Wiki Guy de Rambaud
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                                   Pierre Éloy Le Proux de La Rivière


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Blason le proux

Blason Le Proux.

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Il existe une nombreuse correspondance de lui avec Abraham Gradis.

Pierre Éloy Le Proux de La Rivière est né à Versailles, rue de la Paroisse, pavillon de Messire Le Jeune, le 27 septembre 1715. Les registres de la paroisse Notre-Dame de Versailles nous disent qu'il est baptisé L'an 1715, le 28 Septembre. Éloy Le Proux de la Rivière est décédé le 24 septembre 1778, à Versailles, paroisse Notre Dame.


Homme d'un mérite distingué à tous égards, dit de lui Nicolas-René Berryer (1703 - 1762), ancien Secrétaire d'État de la Marine (1758 - 1761), en 1762. Il est Premier Commis[saire] du bureau des fonds des colonies.

Pierre Éloy Le Proux de La Rivière est chargé de missions importantes et de confiance, comme celle d'établir, par ordre du Roi, à Brest, Rochefort et Bordeaux, la situation financière des colonies, en suspens depuis six ans. Il existe une nombreuse correspondance de lui avec Abraham Gradis, financier et négrier de l'époque, au sujet de l'armement de la flotte, dans un livre édité par la famille Gradis.

En 1771, il est Commissaire en chef des fonds des Colonies à la Cour. De son mariage avec Marie Agathe Mora, il a huit enfants dont l'un, François Le Proux de La Rivière (1755-1783), marié à Mlle Mottet, est procureur du Roi en la juridiction de l'Isle Bourbon et l'autre, David Jacques François, qui meurt à La Martinique[1]. Sans oublier Agathe, mariée à Louis Melchior Mottet, fils du baron Nicolas Mottet de La Motte et frère du Gouverneur Benoît Mottet de La Fontaine.

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Domaines du Roi à Versailles.

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SA FAMILLE[]

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Ses ancêtres[]

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Article détaillé : Famille Le Proust-Le Proux est fort ancienne et illustre.


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Ses parents[]

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Blason o'toole

Blason de son oncle-frère, Victor O'Toole of Powerscourt, fils d'un colonel-comte.

Hoche

La maison des Le Proust-Le Proux, l’hôtel de Varenne, rue Dauphine-Hoche, de nos jours.

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Le comte de Toulouse jeune.

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Le comte de Toulouse (1678 - 1737) par Rigaud, en 1708.

Pierre Éloy Le Proux de La Rivière est né le 27 septembre 1715, à Versailles, paroisse Notre-Dame. Voici son acte de baptême :

L'an 1715, le 28 Septembre a été baptisé Eloy Pierre, né hier fils de Pierre Le Proux dit La Rivière, cocher de S-A-S Mgr le comte de Toulouse et de Claude Elisabeth Chamion, son épouse. Le parrain Eloy Lambert, fontainier du Roy, son oncle maternel. La marraine Marie Anne Le François, cousine germaine de l'enfant qui ont signés avec nous.

Pierre Le Proux dit La Rivière (1676 - 1735), son père, est le fils d'un riche marchand tapissier de Versailles. Selon la Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise (1926) :

En 1692, un nommé Leproust, dit des Varennes acquiert la moitié de la maison (construite en 1674) de l’un des héritiers d’Hourlière, boulanger du roi, située au 19-21 rue Hoche, et l’autre moitié de Charles Loysel qui l’avait acquise lui-même d’un autre héritier. Ce Leproust jouait au bourgeois gentilhomme. On le retrouve sous le nom de Leproust de Varenne et sa fille a épousé Victor O’Toole, seigneur de Porte Korte. La maison de Leproust est appelée l’hôtel de Varenne. Elle a pour enseigne en 1734, à l’Ecu de France[2].

Comme on le voit le mariage de sa jeune grand-tante, Jeanne Angélique Le Proust de Varenne (1692 - après 1741), avec le comte Victor O'Toole, écuyer, seigneur de Post-Korte (Powerscourt avant les Whigfield), fils mineur de feu du colonel John O'Toole de la brigade irlandaise en France, créé comte par le roi, permet aux Le Proux, victimes de la persécution contre les protestants de reprendre leur place dans la société. Les O'Toole de Powerscourt sont une branche des O'Tooles de Leinster, descendants de Tuathal mac Augaire, roi de Leinster décédé en 958, membre de la dynastie Dúnlainge Uí. Le nom est un anglicisation de O'Tuathail.

Nous voyons au niveau des actes que l'hôtel de Varennes, rue Dauphiné, à Versailles, est encore une propriété des Le Proux en 1741. Pierre Le Proux dit La Rivière (1676 - 1735), son père, est d'abord cocher de Monseigneur le comte de Toulouse, Louis Alexandre de Bourbon (1678-1737), fils illégitime de Louis XIV et de Madame de Montespan. Le Comte est Chef du Conseil de la Marine. Donc nous retrouvons au ministère Pierre Éloy Le Proux de La Rivière. Son gendre, Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet et le frère de ce dernier, Benoît Mottet de La Fontaine, y seront car Louis Alexandre de Bourbon (1678-1737) est Grand veneur de France et leur père officier de la vénerie du roi.

Pierre Le Proux dit La Rivière (1676 - 1735) est cocher dans sa jeunesse, puis devient officier du comte de Toulouse. Il hérite d'un parent officier, Le Proux sieur de La Rivière.

Pierre épouse Claude Elisabeth Chamion l'an 1712 le 26 juin 1712, à Versailles, paroisse Notre-Dame, Claude Elisabeth Chamion. Sont témoins : Nicolas Le François, entrepreneur des plans du Roy, et Marie Charlotte Chamion, sœur de l'épouse, Eloy Lambert, fontainier du Roy, et Elisabeth Chamion, sa femme aussi sœur de l'épouse.

Le beau-frère de Pierre Le Proux dit La Rivière (1676 - 1735), est nommé Inspecteur des places du Roi. Ce Le François lui donne des conseils pour l'éducation de ses enfants. Il est le grand-père de François Nicolas Le François, qui touche une pension de 1.000 livre en 1789, comme ancien Porte-étendard de la compagnie écossaise des gardes du corps du Roi. C'est un ennemi des révolutionnaires :

On observe que le traitement de cette pension est ici en date que du jour mémorable et funeste que les gardes du Roi à Versailles mirent en usage la plus insigne lâcheté, pour consommer la plus infâme trahison, que François, Nicolas le François étoit un des plus animés contre le peuple Parisien, qu'il porta des coups à quelques-unes de nos héroïnes, et auroit certainement vu porter sa tête au bout d'une pique, s'il ne s'etoit dérobé dans la foule au juste chàtiment de son indignité. D'après la connoissance qu'on a de la justice des faveurs de la Cour, doit-on s'étonner de la voir fur le Livre Rouge[3].

La mère de Pierre Éloy Le Proux de La Rivière est encore sage-femme en 1741, à Versailles, paroisse Notre-Dame.

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Ses sœurs[]

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Château de Saint-Hubert.

