Wiki Guy de Rambaud
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                                  Lambert de Bourges (ca 735 - 778)

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Lambert

Lambert de Bourges (ca 735 - 778), mort à la bataille de Roncevaux, en 778[1].

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Lambert de Bourges est dans l'entourage de Charlemagne, selon Agolant (v. 30, 34).

Lambert de Bourges (ca 735 - 778), dit : Lambert le Berruier ou Lambart le Berrichon[2], Lambers, Lamberz[3]. La Chronique des ducs de Brabant nous dit que Lambert, prince de Bourges, paladin de Charlemagne, meurt à la bataille de Roncevaux, le 15 août 778, ce qui explique qu’il est enterré à Saint-Seurin, où l'on trouve les sépultures des Français morts à Roncevaux[4].

Lambert est comte du Berri et vit à la cour de Charlemagne[5]. Lambert est prince de Bourges, comme nous le disent, entre autres, les Croniques et conquestes de Charlemaine (1969)[6].

Lambert le Berruier est un diplomate de Charlemagne auprès des Hurepois (le pagus Heripensis - Essonne)[7]. Charlemagne envoie Girard de Laon, Thierri de Vermandois et Lambert, auprès du vieil Hugues du Maine, de Salomon de Bretagne et du comte Richard de Normandie, pour leur parler de l'agression de Widukind de Saxe, et du tribut du Hurepoix, et pour leur remettre sa charte scellée du sceau d'or. Ils retrouvent après cette mission l'empereur à Saint-Médard de Soissons, et leur premier soin est de lui rapporter la réponse insolente des barons assemblés, et les dangers auxquels ils ont échappé, grâce à l'intervention secourable de Hugues du Maine[8].

Lambert est célèbre pour avoir battu les Sarrasins en Italie, avant 778[9].

Girart de Vienne capture le comte Lambert de Berry qui lui est opposé, mais une fois vaincu, il lui promet de le servir avec de nombreux chevaliers. Un facteur crucial de cette nouvelle relation est celui du parage, dérivé de pair avec le suffixe age, au sens juridique, c’est le même mot que pariage, paréage, paraige[10].

Ce Prince bâtit l'église Saint-Aoustrille au château de Bourges.

Lambert est l'un des Princes de Charlemagne venu combattre les Sarrasins avec deux mille combattants[11].


Article détaillé : Princes de Déols


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Combat imaginaire de Saladin et de Lambert de Berry (Paris, BnF, Français 12572 f.207v).

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ORIGINES DE LAMBERT DE BOURGES[]

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Son parent, Grégoire de Tours (538 - 594) est un prélat, descendant des grandes familles gallo-romaines.

On peut rattacher ce Lamberz li princes de Boorges aux Princes de Déols. Jean Hubert, dans la Bibliothèque de l’École des chartes, en 1987 :

Les rares documents qui font connaître les ascendants directs d'Ebbe Ier ne remontent pas au-delà de la fin du IXe siècle[12][13][14][15]. Il semble néanmoins que dès le milieu du siècle on puisse leur rattacher, par des liens qui restent à définir, plusieurs personnages qui appartiennent à l'entourage de la grande famille carolingienne des Gui et des Lambert et qui gravitent plus ou moins dans l'espace du pagus Bituricensis[16].

Jean Hubert cite Jacques Boussard, Les origines des familles seigneuriales dans la région de la Loire moyenne[17].

Lambert de Bourges est certes le descendant des Vettii et les Widonides, mais grâce à Christian Settipani et Les ancêtres de Charlemagneou La Noblesse du Midi Carolingien, on peut mieux connaître ses origines[18][19] et Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale. Lambert est le descendant de membres de grandes familles gallo-romaines dont sont issus les évêques de la Gaule[20][21].

La famille de Firminus d'Arles est composée de proconsuls d'Afrique apparentés à l'empereur Avitus, fils de Flavius ​​Julius Agricola, consul en 421. Ils sont aussi apparentés à Ruricius et Sidoine Apollinaire.

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Les Vettii et les Widonides[]

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Saint Ursin baptise Leocade et son fils Ludre (sur le tympan de la façade occidentale de la cathédrale).

