dans le village de Tolianus, contre un cens de 2 sous[35].

Cette terre de à Gigondas, dans le comté d'Orange, est donnée, en survivance, à leurs fils Humbert et Garnier, d'une terre à Gigondas dans le comté d'Orange[36]. Puis Pons II d'Arles se voit confirmer cette précaire. On peut donc le considérer adulte à cette époque et il vit au moins jusqu’en 983[37].

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Son décès[]

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Eglise Saint-Florent

En 954, Poncius est déjà âgé et certainement décédé en 956 lorsque sa femme apparaît dans un autre document, simplement accompagnée par ses enfants[38]. Blismodis a deux fils de cités :

Ego Blismoda femina et filii mei Poncius et Guarnerius[39].

Poncius est peut-être mort en 955 à Orange. Il est inhumé à Orange dans l'église Saint-Florent. Du temps de l'Ancien Régime les nobles et les bourgeois qui sont généreux avec l'Eglise sont enterrés dans les églises.

Sa femme lui survit et est très généreuse envers les religieux : Donation d’une vigne au comté d’Avignon par Blismode :

965 Autoritas etenin ecclesiastica et lex consistid Romana, … qua propter ego Blismoda femina et filii mei Poncius et Garnerius auctoritatte secuti, donamus ad monasterium ….[40].

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Liebulf, Poncius et leurs héritiers sont possessionné en Argence.

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SA DESCENDANCE[]

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Poncius d'Arles a au moins quatre fils de Blismodis et une fille, qui suivent :

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Yson d’Arles (910 - 983)[]

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Verger d'oliviers près de Nyons.

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Ruines du château des Baux.

Yson d’Arles (910 - 983), est le seigneur auquel la chancellerie, aux ordres de l’archevêque Ithier, donne du viri honorabiles[41]. Dans GCNN t III n° 283 daté à Arles le 16 juin 983, Ison et Humbert, archevêque de Vaison, sont frères et leur père, qui s’appelle Pons, a reçu des propriétés de la part de Manassès. Deux enfants d’Ison sont cités (nepos de Humbert) : Pons et Rambert. Dans L’histoire de la maison des Baux de Noblemaire', il a deux fils, précaristes de l’église d’Arles, à Mornas, en 985 :

Les chartes provençales de 980, de 1004, de 1005, nous parlent d'un grand personnage du nom de Pons l'Ancien (925 - après 983). C'est le petit-fils de Poncius Ier. Par les donations qu'il fait dans la terre des Baux, près d'Arles, on voit clairement qu'il en est seigneur ; mais on ne lui en donne point le titre. Les noms de fief ne s'ajoutent donc point encore an nom individuel.[42]. Pons Major est cité en 967, puis lors de la donation de terres en faveur de Montmajour (971) et en faveur de l'Eglise d'Arles (975). Il est seigneur du castrum des Baux, des Baux, Berre et Marignane. Au Xer siècle, les Baux possèdent l'abbaye de Nyons, le castrum de Mornas, les Baronnies, quelques terres en pays niçois. Il est marié à Belletrude vers 945 et père, entre autres, de Pons le Jeune (Pontius Juvenis), seigneur arlésien, l'un des plus anciens ancêtres de la Maison des Baux[43].
Rambert.

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Pons II d'Arles[]

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Les enfants et petits enfants de Poncius d'Arles[44].

Pons II d'Arles, selon Marie-Pierre Estienne, auteur des Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, est l'ancêtre des Mevouillon et de la Première maison des comtes d’Orange-Nice[45]. Déjà au IXe et au Xe siècles ces ancêtres des Mevouillon sont connus comme princes d’Orange[46]. Pons II d'Arles est la souche des familles de Mévouillon par son fils, Pons III d'Arles, et des Orange-Nice à travers son autre fils Laugier, marié à Odile de Vence, fille d’Annon, si l'on en croit Alain Venturini[47]. GCNN t III n° 285 : Précaire confirmée à Pons II d'Arles (fils de Blismodis), père de Laugier et Pons III d'Arles par Annon, archevêque d’Arles (9 juin 981)[48].

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Garnier d'Avignon[]

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Invasion des Alpes et du couloir rhodanien par les Sarrasins au Xe siècle.

