Wiki Guy de Rambaud
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                           La Bastide de Clairence

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Fondation de la Bastide de Clairence en 1312.

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Vue du porche roman (XIVe siècle) de l'église.

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Maison de La Bastide-Clairence de style béarnais.

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Plan de La Bastide-Clairence en 2017.

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Les Caminos pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Les triangles correspondent à La Bastide de Clairence, Rabé de las Calzadas, San Pedro des Esla.

La Bastide-Clairence (Bastida Clarentiae, La Bastida de Clarença) est une Bastida (ville nouvelle en gascon), bâtie en 1314/1316, à la frontière nord-occidentale de la Basse-Navarre[1]. Klarenza, c'est en mémoire du port de Klarenza créé sur la mer Ionienne au début du XIIIe siècle par les ancêtres des rois de Navarre après la conquête de la Grèce lors de la quatrième croisade[2].


Le toponyme La Bastide-Clairence apparaît sous les formes la Bastida nueva de Clarenza (1312[3], titres de la Camara de Comptos[4]), la Bastide de Clarence (1364[5], titres de Navarre[6]), la Bastide et la Bastida de Clarença (respectivement 1380[7] et 1398[8], collection Duchesne volume CXIV[9]), la Bastide de Clarensse (1422[10], notaires d'Oloron[11]), Bastida de Clarencia (1513[12], titres de Pampelune[13]), la Bastide de Clarence (1650[14]), la Bastide de Clerance (1665[15], règlement des États de Navarre[16]) et Beata Maria de la Bastide de Clerence (1767[17], collations du diocèse de Bayonne[18].

La revue d'anthropologie se demande si La Bastide de Clairence ne date pas de l'époque de la conquête vasconne, au VIIe siècle[19].

Au début du XIIIe siècle, suite à une guerre contre les Castillans, le Royaume de Navarre est chassé des côtes atlantiques. Un port fluvial est alors créé sur la Joyeuse-Aran, petite rivière navigable et affluent de l’Adour dans les limites nord-ouest du royaume. La Navarre est désenclavée. Avant 1283, Nau Peciada, une maison forte est édifiée au bord de la Joyeuse. Puis une ville est fondée quelques années plus tard pour mieux protéger ce territoire, ville royale postée à la frontière avec le Labourd sous domination anglaise, le royaume de France et le Béarn. On est en 1312 et Bastida de Clarenza est fondée par Louis, Ier Roi de Navarre (1305 - 1316).

Sa charte de fondation offre des avantages fiscaux et fonciers et de nouveaux droits qui vont attirer de nombreux colons basques et gascons.

L’accueil de juifs séfarades fuyant l’inquisition portugaise au XVIIe siècle ajoute encore à cette diversité sociale et culturelle.

La Bastide compte parmi les 5 communautés auxquelles les Fors et Coutumes du Royaume de Navarre reconnaissent le statut de ville. Marchés et foires, un artisanat du fer très tôt développé et une spécialité, la bonneterie, assurent jusqu’à la moitié du XIXe sa prospérité.

La Bastide de Clairence, Rabé de las Calzadas, San Pedro del Esla sont trois étapes qui me tiennent particulièrement à cœur, car je suis originaire en partie de La Bastide de Clairence et donc certainement descendant de Francos (pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle) qui peuplent la bastide (forteresse). Au niveau de Rabé de las Calzadas c'est du - exceptionnellement - à la qualité de l'accueil de mes hôtes au petit hôtel-restaurant-bar La Fuente et la beauté du petit village. Pour San Pedro del Esla mon choix n'est pas du qu'à l'accueil des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, mais surtout à mon intérêt pour l'art wisigoth et les Balthes.

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Labastide-Clairence.

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AVANT LE XIIe SIÈCLE[]

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Duchés d'Aquitaine et de Vasconie 710 - 740.

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Esclaves basques et Donsella gasconna.

Les Basques ne sont passés du versant méridional au versant septentrional des Pyrénées que vers le VIe siècle, à la suite de leur guerre avec Léovigilde, roi wisigoth d'Espagne. Alors seulement les Basques importent dans au nord des Pyrénées la langue qu'ils parlent encore aujourd'hui[20].

Au milieu du territoire de langue basque, une sorte de presqu'île formée par la langue béarnaise autour de la Bastide-Clairence, ancienne forteresse a peut-être permis aux habitants du voisinage de résister à ces immigrants basques[21].

La revue d'anthropologie se demande aussi si La Bastide de Clairence ne date pas de l'époque de la conquête vasconne, au VIIe siècle[22]. Il est vrai que le Duché de Vasconie est vaste, souvent en guerre, et peuplé en grande partie de populations cispyrénéennes.

Pourtant la Société archéologique du Midi de la France écrit que le pays possédé en France par les Escualdunaks-Cantabres comprend, à peu près, les deux arrondissements communaux de Bayonne et de Mauléon. Les communes peuplées en grande partie d'Escualdunaks, dans l'arrondissement de Bayonne, sont entre autres celles de Bastide-Clairance, Hasparren...[23].

La Bastide-Clairence est donc redevenue non Basque, au moyen-âge, par suite d'un retour offensif des populations cispyrénéennes, subjuguées autrefois par les Vascons[24].

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XIIe SIÈCLE[]

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Une forteresse avant 1131 ?[]

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Gaston IV de Béarn (1090 - 1131).

Le pèlerinage de Compostelle devient à partir du XIe siècle un grand pèlerinage de la Chrétienté médiévale.

Au commencement du XIIe siècle, Gaston IV de Béarn (1090 - 1131), au retour de la 1re croisade, élève des prétentions de suzeraineté sur la Soule, terre basque. Il l'envahit et obtient même du vicomte de Soule un serment de vasselage.

La lutte s'établit ainsi entre les Béarnais, qui s'appuient alors sur l'Aragon, et les Basques qui s'appuient sur la Navarre. Les détails de cette lutte sont peu connus, mais il n'est pas nécessaire de les préciser pour comprendre que les limites du territoire basque aient pu subir çà et là quelques inflexions. Ainsi s'explique la configuration singulière que présente la ligne basque vers le nord-est, et la Revue d'anthropologie est disposée à croire que c'est à cette époque que le petit territoire de la Bastide-Clairence et le territoire d'Urt qui le relie à l'Adour deviennent terre béarnaise, soit que la bastide, déjà fortifiée, est conquise et gardée par les Béarnais, ou soit que ceux-ci, ayant fait une pointe dans le Pays basque, y aient construit, pour s'y maintenir, une forteresse leur donnant accès dans ce pays[25].

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XIIIe SIÈCLE[]

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La Nau Peciada (avant 1283)[]

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Territoires perdus par la Navarre en 1198/1200.

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Bateaux de l'Adour. Album des navires marchands de l'Océan, dressé par Colbert en 1679.

Dès les XIIe, XIIIe et XIVe siècles, on parle non seulement basque mais aussi provençal, gascon et béarnais à Saint-Jean-Pied-de-Port, Mauléon, Pampelune, Saint-Sébastien, Bayonne ou Labastide-Clairence[26].

A l'aube du XIIIe siècle, la Navarre est chassée des côtes du Guipuzcoa (actuelle province de Saint Sébastien) par les Castillans et se retrouve sans débouché maritime.