La Gogue, Chaumeau, P. Pean et de nombreux autres historiens nous assurent que ce seigneur étoit iffu de la Race de Leocade et contemporain de Charlemagne. Parmi les descendants de Leocadius, Ludre, et le fils de ce dernier, Caremusel II, le Centre d’Etudes romanistiques d’Auvergne cite Leocadia, qui se marie en 490 avec un sénateur de Clermont, Georgius, la grand-mère paternelle dont parle Grégoire de Tours.

Leocadia a un frère Imperatus (ca 470 – 525), qui est prêtre[22].

Selon Hubert, et de nombreux autres historiens, Lambert appartient aux Widonides (de Wido, Gui en latin), aussi appelée famille des Guy-Lambert. Comme l’écrit Eugène Hubert, les Widonides gravitent plus ou moins dans l’espace du pagus Bituricensis (pays de Bourges)[23].

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Des descendants célèbres des Vetti[]

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Césaire d'Arles (ca 470 - 542), archevêque d'Arles, primat des Gaules, et sa soeur.

Si le prénom Lambert est fréquent chez les Widonides, il le porte certainement du fait d'une alliance de ses ancêtres agnatiques. D'un autre côté, Jean Bandel, official de l'évêché de Limoges, et le père Bonaventure de Saint-Amable (ca 1610 - 1691), auteur d'une Histoire de S. Martial, apôtre des Gaules, et notamment de l'Aqvitaine et du Limosin, nous disent que le sang de Senebrunus se perpétue pendant plusieurs siècles. Ils parlent de :

¤ Césaire d'Arles (ca 470 - 542), archevêque d'Arles, primat des Gaules, est né dans une famille gallo-romaine.

¤ Arède d'Atane (516 - 591), dit saint Yrieix, est né dans une importante famille gallo-romaine de Limoges, d'abord chancelier de Theudebert II, roi d'Austrasie, puis abbé de Limoges, il fonde le monastère d'Attanum, au VIe siècle. Or, Christian Settipani, dans La Noblesse du Midi Carolingien nous dit qu'ils sont des ancêtres de comtes de Bourges, dont Aganus, cité vers 700 et 738[24].

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Premières générations[]

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Ancêtres possibles de Lambert (ca 735 - 778), comte de Bourges[25].

Lambert (ca 735 - 778), comte de Bourges, est peut-être le frère d'Agernus (ca 735 - avant 821, évêque de Cahors, père de Lambert (755 - 823), comte de Cahors en 778, otage d'Emeno[26]. Il est peut-être le beau-frère d'Humbert Ier, qui est donc mari d'une petite-fille d'Aganus, comte de Bourges. Humbert Ier est nommé comte de Bourges par Charlemagne en 778, donc précisément à la mort de Lambert. Lambert (ca 735 - 778), comte de Bourges, est peut-être le petit-fils d'Aganus (ca 670 - après 738), comte de Bourges vers 700. Nous ne savons rien du père, si ce n'est qu'il est père de deux évêques et d'un comte (avant 778), mais aussi beau-père d'un autre comte de Bourges (après 778). Comme son petit-fils se prénomme Lambert, il est possible que la femme de son père soit une Widonide.

Aganus (ca 670 - après 738), comte de Bourges vers 700, est le fils d'Aréjius, ou Arédius, (ca 635 - après 675) de Nîmes, septième évêque connu de Nîmes de 672 à 675. Il serait le neveu de Pétronius Arédius (ca 605 - après 683), évêque de Vaison (637/38 - 683)[27].

Aréjius, ou Arédius, (ca 635 - après 675) de Nîmes] a comme grand-père Caesarius de Nîmes, évêque de Nîmes (vers 600)[28].

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Les générations suivantes[]

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Buste en relief de saint Arède d'Atane (511 - 591), dit saint Yrieix.

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Limoges fait partie du royaume d'Austrasie en 511.

THIERRY

Thierry, ou Théodoric Ier.

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Buste reliquaire de saint Marcel de Die (ca 430-510).

