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'''Lynx en France et en Espagne''' |
'''Lynx en France et en Espagne''' |
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| + | [[File:Aaly5.jpg|thumb|260px|Planche Lynx, par Jacques de Sève, gravée par Barron, dans ''l'Histoire naturelle de Buffon'', 1761.]][[File:Aaly3.jpg|thumb|260px|Présence passée en France<ref>[https://www.ferus.fr/lynx/le-lynx-conservation-et-presence-en-france ''Le lynx : conservation et présence en France'']</ref>.]][[File:Aaly9.jpg|thumb|260px|Art roman - Espagne.]][[File:Aaly7.jpg|thumb|260px|Le lynx comme le [[Loup ibérique]] est un animal très protégé au Portugal.]] |
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| + | Au cours des deux cents dernières années, pratiquement toutes les espèces de grands mammifères sauvages des Alpes et du Jura ont été réduites à de très petites populations ou à l'extinction. C'était le sort des bouquetins, des cerfs, des chevreuils, des [[Loups en France|loups]], des lynx et des [[Histoire de l'ours en France et en Espagne|ours bruns]]. Ce n'est pas très souvent que les espèces qui disparaissent reviennent, mais le repeuplement des espèces de gibier a permis la propagation naturelle du [[Loups en France|loup]]<ref>''The Re-introduction of the Lynx Into the Alps: Proceedings of the 1st SCALP Conference'', Engelberg, Switzerland, 7-9 December 1995. Environmental encounters. Christine Breitenmoser-Würsten, Christoph Rohner, Urs Breitenmoser, Éditeur Council of Europe, 1998.</ref>. Le lynx boréal en France est désormais un animal protégé et l'un des plus gros prédateurs du pays. Le lynx boréal en France côtoie notamment les [[Histoire de l'ours en France et en Espagne|ours]] et les [[Loups en France|loups]]. Mais contrairement à ses illustres voisins, la situation pour le moins préoccupante du félidé demeure relativement méconnue. Pourtant discret et ne s'attaquant jamais à l'homme, il a été traqué depuis le XIV<sup>e</sup> siècle, puis totalement éradiqué au XIX<sup>e</sup> siècle. Revenant naturellement des pays frontaliers ou ayant été réintroduit, le lynx boréal commence à recoloniser la France, provoquant des tensions avec les deux principaux opposants à son retour : les éleveurs arriérés et les braconniers. On estime leur nombre en France à plus ou moins 150 individus adultes. Mais, outre les collisions avec les véhicules motorisés l’impact du braconnage est sous-évalué en France. L'exemple vosgien en est la meilleure illustration. Le lynx y a été réintroduit dans les années 80, mais il a pour ainsi dire complètement disparu depuis les années 2010 du fait de cette criminalité qui se développe aussi dans les pays de l'est européen<ref>[http://www.liberation.fr/france/2017/12/12/la-situation-du-lynx-en-france-est-carrement-alarmante_1616081 ''La situation du lynx en France est carrément alarmante'']</ref>. Par contre, en Allemagne ou en Suisse le monde de la chasse et les éleveurs ne manifestent pas une aversion particulière envers le lynx. |
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| − | [[File:Aaly5.jpg|thumb|260px|Planche Lynx, par Jacques de Sève, gravée par Barron, dans ''l'Histoire naturelle de Buffon'', 1761.]][[File:Aaly3.jpg|thumb|260px|Présence passée en France<ref>[https://www.ferus.fr/lynx/le-lynx-conservation-et-presence-en-france ''Le lynx : conservation et présence en France'']</ref>.]] |
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| − | Le lynx boréal en France est un animal protégé et l'un des plus gros prédateurs du pays. Le lynx boréal en France côtoie notamment les [[Histoire de l'ours en France et en Espagne|ours]] et les [[Loups en France|loups]]. Mais contrairement à ses illustres voisins, la situation pour le moins préoccupante du félidé demeure relativement méconnue. |
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| − | Pourtant discret et ne s'attaquant jamais à l'homme, il a été traqué depuis le XIV<sup>e</sup> siècle, puis totalement éradiqué au XIX<sup>e</sup> siècle. Revenant naturellement des pays frontaliers ou ayant été réintroduit, le lynx boréal commence à recoloniser la France, provoquant des tensions avec les deux principaux opposants à son retour : les éleveurs arriérés et les braconniers. On estime leur nombre en France à plus ou moins 150 individus adultes. Mais, outre les collisions avec les véhicules motorisés l’impact du braconnage est sous-évalué en France. L'exemple vosgien en est la meilleure illustration. Le lynx y a été réintroduit dans les années 80, mais il a pour ainsi dire complètement disparu depuis les années 2010 du fait de cette criminalité qui se développe aussi dans les pays de l'est européen<ref>[http://www.liberation.fr/france/2017/12/12/la-situation-du-lynx-en-france-est-carrement-alarmante_1616081 ''La situation du lynx en France est carrément alarmante'']</ref>. |
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| − | Le Lynx ibérique, ou Lynx pardelle (''Lynx pardinus''), est une espèce du genre Lynx. Le Pardelle est un lynx très rare, originaire d'Espagne et du Portugal. L'espèce a longtemps été considérée comme une sous-espèce du lynx boréal, originaire de l'est de l'Eurasie. Contrairement à lui, le Pardelle s'est développé phylogénétiquement dans le sud-ouest de l'Europe et est donc aujourd'hui classé comme une espèce distincte. En 2013, le suivi de la population de lynx ibérique (''Lynx pardinus'') a estimé le nombre d’individus à l’état sauvage en Andalousie à 319 soit une hausse de 5,6 % par rapport à 2012 : 169 lynx se trouvent en Sierra Morena dans les parcs naturels de Cardeña-Montoro (province de Cordoue) et d’Andújar (province de Jaén) et 85 dans la zone du parc national de Doñana (province de Huelva). Ce sont les deux noyaux principaux de distribution de l’espèce en Espagne et dans le monde. Ces données confirment la tendance à la hausse de ces dernières années<ref>[https://www.ferus.fr/actualite/lynx-iberique-population-generale-en-hausse-mais-baisse-importante-de-la-reproduction#more-24487 ''Lynx ibérique : population générale en hausse mais baisse importante de la reproduction'']</ref>. |
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| − | == LYNX BORÉAL EN FRANCE == |
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| − | [[File:Aaly1.jpg|thumb|260px|Lynx Boréal ou lynx commun.]] |
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| − | Le lynx boréal en France est celui que nous connaissons le mieux puisque c’est celui rencontré en France. S’il ne s’agit pas d’une espèce menacée au niveau du continent européen, il compte six sous-espèces, dont le lynx des Balkans tout récemment considéré comme proche de l’extinction. |
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| − | La population aujourd’hui présente chez nous a été réintroduite ou est revenue naturellement. Elle commence difficilement à recoloniser la France. En France on trouve des lynx, notamment dans les massifs frontaliers en relation avec les pays européens voisins qui ont su conserver leur faune sauvage<ref>[https://www.ferus.fr/lynx/le-lynx-conservation-et-presence-en-france ''Le lynx : conservation et présence en France'']</ref>. |