Pierre Éloy Le Proux de La Rivière a plusieurs sœurs :

  • L'une d'elle est d'abord mariée à un Pierre Prieur, ordinaire de la musique du Roy, habitant rue de la paroisse, qui va être présent à son mariage le 23 janvier 1741. Veuve, elle se remarie en 1751 à Jean-François Blanchet, valet du comte de Noailles, en 1751, garde-meubles et concierge du Roy au château Saint-Hubert, en 1758. En 1789 il a 9.454 livres de pensions. à titre de traitement conservé en qualité de Concierge du château Saint-Hubert, et en considération tant de ses anciens services, que de ceux auxquels il pourra être obligé à l'avenir, en la même qualité[4]. Pour meubler Rambouillet, Blanchet, contrôleur des bâtiments, propose de puiser dans les richesses de Saint-Hubert[5]. Il a un appartement au château de Versailles : cinq pièces, dont deux avec cheminée et des annexes[6]. Ils ont une descendance intéressante :
    • Jeanne Modeste Louise Blanchet : 1.495 livres, en 1787, à titre de retraite, en qualité de l’une des Femmes-de-chambre de Monseigneur le Dauphin[7]. Elle se marie à Louis Vincent Fortin, écuyer valet de chambre du Roi, survivancier des charges de son père. Concierge du grand commun de Versailles en 1792.
    • François-Didier Blanchet, garde-meubles et concierge du Roy au château Saint-Hubert en 1789. Il a 34 ans. En 1789 il a 2.600 livres de pensions. La seconde, en considération de ses services, et pour le dédommager de la suppression de la Conciergerie du château de Saint-Hubert[8]. Louis XV ne cesse de bâtir à Saint-Hubert jusqu'à sa mort mais Louis XVI, trouvant le château trop exigu, le délaisse et finit par acheter, en décembre 1783, le château de Rambouillet à son cousin le duc de Penthièvre. Saint-Hubert est alors démeublé et abandonné et tombe peu à peu en ruines. Dès 1785, on démolit les ailes des communs de l'avant-cour.
    • Une de ses filles se marie en 1775 à Jean Joseph de La Ville de Mirmont (1744-1793), commis aux affaires étrangères. Sous la Convention il est surpris à la porte de la chambre du roi, où son beau-frère, Blanchet de Saint-Hubert, valet de chambre du tiran (sic) l'avait introduit par une porte dérobée. Prisonnier aux Tuileries un panégyrique de Louis XVI à ses geôliers. Il est exécuté avec 27 autres ci-devant en tant que Chevalier du Poignard[9]. Ils sont les parents de :
      • Alexandre-Jean-Joseph de La Ville de Mirmont (1783—1845), diplomate, Secrétaire de la présidence du conseil des ministres 1821, maître des requêtes au conseil d'état et auteur dramatique, grand-père de Henri de La Ville de Mirmont et arrière-grand-père de Jean de La Ville de Mirmont (1886-1914), poète et homme de lettres, mort pour la France.
    • Blanchet de Saint-Hubert, Valet de chambre de Louis XVI.
      • Sa petite-fille sera filleule de Louis XVI et écrira Sous les ombrages de Saint-Hubert[10].


  • Marie Anne Le Proux de La Rivière se marie le 29 janvier 1741 avec Jean Baptiste Didier Rainville, maître chapelier. Mais leur fils :
    • Jean Anthoine de Rainville est commissaire de la marine. Il se marie à Louise Le Dreux de La Châtre, fille de Louis Le Dreux de la Châtre, un architecte français, qui a notamment contribué à la recontruction du château de Compiègne.

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COMMISSAIRE DE LA MARINE[]

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Surnuméraire aux Bâtiments du Roi (1731-1733)[]

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Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin.

À 16 ans, le 21 juillet 1731, Pierre Éloy Le Proux de La Rivière est surnuméraire aux Bâtiments du Roi. Quelques mois plus tard le 21 septembre 1731, on le trouve surnuméraire chez Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin (1665-1766, qui est Ordonnateur Général des Bâtiments du Roi, jardins et manufactures de France (1705-1736). Ce dernier est un excellent organisateur, avec une aptitude naturelle à commander, sachant plaire et sachant aplanir les difficultés. Comme directeur des Bâtiments, le duc d'Antin supervise les travaux de Versailles. Confident des projets de Louis XIV, il parvient à les faire exécuter par Louis XV, à l'instar du Salon d'Hercule.

Le demi frère de Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin (1665-1766 est Louis Alexandre de Bourbon (1678-1737). Pierre Éloy Le Proux de La Rivière doit certainement au comte de Toulouse d'être surnuméraire de son demi-frère.

À 18 ans (26 août 1733) Pierre Éloy est commissaire aux fonds dudit département.

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Au ministère de la marine (1733 - 1778)[]

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Premier Commis au bureau des fonds du Ministère de la Marine[]

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Commissaire général de la marine

Commissaire de la Marine à la fin de l'ancien régime.

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Étienne-François, duc de Choiseul-Stainville (1719 - 1785).

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Pierre Éloy Le Proux de La Rivière est officier à la Loge La chambre du Roi, dès 1746.

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Hôtel des Affaires étrangères et de la Marine.

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Lettre de Tascher à Le Proux.

Le 26 août 1739, Pierre Éloy Le Proux de La Rivière est Commis au ministère de la marine, au bureau des fonds. Les Officiers de plume sont les officiers de l'administration de la marine.

Comme il a 45 ans d'activités au ministère de la Marine le 3 juillet 1778, il a donc commencé à y travailler juste après le 26 août 1733. Pourtant sur son acte de mariage, en 1741, il est dit Commissaire aux Bâtiments du Roi

Le 1er mars 1744, Le Proux reçoit un brevet de Commissaire au ministère de la marine, au Bureau des colonies. Le 30 mars 1745, sur l'acte de baptême de son fils Éloy Charles, on a confirmation qu'il est Commissaire de la Marine au bureau des colonies françaises de l'Amérique.

On le retrouve le 1er janvier 1750, chargé en chef, puis le 1er octobre 1757, par brevet du Roi. Éloy continue à devenir un fonctionnaire important de ce ministère. Gradis reçoit une lettre de Le Proux de La Rivière, du 8 octobre 1757 lui donnant ordre de commencer la fourniture des magasins du roi à Québec[11]. Pierre Éloy Le Proux de La Rivière reçoit un courrier de Gradis, le 12 novembre 1857, proposant au ministre de faire passer 1.000 soldats au Canada. Il veut faire partir quelques uns de ses navires du 15 au 20 février prochain[12].

Le Proux de La Rivière. Versailles 15 novembre 1757 Au sujet du remboursement des dépenses faites sur le Robuste (Archives Gradis)[13].


Homme d'un mérite distingué à tous égards, dit de lui Nicolas-René Berryer (1703-1762), ancien Secrétaire d'État de la Marine (1758-1761), en 1762. Le 1er novembre 1758, toujours grâce à la protection de Madame de Pompadour, et avec l'appui de Choiseul et du maréchal de Belle-Isle, il est nommé secrétaire d'État de la Marine. Il s'attache surtout à réformer son administration. Avec sa brutalité coutumière, il s'efforce de réprimer les abus qu'il croit discerner dans l'administration du Canada. Le 13 octobre 1761, Louis XV le remplace par Choiseul. Éloy, a du certainement gérer les dossiers à sa place. Baudart de Vaudésir, le trésorier général des Colonies, selon Gradis, se fait réprimander par Berryer avec la violence qui lui est coutumière. L'armateur le sait par Le Proux de La Rivière : Il m'a dit que, vendredi, le ministre avait donné un suif des plus vifs à M. de Vaudésir, de ce qu'il ne payait personne que ceux qu'il était bien aise de favoriser ou qui voulaient prendre des effets[14]. Presque chaque jour Gradis tient au courant Nicolas-René Berryer (1703-1762), et Pierre Éloy Le Proux de La Rivière, des progrès de son armement. Il en informe aussi ses amis. Ce dure labeur dure jusqu'à la fin d'avril 1758[15].