Caesarius de Nîmes, évêque de Nîmes (vers 600) a comme père un évêque de Nîmes (?), fils de Renosindus, beau-frère de Arède d'Atane (516 - 591). Ce dernier est comme sa mère fils de Jocondus (ca 480 - 541), et de Pelagia[29]. Jocondus, père d'Arédius, ou saint Yrieix est le premier Comte de Limoges et du Limousin, désigné par l'Histoire. Il est destitué par les Wisigoths, et rétabli par Clovis, vers 508 ou 510. Il meurt dans un âge très-avancé, vers 541. Ce Comte épouse en 513 ou 514, Pélagie, fille de Théodoric (Thierry) Ier Roi d'Austrasie, qui est fils aîné de Clovis[30]. Jocondus (ca 480 - 541) est chancelier du roi d'Austrasie Théodebert Ier, son cousin[31]. C'est possible Théodebert Ier est roi de 534 à 548. Il est son cousin et le neveu de son épouse, ce qui veut dire que Jocondus, père d'Arède d'Atane (516 - 591), dit saint Yrieix, est descendant de la famille des Mérovingiens. Comme cet Yrieix est descendant des Vettius, cela peut venir du côté de Jocondus.

Caesarius de Nîmes, évêque de Nîmes (vers 600) a comme mère Gregoria d'Avignon, fille de Valens d'Avignon (ca 525 - après 586), huitième évêque, et sainte Caesaria (Cazarie) née vers 532 et morte en 586[32].

Christian Settipani dans La Noblesse du Midi Carolingien (2004) écrit :

La filiation entre Valens d'Avignon (ca 525 - après 586) et Petronius de Vaison pourrait trouver un appui dans l'existence de l'évêque Petronius de Dié (453/463), frère de Marcellus de Dié, issu d'un famille sénatoriale d'Avignon[33].

Petronius de Nîmes est l'aïeul de Valens[34]. Sidoine Apollinaire écrit à Pétronius. Son livre II ne contient aucune lettre postérieure à 470, on peut estimer que cette lettre, comme la précédente, est écrite vers 469[35]. Petronius de Nîmes est selon Settipani le neveu des évêques et saints Petronius de Dié (453/463) et Marcellus de Dié (ca 430-510)[36].

Gregoria d'Avignon a des ascendants plus illustres. Elle est la fille de Firminus (ca 510 - 575), comte d'Auvergne, ou de Clermont, vers 555/558, gendre du précédent comte[37]. Sa vertu lui attire la colère de Chramo, fils de Clotaire. Il est forcé de quitter l'Auvergne :

Firminum à Comitatu urbis graviter injuriatum abegit[38].

Sigebert l'y rétablit[39]. Firmin devient duc d'Auvergne de 560 jusqu'à 571[40]. Augustin Fabre, dans son Histoire de Provence, écrit :

En 570, le roi d'Austrasie, voulant enlever la province d'Arles à son frère le roi de Bourgogne, ordonna au comte Firmin, gouverneur d'Auvergne, et à un autre de ses généraux, nommé Audovar, de marcher sur la capitale avec toutes les troupes dont ils pouvaient disposer.

Firminus séjourne en 571-572 à la cour impériale de Constantinople, et informe Sigebert régulièrement[41]. Il revient en 572 avec un traité de paix avec l'Empire[42]. On le croit de l'illustre famille de Féréol[43].

Britianus ou Britannus, époux de Caesaria, est comte d'Auvergne, ou de Clermont, père du comte de Gévaudan[44]. Caesaria est la petite-nièce de Césaire d'Arles (ca 470 - 542), archevêque d'Arles, primat des Gaules, est né dans une famille de la noblesse sénatoriale gallo-romaine. Césaire d'Arles est un des descendants de la Gens Vettii.

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La famille du sénateur Firminus d'Arles[]

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La famille du sénateur Firminus d'Arles[45].

Flavius Felix

Flavius ​​Felix.

Firminus (ca 510 - 575), comte d'Auvergne est le petit-fils de Firminus (ca 450 - 507), sénateur d'Arles[46]. En 482, le dernier livre des lettres de Sidoine Apollinaire, le livre IX est dédicacé à Firminus, riche sénateur arlésien que nous retrouvons presque vingt ans plus tard. En 498, lors de son arrivée en Arles, Césaire lui est présenté. Le futur évêque succombe un moment aux charmes de ce milieu de notables cultivés dont Firminus est un des membres les plus influents[47].

Firminus (ca 510 - 575), comte d'Auvergne est le petit-fils de Firminus (ca 450 - 507), sénateur d'Arles[48]. En 482, le dernier livre des lettres de Sidoine Apollinaire, le livre IX est dédicacé à Firminus, riche sénateur arlésien que nous retrouvons presque vingt ans plus tard.