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| − | C'est un animal protégé et l'un des plus gros prédateurs du pays. Pourtant discret et ne s'attaquant jamais à l'homme, il est piégé depuis le XIV<sup>e</sup> siècle puis totalement éradiqué au XIX<sup>e</sup> siècle. |
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| − | Le retour du lynx provoque des tensions avec les deux principaux opposants à son retour : les éleveurs de petits ruminants et les chasseurs. Mais si la population des Vosges s'est éteinte la cause principale est le braconnage qui est sous-évalué en France<ref>[http://www.liberation.fr/france/2017/12/12/la-situation-du-lynx-en-france-est-carrement-alarmante_1616081 ''La situation du lynx en France est carrément alarmante'']</ref>. |
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| − | === Caractéristiques === |
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| − | [[File:Aaly.jpg|thumb|260px|Le lynx.]][[File:Aaly6.jpg|thumb|260px|Une femelle lynx et ses deux jeunes.]] |
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| − | Le lynx boréal est un félin de taille moyenne (80 à 120 cm de long). Son pelage, dont la couleur varie du jaune-roux au beige-gris, est tacheté de noir, les individus au pelage uni semblant rares en France. Ses oreilles sont pourvues de pinceaux de poils à l'extrémité mais peu visibles à distance<ref>''Faune sauvage de France: biologie, habitats et gestion'', Michel Vallance, Le gerfaut, 2007.</ref>. |
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| − | Si les femelles adultes sont 1/4 moins lourdes que les mâles de la même classe d'âge, il n'est que très rarement possible de distinguer un mâle d'une femelle dans la nature (testicules observables en position arrière). En revanche un animal suivi de jeunes est obligatoirement une femelle, car les mâles ne s'occupent pas de l'élevage des jeunes<ref>''Faune sauvage de France: biologie, habitats et gestion'', Michel Vallance, Le gerfaut, 2007.</ref>. |
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| − | Les empreintes ressemblent, en beaucoup plus grand à celles du chat. Les pelotes digitales, dépourvues de poils, sont disposées en éventail. Les griffes rétractiles n'apparaissent pas. L'empreinte de la patte antérieure mesure 6 à 7 cm de long sur 6 à 7,5 cm de large, et celle de la patte postérieure 5 à 7 cm de long sur 6 cm de large. Quand il marche, allure normale du lynx, les pattes postérieures sont posées dans les antérieures<ref>''Mammifères de France'', Découverte nature, Auteurs Collectif, Maurice Dupérat, Editions Artemis, 1999.</ref>. |
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| − | [[File:Aaly10.jpg|thumb|260px|Fin du XIV<sup>e</sup> siècle - Sud de la France - ''Livre de la chasse'', de Gaston Phoebus - BNF.]][[File:Aaly4.jpg|thumb|260px|Les lynx en Europe au XVI<sup>e</sup> siècle<ref>[http://tout-sur-le-lynx-boreal.wifeo.com/cartes-de-repartition.php ''Cartes de localisation du Lynx boréal'']</ref>.]] |
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| − | Appelé en France loup-cervier, le lynx est présent partout en Europe, sauf en Grande-Bretagne<ref>''Mammifères de France'', Découverte nature, Auteurs Collectif, Maurice Dupérat, Editions Artemis, 1999.</ref>. |
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| − | La chasse du lynx commence au XVI<sup>e</sup> siècle en Europe et s’intensifie au XVIII<sup>e</sup>. L’intensification de la chasse est menée par la démocratisation des armes à feu, l’accroissement des populations réduisant l’espace disponible pour le lynx, et la favorisation de la chasse par l’obtention de primes de l’État ''pour supprimer la vermine''. |
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| − | Il disparaît des forêts et des plaines après le Moyen Âge et est éliminé du Bassin Parisien au XVI<sup>e</sup> siècle. Son extermination totale survient en France au XIX<sup>e</sup> siècle, des Vosges en 1650, du massif central en 1875 et du Jura 1885. L'espèce est observée pour la dernière fois dans les Pyrénées en 1917, sur le massif du Canigou. |
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| − | Dans les Vosges, les derniers lynx auraient donc été tués au début du XVII<sup>e</sup> siècle, ou ont été victimes de la déforestation, de la raréfaction de leur nourriture. Lles grands mammifères ont fortement régressé après la Révolution française, du fait du droit de chasse donné à tous les citoyens. |
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| − | Le Lynx commun a été totalement éradiqué de France au XX<sup>e</sup> siècle. Le lynx a disparu de l’ouest de l’Europe et des Alpes avant l’ours et le loup, bien qu’il ait été chassé moins intensivement. L’explication réside dans une plus grande sensibilité du lynx face à la destruction de son habitat et à la diminution des effectifs de ses proies naturelles. |
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| − | En 1973, Marie-Charlotte Saint Girons écrit à propos de son éradication : |
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| − | : ''Le Lynx a habité toute la France. Devant les défrichements et la chasse qu'on lui livrait, il s'est peu à peu retiré dans les montagnes où il a pu se maintenir plus longtemps. Il a sans doute complètement disparu actuellement, mais cette disparition est si récente, et peut-être aussi provisoire, qu'il nous semble bon de lui consacrer quelques pages. Le Musée de Nîmes possède sans doute le dernier Lynx du Massif central, tué à Genolhac (Lozère) en 1875''<ref>''Les mammifères de France et du Benelux (faune marine exceptée)'', Marie-Charlotte Saint Girons, Éditeur Doin, 1973.</ref> |
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| − | [[File:Aaly8.jpg|thumb|260px|Les lynx, les loups et les ours sont des espèces très menacées en France et en Espagne.]] |
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| − | Le lynx est en 2018 limité à quelques zones forestières de France, de Suède, de Norvège, de Finlande, de Pologne, des Carpates...<ref>''Wild Cats of the World'', Mel Sunquist, Fiona Sunquist, University of Chicago Press, 2002.</ref>. |
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| − | Éradiqué de nombreuses parties de son ancienne aire de répartition en Europe, intensément chassé pour sa fourrure, et considéré comme une menace pour d'autres populations fauniques, le lynx, qui a comme habitat de prédilection les forêts de montagne, est réapparu en France dans les années 1970. |
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| − | Le Lynx boréal est revenu naturellement dans les Alpes (pour l'instant surtout le Nord des Alpes françaises) et le Jura (à la suite d'opérations de réintroduction effectuées en Suisse) et a été réintroduit dans les Vosges. |
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| − | Il y a environ une centaine d'animaux dans les Vosges et le Jura. À la fin de 2004, la population française est estimée entre 135 et 180 animaux. La tendance, pour les optimistes, étant à l'augmentation à la fois numérique et pour ce qui est des territoires occupés. Avec les Alpes on estime le nombre de lynx à moins de deux cents animaux sur les trois massifs. |