Dès lors, la liaison du royaume avec l'Adour et le port de Bayonne (où les Navarrais ont obtenu un droit de transit) devient d'une importance cruciale. Et c'est par la Joyeuse, rivière qui coule à La Bastide Clairence, qu'elle peut se réaliser.

Avant 1283, Clément de Launay, gouverneur de Navarre implante donc une maison forte, la Nau Peciada (la nouvelle pièce de terre). L'emplacement choisi est Mons d'Arberoa au bord de l'Aran. Elle est destinée à protéger le cours d'eau, là où il devient navigable [27].

Cette maison forte est tenue par six gardes sur la paroisse d'Ayherre[28].

Mais le projet échoue dans sa mission. Aussi, en 1312, le gouvernement de Navarre décide de la remplacer par une ville neuve avec un port près du cours navigable de l'Adour. Mais en réalité, depuis le château de Vincennes, se sont en réalité les souverains de France et de Navarre qui commandent, en 1312, la fondation de la première des bastides de Navarre, Labastide-Clairence [29].

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XIVe SIÈCLE[]

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A Labastide-Clairence, la Joyeuse sortie de son lit au lavoir de la ville.

Guillem Aremon de Luxa (Luxe) dit que :

le lieu où la dite ville de la Bastide a été bâtie avec son église et son cimetière sont dans le territoire du royaume de Navarre, et l'époque où la dite ville est bâtie; il répond que sans aucune espèce de doute, ledit endroit était et est situé dans le territoire et royaume de Navarre; qu'il est la propriété exclusive du roi de Navarre. Ledit lieu est fondé dans la terre d'Arberoa (d'Arberoue), territoire de Navarre, dans la paroisse de Saint-Pierre d'Iarra (d'Ayherre). Avant que ladite Bastide soit bâtie, l'endroit est inculte et très boisé plus d'une lieue à l'entour. Habituellement il y a en ce lieu un château-fort que l'on appelle "Nait Peciada", appartenant au roi de Navarre. Dans ce château-fort, il y a un "alcait" (gouverneur, gardien) placé par ledit roi pour garder ladite forteresse et ledit terrain inculte. L'alcait de la forteresse reçoit, chaque année, certains gages que lui donne le roi pour garder ladite forteresse et ladite forêt. Les alcaits occupent arrêtent ceux qu'ils trouvent coupant des arbres, faisant du bois sans leur permission ou celle de la Seigneurie de Navarre et ils perçoivent des amendes de ceux qu'ils surprennent[30].

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La légende de Claire de Rabastens[]

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La Bastida de Clarença est, en 1288, un pays désert et couvert de bois.

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Rabastens (Bigorre) est aussi une bastide.

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Le port de Labastide-Clairence.

Cette bastide navarraise n'est pas fondée en 1288 par Claire de Rabastens, sur un coteau en bordure de la rivière Aran, d'où son nom gascon Bastida de Clarença[31].

On attribue son origine fabuleuse à une colonie de huit cents personnes environ venue sous la conduite de dame Claire de Rabastens (Bigorre), par suite d'une de ces dissensions et guerres si communes au temps de la féodalité. Claire, issue, dit-on, du sang royal de Navarre, aurait quitté son manoir et son pays en 1310, ou en 1311, pour se diriger vers La Bastide. Elle obtient du roi de Navarre un lieu de refuge aux pieds de la montagne Baïgura, entre les communes d'Ossès et d'Irissarry. Après une halte de quelque temps, la légende raconte que vue l'opposition des habitants de ces communes, la colonie se transporte au lieu où s'élève aujourd'hui la ville dans un pays désert et couvert de bois, terrain propre et héréditaire du roi de Navarre, dans la terre d'Arberoue, en la paroisse de Saint-Pierre d'Ayherre. La nouvelle bastide aurait pris le nom de Clairence[32].

Tout cela est faux. Les seigneurs de Rabastens (Bigorre) sont des sénéchaux et des cardinaux, sans dissensions. Selon la coutume le nouveau peuplement jouit paraît-il du fors de Rabastens, en Bigorre. Le village est fondé par les rois de Navarre avec les coutumes de Rabastens. C'est là le seul lien avec Rabastens (Bigorre).

La Revue d'Aquitaine et du Languedoc nous dit que :

Toujours est-il que le baile et les consuls de Clarenx s'adressèrent au baile et aux consuls de Rabastens, pour obtenir d'eux divers renseignements touchant l'application des coutumes et privilèges qu'on leur avait octroyés, ainsi que nous l'avons vu, d'après la charte de Marciac. Par lettres du 4 mars 1338 (Larcher, Glan. XXII, p. 6), le baile et les consuls de Rabastens, remplissant l'objet de leur demande, leur fournirent ces explications, dont les détails sont pleins d'intérêt. Ce fait ne permet guère de douter que la Bastide-Clairence n'ait dû sa fondation aux mêmes causes que celle de Rabastens[33].

Pourquoi Klarenza... c'est en mémoire du port de Klarenza créé sur la mer Ionienne au début du XIIIe siècle par les ancêtres des rois de Navarre, après la conquête de la Grèce lors de la quatrième croisade[34].

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La terre d'Arberoa (d'Arberoue), territoire de Navarre.

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Jeanne Ire de Navarre (avant 1305)[]

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Jeanne de navarre

Jeanne de Navarre.

La Revue d'Aquitaine et du Languedoc nous dit que :

S'il faut s'en rapporter, en l'absence des titres initiaux, aux énonciations très vraisemblables de Bertrand Campagne, cette bastide aurait été fondée au nom du roi de France, en l'année 1314[35].

Le projet de Bastida (ville nouvelle, en gascon), à la frontière nord-occidentale de la Basse-Navarre, est celui de la femme de Philippe le Bel, roi de France de 1285 à 1314, Jeanne Ire, reine de Navarre de 1274 à 1305.

Le projet date donc d'avant 1305 et est achevé en 1316, sous le règne de leur fils, Louis le Hutin[36].

Le Roi confirme les privilèges accordés par sa mère.

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La charte fondamentale (1312)[]

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Extrait de la Charte fondatrice de La Bastide Clairence. AGN, Reales cartulaires[37].

Mais, les fondements et l'histoire ancienne de La Bastide de Clairence, mettent l'accent sur le fait que la charte fondamentale est accordée par Louis, Ier Roi de Navarre (1305 - 1316), pour régir la vie de la communauté.

En 1313 ce roi, par lettre patente, accorde aux habitants de la Bastide-Clairence les Fors et privilèges que le roi, son père, adonnés à ceux du comté de Baigorry[38], et pas Rabastens (Bigorre).

Consacrée en 1315 par l'évêque de Pampelune, l'église est à l'origine le seul bâtiment en pierre du village. Elle a une caractéristique unique en Pays Basque, tout autour des cloîtres, le cimetière préau, premier cimetière du village.

L'étude des comptes des bayles de Labastide-Clairence, bastide de Basse-Navarre, fondée en 1312. Ces données sont fragmentaires de 1306 à 1328, mais à peu près complètes de 1329 à 1371. Elles permettent de suivre la progression du peuplement et de l'occupation des sols lu nouveau village pendant les deux premières générations de ses pobladores. Le nombre des places est rapidement monté jusqu'en 1348 à 195, ainsi que celui des casals, jardins, à 176, les arpents de culture du terroir montant à 1054[39].