En juin 1761, le Roi le charge des comptes des colonies. Toutefois, la tâche est difficile car les comptes ne sont pas faits depuis 1749. On connaît ses appointements au 1er juin 1761 : 2600 livres, avec une prime de 1300 livres.

Pierre Éloy Le Proux de La Rivière accomplit son travail et reçoit en 1762, 4400 livres.

L'hôtel des Affaires étrangères de Versailles est construit à la demande d'Étienne François de Stainville, duc de Choiseul, alors en charge du ministère des Affaires étrangères et de la Marine. Il réorganise et regroupe ainsi tous les bureaux et les services dispersés. Au rez-de-chaussée de cet hôtel sont entreposées des machines de guerre en miniature. Au deuxième et troisième étages se trouvent les bureaux de la Marine, le bureau de la presse, le bureau des jurisconsultes et celui des interprètes. Au premier étage, au bout de la grande galerie, le cabinet des limites renferme de nombreux plans et cartes, et des maquettes de ports et de navires se trouvaient également à l'étage supérieur. Au dernier étage, une imprimerie fonctionne de 1760 à 1775. Le portail est orné de deux statues représentant la Guerre et la Paix victorieuse. De chaque côté, les pilastres sont décorés des symboles de la monarchie et des différentes parties du monde[16].

En 1763, ses appointements[17] sont toujours de 3.000 livres, mais à Luy, gratification exceptionnelle de 1400 livres et il est maintenant Commissaire principal. Sa fille se marie. Son témoin est Jean Augustin Accaron, écuyer, commissaire, Premier commis des colonies, beau-père de l'amiral de Grasse. Ce dernier a 42.000 livres d'appointements, alors que le ministre en touche 15.000.

En avril 1764, Le Proux est envoyé par le Roi à Brest, Rochefort, et Bordeaux pour étudier les recettes et dépenses des colonies. En octobre 1764, Pierre Éloy est envoyé par le Roi cette fois-ci à Paris pour faire un rapport sur la situation de quatre trésoriers généraux. Ceux-ci sont en déficit de 25 millions de livres. Il semble y être resté trois années de suite car il ne figure plus Dans l'État des appointements du Secrétaire d'Etat, du Premier Commis et des commis du bureau des colonies.

En 1768, il est Premier commis du bureau des fonds au ministère de la Marine et touche selon les archives de la Marine 10.000 livres.

Puis, il voyage comme Premier commis du bureau des fonds aux Antilles, notamment à La Martinique, en 1770[18].

Louis de Thomassin (1705-1794), marquis de Peynier, est d'abord intendant de la Martinique. Il est nommé intendant des Îles du Vent d'Amérique en 1768 jusqu'en 1771. Philippe Athanase de Tascher lui succède. Il écrit le 1er mai 1770 à Pierre Éloy Le Proux de La Rivière[19] : Minute d'une lettre non signée (sans doute de Peynier) à M. Le Proux de La Rivière concernant la situation financière de la Guadeloupe et de la Martinique.. La lettre de Louis de Thomassin est confuse, raturée. Contrairement à Philippe Athanase de Tascher l'écriture est presque illisible.

Comme Premier commis du bureau des fonds Pierre Éloy Le Proux de La Rivière touche 12.000 livres en 1770.

Comme Premier commis du bureau des fonds Pierre Éloy Le Proux de La Rivière touche 15.000 livres en 1771. Cela correspond à la solde d'un vice-amiral, mais en équivalence grade avec l'épée c'est contre-amiral.

Philippe Athanase de Tascher, ancien président à mortier au parlement de Metz, intendant des Iles du Vent (1771-1777), écrit le 27 décembre 1772 à Pierre Éloy Le Proux de La Rivière[20] : A Le Proux de La Rivière. Affaire du sieur Bourdieu au sujet des magasins de Cayenne ; le sieur Bruand nommé substitut à Saint-Pierre. Philippe Athanase de Tascher a des problèmes avec un certain Bourdieu au sujet des magasins de Cayenne. Il écrit au ministre et à Pierre Éloy Le Proux de La Rivière. Il lui envoie d'ailleurs un double de sa lettre au ministre. Tascher le remercie de lui avoir recommandé le sieur Bruand qui est très estimé. Il propose de le nommer substitut du Procureur du Roi à Saint-Pierre.

Il existe une nombreuse correspondance de lui avec Abraham Gradis, financier et négrier de l'époque, au sujet de l'armement de la flotte, dans un livre édité par la famille Gradis.

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Premier commis des colonies[]

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Sartine, Secrétaire d'Etat à la Marine (1774-1780)

En 1773, Le Proux est toujours Premier commis du bureau des fonds avec 15.000 livres d'appointements. Le Proux de la Rivière collabore au bureau du secrétariat de M. le duc d'Antin, directeur et ordonnateur général des Bâtiments du Roi[21].

La place de premier commis ne constitue pas forcément le terme de l'avancement d'un employé. Certains finissent intendants ou Commissaires Généraux, comme son gendre, Louis Melchior Mottet[22].

Proche du parti Choiseul, Antoine de Sartine accède au Secrétariat d’État à la Marine en 1774, place qu'il occupe jusqu'en 1780. Sous son ministère, il tente de rationaliser l'administration de la Marine. En 1774, Le Proux occupe les mêmes fonctions que précédemment. Lui et Sartine ont tous les deux 15.000 livres. d'appointements.

Mais cela ne dure pas. En 1775, Antoine de Sartine touche 72.000 livres. Nous avons le détail des rétributions de Pierre Éloy Le Proux de La Rivière : 10.000 livres d'appointements, 2.000 de frais de bureau et 3.000 livres comme gratification annuelle du fait d'une pension sur le fonds du Domaine d’Occident. Le trésorier général de la Marine remet des fonds au domaine d'Occident (Isles du Vent et autres colonies occidentales de la France). Le Domaine d’Occident a un droit sur les revenus provenant des redevances seigneuriales dues à la couronne dans la colonie et sur les propriétés des personnes décédées sans héritier ni testament. Il jouit également du privilège de la traite dans le Domaine du roi.

Après 45 ans d'activités au ministère de la Marine, Pierre Éloy Le Proux de La Rivière arrête et touche une pension de 2.191 francs, le 3 juillet 1778, comme ancien Premier commis des colonies.

Pierre Éloy Le Proux de La Rivière conseille dans les années 1770, à son gendre, Louis Melchior Mottet de placer les 30 000 francs-or de la dot, de sa fille, dans les actions de la Compagnie des Indes. Celle-ci fait faillite en décembre 1776. Louis se retrouve ruiné. Et malgré ses fonctions de Premier Commissaire de la Marine, il élève ses enfants dans la précarité.

Le Proux de la Rivière décède le 24 septembre 1778, à Versailles.