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| − | [[File:Aaly11-0.jpg|thumb|260px|Le lynx est en danger dans les Vosges.]] |
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| − | [[File:Aaly2.PNG|thumb|260px|Les lynx, heureusement pour nous, franchissent notre frontière.]] |
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| − | En France, le lynx est réintroduit dans les Vosges. Mais nombre d'entre eux proviennent sans doute d'Allemagne et de Suisse. Le projet vosgien de réintroduction est lancé en 1983, avec la création d'un noyau de population complémentaire de celle qui vient de se reconstituer dans le proche Jura. |
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| − | De 1983 à 1993 ce sont 12 mâles et 9 femelles, de la sous-espèce des Carpates, qui sont relâchés<ref>''Dictionnaire de la montagne'', Sylvain JOUTY, Hubert ODIER, Place des éditeurs, 2009.</ref>. En 2006, on estime qu'il y aurait 30 à 40 individus dans la région, sur environ 2.000 km² (densité : 1,5 à 2 lynx/100 km²). |
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| − | La population vosgienne se reconstitue très lentement. Elle semble plus fragile et vulnérable que la population jurassienne, notamment en raison d'un braconnage persistant, des risques liés à la chasse ou à la circulation automobile. |
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| − | Dans les Vosges, 30 à 40 animaux sont décomptés entre 2002 et 2004. Constitué à partir d'un faible nombre de fondateurs, la population se répand vers le nord et l’ouest encore au même rythme que pour la période 1996-1998. Quelques indices de présence semblent montrer un début de jonction démographique entre les populations vosgiennes et jurassiennes. |
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| − | En Moselle, des scientifiques et des naturalistes confirment en 2000 les descriptions faites par des promeneurs depuis les années 1980, établissant la présence de lynx dans l’ouest et le nord-ouest de l’agglomération messine. La réappropriation de ce vaste territoire propice à leur développement, forêts broussailleuses, terrains militaires interdits à la chasse et vallées étroites, territoires riches en gibier (daims et chevreuils) est peut être la conséquence directe de la réintroduction menée dans les Vosges en 1983, l'action individuelle d'un naturaliste connaisseur étant aussi tout à fait plausible. D'après les observations, ces félidés, estimés à une cinquantaine d'individus, sont à cette époque dans une phase de migration vers l’ouest. |
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| − | Toutes ces tentatives d’introduction dans les Vosges dans les années 80 ont échouées, il n’en reste plus dans ce secteur<ref>[https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/emissions/9h50-bourgogne-franche-comte/comment-sauver-lynx-bourgogne-franche-comte-1427761.html ''Comment sauver le lynx en Bourgogne-Franche-Comté ?'']</ref>. Mais, trois spécimens issus de Slovaquie, Luna, Kaja et Lucky ont été relâchés en 2016 dans le Palatinat. Le programme va durer cinq ans et le parc naturel régional des Vosges du Nord est partenaire de l'opération. |
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| − | ==== Dans le Jura ==== |
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| − | [[File:Aaly2.jpg|thumb|260px|Le lynx en France. Carte FERUS (2015)<ref>[https://www.ferus.fr/lynx/le-lynx-conservation-et-presence-en-france ''Le lynx : conservation et présence en France'']</ref>.]] |
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| − | Le lynx est présent dans le Jura<ref>''Dictionnaire de la montagne'', Sylvain JOUTY, Hubert ODIER, Place des éditeurs, 2009.</ref>. 90 % de la population de lynx en France est installée dans le massif jurassien, soit environ une centaine d’individus. |
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| − | Le Jura représente le noyau principal de population avec 85 à 100 individus. Le dernier décompte de population publié par l'ONCFS pour les années 2002-2004 montre que celle-ci croît plus doucement que sur les périodes 1996-1998 et 1999-2001. La colonisation de nouveaux territoires se produit essentiellement sur la partie Nord de l'aire de répartition, probablement parce que la partie Sud est déjà occupée. |
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| − | Dans le Jura, le lynx reconstitue un noyau de population qui semble pérenne, et il est devenu avec le grand Tétras un des indicateurs de qualité des forêts et parfois le symbole d'une volonté de réparer les dégâts environnementaux. |
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| − | Dans le Beaujolais, une observation visuelle sérieuse d'un lynx est enregistrée le 1er mars 2011 sur la commune de Vaux-en-Beaujolais. Après plusieurs jours d'investigations, en liaison avec un éleveur dont un agneau a été tué et un chasseur, la présence du lynx a été confirmée dans le département du Rhône par la prise de photographies. |
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| − | Le lynx a été réintroduit en Suisse en 1971. Cet animal peut aussi survivre dans un paysage de cultures intensives grâce à son extrême discrétion. Des populations stables ont pu s’installer dans le nord-ouest des Alpes et dans le Jura en particulier. La Suisse assume une responsabilité particulière dans la préservation de cette espèce dans l’espace alpin. |
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| − | Le lynx est présent dans les Alpes et le Jura<ref>''Dictionnaire de la montagne'', Sylvain JOUTY, Hubert ODIER, Place des éditeurs, 2009.</ref>. |
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| − | Il réapparaît aussi dans les Alpes de manière passive (arrivée d'individus de Suisse) et dans les Ardennes. Le lynx doit faire face à l'hostilité des chasseurs, qui peuvent le voir comme un concurrent, certains chasseurs n'hésitent d'ailleurs pas à tirer des lynx ou encore à les empoisonner. |
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| − | Dans les Alpes, 20 à 40 animaux représentent la colonisation la plus récente. Des contacts avec la population jurassienne sont notés ; la colonisation est active, bien qu'encore incertaine quant à la superficie dans le sud de l'aire de répartition. |
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| − | === Réintroduction === |
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| − | [[File:Aaly1.PNG|thumb|260px|Comme la faune est mieux protégée chez nos voisins de nombreuses espèces disparues passent nos frontières.]] |
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| − | Dès le début des années 1970, des lynx ont été réintroduits dans le Jura et les Alpes suisses, puis dans les années 1980, dans les Vosges, le Jura et les Alpes françaises. En France, le suivi des populations de lynx est effectué par le réseau Lynx qui relève les indices de présence du félin. En Suisse, des captures ont lieu pour déplacer les individus à problème. |