En 1331 se présente le jugement de la Bastide-Clairence au sujet des dîmes à payer au roi et à l'église[40].

La crise de l'exploitation des terres s'est fait sentir dès 1340, au point qu'à la veille de la peste on compte 130 nihils (rien du tout) sur les 270 tenanciers d'arpents. La peste a fortement touché la Bastide-Clairence avec 54 morts sur les 216 tenanciers[41].

Pero-Sanz est coseigneur de Lizarazu, mesnadier, sergent d'armes de la reine et bailli de La Bastide—Clairance, en 1343-1346.

Une enquête faite au mois d'octobre 1347 pour régler une contestation entre l'autorité royale et l'autorité épiscopale au sujet du droit de patronage de l'église de la Bastide Clairence, nous apprend qu'au lieu où est bâtie l'église, le roi Louis le Hutin (1305 - 1316) fait bâtir un Castiello (petit château ou fortin), gardé par un Acaid (Alcade). Représentant le domaine royal, ce dernier reçoit des gages pour la garde dudit chàteau-fort et des lieux vacants qui l'entourent. Il condamne à l'amende ceux qui sans sa permission coupent du bois dans les forêts du roi[42].

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Basques, Navarrais, Gascons ou Béarnais ???[]

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Les premiers pèlerins, les francos, sont ils les premiers habitants de Labastide-Clairence ?

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Les origines des immigrants.

Dès le XIIIe siècle, on observe un mélange entre Gascons, Basques et Francos (pèlerins pour Saint-Jacques de Compostelle) venant du nord et du centre de l'Europe. Tous reçoivent le statut d'hommes libres.

Labastide-Clairence est surtout un village créé et peuplé au nord des landes d’Arbéroue au début du XIVe siècle. Selon Jean-Baptiste Orpustan, Professeur à l’Université Michel de Montaigne-Bordeaux IIII, il est tenu tout à fait à tort pour une enclave gasconne, formule qui implique un monolinguisme ou tout au moins une dominante linguistique[43].

Louis-le-Hutin, premier roi de France et de Navarre, donne à la nouvelle colonie une charte de coutumes au mois de juillet 1312 pour peupler la bastide. On incite à s'y installer des gens venus des environs, Bas-Navarrais, Labourdins, Béarnais...[44]. L'immigration est même plus diversifiée géographiquement, partant, non seulement de la Basse-Navarre, mais aussi de divers endroits du côté nord des Pyrénées, ainsi que d'autres zones de France qui ont des liens réguliers avec les royaume de Navarre[45].

On compte déjà 206 feux en 1340, et la plupart des maisons portent le nom du premier habitant et non, comme ailleurs et sauf exception, un toponyme basque[46]. Ce qui montre que les Basques sont bien présents dès cette époque. La documentation navarraise très précise sur les premiers habitants invités à s’y installer avec les privilèges du for de Rabastens (ainsi nommé parce qu’il a été accordé quelques années plus tôt pour le peuplement de ce village de Bigorre) y montre une très forte proportion de Bas-Navarrais venus de l’Arbéroue ou des terres basques voisines. Si Labastide est devenue une enclave, c'est d’abord au mieux une enclave bilingue[47].

Cependant l'étude des comptes des bayles de Labastide-Clairence nous donnent le chiffre de 217 tenanciers dans l'agglomération et 572 à l'extérieur, en majorité gascons, l'élement basque limité à 25 à 30%[48].

Le développement important de la bastide entraîne une forte hausse du trafic. Le port très proche du Vern d'Urt, au confluent de l'Aran et de l'Adour, voit son activité et sa taille augmenter fortement. Le trafic fluvial sur l'Adour est intense, vers Bayonne en aval et vers Peyrehorade et Dax en amont. Urt est une étape importante avec l'embouchure de l'Aran, des chantiers de batellerie fluviale.

Le roi de Navarre accorda le 28 mars 1365 de nouveaux privilèges à la Bastide Clairence qui se dépeuple en à raison des considérables impôts qui pèsent sur ses habitants.

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Enclave où l'on parle le béarnais[]

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La chapelle Notre Dame de Clairence est bâtie sur une ancienne fontaine qui date de la fondation de la bastide au XIVe siècle.

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Maison de La Bastide-Clairence de style béarnais.

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Maisons anciennes de style basque à La Bastide-Clairence.

La Revue d'anthropologie écrit :

La limite de région où l'on parle le basque se présente sous la forme d'une sinuosité très-irrégulière. Là, à trois lieues environ au sud de l'Adour, existe, autour de La Bastide-Clairence, bourg de 1.600 âmes (en 1875), un petit territoire de langue béarnaise qui parait former un îlot perdu au milieu du pays basque. Cette petite anomalie demande une étude spéciale. Le territoire de la Bastide de Clairence ne forme pas un îlot, mais une presqu'île, reliée au pays béarnais par une étroite bande de terre où l'on parle le béarnais[49].
La langue béarnaise pénètre ainsi dans le pays basque, en formant un cul de sac profond, dont la base, appuyée sur l'Adour, comprend la petite ville d'Urt et une dizaine de villages (ou de hameaux), dont le fond comprend le territoire de la Bastide-Clairence, avec dix huit villages, et dont la partie moyenne, extrêmement rétrécie, se réduit en quelque sorte à une traînée de petits villages, distants les uns des autres de 1 à 2 kilomètres tout au plus, et rangés presque en ligne droite entre Urt et la Bastide-Clairence[50].
Cette disposition remarquable ne peut évidemment pas être la conséquence de l'empiétement graduel du béarnais, non plus que du basque. On ne peut l'attribuer qu'à un fait politique, remontant à l'époque où les peuples qui parlent ces deux langues se disputent le sol. La Bastide-Clairence, ainsi que son nom l'indique, est une ville forte; on y voit encore les restes de son ancienne et puissante forteresse, dont le maître pouvait aisément tenir en respect les lieux d'alentour[51].
En tirant de là vers le mord, on rencontre, un peu au-dessous de Urt, en terre béarnaise, un autre lieu appelé Bastide. Cela veut dire qu'il y a là une seconde forteresse, qui est séparée de la première par une distance d'environ 2 lieues. Or, c'est précisément entre ces deux points fortifiés, et sur une ligne presque droite, que sont échelonnés les petits villages ou hameaux qui relient seuls à la terre béarnaise le territoire de la Bastide-Clairence, et il est évident que c'est par là que les deux bastides communiquent l'une avec l'autre. Pour expliquer cet état de choses, on peut faire deux hypothèses. On peut se demander en premier lieu s'il ne daterait pas de l'époque de la conquête vasconne, au VIIe siècle. On comprend qu'une ville forte ait pu résister à l'invasion, qu'elle a préservé en même temps le territoire voisin, et que, grâce à la seconde Bastide, elle eût maintenu ses communications avec l'Adour. Mais cette première hypothèse me semble peu probable. Je suppose plutôt que la Bastide-Clairence est devenue béarnaise, pendant le moyen âge, par suite d'un retour offensif des populations cispyrénéennes, que les Vascons avaient autrefois subjuguées[52].
Il y a en outre, sur la route qui mène de Bidache à Orthez, une troisième Bastide, dite de Béarn, qu'on ne confond pas avec les deux autres[53].