La famille de Firminus d'Arles est composée de proconsuls d'Afrique apparentés à l'empereur Avitus, fils de Flavius ​​Julius Agricola, consul en 421. Ils sont aussi apparentés à Ruricius et Sidoine Apollinaire. Petronius de Nîmes est l'aïeul de Valens[49]. Sidoine Apollinaire écrit à Pétronius. Son livre II ne contient aucune lettre postérieure à 470, on peut estimer que cette lettre, comme la précédente, a été écrite vers 469[50].

Firminus (ca 435 - 507), sénateur d'Arles de 483 à 507, est le fils d'Ennodius de Narbonne (ca 420 - 460), comte en 458, marié à une soeur de Ruricius de Limoges, parents d'Industria, femme du sénateur Tonantius Ferreolus de Narbonne[51]. Settipani écrit que S. A. H. Kennell montre qu'Ennodius est aussi marié dans sa jeunesse, et que son épouse doit être identifiée avec la religieuse Speciosa, proche parente (fille ?) d'Olybrius, beau-père de Iohannès, familier et parent d'Ennodius[52].

Ennodius de Narbonne (ca 420 - 460) est le fils de Felix Ennodius (ca 400 - avant 461), Proconsul d'Afrique en 423[53].

Felix Ennodius (ca 400 - avant 461) est peut-être, selon Settipani, le fils de Flavius ​​Felix, général,homme politique de l'Empire romain d'Occident, nommé consul en 428, patricien[54]. En mai 430, Félix, son épouse Padusia et un diacre sont accusés de complot contre Aetius. Ils sont arrêtés à Ravenne et assassinés sur ordre d'Aetius[55]. Selon Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale de Settipani, il est un ancêtre de Félix, consul en 511, et un fils d'Ennodius 355 - après 395). Né vers 380, il est peut-être le mari d'une fille (née 385) de Flavius ​​Julius Agricola, consul de Rome en 421, soeur (? ou plutôt parent, vues les dates) de l'empereur Avitus. Ils sont les parents de ​​Magnus, consul de Rome en 460 et de Felix Ennodius, proconsul en Afrique vers 420 ou 423[56].

Ennodius 355 - après 395) est proconsul d’Afrique en 395.

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AVANT LA BATAILLE DE RONCEVAUX (760 - 778)[]

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Lambert vit à la cour de Charlemagne[]

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La cour de Charlemagne.

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Charlemagne et ses comtes. Lambert est un prince.

Le premier des princes du Berry qui soit mentionné depuis le temps de Léocade, dont il se dit issu, est Lambert, qui est un des plus redoutables guerriers de son temps et qui se rend célèbre, à la tète des milices du Berry, dans les guerres que fait Charlemagne contre les Sarrasins d’Espagne[57].

Il ne faut pas croire les affirmations totalement infondées de Thaumas de La Thaumassière, dans un des chapitres de son Histoire de Berry. Il est le seul à ne voir aucun grand seigneur du Berry portant ce prénom à cette époque. Or, Lambert est prince de Bourges, comme nous le disent, entre autres, les Croniques et conquestes de Charlemaine[58]. Il est cité dans de nombreux textes. D'ailleurs dans un autre chapitre de son Histoire de Berry, Thaumas de La Thaumassière se remémore subitement de l’existence d’un Lambert Comte de Bourges, sous l’Empire de Charlemagne qui rétablit l’églife Collégiale de Saint Aouftrille du Château de Bourges[59].

Parmi les princes proches de Charlemagne, Jean Turpin mentionne au chapitre II :

De milibus exercituum Karoli… un Lambertus princeps bituricensis cum duobus virorum[60].


Lambert devient l'un des proches et fidèles comtes de Charlemagne et c’est là l'origine des seigneurs de la principauté déoloise. Lambert est comte du Beplus rri et vit àdes la cour de Charlemagne[61].

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Prisonnier lors du siège de Vienne[]

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Chansons diverses de la geste de Garin de Olivier est le petit-fils de Garin.

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Tournoi entre Olivier et Roland au siège de Vienne.

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Fiançailles de Roland avec la belle Aude, soeur d'Olivier.

Vienne est une Chanson de Geste de la fin du XIIe siècle, en ancien français, par Bertrand de Bar-sur-Aube. L’œuvre raconte l’histoire des fils de Garin de Monglane et leurs batailles avec l’empereur Charlemagne, et établit l’amitié entre les héros épiques Olivier et Roland.