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| − | Pour capturer des lynx à des fins de réintroduction, les scientifiques utilisent la tendance des félins à emprunter toujours les mêmes passages. Une cage à deux portes coulissantes est placée de telle manière que le félin puisse voir sa piste au-delà du piège, sur un chemin fréquemment utilisé. Le lynx est souvent capturé au début ou à la fin de l’hiver, il subit ensuite une période de quarantaine avant d’être relâché, de préférence en couple, à la belle saison. Les individus capturés sont souvent des jeunes, généralement des mâles. |
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| − | [[File:Aaly11.jpg|thumb|260px|Dans les Vosges du fait de braconniers locaux, ou venus d'Europe de l'est, le lynx a disparu à nouveau.]] |
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| − | En 2009, le lynx boréal en France est placé dans la catégorie ''espèce en danger''» par l'IUCN<ref>[https://www.ferus.fr/actualite/france-l%E2%80%99ours-en-danger-critique-d%E2%80%99extinction-le-lynx-en-danger-le-loup-vulnerable ''France : l’ours en danger critique d’extinction, le lynx en danger, le loup vulnérable'']</ref>. |
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| − | En France, le Lynx boréal bénéficie d'une protection totale depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux mammifères protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. |
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| − | Le félin fait également partie des ''espèces déterminantes'' qui doivent être retenues pour l'élaboration du maillage des corridors biologiques à protéger, restaurer et gérer pour construire la trame verte et bleue régionale. Le Lynx est ainsi déterminant en Auvergne, en région Centre-Val de Loire ou en région Midi-Pyrénées. |
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| − | Le lynx a parfaitement sa place dans les forêts des Vosges et du Massif central dès lors qu'on y retrouve les densités naturelles du chamois, du cerf, mais surtout du chevreuil. Comme celle du chamois, la densité naturelle du chevreuil est d'environ 10 individus pour 100 hectares mais peut, dans certaines conditions, atteindre 30 individus pour 100 hectares. Partout où il y a abondance de chevreuils, et quel que soit le milieu, il peut y avoir des lynx<ref>''Ré-ensauvageons la France: Plaidoyer pour une nature sauvage et libre'', MONDES SAUVAGES, Gilbert Cochet, Stéphane Durand, Éditeur Actes Sud 2018.</ref>. |
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| − | == LYNX IBÉRIQUE == |
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| − | [[File:Aaly7.jpg|thumb|260px|Le lynx comme le [[Loup ibérique]] est un animal très protégé au Portugal.]] |
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| − | Le Lynx ibérique ou Lynx pardelle (''Lynx pardinus''), est dans un état critique<ref>''Dictionnaire de la montagne'', Sylvain JOUTY, Hubert ODIER, Place des éditeurs, 2009.</ref>. Le Pardelle est un lynx très rare, originaire d' Espagne et du Portugal. L'espèce a longtemps été considérée comme une sous-espèce du lynx boréal, originaire de l'est de l'Eurasie. Contrairement à lui, le Pardelle s'est développé phylogénétiquement dans le sud-ouest de l'Europe et est donc aujourd'hui classé comme une espèce distincte. |
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| − | L'habitat des Pardelluchses est la forêt de broussailles méditerranéenne . Sa spécialisation dans un habitat particulier sur les lapins sauvages (''Oryctolagus cuniculus '') comme proies dont la population de maladies plus précisément par la sortie dans les années 1950 Myxomatoseviren se sont effondrés, et son habitat de plus en plus fragmenté ont conduit au lynx ibérique un des l'espèce de chat la plus menacée au monde. Depuis 2001, le gouvernement espagnol a essayé ces types grâce à un programme d'élevage en captivité avant l' extinction , préserver, comme il a été essayé depuis 1999 au Portugal. |
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| − | Nom |
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| − | Derrière le prénom, Pardel cache un ancien terme pour le léopard . Le nom se réfère à la souillure des Pardelluchses, qui est plus forte que le Lynx eurasien et rappelle donc le grand chat. Semblable à la dernière partie du nom de léopard ou guépard, le nom est le léopard du mot grec Pardos retour, allumer le nom persan pour les Parsis (Fars) arrière. |
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| − | === Caractéristiques === |
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| − | Pardelluchse sont très similaires au lynx eurasien. Comme ceux-ci, ils sont grands. Ils ont un crâne rond ressemblant à un chat et une moustache prononcée, plus prononcée avec ses cinq à huit centimètres de longueur que le lynx eurasien. Pardelluchse ont la caractéristique de la queue du lynx. L'avantage que les lynx ont tiré du développement de cette queue courte, qui n'est pas caractéristique des chats, reste flou à ce jour. Aux extrémités des petites oreilles triangulaires, il y a des poils de trois centimètres. Comme le lynx eurasien, ils sont importants pour l'audition de ces lynx. Dans le cas des Pardelluchs, des expériences ont montré que la perte de la brosse limite l'audition et la capacité de localisation. |
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| − | Pardelluchse sont beaucoup plus petit que le plus répandu dans le lynx nord-eurasien. Avec un poids corporel compris entre 9 et 15 kilogrammes, ils pèsent moins des deux tiers d'un lynx eurasien. Leur taille est de 85 à 110 centimètres. Le pelage est généralement plus clair et plus tacheté que celui du parent du nord. Il existe deux variantes de couleurs différentes. Le soi-disant grand type de tache a sur son pelage environ 12 taches avec un diamètre moyen de deux centimètres. Plus commun, cependant, est le soi-disant petit type de piqûres dont les taches ont seulement environ un centimètre de diamètre. Le pelage est moins dense globalement que le lynx eurasien. La couleur de base du pelage est un jaune rougeâtre. Dans le cas du petit piqûre, le pointillé fin donne l'impression que le pelage est sensiblement plus foncé que le lynx eurasien. |
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| − | === Présence passée === |
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| − | Zone de distribution plus ancienne à partir des années 1980 - déjà à cette époque, la zone de distribution des Pardelluchses était disjointe. |
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| − | L'historien Juan Pablo Torrente constate que la chasse aux loups, ours et lynx, représente en termes absolus et relatifs, une source importante de richesse pour les populations locales. Il est vrai que les paysans espagnols sont exploités par les grands propriétaires et surtout l'Eglise, notamment avant leur expulsion les Jésuites. |
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| − | La distribution originale s'étendait probablement sur toute la superficie de l'Espagne et du Portugal d'aujourd'hui, les auteurs plus anciens parlent de dépôts en Sardaigne et en Grèce ou en Asie de l'Ouest. Ils parfois aussi calculés occurrence de lynx dans les Carpathes à ce type. Une découverte d'un squelette lynx Age du Bronze sud de la France était en effet attribuable à ce type, mais cela est arrivé seulement à cause de la faible hauteur de l'animal. Cependant, on peut se demander si l'aire de répartition de cette espèce de lynx a déjà traversé la péninsule ibérique. Les marques de morsure spécifiques des lapins sur les lapins permettent l'attribution d'os appropriés au lynx du perroquet, dont les oursons ont été nourris avec ces proies dans les grottes. |