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L'enquête d'octobre 1347[]

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Les rois de Navarre et de France sont à cette époque les mêmes.

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Arnaldo de Barbazan est évêque de Pampelune est arbitre en 1331.

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Certaines dalles de la galerie de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption à la Bastide-Clairence date du XIVe siècle.

L'enquête faite au mois d'octobre 1347 nous apprend aussi que :

... Et il dit encore que ... père d'Arqault de Sans d'Axa, témoin ci dessus nommé, connut des Alcaits de la dite forteresse mis par,le roi de Navarre quelque temps avant que ladite bastide fut bâtie; et qu'au temps où ladite bastide devait être bâtie, celui qui gardait ladite forteresse pour le roi de Navarre était Miguel Gascon, chatelain de St-Jean et que, pour ce motif, il savait que le lieu où ladite bastide, l'église et le cimetière étaient fondés, se trouvait dans le territoire du royaume et était du patrimoine du roi de Navarre.

Item. Lui ayant demandé quand et par quel roi de Navarre il fut ordonné de peupler ledit endroit de ladite bastide, il répondit que celui, qui ordonna de fonder ladite ville dans ledit lieu, fut don Loys (Louis) de bonne mémoire, premier-né du roi de France et roi de Navarre, année 1312 au mois de juillet, lui accordant (à la ville) les fors (fueros) libertés, franchises et coutumes accordées par le roi de France, père dudit don Loys à ceux qui peuplèrent la bastide de Rabastenx, en Bigore, ainsi qu'on pourrait voir mieux dans une charte scellée d'un grand sceau pendant en cire verte, appartenant audit don Loys, octroyée et donnée à ceux qui avaient peuplé ladite ville de la Bastide.
Item. Lui ayant demandé si ladite église de ladite bastide avec son cimetière a été fondée, dotée ou construite par les rois de Navarre ou par un autre en son nom, il répondit qu'à l'époque où arrivèrent ceux qui peuplèrent les premiers ladite bastide, ils y bâtirent leur oratoire d'abord dans la maison d'habitation de Pierre de Renas, quand il était bailli de ladite ville, et à qui le seigneur roi ordonna qu'il fit peupler ladite bastide; et le frère (frayre) Miguel de la Honca (Lahonce) y chantait la messe quelquefois et d'autres fois le chapelain de Bidassen (Bidache).
Le roi de Navarre possédait à cette époque les dîmes de l'église Saint-Pierre d'Ayherre. La Bastide ayant été fondée sur le territoire de cette paroisse, il prétendait à celles de la nouvelle église. De son côté, Jean Sanchez de Sara, curé de La Bastide, les réclama à titre de "specialiter ratione novalium". De là une contestation confiée, le 28 janvier 1331, à une commission d'arbitres composée de Arnaud, évêque de Pampelune, et Philippe de Melun, archidiacre de Reims et chancelier du royaume de Navarre. La décision portée par eux, le 31 janvier de la même année dans l'église de la Guardia (?), arrêta que Jean Sanchez de Sara percevrait sa vie durant les deux tiers des dîmes et que le reste reviendrait au roi. Cette sentence n'ayant pas sans doute réglé tout le différend, le roi de Navarre céda, le 10 juin 1336, les dîmes de la nouvelle ville à l'évêque de Bayonne.
Après l'affaire des dîmes, arriva celle du « Jus patronatus » de la même église entre l'autorité royale et celle épiscopale. Sans Morat « savio en drechos » (savant en droit) fut chargé d'étudier l'affaire au mois d'octobre 1347. Nous ignorons le résultat de son enquête, nous savons seulement que, le 22 février 1362, l'évêque et le chapitre de Bayonne s'engagèrent à faire célébrer annuellement au mois de septembre une messe pour le roi de Navarre, conformément aux conventions antérieures au sujet de La Bastide-Clairence.

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La Confrérie de saint Nicolas (1356)[]

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Autel dédié à saint Nicolas dans l’église Notre-Dame-de-l’Assomption.

La paroisse Notre Dame de La Bastide qui possède la Confrérie sans doute la plus ancienne du diocèse de Bayonne, celle de saint Nicolas, créée en 1356...[54].

Malgré toutes les vicissitudes, les Bastidots gardent la foi et les pratiques chrétiennes ils le durent, du moins en partie, à une célèbre confrérie remontant à l'année 1356 et dont la plupart des habitants ainsi que bon nombre de gens des paroisses voisines et du Pays basque firent partie. Mise sous le patronage de St-Nicolas, évêque de ?iyre, très honoré au Moyen-âge dans nos pays, elle avait pour but la pratique de la vie chrétienne et spécialement le culte des âmes du Purgatoire. Elle subsiste encore avec la même intensité religieuse sous une nouvelle règle qu'on établit.

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XVe SIÈCLE[]

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Gratien de Gramont reçoit car il a combattu les Castillans, en 1429, la ville de La Bastide-Clairence. Il épouse Marguerite de Navarre, soeur de la Dame Blanche[55].

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XVIe SIÈCLE[]

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Sous l’Ancien Régime, La Bastide Clairence n’est pas un village, mais l’une des cinq villes de la Basse-Navarre, dotée d’une charte et de privilèges remontant à sa fondation en 1312 par Louis, Ier Roi de Navarre (1305 - 1316), qui règne sur la Navarre avant de devenir roi de France sous le nom de Louis X[56].

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Jeu de paume (1512)[]

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Jeu de paume le plus vieux du monde (1512).

En 1512, le royaume de Navarre est annexé par Ferdinand II d’Aragon, au profit de la couronne de Castille. La famille royale de Navarre se réfugie à Saint-Jean-Pied-de-Port et à Saint-Palais, villes voisines de La Bastide-Clairence.

Un certain Perrio, lié à cette famille, revient dans son village natal de La Bastide-Clairence et crée ce jeu de paume.

La Navarre est donc réduite depuis 1512 à son territoire situé au Nord des Pyrénées. La Bastide accueille dix fois sous les cloîtres de son église les Etats Généraux de Navarre au cours des XVIIe et XVIIIe siècles[57].

La maison du Jeu de paume de La Bastide-Clairence devient plus tard trinquet. Ses poutres ont été coupées entre décembre 1511 et février 1512 dans un bois voisin, assure le maire.

Avant la développement de l'artisanat La Bastide-Clairence a ses marchés et ses foires. Les femmes tricotent des bérets, sur les taoulés, les bancs de pierre devant leurs maisons.

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Le refus de parler basque (XVIe - XVIIIe s.)[]

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Les descendants des premiers colons n'apprennent pas le basque. C'est vraiment un choix, car on trouve, au XVIe siècle quantité de curés basques à Moneins (Béarn) et jusque dans les Landes.

L'évêque de Bayonne réunit sous sa houlette pastorale les trois départements des Landes, des Basses et Hautes-Pyrénées.

Les noms des prêtres, et de certains, fidèles basques à la Bastide-Clairence s'expliquent de la même manière, et en plus il y a le voisinage du pays basque et notamment de la paroisse de Hasparren[58].

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Les protestants (XVIe et début du XVIIe siècles)[]

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Le château des Gramont, Bidache.

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Jeanne d'Albret (1528-1572) © S.H.P.F.