Lors du siège de Vienne par Charlemagne, Lambert est cité à la fois dans les chansons de geste et par des historiens, comme l’un des douze pairs de France[62].

Retenons qu’il n’y a pas dans la version en vers de de Vienne de Bertrand de Bar-sur-Aube de scène analogue : seul Lambert, prisonnier français dans Vienne, dit lorsqu’il revient dans son camp qu’il a été honoré et traité avec égards, sans plus de détails[63]. En effet, Girart de Viane capture le comte Lambert de Berry qui lui est opposé, mais une fois vaincu, il lui promet de le servir avec de nombreux chevaliers. Un facteur crucial de cette nouvelle relation est celui du parage, dérivé de pair avec le suffixe age, au sens juridique, c’est le même mot que pariage, paréage, paraige[64].

La Saga parle d'une mission d'Olivier, protégé par Lambert, auprès de Charlemagne[65].


Dans Girard de Viane/Girard de Roussillon/Giratz de Rossilho, chanson de geste provençale au v.728, il est dit de Lambert, comte de Berri :


Cuens de Boris et de Borgoigne ney,
Fillues le roi et de son parentey.
Bien puet en ost chevaliers mener
Por sa proesce, por son pris a loer ;
Laise la raigne, lait le destrier aler,
Fiert Olivier eu l'escut a joster,
Desouz la boucle li ait frait et troé.
Toi l'Oliviers, n'ot an loi c'aïrer.
Par mautalant en ait pris a jurer,
Ainz k'il an mueve, li iert chier comparé.
Il s'aparole k'à Lanbert veut joster, etc.

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Campagne contre les Sarrasins en Italie[]

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Lambert combat pour Charlemagne en Italie.

Lambert, comte de Bourges, n'en n'est pas à sa première campagne contre les Sarrasins.

En 774, Charlemagne est couronné roi des Lombards et donc défend l'Italie contre les Maures. Quand Charlemagne assemble ses Chevaliers et ses Barons, à une des fêtes de la Pentecôte, il leur parle en ces termes de Lambert de Berry :

Généreux Chevaliers, chers Compagnons de mes victoires, c'est à votre valeur que je dois les conquêtes rapides que j'ai faites... vous Lambert de Berry, & vous Geoffroi de Bourdeille, braves foutiens d'un Roi qui vous chérit, vous le favez, fans vous le Sarrafin vainqueur, après avoir subjugué l'Italie, auroit porté fureur & fa religion facrilége au fein de votre patrie[66].

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Lambert le Berruier diplomate[]

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Lambert retrouve Charlemagne à l'abbaye Saint-Médard de Soissons.

Lambert le Berruier est un seigneur du Berry, diplomate messager de Charlemagne auprès des Hurepois (le pagus Heripensis - Essonne)[67].

Puis, Charlemagne envoie Girard de Laon, Thierri de Vermandois et Lambert de Berry, auprès du vieil Hugues du Maine, de Salomon de Bretagne et du comte Richard de Normandie, pour leur parler de l'agression de Widukind de Saxe, et du tribut du Hurepoix, et pour leur remettre sa charte scellée du sceau d'or.

Les envoyés de l'empereurs retrouvent après cette mission l'empereur à Saint-Médard de Soissons, et leur premier soin est de lui rapporter la réponse insolente des barons assemblés, et les dangers auxquels ils ont échappé, grâce à l'intervention secourable de Hugues du Maine[68].

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LA BATAILLE DE RONCEVAUX (778)[]

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Statue de Roland à Duisbourg.

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L'expédition de Charlemagne dans la Marca Superior (778).

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Charlemagne rejoignant la Marca Hispánica. En 778, il mène une expédition contre Saragosse[69].

La Karlamagnus-Saga, histoire islandaise de Charlemagne, raconte que :

Charlemagne décide à partir sans attendre les retardataires, pensant que sa présence en Espagne arrêtera déjà un peu les païens. Il se met en marche avec les chefs suivants : l'archevêque Тurpin dont la fonction est de baptiser, de prêcher et de bénir les églises ; le duc Milon d'Angler, beau-frère de l'empereur, qui commande la garde du corps, le comte Roland d'Ornonia, neveu de l'empereur, le comte Olivier de Gennes (Gebene) ; le roi Arastagnus de Bretagne, le duc Engeler d'Aquitaine, Ogier le Danois, le duc Naime de Bavière, le roi Gondrebeuf (Gundobol ou Gundobol) de Frise ; Lambert de Bourges, le duc Samson de Bourgogne, le comte Estout de Langres. Avec ceux-là le roi s'avance jusqu'à Bayonne (Benona), où il veut attendre du renfort[70].