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| − | Les deux plus grands gisements vivent en Andalousie dans le Parc National de Coto de Doñana et dans la Sierra de Andújar dans la province de Jaén (200 à 250 animaux au total); confirmé en octobre 2007, une autre occurrence en Castilla-La Mancha , une zone très peu peuplée, avec 15 animaux. |
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| − | Au Portugal, une station d'élevage est été créée en 1999 dans la zone protégée Serra da Malcata . A partir de 2019 il espère y faire une sortie. Tout récemment, en 1994, il y avait des populations isolées d'au moins dix animaux dans la Serra da Malcata , la Serra de São Mamede et dans le Guadiana-tal, qui a été placé sous protection en 1995 (Parque Natural do Vale do Guadiana), un total estimé les stocks sur 40 à 50 lynx. [14]En 2005, le lynx ibérique était encore dans les trois domaines d'être presque éteinte, un ingrédient possible devraient disparaître par la construction du barrage de Odelouca (2009 achevé), un autre habitat a été le barrage d Alqueva détruit (2002 achevé). |
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| − | === Présence actuelle === |
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| − | L'habitat de prédilection du lynx de Pardell est une terre ouverte peuplée d'arbres et d'arbustes. Il préfère les zones de basse forêt , les pinèdes lâches avec sous-bois dense, les forêts de ciste et les forêts de chênes-lièges avec une population dense d'arbustes cistes. Pardelluchse sont donc des animaux forestiers beaucoup moins prononcés que le lynx eurasien. Le boisement avec des eucalyptus et des pins , qui a été effectué sur la péninsule ibérique, a conduit à une diminution de la colonisation par les Pardelluchs, ainsi que la perte de nombreuses forêts de chêne-liège. La raison pour laquelle la plupart des Pardelluchse vivent aujourd'hui dans les montagnes, est due à la forte poursuite et non à une préférence naturelle pour l'altitude en tant qu'habitat. |
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| − | Comparé au lynx d'Eurasie, les régions individuelles sont beaucoup plus petites. Dans l' Estrémadure , la superficie moyenne parcourue par une litière Pardell est en moyenne de 300 hectares. Mais comme pour le lynx eurasien, la densité de la population de proies et le nombre d'options de couverture sont déterminants pour la taille de la zone. La zone doit également avoir des points d'eau. |
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| − | Spectre de proies |
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| − | Pardelluchse sont des solitaires nocturnes. Leurs proies principales sont les lapins sauvages , qui ont une importance similaire pour les Pardelluchs que les cerfs pour les vivants en Europe centrale, le lynx eurasien. La proportion de lapins dans le rendement total dépend de leur abondance relative par rapport aux autres proies potentielles. Dans les montagnes espagnoles, les lapins représentent 56% des proies battues. Dans le parc national espagnol Coto de Doñana , cependant, leur part est de 79%. Les Pardell Bush sont généralement si dépendants des populations de lapins que les fluctuations dans les populations de lapins ont un impact sérieux sur les populations de lynx. La myxomatose généralisée de la maladie de lapin pourrait donc menacer indirectement les Pardelluchs. Après une épidémie de myxomatose dans les années 1958 à 1961, Pardelluchse ont donc été largement vu en dehors de leur gamme normale. Afin de protéger le lynx, le gouvernement espagnol a pris des mesures pour stabiliser le déclin des populations de lapins, également pour d'autres raisons. |
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| + | [[Lynx Boréal en France|Article détaillé : Lynx Boréal en France]] |
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| − | Sinon, le Pardelluchs est un chasseur plutôt opportuniste, qui bat régulièrement les petits mammifères tels que les souris et les lièvres en plus des lapins. Si les canards sont également présents dans son habitat , ceux-ci jouent également un rôle majeur dans son alimentation. Dans le Coto de Doñana, ils représentent au moins 9% des vertébrés tués par les Pardelluchs. Des poulets rouges et d'autres espèces d'oiseaux diverses sont également régulièrement chassés par lui. Pour les adultes de chasse et des cerfs en bonne santé, rouge ou en jachère , il est trop petit, mais il suggère régulièrement leurs petits. Aussi, le sanglier de sanglierappartenir à sa liste de sac. D'un autre côté, les verrats adultes sont trop défensifs pour lui - ils sont aussi seulement pillés par le lynx eurasien beaucoup plus grand et plus lourd dans des cas exceptionnels. Les besoins alimentaires quotidiens moyens sont d'un kilogramme. C'est environ la moitié de celle du lynx eurasien. |
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| − | === Un chasseur === |
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| − | Comme son plus grand cousin, le lynx eurasien, le Pardelluchs est un chasseur surprise et paresseux . Contrairement au loup, il ne se précipite pas sur ses proies sur de longues distances. Sa proie préférée, le lapin, il se cache près de son terrier. Quand ils quittent leur terrier, ils se faufilent jusqu'à une distance de quatre mètres, puis les battent avec quelques sauts. Les lapins sont tués par une morsure dans le cou. Chez les petits de cerfs, de cerfs rouges et de daims, il se mord la gorge. |
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| − | Contrairement au lynx eurasien, le saindoux préfère emporter sa proie du lieu de la chasse. Les lapins, par exemple, les transportent sur de longues distances avant de s'installer et de les manger jusqu'aux plus gros os et restes de fourrure. De gros animaux proies qu'il ne peut porter dans sa bouche, il traîne au moins une courte distance. Si la proie est trop grosse pour qu'il consomme complètement tout de suite, il lui revient plusieurs fois. Les pièces non consommées sont enterrées. |
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| + | Le '''lynx ibérique''', ou Lynx pardelle, (''Lynx pardinus''), est une espèce de mammifère carnivore de la famille des félidés, du genre Lynx, endémique de la péninsule ibérique. |
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| − | === Le braconnage pour les fourrures === |