Garnier d'Arles (925 - 1002), Vernerius ou Vernerus, est cité avec sa mère à Avignon en 967. En 976 il est évêque d’Avignon (976 - 996)[49], succédant à Landry[50]. Garnier est aussi présent à l’acte de fondation de Saint-Véran de Vaucluse par l’évêque de Cavaillon en 979. Nous avons une donation faicte par Garnier, évêque d’Avignon, au monastère de Saint André en 982[51]. Il signe la charte de l'évêque d'Apt en 991[52]. Marie-Pierre Estienne le voit vivant jusqu'en 1002[53].

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Blimodis d'Arles[]

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Blimodis d'Arles (931 - 1005) mariée avec Uc (Hugues)[54].

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Humbert II de Vaison[]

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Humbert II est évêque de Vaison.

Humbert II d'Arles (930 - 1006), viguier d'Arles, prévôt de l'église de Vaison devient le vingt-cinquième évêque de Vaison (983 - 996)[55]. Le chapitre de Vaison a été fondé à la fin du Xe siècle par l'évêque Humbert... mais lequel. Idem pour le Humbert qui fonde en 1005 un collège de chanoines réguliers pour desservir la cathédrale de Vaison[56]. Il est aussi précariste de Mornas (954 - 1006)[57].

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Liens familiaux[]

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Rambaud II d'Orange

Rambaut d'Orange.

Il semble que les ancêtres des Mévouillon, tout au moins ceux de la branche dite de Nyons-Mirabel soient très liés à ceux des Agoult.

D’une part en effet les prénoms en usage dans les deux familles (Leodegar ou Lauger, Gerald ou Géraud, Warac ou Varac ou Farald ou Féraud, Pons, Ripert, Rambald…) même s’ils ne sont pas tous rares, sont très semblables. D’autre part Gisla, épouse en secondes noces de Rostang d’Agoult, est la fille de Rambaud de Nice (1006 - 1073). Ce dernier est le fils de Laugier (lui-même fils de Pons II d'Arles, fondateur de la branche de Nyons-Mirabel et deuxième époux d’Odile de Nice). Or le frère de Gisla, Raimund, semble avoir été l’époux de Percipia, première ancêtre clairement nommée de la famille de Mevouillon au XIe siècle.

Pour qui garde à l’esprit la fréquence des mariages entre cousins issus de germains aux Xe et XIe siècles il y a donc là au moins une solide présomption de parenté très ancienne[58].

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Les ancêtres de Pontius Rayembaldi, la tige des Raimbaud-Rambaud[59].

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LIENS FAMILIAUX[]

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 Leibulf de Provence (ca 780 - 835)[60].
           ∞ Odda Balthes (ca 800 - après 835)
           │ 
           │
           ├── Leibulf des Baux[61]F des Médulles
                   │
                   ├── Guigó de Girona, évêque
                   │
                   ├── H d'Arles
                   |  │
                   |  ├── Dadilà d'Arles
                   |  │
                   |  ├── Arnoux d'Apt (900 - 964), évêque
                   | 
                   │
                   ├── Poncius d'Arles[62].
                           ∞ Blismodis                           


Voir article détaillé : La descendance Rambaud de Poncius d'Arles


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Les Baux.

Les Baux.

Les Baux.