La revue Romania (langues et des littératures romanes), de 1906, confirme la participation à cette guerre contre les Sarrasins de Lambert de Bourges, le Lamberz li princes de Boorges avec Charlemagne. Il est même un célèbre combattant. Il est aussi le seul chef des aristocrates du Berry à aller combattre les musulmans. Ce seigneur du bas païs qu'on nomme la terre deloise[71] reçoit l’ordre de l’empereur de lever et amasser, tant à Bourges que partout le Berry, bon nombre de gens pour aller à cette expédition. Les Cahiers de civilisation médiévale nous le disent :

... ce qu'il fit fort diligemment avec tous ses princes et seigneurs berruyers, et telle sorte que Charlemaigne, ainsy bien accompaigné, retourna des Espaignes très-victorieux, avec tous ses princes et seigneurs[72].
Lambert, seul prince du Berry et seigneur du bas païs qu'on nomme la terre deoloise sorty de l'anticque et insigne généalogie de Léocade susnommé; lequel Lambert eut ordre de lever et amasser, tant à Bourges que partout le Berry, bon nombre de gens pour conduire à cette expédition, ce qu'il fît fort diligemment avec tous ses princes et seigneurs berruyers, et telle sorte que Charlemaigne, ainsy bien accompaigné, retourna des Espaignes très-victorieux, avec tous ses princes et seigneurs; excepté que Roland son neveu[73].

Une chronique raconte :

Comment, au temps que Charlemaigne alla en Espaigne, avoit ès basses marcbes un prince dict le prince Lambert, lequel alla en compagnie de Charlemagne eu Espagne, accompagné de deux mille hommes à cbeval, et cestuy estoit le prince de Déols

Conquetes du grand Charlemagne, roi de France: avec les faits héroïques des douze pairs de France & du grand Fierabras, & le combat fait par lui contre le petit Olivier qui le vainquit; & des trois frères qui firent les neuf épées; dont Fierabras en avoit trois pour combattre contre ses ennemis ..., en 16??, parle aussi de ses 2.000 combattants à cheval. Il prend donc une part importante au combat.

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APRES SA MORT[]

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Enterré à la nécropole de Saint-Seurin[]

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Nécropole de Saint-Seurin de Bordeaux.

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Les sépultures des Français morts à Roncevaux.

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Bataille entre Charlemagne et Agolant.

La Chronique des ducs de Brabant nous dit que Lambert prince de Bourges, paladin de Charlemagne meurt à la bataille de Roncevaux, le 15 août 778, ce qui explique qu’il est enterré à Saint-Seurin. Tous les autres textes médiévaux nous disent la même chose.

Europäische, Hochschulschriften: Französische Sprache und Literatur, en 1982, nous dit que :

apud Burdegalem cimiterio beati Severini sepilitu... Lambert rex bituricensis[74].

On sait même par la Chronique de Philippe Mouskes que Lambert de Bourges est enterré dans la nécropole de Saint-Seurin de Bordeaux[75]. Dans cette première chronique en vers, qui nous narre l'histoire complète des rois de France depuis les origines jusqu'à 1242, Lambert a le droit à quelques vers :

Lambiers de Béourges i fu,
Od lui II mile fier vestu.
...
Et puis à grant honte l'ocisent.
Lambiers de Béorges i broce,'
Si com li quariaus ki deskoce.
Se fiert entre les Esclavons,
A lui XIIII compagnons.


Lambert est l’un des rares personnages non anonymes parmi parait-il 5.000 guerriers reposant dans la nécropole de Saint-Seurin. Lambert est aussi cité dans Agolant (v.31), dans Le Charroi de Nîmes (1130 - 1150)[76], dans les remaniements de Girard de Vienne (ca 1205)[77].

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Son fils, Elbe[]

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Vue d'ensemble de la crypte de Leocadius dans la crypte de l'église de Déols fondée par Gerontius de Déols, archevêque de Bourges, après 910.