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SON MARIAGE ET SA DESCENDANCE[]

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Son mariage (1741)[]

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Le proux de la rivière x mora

Acte de mariage (1741).

Pierre Éloy Le Proux de La Rivière a épousé Marie Agathe Mora (1720 - 1802), fille de Éloy Antoine Mora(s) et Agathe Thousé, le 23 janvier 1741 à Versailles (Notre-Dame). Marie est née en 1721 à Versailles (Notre-Dame). Son père est un marchand coutelier. Un Mora figure dans le personnel des bureaux du Département de la marine et des colonies en 1792 (bureau de l'administration des Invalides et des prises de guerre, au salaire de 1.800 francs). Il s'agit certainement d'un neveu de Marie Agathe.

Elle touche 1.500 francs pour 47 années de service de son mari le 21 avril 1790[23]. Rentière, viagère décédée le 4 juillet 1802 (15 Messidor de l'An X), chez sa fille Madame Mottet, 13, rue de l'Orangerie. La déclaration est faite par son gendre Jean-Joseph de Leymonerie, devenu le citoyen Leymonerie, demeurant même rue n° 58, propriétaire.

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Sa descendance[]

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Agathe de Rambaud jeune

Agathe Mottet-de Rambaud jeune.

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Georges-René Pléville Le Pelley, amiral et ministre.

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Uniformes des gendarmes (1804 - 1815).

Mottet madeleine

Acte de baptême de Madeleine Mottet.

A267

Officier émigré.

De rambaud Ernestine

Ernestine de Rambaud, épouse Verger.

De la brousse louis

Le colonel-baron Louis de La Brousse.

Picot l

Buste de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse (1744-1818).

Simoneau

Blason des Simoneau.

Leymonerie

Gardes des compagnies écossaises.

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Maison Leymonerie à Noailhac.

Pierre Éloy Le Proux de La Rivière et Marie Agathe Mora (1720 - 1802) ont dix enfants :


  • Pierre Éloy Le Proux de La Rivière est né en 1742 à Versailles (paroisse Notre Dame) et décédé jeune.


¤ Jeanne Agathe Le Proux de La Rivière est née le 9 janvier 1744, à Versailles (paroisse Notre Dame), et décédé le 18 août 1814 à Versailles (13 rue de l'Orangerie). Elle épouse le 13 septembre 1763 à Versailles (paroisse Notre Dame) Louis Melchior Mottet, fils du baron Nicolas Mottet de La Motte et frère de Benoît Mottet de La Fontaine. Louis Melchior et Jeanne Agathe ont onze enfants, qui sont baptisés paroisse Saint-Louis à Versailles, dont :


¤¤ Agathe Mottet, épouse de Benoît de Rambaud, et belle-soeur de Jean Michel Rambaud (1738-1792) et du ministre Georges Pléville Le Pelley. Agathe Mottet, épouse de Rambaud est plus connue sous le nom de Madame de Rambaud. Son mari, Benoît de Rambaud, mal remis d'une grave blessure, meurt en revenant d’une expédition à Galam, au cœur de l'Afrique Noire, le 5 octobre 1787. Agathe est attachée à la personne du Dauphin, le futur Louis XVII. Elle est la personne la plus proche de ce prince, comme le rappellera Alain Decaux, de sa naissance au 10 août 1792. Après l'avoir protégé des années pendant les funestes journées révolutionnaires, elle doit s'enfuir des Tuileries ce 10 août, après la prise des Tuileries, avec le fidèle Cléry. Il racontera, dans son Journal, comment ils ont évité de peu les prisons des Massacreurs de Septembre. Son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley devient amiral et ministre. Sous la Restauration, Agathe touche une pension, qui s’ajoute à ses revenus qui sont d’environ 10.000 francs, somme assez considérable. Elle est invitée régulièrement aux Tuileries et rencontre la duchesse d’Angoulême et surtout la duchesse de Berry, princesse qui fréquente aussi sa cousine, mariée à Henry II Russell de Swallowfield. Quand en 1834, Naundorff, un étrange personnage venu de Prusse, arrive à Paris et prétend être Louis XVII, Agathe le rencontre et après une série de questions, en arrive à la conclusion qu’il est son prince. Celui-ci va vivre plus d’un an chez elle. Mon ancêtre passe ses dernières années à Avignon, chez sa petite-fille, Ernestine de Rambaud, dont le mari possède un hôtel particulier au pied du palais des Papes.

Article détaillé : Agathe Mottet


¤¤ Claude Mottet est né le 4 avril 1766 à Versailles. Son parrain est le baron Claude Nicolas Mottet, son aïeul paternel et sa mareine Marie Agathe Mora. Le parrain est représenté par Pierre Eloy Le Proux de La Rivière, Premier commis des fonds des colonies, son autre aïeul. Le frère d'Agathe Mottet, Claude Mottet, est d'abord élève de port. Il navigue tant en France qu'en Espagne pendant 10 ans. Sa vie d'aventures commence le 23 mai 1784. Il a 12 ans. Claude est volontaire sur des navires de commerce, puis dans la marine royale, dès le 28 juin 1785. On le retrouve sur la gabarre du Roi, le Sartine, envoyé à La Havane en mission sur la Cléopâtre, jusqu'en avril 1786. Il est lieutenant de vaisseau, puis commandant la gendarmerie et Président du Tribunal spécial à La Martinique, en 1806. Dans les archives du CAOM, on trouve des recommandations en faveur de Motet, dans des lettres de Villaret-Joyeuse (FR ANOM COL C8A 112 F° 1°). Le 1er décembre 1807 (FR ANOM COL C8A 115 F° 47) lors du jugement rendu par le tribunal spécial contre seize esclaves empoisonneurs du quartier de la Basse-Pointe, Mottet président de ce tribunal est absent. Il part combattre en Espagne. La force publique en Aragon reste réunie pendant les trois premiers trimestres de 1808 et est employée au quartier général de l'armée. Dans le 4e trimestre, on la divise en quatre détachements. A la suite de l'organisation de l'armée d'Espagne en 6 corps et une réserve, la force publique fournit en plus, pendant le 1er trimestre 1809, les détachements suivants : 1° 1 officier (lieutenant Bernon) et 13 gendarmes à cheval, au 2e corps ; 2° 3 officiers et 63 gendarmes à cheval, sous les ordres du chef d'escadron Auger, au 3e corps ; 3° 1 officier (capitaine Mottet) et 12 gendarmes à cheval, au 4e corps. Cette force publique est commandée par la suite par le colonel Mathys, qui a sous ses ordres le chef d'escadron Lenoir, les capitaines Mottet, Jabouille et Charnier, les lieutenants Beaucourt, Gérin, Leblanc et Normand, le sous-lieutenant quartier-maître Déotte. Lorsqu'à la suite du décret du 12 décembre 1812, les légions de gendarmerie sont organisées en Espagne, les 9e, 10e, 12e, 13e et 14e escadrons, qui occupent l'Aragon, forment la 2e légion, dont M. d'Halmont nommé colonel a le commandement. Le 1er mai, le général Francisco Espoz y Mina se présente devant Barbastro avec 7 ou 800 fusils, alors que la place n'est occupée que par 100 gendarmes à pied et 13 à cheval du 12e, commandés par le chef d'escadron d'Halmont. Les guérilleros pénètrent dans la ville et un combat acharné qui dura huit heures s'engagedans les rues et les maisons. Chassés de la ville à plusieurs reprises, les Espagnols reviennent chaque fois à la charge. Dans son rapport le chef d'escadron d'Halmont fait le plus grand éloge de la conduite de son détachement. Officiers et soldats ont fait leur devoir et rivalisé de zèle et d'ardeur. Par la suite, l'état-major de cette légion, composé du colonel, des chefs d'escadron Salés et Mottet et d'un lieutenant quartier-maître, s'établit à Saragosse, selon La Gendarmerie française en Espagne et en Portugal (campagnes de 1807 à 1814), avec un exposé des opérations militaires exécutées dans les provinces du nord de l'Espagne par nos armées, les troupes régulières ennemies et les guérillas espagnoles, d'après les archives du ministère de la guerre, les archives nationales et autres documents manuscrits ou imprimés, par Emm. Martin (1898). Il est chevalier dans l'Ordre de Saint-Louis, le 10 septembre 1814. Il a servi 44 ans 7 mois 6 jours et touche 1.750 francs de pension en 1830.


