brouillon
Maison Caluau
Famille de l'échevinage d'Angoulême, qui tient un rang considérable dans cette ville.
Blason : d'azur an croissant montant d'argent, surmonte d'une étoile d'or. (Barentin.) Calluau (Guillaume), Ec., sgr de Loysellière (Loisellerie près la Couronne), eut entre autres enfants de Héliette DE LAMBERTYE, sa femme, FRANÇOISE, qui épousa, en 1546, Nicolas Fumée; Ec., sgr de la Perrière et de Boisferrand, maire de Poitiers en 1546.
Nobililatio loci du Maine de Lis ou du Plessis in Castelliana d'Angoulesme pour le sieur Calueau ou Calveau, en 1549-1550[1].
La chapelle où sont inhumés les Caluau et leur ban dans l'église paroissiale de La Couronne[2].
Il repose, comme tous ceux de sa famille, dans la chapelle septentrionale de l'église Saint-Jean-de-la-Pallud[3].
Calluau (Jean), Ec., sgr de Loysellière, Vte de St-MAthieu, est maintenu dans sa noblesse le 7 sept. 1667 par Barentin.
Catherine de Medicis (1519-1589) visite, en 1565, la belle maison de son maître d'hôtel François Caluau. Son aumônier ordinaire Jean Caluau l'y reçoit en grande pompe et cérémonie[4].
Les descendants d'Arnauld Caluau de l'oisellerie, très connus par les charges importantes qu'ils remplissent soit dans la magistrature, soit dans la Maison commune d'Angoulême, se fonnt toujours remarquer par la vie luxueuse qu'ils mènent, ce qui les conduit à leur ruine. Jean Caluau, le dernier rejeton de cette famille, cède ses biens, en 1678 à ses créanciers[5].
1568. Les bâtiments étant en ruines, les Bénédictines se replient sur le plateau. Elles achetent en 1573 à Jean Caluau le château de Beaulieu ou de Bellejoie pour se réfugier à l'abri des remparts.
1
Maison de Calhau │ ??? │ Etienne Caluau, prévôt d'Angoulême, en 1463 │ ??? │ Arnauld Caluau de l'oisellerie ∞ ??? │ ├── André Caluau, échevin en 1518 │ ∞ ??? │ │ │ ├── Jean Calueau │ ├── Jean Caluau │ ├── Guillaume Caluau de l'Oisellerie ∞ 1516 Héliette de Lambertye │ ├── François Caluau (1518-1574) │ ∞ 1565 Marguerite Royer de La Roque │ │ │ ├── René de Caluau, vicomte │ ∞ Marguerite de Lamarthonie │ │ │ ├── Gaston de Caluau │ ∞ N des Ruaulx │ │ │ ├── Jean de Caluau, vicomte │ ∞ 1642 Anne du Tillet │ ├── Héliette de Caluau │ ∞ 1538 Nicolas Fumé de La Perrière │ ├── Jeanne Fumé ∞ Martin Maubué de Vernay │ ├── Françoise Maubué ∞ 1578 Joseph Le Proust de La Sellounière │ ├── François Le Proust de La Sellounière ∞ 1608 Françoise Barbarin (branche des Barberini) │ ├── Estienne Le Proust de La Varenne ∞ 1646 Marguerite Vergne (1622-1702) │ ├── Jean Le Proust des Varennes (1654-1738) ∞ 1675 Catherine Michel │ ├── Pierre Le Proux de La Rivière (1676-1735) ∞ 1712 Claude Elisabeth Chamion │ ├── Pierre Éloy Le Proux de La Rivière ∞ 1741 Marie Agathe Mora (1720-1802) │ ├── Agathe Le Proux de La Rivière ∞ 1763 Louis Melchior Mottet │ ├── Agathe Mottet (1764-1853) ∞ 1785 Benoît de Rambaud
Sa noblesse[]
.
La noblesse de cloche, au premier degré, dont le statut est acquis par des fonctions municipales de maire dans différentes villes, dont Angoulême est accordée à Guillaume Caluau de l'Oisellerie. Il reçoit de Louis XII des lettres patentes après le 19 juin 1507[6].
La similitude du nom des armes d'Arnauld Caluau de l'oisellerie avec ceux de la famille Arnauld de Bouex, est une circonstance remarquable.
Les traditions régionales disnt que la reine Catherine de Médicis visite la belle maison de son maître d'hôtel François Caluau, et que son aumônier ordinaire, Jean Calueau, l'y reçoit en grande pompe et cérémonie. Si Catherine de Médicis passé à l'Oisellerie, ce doit être vers 1565, époque où se elle rend à Bayonne pour conférer avec le duc d'Albe et Isabelle de France, sa fille, femme de Philippe II.
NOTES ET RÉFÉRENCES[]
.
- ↑ Annuaire du Conseil héraldique de France 1901 (A14), p.159.
- ↑ Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1887 (SER5,T9)
- ↑ Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1887 (SER5,T9)
- ↑ Le Glaneur poitevin. Revue littéraire... 1867/03/01 (N5), p.40.
- ↑ La Charente communale illustrée : histoire et géographie pittoresque de la Charente, Alcide Gauguié, 1868, pp.120 et 121.
- ↑ L'anoblissement par charges avant 1789, Volume 24, François Bluche, Pierre Durye, Central de l'Ouest, 1962, p.32.