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Première traduction basque du Nouveau Testament de la Bible par Jean de Liçarrague (1506 - 1601), pasteur de La Bastide Clairence.

Les Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax nous disent que :

En parlant des sorciers du Labourd, nous avons dit que les juifs et les calvinistes sont les principales causes des désordres et des guerres intestines qui désolent nos pays. La Bastide Clairence admit ou subit des juifs et des calvinistes. Les mêmes causes doivent produire les mêmes effets et la ville paie cher sa faute[59].

Si Labastide, où l’office protestant est donné au XVIe siècle par Jean de Liçarrague (1506 - 1601), le traducteur basque du Nouveau Testament, est devenue une enclave, c'est d’abord au mieux une enclave bilingue[60].

Jean de Liçarrague (1506 - 1601) a traduit le Nouveau Testament à la demande de la Reine Jeanne d'Albret (1528 - 1572). Il est reçu pasteur en 1567, la même année qu'Arnaud de Salette et exerce à La Bastide-Clairence, en Basse-Navarre.

Il prêche tous les jours à La Bastide de Clairence en langue basque, dans l'église même où les papistes célèbrent la messe. Ce qui est étonnant c'est qu'il s'adresse à des croyants qui parlent le gascon[61].

L'évêque et le chapitre de Bayonne, grands décimateurs en Basse-Navarre Jeanne d'Albret saisit en 1568 les dîmes, fruits décimaux et prémices, appartenant à l'évêque et au chapitre de Bayonne à La Bastide-Clairence, dans les paroisses d'Ossès, Ayherre, Istu- ritz, Saint-Martin et ...[62].

Les protestants s'établissent à La Bastide-Clairence depuis la fin du XVe siècle. En 1591, les Bayonnais s'inquiétent de voir leur nombre augmenter et en 1610 ils élèvent de nouvelles plaintes fort véhémentes à leur sujet[63].

Les ancêtres protestants de Joseph Dubernad, négociant avec l'outre-mer à Morlaix, Cadix et Séville, doivent abjurer et quitter Laplume. Nous retrouvons un de Brana à La Bastide de Clairence, né vers 1600. Au XVIIe siècle les habitants de cette bourgade ne parlent pas le Basque, mais le Gascon, comme à Laplume[64]. Saubat de (ou du) Berna[r]d (1661 - 1727), sieur de Tichanné, et Dame Dominique Denhors, de la Maison de Labasque, tous les deux de La Bastide de Clairence, sont les grands-parents de Joseph Dubernad, dont la famille de sa mère, les Fourcade est aussi de Laplume.

Durant le synode qui se tient à Pau à partir du 17 juillet 1601, on peut remarquer que les ministres basques sont présents en petit nombre. On peut lire que l'Ancien de l'Eglise de Labastide, Jean de Liçarrague (1506 - 1901), est absent... Le manque de pasteurs oblige le pasteur Bustanoby nommé à Saint-Palais à se rendre également à Labastide. Mais sur place reste l'Ancien. On parlera longtemps de l'Ancien de Labastide et des autres villages[65].

L'abbé Dubarat parle des vexations et violences de toute sorte de Jeanne d'Albret pour imposer le protestantisme à ses sujets du Béarn et de la Navarre. Il est certain que ni ses menaces ni ses caresses ne font guère d'adeptes au Pays Basque. Elle a beau placer de ses ministres à St-Palais, à Ostabat, à Mauléon, à La Bastide Clairence... la Basse-Navarre garde sa foi[66].

La Bastide Clairence a pour ministre calviniste un certain Sans Ponrat en 1620, et en 1626 Jean de Lasagendie.

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XVIIe SIÈCLE[]

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En 1620, Louis XIII prononce le rattachement de la Navarre à la couronne de France, mais les juristes navarrais continuent de soutenir jusqu’en 1789 que ce rattachement est illégal parce qu’il n’a pas été voté par les États de Navarre, et ils maintiennent l’existence d’un royaume de Navarre juridiquement séparé du royaume de France. Ce n’est qu’en 1789 que les habitants de La Bastide Clairence, dans l’enthousiasme de la Révolution, votent l’incorporation de leur ville au royaume de France[67].

La famille de Marmont est établie à La Bastide Clairence depuis plusieurs générations. Jean de Marmont (1652 - 1718), cadet d’une famille noble d’Orthez, en Béarn, épouse une héritière de La Bastide Clairence et achete la charge de « maire perpétuel » de la ville en 1693, profitant de l’édit royal d’août 1692 sur la vénalité des offices municipaux[68].

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Les sorciers[]

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Porte que les cagots doivent obligatoiremrnt emprunter pour rentrer dans l'église.

Plusieurs paroisses de la Basse-Navarre se cotisent pour poursuivre les sorciers. A la Bastide on contracte même des dettes.

En 1647, le 6 janvier, dans une assemblée générale, où, entre autres, figurent nobles Saubat de Colomots et Jean d'Arrieux, seigneurs de la Salle de Colomots. On vote un emprunt de 1.800 livres et on nomma deux syndics pour continuer les poursuites commencées contre cinq femmes et un homme emprisonnés pour crime de sorcellerie.

A cette époque les catholiques voient dans les cagots, les juifs et les protestants des sortes de sorciers.

Les Cagots n'ont pas accès à cette église par le portail principal, ils entrent par la petite porte qui leur donne accès au coin le plus sombre et le plus éloigné de l'autel, ils prennent l'eau bénite dans des bénitiers spéciaux et on leur jette le pain bénit. Dans les cantons de Hasparren, de Saint-Jean-de-Luz et de la Bastide-Clairence, il reste moins de traces de l'existence des Cagots que dans les autres cantons dits basques.

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Les juifs (XVIIe et XVIIIe siècles)[]

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Photo du cimetière Israélite des XVIIe et XVIIIe siècles, à La Bastide-Clairence.

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L’ancienne synagogue à Bidache.

En 1550, le roi Henri II donne la permission aux Juifs de s'établir dans l'étendue du territoire de Bayonne.

De 1575 à 1789, La Bastide de Clairence dépend des seigneurs de Gramont. Protégée par les ducs, une communauté juive s'installe dans la bourgade. La Bastide-Clairence accueille une ces réfugiés juifs séfarades venus d’Espagne et du Portugal qui s’installent à Bayonne à la fin du XVIe siècle, puis s’implantent ensuite à La Bastide-Clairence, Bidache et Peyrehorade. On les appelle alors les Portugais[69].

La Bastide-Clairence compte environ 70 à 80 familles au XVIIe siècle désignée aussi sous l’appellation Nation juive sur les registres du Corps de Ville. Ils bénéficient également d’un cimetière distinct du cimetière chrétien[70]. Les plus vieilles tombes des cimetières juifs ne portent qu'un nom et une date. A La Bastide-Clairence c'est le cas. C'est d'ailleurs, selon les 'Actes du 5e Congrès international de généalogie juive le plus ancien cimetière juif du sud-ouest[71].

Les séfarades s'engagent à fournir un médecin et un apothicaire. Très actifs dans les échanges commerciaux ils contribuent à l'essor de la bourgade[72].

De 1962 à 1964, le Professeur Nahon recense dans ce cimetière 62 tombes. Il ressort de ses études que la plus ancienne tombe date de 1620, la plus récente de 1785.