    • Marie Madeleine Mottet est née et baptisée paroisse Saint-Louis de Versailles : L'an 1767, le 11 avril, marie Madeleine, née ce même jour, fille légitime de Messire Louis Melchior Mottet, commissaire de la marine et de Jeanne Le Proux de la Rivière, a été baptisé par nous soussigné curé de la paroisse. Le parrain a été Messire Pierre Jacques Le Moyne, écuyer, conseiller, secrétaire du Roi, Maison Couronne de France, Directeur de la Compagnie des Indes, et la marraine Madeleine Coustant, ayeule paternelle de l'enfant, représentée par Marie Anne Le Proux de la Rivière, tante maternelle de l'enfant. Lesquels et le père ont signé avec nous. ainsi signé Le Proux de la Rivière, Le Moyne, Mottet et Bares, curé. Son grand-père avait placé les 30.000 francs de la dot de sa fille pour son gendre dans les actions de la Compagnie des Indes. Ce Le Moyne devient malgré cela son parrain. On voit là encore les liens étroits qui unissent les employés du ministère de la Marine et les dirigeants de cette compagnie. Néanmoins, Marie Madeleine ne se marie pas avec un officier de la Marine, mais avec un maréchal des logis de messieurs les gardes du corps du Roy. Cet emploi dans le corps équivaut au grade de Capitaine commandant dans l'armée. La famille de son mari est noble, comme cela apparaît dans l'acte de naissance de l'un de ses frères, mais le marié a 51 ans. Il est cousin des Labrousse de Meyssès, eux-aussi du diocèse de Sarlat et d'une famille comptant de nombreux gardes du corps. Saint-Saud, le grand généalogiste périgourdin, le cite parmi les isolés de cette Maison. Les Labrousse de Meyssès portent : De gueule à un cerf courant d'argent (Armorial général de 1696). Quand on décerne un titre personnel de baron à Louis Marie de la Brousse, son fils, le 28 octobre 1826 le règlement d'armoiries précise que Louis portera désormais : Coupé au 1 d'argent à l'épée d'azur, au 2 de gueules au cerf courant d'or (A. Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration). Voici l'extrait du registre des actes de mariage dans la ville de Versailles : L'an 1787, le 5 juillet après la publication d'un ban faite dans cette église le premier sans opposition, vu la dispense des 2 autres bans accordés le 4, par Monseigneur l'Archevêque de Paris.Signé Dampierre, vicaire général Permissionné et controllé le même jour par Chauveau, après publication d'un ban fait de même sans opposition dans l'église paroissiale de Saint-Rémi de la ville, diocèse d'Amiens, suivant le certificat à nous délivré en date du 18 du mois dernier. Signé Petit, curé de la dite paroisse et duement légalisé par Messire le substitut de Messire le Lieutenant général du bailliage et présidial de la dite ville.Par le secrétariat de Monseigneur l'évêque d'Amiens.Signé de Boisnes, vicaire général et plus bas Goelin.Vu de même la dispense des deux autres bans accordés le 18 du sus dit mois dernier par Monseigneur l'évêque d'Amiens, signé de Varenne et plus bas L'Enfant, insinué et contrôlé le même jour par Tavernier, vue la permission à moi dit à l'époux de contracter mariage par Monsieur le Prince de Luxembourg, les fiançailles faites immédiatement avant la célébration du mariage, en conséquence de la permission accordée de Monseigneur l'Archevêque de Paris, laquelle est inscrite à la dispense. Nous avons signé prêtre de la mission faisant les fonctions curiales avons unis en légitime mariage de leur mutuel consentement Messire Pierre de la Brousse de Senesac, écuyer, seigneur de Bontems, maréchal des logis de messieurs les gardes du corps du Roy, compagnie du Luxembourg, chevalier de l'ordre militaire royal de Saint Louis, né baptisé le 10 mai 1736, fils majeur des défunts Messire Jean de la Brousse, seigneur de Sénésac et dame Marguerite Cantale, cy devant de la dite paroisse Saint Louis de la ville d'Amiens et présent depuis six mois de cette paroisse et demoiselle Marie Magdelaine Mottet, née baptisée le 11 avril 1767, fille mineure du sieur Louis Melchior Mottet, ancien premier commis de la marine et de dame Jeanne Agathe Le Proux de la Rivière de droit et de fait de cette paroisse d'autre part. Ont assisté pour témoins du côté de l'époux Messire André Bareau, brigadier de messieurs les gardes du corps du Roy, chevalier de l'ordre militaire royal de Saint Louis, et le sieur Jean Antoine Louis Bernard de Frepals de Boursaud, capitaine au régiment de Normandie Cavalerie, au grand commun et du côté de l'épouse Monsieur son père, madame sa mère, messieurs ses cousins lesquels pour les peines portées par les ordonnances du Roynous ont certifié la catholicité le domicile, la liberté et la qualité des époux qui ont signé devant nous.de Labrousse de Ferejac, Mottet, Mottet, Bareau, de la Rivière, de Frepals de Boursaud, de la Rivière-Mottet, Berry, Mottet-de Rambaud, la Rivière, Simmonneau, Gruyer prètre. Marie Magdeleine Mottet-de la Brousse est la marraine de la fille d'Agathe de Rambaud Madeleine Célinie de Rambaud, le 29 juillet 1787 à Versailles. Son mari, Pierre de Labrousse de Senesac, est nommé à la compagnie du Luxembourg, commandée par Monsieur le duc de Luxembourg, le premier avril 1775. Il a 38 ans. Après avoir été simple Garde du Corps, il est nommé Brigadier (équivalent à Capitaine en second dans l'Armée) le 15 mars 1778. il est ensuite nommé Maréchal des Logis (équivalent à Capitaine commandant ) le 1er janvier 1787. Roussel de la Tour, dans Etat militaire de France pour l'année 1789 cite de Labrousse, comme maréchal des logis dans la Troisième compagnie française à Amiens. Son capitaine est le prince de Luxembourg. Le capitaine (en second) de la Compagnie est Anne Paul Sigismond de Montmorency, Prince de Luxembourg. Labrousse, le 5 octobre 1789, avec le comte de Luxembourg et ses autres officiers s’apprêtent à aller offrir leur amitié aux officiers de la Garde Nationale de Versailles, mais ils apprennent que la compagnie de Noailles vient d'essuyer une salve venant de leurs rangs. Selon Etat des Officiers et Gardes-du-Corps du Roi de la Compagnie de Luxembourg, au premier juillet 1791 il est maréchal des logis et touche 1.900 livres par mois. Mais selon Le procès de Louis XVI, ou, Collection complette, des opinions, discours et mémoires des membres de la Convention nationale, sur les crimes de Louis XVI, Jean-Charles Poncelin de La Roche-Tilhac (1795), il a du émigrer fin 1790. Il rejoint en 1791 le campement de Pfaffendorf à Coblence et entre dans la compagnie de Luxembourg des Gardes du Corps. Il fait la campagne de 1792, dans l’armée des Princes. Il est à l'armée de Condé pendant les campagnes de 1793, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 1800 8 ans, dixit Mémoire pour servir à l'inscription au Contrôle du ministère de la guerre, d'une solde de retraite de 750 francs, accordée par le Roi, le 31 octobre 1815, sur la proposition de M. le Duc de Luxembourg, à Mme veuve de Labrousse Pierre, sous-lieutenant des gardes du corps du Roi. Comme sous-lieutenant des gardes du corps émigrés, il touche 6.000 francs par an, ce qui correspond à la solde d'un colonel dans l'armée. Louis Henri Joseph de Bourbon, prince de Condé (1736 - 1818), forme à Worms en 1792 l'armée de Condé, qui combat contre les armées de la Révolution jusqu'au traité de Campo Formio (1797. Après avoir servi pendant quelque temps en Russie et en Autriche, Condé se retire en Angleterre en 1801. Pendant cette longue période où son mari combat à l'étranger Magdeleine se réfugie avec son fils dans un petit village du Périgord, d'où sa belle-famille est originaire. Elle ne divorce pas. Elle est donc condamnée à ne plus pouvoir changer de lieu de résidence, à une une inspection journalière, à payer des taxes arbitraires. Elle subit des vexations des autorités révolutionnaires et est dépouillée de ses biens. Elle ne peut exploiter une propriété (négoce, ferme... ) et risque d'être soit jetée en prison par la loi du 17 septembre 1793, soit voir ses proches dans les geôles être conduits à l'échafaud. On attribue aux femmes d'émigrés de ridicules pensions alimentaires en rien comparables à leurs revenus précédents. Néanmoins après Thermidor, dès Vendémiaire An V, Marie Madeleine de Mottet, épouse non divorcée de Pierre de Labrousse obtint après réclamation une créance de la République de 5.000 livres d'arrérages pour le remboursement de son trousseau. Ecrire à son mari reste cependant un délit. Mais Magdeleine survit à cette période et a le droit à une pension.Madeleine Mottet, l'épouse de Pierre de Labrousse à qui l'on avait laissé une partie de sa maison, racheta le reste ainsi que le jardin, nous dit La Révolution de 1789 dans le canton de Castillonnès : La Terreur ... (1986). Le maire déclare :
Je soussigné maire de la commune de Saint-Aubin de Cadelech, département de Dordogne certifie que Madame Marie Magdeleine Mottet, habitante de cette commune, veuve de Monsieur Louis Pierre Delabrousse, ancien maréchal des logis des gardes du corps, compagnie du Luxembourg. Que la dite dame n'a jamais fait divorcé, malgré qu'il ait été émigré et que par conséquent elle doit jouir de tous les avantages aux quels elle peut avoir droit en sa qualité de veuve.Délivré à la mairie de Saint-Aubin le 22 août 1816. Le maire de Saint-Aubin de Cadelech Gastebois.
Le lieutenant-colonel de La Brousse en revenant d'émigration, malgré son âge et les tracasseries de l'administration de Napoléon a un enfant. Pierre après toutes ses campagnes à travers l'Europe meurt dans son lit à Saint-Aubin dans le Périgord. Il a 76 ans. Adèle sa fille a 7 ans, mais heureusement son fils a 24 ans. Voici l'extrait des registres des actes de l'état civil de la commune de Saint-Aubin de Cadelech, département de la Dordogne : Le 13 avril 1813, par devant nous, maire, officier de l'état civil de la commune de Saint-Aubin de Cadelech, arrondissement du département de la Dordogne, ont comparu le sieur Florent Fraigneau, et Pierre Goudal, son domestique. Lesquels nous ont déclaré qu'aujourd'hui à cinq heures du matin, le Sieur Pierre de la Brousse, ancien officier est décédé dans sa maison située dans le bourg de Saint-Aubin. Les témoins ont signé avec nous le présent acte après que lecture leur ai été faite.Signé au registre F. Fraigneau, Goudal et Gartebois. Donc sa veuve se voit accorder une pension de retraite le 31 octobre 1815 sur proposition du duc de Luxembourg, du fait de l'ancienneté en service de son mari qui courent à partir du premier décembre 1814. Magdeleine Mottet habite le 2 mars 1817 à Saint Aubin de Cadelech. On lui envoie un avis concernant la pension de son mari. Une pension de 750 francs (décision du Roi du 7 août 1816. Avis à elle même du 6 juillet 1816. Classé remis à un Sieur de la compagnie du Luxembourg. Ecrit à Veel pour l'inscription le 27 juillet 1816).