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| + | Sa situation taxonomique est l'objet d'une controverse. Certains auteurs considèrent qu'il s'agit d'une sous-espèce du [[Lynx Boréal en France|lynx boréal]], tandis que d'autres le considèrent comme une espèce totalement différente<ref>''Statut et conservation du lynx pardelle (Lynx pardina) dans la péninsule Ibérique'', Volume 55 de Nature and environment series.Instituto Nacional para la Conservación de la Naturaleza (España), Éditeur Council of Europe, 1992.</ref>. Contrairement au lynx eurasien, le Pardelle s'est développé phylogénétiquement dans le sud-ouest de l'Europe et est donc aujourd'hui classé comme une espèce distincte. Les deux espèces sont apparues ensemble en Europe centrale au Pléistocène et ont évolué en tant qu'espèces distinctes au Pléistocène supérieur. On pense que le lynx ibérique est un descendant du ''Lynx issiodorensis''<ref>Kurtén, B. (1968). Pleistocene Mammals of Europe. London, New Brunswick: Aldine Transaction.</ref>. |
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| − | Le déclin du stock de Pardelluchse est dramatique. Au début du XXe siècle, la population de Pardelluchsen était probablement encore de 100.000 individus dans une grande partie de l'Espagne et du Portugal. En 1960, la population était tombée à un supposé 5 000 animaux [23], et la zone de distribution était réduite à une fraction de la superficie au début du 20ème siècle. Dès 1960, des populations individuelles ont été saupoudrées, ce qui est essentiellement associé au risque de dépression consanguine . Dans les années 1980, il y avait encore environ 1 000 à 1 200 exemplaires, qui vivaient sur une superficie d'environ 11 000 kilomètres carrés, et en 2000, seulement 100 animaux adultes. Depuis lors, l'espèce semble se rétablir facilement: |
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| + | Le lynx ibérique, le Pardelle est un lynx très rare<ref>''Dictionnaire de la montagne'', Sylvain JOUTY, Hubert ODIER, Place des éditeurs, 2009.</ref>. L'habitat des pardelles est la forêt de broussailles méditerranéenne. A son habitat particulier s'ajoute le fait qu'il chasse surtout des lapins sauvages (''Oryctolagus cuniculus''). Le nombre de ses proies du fait des maladies, plus précisément dans les années 1950 de la myxomatose, s'est effondré, et son habitat est de plus en plus fragmenté. Ce qui fait que le lynx ibérique est répertorié comme en danger sur la Liste rouge UICN<ref>Rodríguez, A. & Calzada, J. (2015). "Lynx pardinus". The IUCN Red List of Threatened Species. IUCN. 2015.</ref>. |
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| − | Selon SOS Lynx, il y avait 150 bosses d'eucalyptus en 2002 et le nombre de femelles fertiles a été estimé à seulement 30. En revanche, l'UICN était basée en 2002 sur une population de seulement 52 animaux adultes. En 2005, c'était 160 Pardelluchse, dont la zone de circulation couvrait une superficie de 585 kilomètres carrés. En 2007, le stock de 215-265 exemplaires a été estimé. En 2008, le World Wildlife Fund a estimé son nombre à 180. |
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| + | Au début du XXI<sup>e</sup> siècle, le lynx ibérique était sur le point de disparaître, une centaine d'individus seulement ayant survécu dans deux sous-populations isolées en Andalousie. Depuis 2001, le gouvernement espagnol lance un programme d'élevage en captivité avant l'extinction, comme l'a essayé depuis 1999 le Portugal. Les mesures de conservation mises en œuvre depuis 2002 comprennent l'amélioration de l'habitat, le repeuplement en lapins, la translocation et la réintroduction des lynx ibériques. |
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| − | En 2009, SOS Lynx a estimé à 220 le nombre de buissons de sangsues libres. |
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| + | En 2013, les spécialistes chargés de l'étude de la population de lynx ibérique (''Lynx pardinus'') estiment le nombre d’individus à l’état sauvage en Andalousie à 319 soit une hausse de 5,6 % par rapport à 2012. 169 lynx se trouvent dans la Sierra Morena dans les parcs naturels de Cardeña-Montoro (province de Cordoue) et d’Andújar (province de Jaén) et 85 dans la zone du parc national de Doñana (province de Huelva). Ce sont les deux noyaux principaux de distribution de l’espèce en Espagne et dans le monde. Ces données plus récentes confirment la tendance à la hausse de ces dernières années<ref>[https://www.ferus.fr/actualite/lynx-iberique-population-generale-en-hausse-mais-baisse-importante-de-la-reproduction#more-24487 ''Lynx ibérique : population générale en hausse mais baisse importante de la reproduction'']</ref>. |
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| − | Selon un rapport de l'année 2015, il y avait encore 156 animaux adultes en 2012. |
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| − | Plusieurs facteurs ont causé cette forte baisse. Les populations de lapins, la loche principale du lynx de Pardell, ont fortement diminué en raison de la myxomatose et de la chasse. Une autre cause est l'infection par le lynx avec le virus de la leucémie féline , qui peut entraîner une leucémie fatale chez le chat. Dans le même temps, l'évolution de l'utilisation des terres par les humains a traditionnellement brûlé les terres gaspillées pour créer de petites terres agricoles, ce qui a été un facteur important dans la propagation des lapins. Là où cette ancienne forme d'utilisation des terres n'est plus utilisée, on forme des arbustes denses qui offrent beaucoup moins d'habitat aux lapins. Le développement parallèle d'une agriculture plus intensive n'est pas un habitat convenable pour les lapins. |
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| − | Dans la Liste rouge espagnole et portugaise, ainsi que dans la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN, l'espèce a longtemps été identifiée comme gravement menacée. Après que le stock soit passé de 52 à 156 animaux de 2002 à 2012, l'espèce n'a été considérée comme menacée que depuis 2015. |
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| − | Lynx ibérique : population générale en hausse mais baisse importante de la reproduction |
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| − | En 2013, le suivi de la population de lynx ibérique (''Lynx pardinus'') a estimé le nombre d’individus à l’état sauvage en Andalousie à 319 soit une hausse de 5,6 % par rapport à 2012 : 169 lynx se trouvent en Sierra Morena dans les parcs naturels de Cardeña-Montoro (province de Cordoue) et d’Andújar (province de Jaén) et 85 dans la zone du parc national de Doñana (province de Huelva). Ce sont les deux noyaux principaux de distribution de l’espèce en Espagne et dans le monde. Ces données confirment la tendance à la hausse de ces dernières années<ref>[https://www.ferus.fr/actualite/lynx-iberique-population-generale-en-hausse-mais-baisse-importante-de-la-reproduction#more-24487 ''Lynx ibérique : population générale en hausse mais baisse importante de la reproduction''. FERUS]</ref>. |
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| − | Le nombre de femelles reproductrices, essentielles pour l’espèce, a également augmenté, passant de 85 à 92. Mais le nombre de petits nés en 2013, estimé à 54, a quant à lui chuté de 30 % suite à une nouvelle souche de fièvre hémorragique du lapin, principale proie du lynx ibérique, qui sévit particulièrement à Andújar<ref>[https://www.ferus.fr/actualite/lynx-iberique-population-generale-en-hausse-mais-baisse-importante-de-la-reproduction#more-24487 ''Lynx ibérique : population générale en hausse mais baisse importante de la reproduction''. FERUS]</ref>. |