Sur 18 d’entre elles, la date du décès est donnée dans le calendrier hébreu. Dès 1659, tous les prénoms des défunts sont inspirés par la Bible : Jacob, Isaac, Benjamin, Rebecca, Sarah, Esther. Puis, du fait du déclin de pendant la Révolution française, le nombre de familles diminue[73]. En 1798, il n’en reste plus que six[74].

Pendant la Révolution les synagogues des Juifs de Bidache et La Bastide Clairence sont fermées[75]. Mais se ne sont pas des synagogues, juste des oratoires privés[76].

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XVIIIe SIÈCLE[]

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L'église de Labastide-Clairence est construite du temps de Louis le hutin, roi de Navarre de 1305 à 1316, et roi de France de 1314 à 1316.

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Fond de la nef et tribunes.

L'église Notre-Dame de l'Assomption, est située au Sud de la commune de la Bastide-Clairence (Pays Basque). Sa construction initiale remonte au XIVe siècle (1315), malheureusement des soucis structurels lui imposeront une reconstruction presque totale vers le fin du XVIIIe siècle (1776).

À l'instar d'une grande partie des églises Basques, celle de la Bastide-Clairence possède un intérieur chaleureux disposant d'une galerie et d'un retable.

L'église Notre-Dame de l'Assomption est entourée d’une galerie pavée de dalles funéraires. A cette époque, généralement, les emplacements privilégiés (au plus près du seigneur), réservés aux anciens curés ou notables, sont dans les églises. Là un grand nombre de tombes sont placées sous le préau de l'église et qui l’entoure. Elles sont parfois anciennes (XIVe) et scellées à même le sol dans des sens divers.

La paroisse, de la Bastide a fait longtemps à elle seule un archiprêtré. Son curé est official du diocèse de Bayonne et prébendier du roi de Navarre.

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L'émigration (XVIIIe siècle)[]

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La plupart des principaux négociants de Séville et Cadix sont Béarnais ou Basques, comme les Dubernad, Fourcade ou Lannux[77].

Le mouvement migratoire vers les côtes antillaises, qui touche l'ensemble de l'Aquitaine au XVIIIe siècle, concerne l'histoire de l'ouest de l'île d'Haïti, Saint-Domingue[78].

Des négociants béarnais ou basques s’installent en Espagne et sont à l’origine du développement des assurances maritimes, les Behic, les Dubernad et les Jauréguiberry[79]. Pedro Domecq Loustau est le créateur du premier Brandy espagnol.

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LES GRAMONT ET LA BASTIDE CLERENCE[]

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Arnaud Raymond de Gramont (1330 - 1389)[]

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Charles II Navarre arbitrant.

Le 16 septembre 1368, Arnaud Raymond de Gramont (1330 - 1389) rend la ville de La Bastide Clairence au Roi Charles II de Navarre[80].

L'an 1350, Charles le Mauvais lui donne, par lettres patentes, la ville de la Bastide & d'autres biens de grande importance :

Charles, Roy de Navarre, &c., Comme nous, au temps de notre couronnement, eussions créé pour Ricombre de notre dit Royaume au noble & notre bien-aymé Arnault Ramon de Gramont, & à Sa Supplication, les Six cavalleries que lui avons donné & octroyé en honeur come à Ricombre, avons ordonné qu'il les reçoyve en la manière qui s'en Suit : c'est à sçavoir que le dict noble ayt pour manière de tribut pour tant qu'il nous plaira, notre ville de la Bastide, & les confiscations & les meubles & rentes, &c. Fait en septembre 1350.

Depuis lors, Arnaud-Raimon reste auprès de Charles de Navarre & lui rend de grands services dans ses guerres avec ses voisins. Aussi lorsque, par l'entremise de Gaston de Béarn, Charles, retenu prisonnier en France, retrouve la liberté en 1355, il fait comprendre le Seigneur de Gramont dans son traité avec le Roi Jean, & de retour en Navarre, il lui accorde de grands avantages, au fort mécontentement des Seigneurs de Luse.

Charles II de Navarre quitte son royaume pour la France, le 22 juin 1369, par La Bastide-Clairence, où il est arrivé le 17 juin précédent[81].

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Les Gramont baillis de 1575 à 1789[]

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Les Gramont sont baillis perpétuels de La Bastide Clairence.

Jean II de Gramont est seigneur de La Bastide Clairence en 1516/1528[82].

Le titre de bailli perpétuel de La Bastide Clairence appartient depuis la fin du XVIe siècle au duc de Gramont[83].

Le château et la terre des Gramont, Bidache, deviennent une principauté et accueille des protestants, des juifs et même des catholiques persécutés.

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RÉVOLUTION FRANÇAISE[]

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Persécutions contre les laïcs[]

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Arrestation d'un suspect.

Salomon Etchegorry, ci-devant procureur au parlement, dont l'émigration est constatée le 13 octobre 1792, a justifié de sa résidence et main levée lui a été accordée de ses biens situés à Labastide-Clairence. Il faut aussi compter sur les manœuvres des émigrés ou de leur famille restée en France pour essayer de récupérer certains de leurs biens. Au moment de leur départ, la plupart des émigrés sont mariés et certains pères de famille. Ceux qui ne sont pas partis, et en particulier les épouses, vivent dans des conditions matérielles qui vont rapidement devenir difficiles[84].

On va retrouver la trace de comités de surveillance, par exemple à Biarritz, Bayonne, Saint- Jean-de-Luz, Labastide-Clairence, Mauléon, Saint-Palais et Urt. Les membres de ce comité avaient pris l'habitude, escortés de gendarmes ou chasseurs à cheval, de tomber à l'improviste chez les particuliers, terrorisant ainsi la population. Les nombreuses plaintes et dénonciations sur leurs méfaits finiront par aboutir à la destitution du comité le 12 pluviôse an II (31 janvier 1794) ainsi qu'à la condamnation à mort de quatre de ses membres: Aillet, Coutenceau, Duvau et Sempé[85].

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Persécutions contre le clergé de La Bastide-Clairence[]

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Le ler mai 1794) la municipalité porte un arrêté pour enlever et transporter au chef-lieu du district les grillages et fers de l'église.

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Baptême par un prêtre réfractaire.

Barrere écrit :

les habitants de Corse ne soupçonnent même pas l'existence des lois françaises. La variété des idiomes n'est que le legs du despotisme. Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton, l'émigration et la haine de la République parlent allemand, la contre-révolution parle l'italien et le fanatisme parle le basque. Brisons ces instruments de dommage et d'erreurs…'

Joseph-Emmanuel-Edouard Lartigue, né à Bayonne, est ordonné le 21 septembre 1754. L'abbé Lartigue exerce les fonctions de son ministère pastoral avec autant de zèle qu'édification quand sonne l'heure de la Révolution française. Il refuse le serment à la constitution civile du clergé. Les abbés Ainciboure, vicaire depuis l'année 1786, Noguez prêtre habitué et Ducamp jeune imitent son exemple[86].

Le pasteur fidèle est remplacé le ler novembre 1791 par un prêtre assermenté, Bernard Bergeyre, d'Arthez, âgé de 54 ans. Celui-ci est logé provisoirement dans la maison Castagnet, car il ne tarde pas à passer comme curé constitutionnel à la cure de Garris, d'où il sort après avoir abdiqué le 3 floréal an II (22 avril 1794).