    • Jean François Mottet est né le 28 juillet 1769 à Versailles. Son parrain est Jean François Blanchet, garde-meubles et concierge du Roy au château Saint-Hubert, son grand-oncle et sa marraine Marie Anne Le Proux de la Rivière, sa tante maternelle. Son père et sa mère demande à ce qu'il soit Écrivain ordinaire à Pondichéry, sous les ordres de son oncle, commissaire-ordonnateur des établissements français des Indes, le 10 novembre 1786 et qu'il obtienne un brevet d'écrivain des colonies. Son père, le commissaire général Louis Melchior Mottet écrit au ministre qu'il a fait des écritures et mathématiques étudiées après de bonnes études. Il est le parrain de sa nièce Madeleine Célinie, fille d'Agathe Mottet-de Rambaud le 29 juillet 1787. Jean-François travaille chez un notaire de 1791 à 1794. Le 15 mai 1805, Jean François a une Commission de Procureur du Roi à Pondichéry. Il devient procureur général à la Cour royale, d'un prince indigène, en 1817, puis conseiller, en 1823 et vice-président du gouvernement local (des Indes du Sud) en 1825. Son grade dans l'Ordre de Saint-Louis est chevalier le 3 novembre 1827 et il est commissaire de la marine, en 1827. Il est décédé après 1827, peut-être à Hyderabad.


    • Marie François Mottet est née le 3 novembre 1770. Elle demeure à Versailles, rue Publicola avant son mariage. Marie épouse Jacques Joseph Petit-Jean, fils de Jacques Martin Petit-Jean et Françoise Elizabeth Fournier, le 30 mai 1795 (11 Prairial An III) à Versailles. Jacques est né le 4 octobre 1771 à Paris. Il demeure place de l'Abondance, à Versailles. Il a pour témoins à son mariage Pierre Louis Le Roy, notaire public, rue de l'Orangerie, Pierre Nicolas Drujon, citoyen français, même rue, Etienne Minard, notaire public, rue de la république et François Benoist, défenseur officieux, place de la loi. Nous avons un anoblissement de Didier Petit-Jean, dit Labbé, en 1570.