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| − | En ce qui concerne l’aire de répartition de l’espèce, elle a atteint 1093 km² (1073 en 2012)<ref>[https://www.ferus.fr/actualite/lynx-iberique-population-generale-en-hausse-mais-baisse-importante-de-la-reproduction#more-24487 ''Lynx ibérique : population générale en hausse mais baisse importante de la reproduction''. FERUS]</ref>. |
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| − | Parallèlement, 24 cas de mortalité de lynx ont été enregistrés en 2013 dont 14 suite à des collisions (8 en Sierra Morena et 6 à Doñana) soit le double par rapport à 2012. Un chiffre record qui peut être lié d’un côté à la fièvre hémorragique poussant les lynx à chercher plus loin leur nourriture et d’un autre côté à la dispersion des animaux due à l’augmentation de leur population<ref>[https://www.ferus.fr/actualite/lynx-iberique-population-generale-en-hausse-mais-baisse-importante-de-la-reproduction#more-24487 ''Lynx ibérique : population générale en hausse mais baisse importante de la reproduction''. FERUS]</ref>. |
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| − | Par ailleurs, les lâchers dans la nature se poursuivent avec celui du mâle Junipero le 15 janvier dernier à Guadalmellato (province de Cordoue). Le ministre de l’environnement, présent lors du lâcher, a souligné la collaboration avec les communautés locales, les propriétaires fonciers et la société de chasse. Le ministre a précisé l’engagement du gouvernement andalou pour la préservation du lynx ibérique. Il a ajouté que la conservation des espèces emblématiques, tels le lynx ibérique, était source d’emplois : 31 emplois permanents ont été créés dans les secteurs dans les provinces de Huelva, Cordoue et Jaen. Sans compter les 7 millions d’euros pour améliorer l’habitat (clairière, élagage etc), dont ont bénéficié 486 PME andalouses, et le tourisme vert autour du lynx<ref>[https://www.ferus.fr/actualite/lynx-iberique-population-generale-en-hausse-mais-baisse-importante-de-la-reproduction#more-24487 ''Lynx ibérique : population générale en hausse mais baisse importante de la reproduction''. FERUS]</ref>. |
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| − | En 1973 et 1974, la chasse à Pardelluchse en Espagne et au Portugal était interdite. Les contre-mesures nationales et mondiales sont reflétées dans divers programmes de protection. Ceux - ci sont en plus de la Liste rouge de l' Annexe I de la Convention CITES pour la prévention du commerce des espèces en voie de disparition, bref CITES (angl. Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages), l' annexe II de la Convention de Berne du Conseil de l'Europe, ainsi que dans leur mise en œuvre au sein de l'Union européenne avec la directive 92/43 / CEE (directive faune-flore-habitat) aux annexes II et IV. |
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| − | Une partie des mesures de protection régionales favorise l'utilisation des terres, ce qui favorise la propagation des lapins. la protection des habitats luchsiens assure non seulement la survie du lynx de Pardell, mais aussi celle d'autres espèces menacées. Par exemple, l' aigle impérial espagnol bénéficie des mesures de protection en faveur du lynx de Pardell . |
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| − | Parmi les mesures de conservation spéciales, il y a une alimentation supplémentaire, dans laquelle des cages de clôture spéciales sont équipées de lapins et de lapins ou de poulets. Les clôtures sont construites de telle manière que le lynx puisse y pénétrer et vaincre les proies, ce qui favorise surtout la progéniture femelle, qui dépend d'une alimentation particulièrement élevée. |
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| − | L'un des plus grands dangers est le développement de la route: en 2010, trois Pardelluchse morts ont été trouvés le long de l'A-494, ce qui représente une perte importante pour quelque 70 animaux vivant dans la zone touchée. Par conséquent, quatre passages souterrains supplémentaires doivent être construits sur cette route, qui devrait utiliser le lynx. |
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| − | Dans le même temps, l' élevage en captivité a commencé dans le parc national de Coto de Doñana et dans la Sierra de Andújar , qui comprend actuellement 37 lynx. Une fois en Mars 2005, trois bébés lynx dans le centre d'élevage à Doñana au monde est venu (le premier succès de reproduction du lynx ibérique en captivité), le nombre de lynx en captivité a augmenté de façon constante; pour un stock de 60 animaux, le transfert d'animaux vers d'autres stations d'élevage et la remise à l'eau devraient commencer. Avec un nombre de 80 enfants à la mi-2010, le programme a eu plus de succès que prévu. En 2010, les sept lynx de Guadalmellato libérés en décembre 2009 ont également eu trois oursons. |
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| − | Le Portugal a également commencé à élever et à réinstaller les animaux andalous. |
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| − | Selon les études de biologie moléculaire, qui se sont engagées dans les années 1990, Stephen J. O'Brien, le genre du lynx peut être attribué phylogénétiquement un grand groupe de chats aufteilte dans une période de trois à il y a 7.000.000 années dans plusieurs branches latérales. La division la plus récente s'est produite il y a 2,8 millions d'années, avec une branche formant les grands félins Smoke Jaguar, Lion , Tiger , Jaguar , Leopard et Snow Leopard . De l'autre branche est passé de la commune dans le Pliocène autour de l'Arctique Urluchs (''Lynx issiodorensis'') aujourd'hui l'espèce de lynx du genre Lynx et le Marmorkatze . |
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| − | Le Pardelluchs est considéré aujourd'hui dans le genre du lynx comme type indépendant. Il était auparavant regroupé avec le lynx du Canada et le lynx eurasien. Sur la base des découvertes fossiles, on sait cependant que la ligne de développement des Pardelluchses ibériques dans le sud-ouest de l'Europe se trouvait déjà dans le Villafranchium , une des premières phases du Pléistocène . À propos de L. issiodorensis issiodorensis , L. i. valdarnensis, L. pardinus spelaeus , les Pardelluchs d'aujourd'hui se sont développés. |
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| − | === Le lynx dans l'art === |
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| − | [[File:Aaly9.jpg|thumb|260px|Art roman - Espagne.]] |
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| + | [[Lynx ibérique (''Lynx pardinus'')|Article détaillé : Lynx ibérique (''Lynx pardinus'')]] |
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| − | L'animal émerge selon l'aire de répartition dans les peintures ibériques, comme dans Francisco de Goya. |
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[[Catégorie:Mammifère (nom scientifique)]] |
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Dernière version du 28 mars 2018 à 14:16
Lynx en France et en Espagne
Planche Lynx, par Jacques de Sève, gravée par Barron, dans l'Histoire naturelle de Buffon, 1761.