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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Chroniques de Haute-Provence: bulletin de la Société Scientifique et Littéraire des Alpes de Haute-Provence, Chroniques de Haute-Provence, 1996, no.330-331, p.132.
  2. Pierre Conso, Les Seigneurs des Baux. xe – xve siècles, Tarascon, éd. des Consuls, 2010.
  3. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  4. The Cambridge Illustrated History of the Middle Ages: 950-1250, Robert Fossier, Stuart Airlie, Janet Sondheimer, Robyn Marsack, Cambridge University Press, 1986, p.21.
  5. L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe au XIe siècle: la fin du monde antique, Christian Lauranson-Rosaz, Les Cahiers de la Haute-Loire, 1987.
  6. Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny, désormais CLU.
  7. Le rôle de la Vicomté de Marseille dans la formation du Comté de Provence et l'origine de ses vicomtes
  8. LDP p. 78 et ss. Partie du tableau de filiation Les Orangeois extrait de J.-P. Poly, L'autre nom du comte Raimon, La Catalogne... 1991. p. 77, cité par Eliana Magnani. MONASTÈRES ET ARISTOCRATIE EN PROVENCE -MILIEU Xe - DÉBUT XIIe SIECLE. Lit Verlag, 10, 1999, Vita Regularis. Ordnungen und Deutungen religiosen Leben im Mittelalter, Gert Melvillle, 3-8258-3663-0.
  9. Mémoires et documents, Société de l'Ecole des chartes, Libraire Droz, 1908, Notes sur l'article: v.8, p.36.
  10. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  11. Au temps des Capétiens - Le sud et le sud-est du territoire.
  12. Les origines de la famille Mévouillon
  13. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Bordeaux, Éditions Sud-Ouest, 2000, 349 p. (ISBN 978-2-87901-367-1).
  14. Séderon des origines à la fin du 19e siècle, Lou Trepoun (1989)
  15. L'arrondissement de Nyons : histoire, topographie, statistique. D'Arpajon à Mirabel, Lacroix, André (1824-1910), Céas et fils (Valence) 1888-1901.
  16. Essai sur la statistique, l'histoire et les antiquités du département de la Drôme, Delacroix, 1817.
  17. Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, 1909.
  18. L'Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe au XIe siècle: la fin du monde antique, Christian Lauranson-Rosaz, Les Cahiers de la Haute-Loire, 1987.
  19. Marie-Pierre Estienne, Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Université de Provence, 2004.
  20. The Cambridge Illustrated History of the Middle Ages: 950-1250, Robert Fossier, Stuart Airlie, Janet Sondheimer, Robyn Marsack, Cambridge University Press, 1986, p.21.
  21. Paulet, l'Abbe L. (1986). Les Baux et Castillon: Histoire des communes des Baux, de Paradou, de Maussane, et de Mouries, Place de l'Eglise, 13200 Raphele-les-Arles: Marcel Petit.
  22. Sir Theodore Andrea Cook, Twenty-five great houses of France; the story of the noblest French chateaux. London: Offices of "Country Life", p. 127. 1905.
  23. A.D. BdR, 405 E 13, f° 27r° (1394).
  24. Stouff (Louis), Arles à la fin du Moyen Age, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 1986
  25. Stouff (Louis), Arles à la fin du Moyen Age, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 1986
  26. Stouff (Louis), Arles à la fin du Moyen Age, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 1986
  27. Bulletin de la Société d'etudes scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, Volumes 16 à 17, C. et A. Latil, 1887.
  28. Old Provence - P. 127, Theodore Andrea Cook - 1905.
  29. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  30. Les origines de la famille Mévouillon
  31. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  32. Chroniques de Haute-Provence : bulletin de la Société Scientifique et Littéraire des Alpes de Haute-Provence, Chroniques de Haute-Provence, 1996, no.330-331, p.132.
  33. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Sud Ouest université, 2002, 124 p. (ISBN 2-87901-442-5), p.54.
  34. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Marie-Pierre Estienne, Publications de l'Université de Provence, 2004, p.51.
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  44. Les Orangeois, J.-P. Poly, L'autre nom du comte Raimon, La Catalogne... 1991
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  47. Les origines de la famille Mévouillon
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  50. La Provence du premier au douzième siècle : études d'histoire et de géographie politique : études d'histoire et de géographie politique, Georges de Manteyer, A. Picard et fils, 1908, p.260.
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  52. Les cartulaires méridionaux: actes du colloque, Volume 19 de Etudes et rencontres / de l'Ecole des Chartes, Daniel Le Blévec, École nationale des chartes, 2006.
  53. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
  54. Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Hors collection, Marie-Pierre Estienne, Presses universitaires de Provence, 2013.
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  56. Histoire de l’église de Vaisonp.79.
  57. Les Orangeois, J.-P. Poly, L'autre nom du comte Raimon, La Catalogne... 1991
  58. Histoire du Luberon, Jean Méhu
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  60. De Clovis à Charlemagne: histoire et généalogie, Didier-Georges Dooghe, MCD, 2000, p.127.
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