    • Louis Mottet est né le 23 décembre 1772. Son parrain est Louis Coustant de Jouy, de Compiègne, avocat du Roy au baillage de Compiègne, représenté par Jean Baptiste Berry, commis de la guerre et sa grand-mère Mora. La Dame Mottet, femme d’un ancien premier Commis de la Marine, expose en 1790 que le maréchal de Castries lui avaiait promis que son dernier fils seroit placé de préférence comme commissaire.


    • Antoine Claude Mottet est né le 21 février 1774. Son parrain est Antoine Mottet, son oncle, receveur général des aides à Bayeux, représenté par Claude Louis, son frère. Sa marraine est Agathe Mottet, sa soeur, représentée par Agathe Mora sa tante maternelle. Il est décédé en 1786.


    • Louise Rosalie Mottet, née en 1775, épouse du baron Jean Baptiste Picot de Buissaison (1752-1841), chef de bataillon des Gardes suisses (France) au château de Versailles. Il est le frère d'Étienne Guillaume Picot de Bazus, un général français et de Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse, naturaliste français et maire de Toulouse. Issu d'une famille de négociants qui descend, de Hugues Picot, un capitoul de Toulouse en 1381. Le commandant Jean Baptiste Barthélemy Picot de Buissaison (cela s'écrit aussi Buissaizon) est capitaine d'infanterie. Il est chef de bataillon de la garde suisse au château de Versailles. Picot figure dans un recensement de citoyens actifs en 1792 à Versailles (section 9, folio 13). Sous la Restauration, il fait confirmer la transmission de son titre de baron de Basus et majorat de son frère aîné le général baron Picot de Bazus, par lettres patentes le 14 février 1818 de Louis XVIII, selon le Nobiliaire toulousain, inventaire général des titres probants de noblesse et de dignités, Alphonse Brémond. Chevalier de Saint-Louis, Jean Baptiste accepte d'être le parrain de Ernest de Rambaud, son petit neveu, en 1819. Il demeure à l'époque au château de Versailles et son neveu Auguste de Rambaud est le secrétaire intime du prince de Poix qui administre le château de Versailles. Il est témoin à la naissance de son petit-neveu Labrousse le 21 août 1825 et de son petit-fils Etienne de Bobet en 1833 (demeurant boulevard du Roi n° 1) et sa petite-fille Picot en 1834. Il est adjudant des Palais de Trianon, en 1826, à la naissance de son petit-fils le général Henri de Bobet. Le jeudi 26 août 1841 à 6 h. du matin, Jean Baptiste Picot de Buissaizon, capitaine en retraite, chevalier de Saint Louis, 89 ans, né à Toulouse, fils du défunt Jacques et de Thérèse Bervoulat, son épouse, est décédé hier à 11 h. du soir en son domicile, 17 boulevard du roi. Il était veuf d'Agathe Jeanne Mottet. Les témoins du décès sont : Etienne Guillaume Ferdinand Picot de Buissaizon, 31 ans, sous-lieutenant de cavalerie en congé illimité, demeurant susdites demeure, fils du défunt et Aimé Charles Bobet, 43 ans, propriétaire, domicilié à Fontenay le Fleury, gendre du défunt.


    • Marie Amélie Mottet est née le 14 juin 1777 à Versailles. Son parrain est Jacques Petit de Vievigne, écuyer ordinaire de la reine et la marraine Marie Robertine Tillot, épouse de Monsieur Jacques Petit, écuyer, conseiller du Roy honoraire au Conseiller souscrit de la Martinique et sénéchal juge civil criminel. Selon Les officiers du Conseil souverain de la Martinique, Annales des Antilles (1965), Jacques Petit de Vievigne est commissaire général faisant fonction d'intendant à la Martinique et dépendances. Pendant la Révolution deux clans s'opposent : les révolutionaires de Thyrus de Pautrizel, maire de Basse-Terre et les royalistes dirigés par le commissaire Petit de Viévigne. Il est l'auteur du Code de La Martinique, Recherches sur l'état de la législation dans les colonies de la France en Amérique (1767). Marie Amélie meurt en nourrice, le 22 juillet.


    • Jeanne Mottet est née le 22 mai 1778. Son parrain est Gilles Pierre Michel, ancien Premier commis de la marine et la marraine Jeanne Françoise Magdeleine Le Proux de La Rivière, épouse du sieur de Leymonerie, officier et garde du corps, sa tante maternelle. Jeanne meurt jeune.


  • Éloy Charles Le Proux de La Rivière est né en 1745 à Versailles (paroisse Notre Dame) et décédé en 1755.


  • Marie Anne Le Proux de La Rivière est née en 1746 à Versailles (paroisse Notre Dame) et décédée après 1769. Elle épouse le 30 juin 1767 à Versailles (paroisse Notre Dame) Pierre Etienne Simoneau du Choiseau, conseiller du Roy, lieutenant au baillage d’Étampes. Estimation de son office au baillage royal à Étampes au 17 novembre 1771, comme conseiller du Roi et lieutenant particulier : 7.200 livres[24]. Le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, de Saint-Allais nous dit que : de Choiseau, en l'Isle de France : d'or, au guidon de gueules. Alexandre du Gaigneau De Chateaumorand, écuyer, seigneur de Champvallins, conseiller du Roi, maître particulier des eaux et forêts du duché d'Orléans en 1707, épouse le 18 août 1709 demoiselle Madeleine Simoneau, fille de noble Denis Simoneau, écuyer, seigneur de Choiseau, et de dame Madeleine Vaillant, grands-parents de son mari[25]. Ce dernier est le frère de Jacques Guillaume Simonneau de Preslin, petit industriel[26], maire d'Étampes depuis 1791, Jacques Guillaume Simonneau est victime de ce qui ressemble à une émeute frumentaire, le 3 mars 1792, quelques mois avant la journée du 10 août 1792 et les massacres de Septembre. Il reçoit des coups de bâton, est blessé mortellement de deux coups de fusil, et frappé d’un coup de sabre par un cavalier de son escorte, voulant lui faire lâcher ses rênes afin de s’enfuir. Son corps subit des outrages. Choquée, l'Assemblée législative lui rend un hommage grandiose en précisant que ce maire voulait juste défendre la loi[27], mais après ce drame, la violence se généralise et deux de ses assassins sont relâchés.

Pierre Etienne Simoneau du Choiseau est le légataire universel de dame Jeanne Le Proux de la Rivière, veuve du dépossédé, Jean-Joseph de Leymonerie (1744 - 1815) dont elle était elle-même légataire universelle, le 16 septembre 1826[28].


  • Jean Jérôme Le Proux de La Rivière est né en 1747 à Versailles (paroisse Notre Dame) et décédé jeune.


  • Jeanne Le Proux de La Rivière est née le 14 janvier 1751 à Versailles (paroisse Notre Dame) et décédée le 28 septembre 1822 à Martel (Lot). Elle épouse, le 22 septembre 1777, à Versailles (paroisse Notre-Dame), Jean-Joseph de Leymonerie (1744 - 1815), chevalier de Saint-Louis, seigneur du Got. Il est capitaine de cavalerie en 1777 et fait partie des gardes du corps du Roi.