Nous ne connaissons du Lambert, mort à Roncevaux, en 778, qu’un fils :

Elbe (début du IXe siècle), seigneur du Berry, dit fils de Lambert qui combat à Roncevaux, est donc né avant 778. Il fonde l'église collégiale de Déols en l’honneur de la très glorieuse Vierge[78][79].

Il est attesté qu'un premier sanctuaire dédié à saint Ludre existe à l'emplacement de l'église actuelle Saint-Etienne, dès le début du VIIe siècle, lui-même construit sur une ancienne nécropole gallo-romaine. Il ne reste de tout cela que des cryptes. Selon Marc du Pouget, à quelques kilomètres du site gallo-romain de Déols, sur un monticule abrupt de la rive gauche de l'Indre, il existe certainement depuis le milieu du IXe siècle un donjon en bois édifié par les Princes de Déols[80].

Elbe (début du IXe siècle) est le père de :

¤ Ebbon de Déols marié à Rotlindis de Buzançais[81].

¤ Eroïcus[82].

¤ un Launus souscripteur d'un acte du comte Eudes de Troyes et de sa femme Guandinilodis-Guendilmodis, en 846[83]. Ce Launus (+ après 846) est peut-être au autre fils de Lambert de Bourges (ca 735 - 778), ou un neveu.

¤ Madalbert est archevêque de Bourges (900 - 910). Il est tué par les Normands en 910[84].

¤ Lambert II, prince du Berry, est-il un autre de ses fils ?

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Lambert II, prince du Berry, son autre fils ?[]

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Louis le Débonnaire chevauchant.

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Louis le Débonnaire lors d'une bataille.

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Les Vikings profitent de la crise de la déposition de Louis le Débonnaire pour multiplier les raids contre l'empire carolingien (834-837). Lambert II les combat.

L'an 834, nous avons un autre Lambert, prince de Deoulx (Déols) et du Berry, qui combat pour Louis le Débonnaire avec Eudes, comte d'Orléans, Guillaume, frère d’Eudes, comte de Blois, et Guy du Mans. Ce n’est pas le même que le Lamberz li princes de Boorges, le Lambert berrichon vivant au VIIIe siècle. Ce doit être un de ses parents, peut-être son fils, car il porte le même prénom, est prince de Déols ? 'Louis le Débonnaire, son roy et empereur règne du 28 janvier 814 au 20 juin 840. En tous les cas il ne s'agit pas de Lambert Ier de Nantes, qui est un partisan de Lothaire et qui est présent quand Eudes et Guillaume sont tués avec les troupes de ce Lambert II, prince du Berry, en 834.

Grillon des Chapelles écrit :

Ils tenoient les passages de Loire; car ledit Lambert, prince du Berry, avec les Berruyers, se rua si fort contre les comtes, qu'ils demeurèrent sur la place, et tous leurs gens, en telle sorte que Louis le Débonnaire, son roy et empereur, sortit de prison et fut restably dans son empire et royaume. Cestuy Lambert estoit le plus fameux entre tous les princes, capitaines et seigneurs[85].

Après la déposition de Louis-le-Débonnaire par ses fils, Eudes, comte d'Orléans, Guillaume, son frère, comte de Blois, et Guy du Mans, partisans des princes, assemblent des forces considérables afin de fermer les passages de la Loire aux Aquitains toujours affectionnés au bon Louis qui a été leur roi. Lambert lève promptement une armée de Berruyers, et, accompagné de Bertfried, brave seigneur du pays, il part pour porter ses services au malheureux empereur. Ils trouvent les deux comtes en embuscade avec un renfort de troupes bourguignonnes qui viennent de les rallier. Sans calculer le nombre de ses ennemis, Lambert se jette sur eux et les tailla en pièces ; les deux frères y perdent la vie, en 834[86].

Lambert est le rempart du Berry contre les déprédations des Danois, qui sont le fléau de la France occidentale, sous les successeurs de Charlemagne[87]. Toutefois? ce n'est qu'en 853, après une seconde prise de Nantes, que les Vikings voguent au-delà. Ils hivernent devant Tours et doivent explorer l'entrée des grandes routes fluviales du Berri, le Cher, l'Indre et la Vienne; trois rivières qui, par elles et leurs affluents, les conduisaient à Bourges, Argenton et La Châtre. De ce côté personne pour leur tenir tête: Lambert de Déols et le brave Bertfried sont morts[88].

Après Lambert, la filiation devient incertaine et impossible à constater dans l’obscurité de ces temps barbares[89].

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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