Il a pour successeur à la Bastide-Clairence Vincent Pouchain, de Rébénae, qui, jusqu'à son arrivée à la Bastide, se tient d'abord à Ayherre, puis fait une détention de six mois terminée le 29 août 1794. Le 8 vendémiaire an III (29 septembre 1794) il fait comme son prédécesseur. Le 25 prairial an III (13 juin 1795) avec l'abbé Castagnet de la Bastide et curé constitutionnel de Sault-de-Navailles, tous les deux requis, disent-ils, par nombre d'habitants de la Bastide, ils se présentent devant la municipalité de cette ville pour y exercer le culte sous l'autorisation du décret du 11 prairial dernier. Ils promettent de vivre soumis aux lois de la république et après avoir signé leur promesse écrite, ils entrent en fonctions. Le 24 novembre 1795, Pouchain se présenta seul devant la municipalité pour prêter le serment suivant :

Je reconnais que l'universalité des citoyens français est souverain, et je promets soumission et obéissance aux lois de la république.

Autre est la conduite de l'abbé Lartigue et de ses prêtres. Après avoir refusé le serment civique, ils ne désertent point leur poste, car nous voyons le curé constitutionnel Bergeyre se plaindre, à la fin de 1792, de l'apostolat exercé par l'ex-curé et ses compagnons. Ils doivent passer en Espagne au commencement de 1793. Le 30 mars de cette année on fait l'inventaire de leurs effets mobiliers. Le 12 floréal, an II, (ler mai 1794) la municipalité porte un arrêté pour enlever et transporter au chef-lieu du district les grillages et fers de l'église. Sur la liste des émigrés de la Bastide-Clairence nous voyons figurer :

Ainciboure, ex-vicaire; Ducamp, Jean-Baptiste Auger notaire; Ducamp Jean-Pierre prêtre, Lartigue ex-curé; Noguez, prêtre; Salliez Cadet (Jean) Benito Bonetus, Sarry Jean-Baptiste; Lacroix ex-chevalier[87].

A l'ouverture des églises, l'abbé Lartigue reprend sa cure, où en 1806 il est remplacé par un autre confesseur de la foi, le pieux abbé Lanusse. Jean Ainciboure, vicaire de l'abbé Lartigue, étant né à Mendionde, le 15 mai 1762, de Jean A. et de Marie Heguy. A son retour de l'émigratiori, il s'installe, comme prêtre habitué d'abord à Mauléon, puis à la Bastide-Clairence et finit par être curé de Bidart le 1err octobre 1817. Il y meurt le 31 mai 1824.

Jean de Noguez, nait à la Bastide-Clairence et est ordonné à Oloron en septembre 1756. Nous ignorons ce qu'il devient après son émigration en Espagne.

Jean-Paul Ducamp, naît aussi dans la même ville, le 30 juillet 1767. Il fait ses études à Toulouse où il reçoit le sous-diaconat. Bientôt après son retour d'Espagne, il occupa quelque temps la cure de Tarnos (Landes) et vint mourir dans sa paroisse natale, en 1837. Il a un frère, Jean-Pascal, ordonné prêtre à Saint-Jean-Pied-de-Port le ler juin 1765.

En 1790, le canton de la Bastide-Clairence, dépendant du district de Saint-Palais, ne comprend que la commune[88].

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XIXe SIÈCLE[]

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La population en 1725 est de 2.000 et en 1820 de 2.073 habitants. Elle vit de la clouterie et de la bonneterie, industries apportées par les premiers colons.

Ces industries, après avoir fait longtemps, sinon la fortune, du moins le bien-être de la Bastide, sont en décadence à la fin du XVIIIe siècle, d'après une lettre du sénateur Fargues de Saint-Jean-Pied-de-Port[89].

Au XIXe, elles sont à peu près complètement tombées.

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XXe SIÈCLE[]

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XXIe SIÈCLE[]

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La Bastide Clairence est un village de 1.000 habitants, situé dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Son économie est aujourd’hui principalement agricole et touristique : le village, formé de maisons à colombages datant pour la plupart des XVIe et XVIIe siècles, fait partie de l’association Les plus beaux villages de rance[90].