Présence passée en France[1].
Art roman - Espagne.
Le lynx comme le Loup ibérique est un animal très protégé au Portugal.
Au cours des deux cents dernières années, pratiquement toutes les espèces de grands mammifères sauvages des Alpes et du Jura ont été réduites à de très petites populations ou à l'extinction. C'était le sort des bouquetins, des cerfs, des chevreuils, des loups, des lynx et des ours bruns. Ce n'est pas très souvent que les espèces qui disparaissent reviennent, mais le repeuplement des espèces de gibier a permis la propagation naturelle du loup[2]. Le lynx boréal en France est désormais un animal protégé et l'un des plus gros prédateurs du pays. Le lynx boréal en France côtoie notamment les ours et les loups. Mais contrairement à ses illustres voisins, la situation pour le moins préoccupante du félidé demeure relativement méconnue. Pourtant discret et ne s'attaquant jamais à l'homme, il a été traqué depuis le XIVe siècle, puis totalement éradiqué au XIXe siècle. Revenant naturellement des pays frontaliers ou ayant été réintroduit, le lynx boréal commence à recoloniser la France, provoquant des tensions avec les deux principaux opposants à son retour : les éleveurs arriérés et les braconniers. On estime leur nombre en France à plus ou moins 150 individus adultes. Mais, outre les collisions avec les véhicules motorisés l’impact du braconnage est sous-évalué en France. L'exemple vosgien en est la meilleure illustration. Le lynx y a été réintroduit dans les années 80, mais il a pour ainsi dire complètement disparu depuis les années 2010 du fait de cette criminalité qui se développe aussi dans les pays de l'est européen[3]. Par contre, en Allemagne ou en Suisse le monde de la chasse et les éleveurs ne manifestent pas une aversion particulière envers le lynx.
Article détaillé : Lynx Boréal en France
Le lynx ibérique, ou Lynx pardelle, (Lynx pardinus), est une espèce de mammifère carnivore de la famille des félidés, du genre Lynx, endémique de la péninsule ibérique.
Sa situation taxonomique est l'objet d'une controverse. Certains auteurs considèrent qu'il s'agit d'une sous-espèce du lynx boréal, tandis que d'autres le considèrent comme une espèce totalement différente[4]. Contrairement au lynx eurasien, le Pardelle s'est développé phylogénétiquement dans le sud-ouest de l'Europe et est donc aujourd'hui classé comme une espèce distincte. Les deux espèces sont apparues ensemble en Europe centrale au Pléistocène et ont évolué en tant qu'espèces distinctes au Pléistocène supérieur. On pense que le lynx ibérique est un descendant du Lynx issiodorensis[5].
Le lynx ibérique, le Pardelle est un lynx très rare[6]. L'habitat des pardelles est la forêt de broussailles méditerranéenne. A son habitat particulier s'ajoute le fait qu'il chasse surtout des lapins sauvages (Oryctolagus cuniculus). Le nombre de ses proies du fait des maladies, plus précisément dans les années 1950 de la myxomatose, s'est effondré, et son habitat est de plus en plus fragmenté. Ce qui fait que le lynx ibérique est répertorié comme en danger sur la Liste rouge UICN[7].
Au début du XXIe siècle, le lynx ibérique était sur le point de disparaître, une centaine d'individus seulement ayant survécu dans deux sous-populations isolées en Andalousie. Depuis 2001, le gouvernement espagnol lance un programme d'élevage en captivité avant l'extinction, comme l'a essayé depuis 1999 le Portugal. Les mesures de conservation mises en œuvre depuis 2002 comprennent l'amélioration de l'habitat, le repeuplement en lapins, la translocation et la réintroduction des lynx ibériques.
En 2013, les spécialistes chargés de l'étude de la population de lynx ibérique (Lynx pardinus) estiment le nombre d’individus à l’état sauvage en Andalousie à 319 soit une hausse de 5,6 % par rapport à 2012. 169 lynx se trouvent dans la Sierra Morena dans les parcs naturels de Cardeña-Montoro (province de Cordoue) et d’Andújar (province de Jaén) et 85 dans la zone du parc national de Doñana (province de Huelva). Ce sont les deux noyaux principaux de distribution de l’espèce en Espagne et dans le monde. Ces données plus récentes confirment la tendance à la hausse de ces dernières années[8].
Article détaillé : Lynx ibérique (Lynx pardinus)
Sur les traces de l'ours, du lynx et des loups Almerienses. Vivant déjà à la préhistoire en Espagne, les ours, lynx et loups de nos jours y sont des espèces moins en voie de disparition, et moins détestés qu'en France.
NOTES[]
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- ↑ Le lynx : conservation et présence en France
- ↑ The Re-introduction of the Lynx Into the Alps: Proceedings of the 1st SCALP Conference, Engelberg, Switzerland, 7-9 December 1995. Environmental encounters. Christine Breitenmoser-Würsten, Christoph Rohner, Urs Breitenmoser, Éditeur Council of Europe, 1998.
- ↑ La situation du lynx en France est carrément alarmante
- ↑ Statut et conservation du lynx pardelle (Lynx pardina) dans la péninsule Ibérique, Volume 55 de Nature and environment series.Instituto Nacional para la Conservación de la Naturaleza (España), Éditeur Council of Europe, 1992.
- ↑ Kurtén, B. (1968). Pleistocene Mammals of Europe. London, New Brunswick: Aldine Transaction.
- ↑ Dictionnaire de la montagne, Sylvain JOUTY, Hubert ODIER, Place des éditeurs, 2009.
- ↑ Rodríguez, A. & Calzada, J. (2015). "Lynx pardinus". The IUCN Red List of Threatened Species. IUCN. 2015.
- ↑ Lynx ibérique : population générale en hausse mais baisse importante de la reproduction