Article détaillé : Jean-Joseph de Leymonerie


  • Armand Le Proux de La Rivière est né en 1752 à Versailles (paroisse Notre Dame) et décédé jeune.


  • Jacques Le Proux de La Rivière est né en 1752 à Versailles (paroisse Notre Dame) et décédé jeune.


  • François Le Proux de La Rivière est né le 14 décembre 1755 à Versailles (paroisse Notre Dame). Il se marie avec une sœur de Louis Melchior Mottet. Avocat au Parlement de Paris, il veut aller à Saint-Domingue et est recommandé par le Marquis de Ségur, le Prince de Poix, le marquis de La Fayette. Le 22 juillet 1782, il reçoit un brevet de procureur du Roi pour la juridiction de l'Isle de Bourbon. Certes, il perçoit 4.000 d'appointements qui commenceront le jour de son embarquement. Un an plus tard, sa famille apprend qu'il est décédé début 1783, à l'île Bourbon, peu de temps après son arrivée dans l'île. Un des frères de sa femme, avocat au Parlement de Paris, devient procureur du Roi pour la juridiction de l'Isle de Bourbon, car il est recommandé par le Marquis de Ségur, Prince de Poix, marquis de La Fayette.

Le Proux de La Rivière, François, procureur du Roi à l'île de Bourbon (1782).


  • David Jacques François Le Proux de La Rivière est né le 20 juillet 1759 à Versailles (paroisse Notre Dame). Il se marie en premières noces, le 23 avril 1786, avec Jeanne Vaillant[29], dont il a Auguste Charles, né le 10 octobre 1786. Sa première femme et son fils meurent jeunes. David débute dans l'administration de la Marine, dans les années 1777-78, sous les ordres de son père. On le retrouve régulièrement sur les états du personnel jusqu'en 1785. Avant son départ du Ministère de la Marine et des colonies, Le Proux de La Rivière, commis sous ses ordres de son beau-frère, lui annonce qu'il désire se marier, mais qu'il doit emprunter une somme importante au Ministère, pour payer ses dettes. Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet l'aide à obtenir cet emprunt important. Comme son beau-frère ne rembourse pas, le ministre oblige Mottet à rembourser à sa place. Le 29 mai 1777, il reçoit une charge à la Cour en qualité de gentilhomme servant du roi (Louis XVI). Le 6 septembre 1786, il se démet de cette charge et demande d'accéder à l'honorariat en conservant les honneurs du service. Le 16 septembre 1789, le brevet de gentilhomme honoraire lui est accordé. Il a alors 30 ans. Entré au ministère de la Marine le 1er janvier 1777 au bureau de feu son père, premier commis des fonds des colonies, il y reste jusqu'au 1er février 1793. Ordre est donné (le 1er mars 1793) au Trésorier payeur général département Marine de payer la somme de 3.000 livres pour lui tenir lieu d'appointements et de frais de route jusqu'à son arrivée à Chandernagor... qu'il ne rejoignit jamais ! David est commissaire pendant la Convention, négociateur des accords de Bilbao avec l'Espagne. Un dossier sous la cote "Marine C/7/181" (recherches de M. de Witte) au nom de Le Proux de La Rivière D.J.F., nous dit qu'il est mort à la Martinique, commis au bureau des Fonds, sous-chef des bureaux civils de la marine. Il contient une lettre de février 1793, signée Monge, qui atteste qu'il est nommé sous-chef d'administration à Chandernagor. En 1793 (pas de date précise ni de lieu), David Jacques François épouse en secondes noces Joséphine Billard.

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NOTES ET REFERENCE[]

  1. [www.ghcaraibe.org/bul/ghc139/p3232.rtf Page 3232]
  2. Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise - Page 136, de Académie de Versailles, Charles Hirschauer - 1926.
  3. Le livre rouge, ou, Liste des pensions secrettes, sur le tresor public. Livraisons 1-10/11, Jean Baptiste M.L. de La Reynie de la Bruyère, 1790.
  4. Etat nominatif des pensions sur le trésor royal..., par ordre de l'assemblée nationale, Imprimerie nationale, 1789.
  5. Revue de l'Histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1901.
  6. La petite cour: services et serviteurs à la cour de Versailles au XVIIIe siècle, William Ritchey Newton, Fayard, 2006.
  7. Etat nominatif des pensions sur le trésor royal... par ordre de l'assemblée nationale, Imprimerie nationale, 1790, maison du roi, pensions sur trésor
  8. Etat nominatif des pensions sur le trésor royal..., par ordre de l'assemblée nationale, Imprimerie nationale, 1789.
  9. Oeuvres complètes: poèmes, récits, correspondance, Collection Dix-neuvième, Jean de La Ville de Mirmont, Michel Suffran, Champ Vallon, 1992.
  10. Archives de Versailles.
  11. Rapport de l'archiviste de la province de Quebec ..., Volumes 38 à 40, Archives, Imprimeur de sa Majesté le Roi, 1957.
  12. Rapport de l'archiviste de la province de Quebec ..., Volumes 38 à 40, Archives, Imprimeur de sa Majesté le Roi., 1957.
  13. Rapport de l'archiviste de la province de Quebec ..., Volumes 38 à 40, Archives, Imprimeur de sa Majesté le Roi., 1957.
  14. Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, Volumes 5 à 6, Société d'histoire de Bordeaux 1912.
  15. Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, Volumes 5 à 6, Société d'histoire de Bordeaux 1912.
  16. Ancien hôtel des Affaires étrangères et de la Marine
  17. Bureau de Versailles, fonds des comptes
  18. C8b/13, index des registres Colonies C8, correspondance officielle Martinique.
  19. FM, zone cote = C/8B/13, FR ANOM COL C8B 13 N° 42.
  20. Zone générique = FM, zone cote = C/8B/13, FR ANOM COL C8B 13 N° 91.
  21. Revue historique de droit français et étranger, Volume 81, Centre national de la recherche scientifique (France), Librarie de la Société du Recueil Sirey, 2003.
  22. Revue historique de droit français et étranger, Volume 81, Centre national de la recherche scientifique (France), Librarie de la Société du Recueil Sirey, 2003.
  23. Etat Nominatif Des Pensions, Traitemens Conserves, Dons, Gratifications : Qui se payent sur d'autres Caisses que celle du Tresor Royal. Quatrieme Classe... , Volume 2 Imprimerie Nationale, 1790, Assemblée nationale constituante, p.720.
  24. AD Yvelines, série 5B, Étampes 1633
  25. Livre d'or de la Noblesse, Le Marquis de Magny 1847.
  26. Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis ..., par Louis Marie Prudhomme, p.32.
  27. Histoire parlementaire de la révolution française ou, Journal des assemblées ..., par Philippe Joseph Benjamin Buchez, Prosper Charles Roux, p. 421.
  28. États détaillés des liquidations faites par la Commission d'Indemnité, à L'époque du 31 décembre 1826, en exécution de la loi du 27 avril 1825, au profit des anciens propriétaires ou ayant-droit des anciens propriétaires de biens-fonds confisqués ou aliénés révolutionnairement: Contenant, par ordre alphabetique, depuis le Département de l'Hérault jusques et y compris celui de l'Orne; Impr. Royale, 1827. p.52.
  29. Minutier central des notaires parisiens (ET/LXXXIII/632)
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