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Nouvelle toponymie basque: noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Centre d'études, linguistiques et littéraires basques, ISSN 1151-8294, Jean-Baptiste Orpustan, Presses Univ de Bordeaux, 2006.
  2. Nouvelle toponymie basque: noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Centre d'études, linguistiques et littéraires basques, ISSN 1151-8294, Jean-Baptiste Orpustan, Presses Univ de Bordeaux, 2006.
  3. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  4. Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra ; 1840 ; Pampelune.
  5. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  6. Titres du royaume de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
  7. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  8. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  9. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
  10. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  11. Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  12. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  13. Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
  14. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  15. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  16. Collection manuscrite de 11 volumes de délibérations (1606 à 1789) - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
  17. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  18. Euskaltzaindia)
  19. Revue d'anthropologie, Volume 4, 1875.
  20. Compte rendu, Volume 3, Publications littéraires et scientifiques du Ministère de l'éducation nationale du grand-duché de Luxemburg, Secrétariat de l'Association, 1875.
  21. Compte rendu, Volume 3, Publications littéraires et scientifiques du Ministère de l'éducation nationale du grand-duché de Luxemburg, Secrétariat de l'Association, 1875.
  22. Revue d'anthropologie, Volume 4, 1875.
  23. Mémoires, Volume 4, Société archéologique du Midi de la France, Toulouse, 1841.
  24. Revue d'anthropologie, Volume 4, 1875.
  25. Revue d'anthropologie, Volume 4, 1875.
  26. Pays Basque
  27. Nouvelle toponymie basque: noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Centre d'études, linguistiques et littéraires basques, ISSN 1151-8294, Jean-Baptiste Orpustan, Presses Univ de Bordeaux, 2006.
  28. Société des sciences, lettres & arts de Bayonne: bulletin, Numéro 141. 1985.
  29. Le royaume de Navarre à la fin du Moyen âge: gouvernement et société, Collected Studies, ISSN 0961-7582, Béatrice Leroy, Brookfield, Vt., USA, 1990.
  30. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  31. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  32. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  33. Revue d'Aquitaine et du Languedoc, Volume 8, 1864.
  34. Nouvelle toponymie basque: noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Centre d'études, linguistiques et littéraires basques, ISSN 1151-8294, Jean-Baptiste Orpustan, Presses Univ de Bordeaux, 2006.
  35. Revue d'Aquitaine et du Languedoc, Volume 8, 1864.
  36. Nouvelle toponymie basque: noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Centre d'études, linguistiques et littéraires basques, ISSN 1151-8294, Jean-Baptiste Orpustan, Presses Univ. de Bordeaux, 2006.
  37. De nouvelles villas et l'immigration dans la ville médiévale Navarre. La Charte fondatrice de La Bastide Clairence (1312)
  38. Histoire des Basques depuis leur établissement dans les Pyrénées occidentales jusqu'à nos jours, Volume 2, Henry de Belsunce, imprimerie et lithographie de P. Lespès, 1847.
  39. Annuaire 1976 - 1977, Association de prévoyance et de secours mutuels des médecins du département du Nord, Librairie Droz.
  40. Histoire des Basques depuis leur établissement dans les Pyrénées occidentales jusqu'à nos jours, Volume 2, Henry de Belsunce, imprimerie et lithographie de P. Lespès, 1847.
  41. Annuaire 1976 - 1977, Association de prévoyance et de secours mutuels des médecins du département du Nord, Librairie Droz.
  42. Nouvelle toponymie basque: noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Centre d'études, linguistiques et littéraires basques, ISSN 1151-8294, Jean-Baptiste Orpustan, Presses Univ de Bordeaux, 2006.
  43. LA LANGUE BASQUE AU MOYEN AGE (IXe-XVe siècles), par Jean-Baptiste ORPUSTAN
  44. Nouvelle toponymie basque: noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Centre d'études, linguistiques et littéraires basques, ISSN 1151-8294, Jean-Baptiste Orpustan, Presses Univ de Bordeaux, 2006.
  45. De nouvelles villas et l'immigration dans la ville médiévale Navarre. La Charte fondatrice de La Bastide Clairence (1312)
  46. Nouvelle toponymie basque: noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Centre d'études, linguistiques et littéraires basques, ISSN 1151-8294, Jean-Baptiste Orpustan, Presses Univ de Bordeaux, 2006.
  47. LA LANGUE BASQUE AU MOYEN AGE (IXe-XVe siècles), par Jean-Baptiste ORPUSTAN
  48. Annuaire 1976 - 1977, Association de prévoyance et de secours mutuels des médecins du département du Nord, Librairie Droz.
  49. Revue d'anthropologie, Volume 4, 1875.
  50. Revue d'anthropologie, Volume 4, 1875.
  51. Revue d'anthropologie, Volume 4, 1875.
  52. Revue d'anthropologie, Volume 4, 1875.
  53. Revue d'anthropologie, Volume 4, 1875.
  54. Société des sciences, lettres & arts de Bayonne: bulletin, Numéro 141. 1985.
  55. Histoire & généalogie de la maison de Gramont, Schlesinger Frères, 1874.
  56. Stratégies matrimoniales et émigration vers l’Amérique au XVIIIe siècle, La maison Berrio de La Bastide Clairence, Pierre Force
  57. Société des sciences, lettres & arts de Bayonne: bulletin, Numéro 141. 1985.
  58. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  59. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  60. LA LANGUE BASQUE AU MOYEN AGE (IXe-XVe siècles), par Jean-Baptiste ORPUSTAN
  61. Eusko-Jakintza: Revue d'études basques. Revista de estudios vascos, Volumes 5 à 6, Instituto Vasco de Extensión Cultural "Gernika"., Sociedad de Estudios Vascos (San Sebastián, Spain), "Gernika" Eusko Ikaskuntz en L.'k Argitarazia, 1951.
  62. La Basse-Navarre: CaeritiBaere du royaume de Navarre, Clément Urrutibéhéty, Atlantica, 1999.
  63. La Maison de Gramont: 1040-1967, Volume 1, Jean de Jaurgain, Raymond Ritter, les Amis du Musée pyrénéen, 1968.
  64. Essai d'une bibliographie de la langue basque, Volume 1, Julien Vinson, J. Maisonneuve, 1891.
  65. Les Basques et le protestantisme en Basse-Navarre et en Soule entre 1563 et 1623 à travers l'étude comparative et l'analyse des Manuscrits Ms 1J1387/4 et Ms 433/4 des Synodes du Béarn, Mémoire de Maîtrise en études basques, dir. Mme Aurélie ARCOCHA-SCARCIA, Département Inter-universitaire d'Etudes Basques, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, 2002 (résumé).
  66. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  67. Stratégies matrimoniales et émigration vers l’Amérique au XVIIIe siècle, La maison Berrio de La Bastide Clairence, Pierre Force
  68. Stratégies matrimoniales et émigration vers l’Amérique au XVIIIe siècle, La maison Berrio de La Bastide Clairence, Pierre Force
  69. Le Cimetière israélite de la Bastide-Clairence
  70. Le Cimetière israélite de la Bastide-Clairence
  71. Actes du 5e Congrès international de généalogie juive : Paris, 13-17 juillet 1997, Cercle de généalogie juive, Le Cercle, 1998.
  72. Pays basque, Place Des Editeurs.
  73. Pays basque, Place Des Editeurs.
  74. Le Cimetière israélite de la Bastide-Clairence
  75. The Jewish Encyclopedia: Apocrypha-Benash, Volume 2, A Descriptive Record of the History, Religion, Literature, and Customs of the Jewish People from the Earliest Times to the Present Day, Isidore Singer, Cyrus Adler, Funk & Wagnalls, 1902.
  76. Aux sources de l’idée laïque: Révolution et pluralité religieuse, Rita Hermon-Belot, Odile Jacob, 2015.
  77. Ozanam Didier, La colonie française de Cadix au XVIIIe siècle d’après un document inédit (1777), Mélanges de la Casa de Velázquez, tome 4, 1968. pp. 259-348.
  78. L'Eldorado des Aquitains: Gascons, Basques et Béarnais aux îles d'Amérique (XVIIe-XVIIIe siècles), Jacques Cauna, Atlantica, 1998.
  79. Zylberberg Michel, Une si douce domination, Les milieux d’affaires français et l’Espagne en 1780-1808, Histoire économique et financière de la France. Études générales, 1993, p. 353-354, 358-360 et Ozanam Didier, La colonie française de Cadix au XVIIIe siècle d’après un document inédit (1777), Mél. Casa Velasquez, vol. 4, 1968, voir : Liste des maisons de commerce françaises à Cadix entre 1724 et 1791.
  80. La Maison de Gramont: 1040-1967, Volume 1, Jean de Jaurgain, Raymond Ritter, les Amis du Musée pyrénéen, 1968.
  81. En la España Medieval, Volume 26, Volumes 29 à 32, Facultad de Geografía e Historia, Universidad Complutense de Madrid. Departamento de Historia Medieval, Universidad Complutense de Madrid, 2003.
  82. Histoire & généalogie de la maison de Gramont, Schlesinger Frères, 1874.
  83. Société des sciences, lettres & arts de Bayonne: bulletin, Numéro 141. 1985.
  84. Darricau-Lugat Caroline. L'émigration en pays basque pendant la Révolution française : une question spécifique ?. Histoire, économie et société, 2001, 20ᵉ année, n°2. La gloire à l'époque moderne / Varia, sous la direction de Olivier Chaline. pp. 231-255.
  85. Darricau-Lugat Caroline. L'émigration en pays basque pendant la Révolution française : une question spécifique ?. Histoire, économie et société, 2001, 20ᵉ année, n°2. La gloire à l'époque moderne / Varia, sous la direction de Olivier Chaline. pp. 231-255.
  86. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  87. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  88. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  89. Études historiques et religieuses du Diocèse de Bayonne : comprenant les anciens diocèses de Bayonne, Lescar, Oloron et la partie basque et béarnaise de l'ancien diocèse de Dax, l'abbé V. Dubarat, l'abbé P. Haristoy, Imprimerie Vignancour, S. Dufau (Pau), Imprimerie catholique, G. Lescher-Moutoué (Pau) 1896.
  90. Stratégies matrimoniales et émigration vers l’Amérique au XVIIIe siècle, La maison Berrio de La Bastide Clairence, Pierre Force
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