.
.
.
.
.
Jacques d'Allonville d'Oysonville
.
.
.
.
.

Vieille photo du château d'Arnancourt.

Eglise d'Arnancourt.
Jacques d'Allonville d'Oysonville (1568 - 1668) est né au château d'Oysonville reconstruit par son père Charles d'Allonville d'Oysonville. Cet écuyer puis baron, Sgr de Vertron, est le dernier seigneur d'Oysonville après la mort de son frère aîné en Hongrie. C'est un membre de la Maison d'Allonville. Il succède à ses frères qui sont des officiers au service de princes étrangers et vend sa terre d'Oysonville. En effet ce baron vend la terre d'Oysonville en 1668 à Paul Le Prevost, lieutenant général des armées du roi, commandant en Alsace. Louis XIV érige cette terre en marquisat pour remercier cet officier pour les services qu'il a rendu à Louis XIII[1].
Noble homme demeurant à Chaource, en 1628, écuyer du roi, Jacques est le père d'Edmé d’Allonville d’Arnancourt, de Vertron et de La Chaise, capitaine-lieutenant de la compagnie d’Origny (1642), Intendant en Champagne (décembre 1663) (maintenu en noblesse par Caumartin, Intendant de Champagne 1668), ancêtre de la branche des D'Allonville d'Oysonville, puis d'Arnancourt[2].
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
MARIAGE ET DESCENDANCE[]
.
Mariage[]
.

Le prince Henri Ier de Bourbon-Condé (1552 - 1588) ne paie pas ses dettes à son beau-père.
Jacques d'Allonville d'Oysonville épouse Anne David, par contrat du 14 septembre 1591, à Oysonville, fille de Vincent David, lieutenant criminel au bailliage de Troyes, garde des foires de Champagne, puis Président des Trésoriers de France, en Champagne, et de Claude de Hault, sa deuxième épouse[3]. Son beau-père, qui est aussi Conseiller du Roy en ses conseils, est un homme très riche qui vend une maison à Chaource au prince Henri Ier de Bourbon-Condé (1552 - 1588) et lui prête de l'argent. Ce dernier s'engage à lui verser une rente de 666 écus, mais ne paie pas. La maison est saisie en 1582 et une transaction contraint le prince à payer une rente de 2.000 livres tournois. Mais Jacques d'Allonville doit réclamer les arrérages de cette rente le 4 janvier 1597, en tant qu'héritier de Vincent David, au fils du mauvais payeur, Henri II de Bourbon-Condé[4].
Claude de Hault est la descendante de Jean de Hault, du lieu de Villars, en Albigeois, qui vient s'établir en Champagne au XVe siècle., amené par François de Dinteville[5].
Jacques d'Allonville partage l'héritage de son père avec Pierre, son frère, qui est au service des ducs de Savoie, le 14 avril 1620[6]. Il meurt centenaire. En effet ce baron vend la terre d'Oysonville en 1668 à Paul Le Prevost, lieutenant général des armées du roi, commandant en Alsace. Louis XIV érige cette terre en marquisat pour remercier cet officier pour les services qu'il a rendu à Louis XIII[7].
.
.
.
.
.
Descendance[]
.

Quartiers connus de la noblesse de François Charles II d’Allonville[8].

Le château de Fuligny est possédé par la famille d'Allonville, puis par alliance par les marquis du Pont de Compiègne.

Blason des d'Allonville dans l'église de Fuligny.

François III d’Allonville meurt des suites de ses blessures de la bataille de Steinkerque en 1692.
Jacques d'Allonville et Anne David ont les enfants suivants :
- ¤ 1 Edmé d’Allonville d’Arnancourt (1600 - ap. 1668) seigneur d’Arnancourt, Vertron et La Chaise (comté de Brienne). Vertron est un fief appartenant aux d'Allonville depuis le XIe siècle. Outre le ha0meau de Vertron, il est composé de ceux des Entonnoirs, des Brissets, des Étangs, dans la paroisse de Montacher. Les d'Allonville perçoivent 100 livres sur les droits seigneuriaux, afferment les bois, étangs et les terres. Ils touchent aussi les dîmes et leUrs champarts. Cette terre leur rapporte 2.684 livres tous les ans jusqu'à la Révolution[9]. Le fief de La Chaise relève de Brienne, le comte y a droit de haute et basse justice, de juré sur les bourgeois et franches personnes. En 1790 en sont seigneurs, Jean-Nicolas d'Allonville (1757 - 1793) et sa mère Antoinette Sauvage du Châtelier (1713 - 1793). Edmé, ou Edmond, sert en qualité de capitaine-lieutenant de la compagnie d'Origny en 1642, du régiment de Champagne. Il est intendant en Champagne, au mois de décembre 1663. Il fait ses preuves de noblesse en 1668, devant Louis-François Le Fèvre de Caumartin, délégué à cet effet, qui est son successeur comme intendant en Champagne. Il est dit originaire de la Beausse. Edmé épouse Antoinette de Hérisson du Vigneux, le 6 août 1652, fille de François, seigneur de Vigneux et du Mesnil-Fouchard, et d’Antoinette Henriette de Balidart, dame de Fuligny)[10].
- François III d’Allonville (après 1642 - avant 1694 Paris, des suites de ses blessures de la bataille de Steinkerque en 1692) seigneur d’Arnancourt et La Chaise, Page du Roi (1674), capitaine de cavalerie au régiment de Besons (1675), cornette de cavalerie (1675) ép. 14 juillet 1691 Madeleine de Masseron (ou Mosseron) d’Amboise (fille de Just, seigneur de Faligny, et d’Edmée de Baussancourt)[11].
- ¤ 2. Charles d'Allonville, seigneur de Vertron, se marie en 1619 avec Madeleine de Fuligny-Damas, née au château d'Athies vers l'an 1598, fille de Nicolas, seigneur de Sandaucourt, et de Marie de Damas, dame de Fuligny et sœur de Jean-Philippe qui commande 300 hommes dans les guerres de Flandres et est l'ancêtre des Fuligny-Damas. Nicolas de Fuligny, seigneur de Fuligny et de Sandaucourt, épouse Marie de Damas, ont il a Jean-Nicolas et Magdeleine. Cette Magdeleine de Fuligny, darne de Fuligny, épousa Charles d’AHonville, seigneur de Vertron, et fait passer la seigneurie de Fuligny dans la maison d’Allonville. Le château de Fuligny est possédé par la famille d'Allonville, puis par alliance par les marquis du Pont de Compiègne. Les Fuligny-Damas, de Rochechouart, en Bourgogne portent : D'or à la croix recerclée de sable, chargée de cinq écussons d'argent, bordés, engrêlés de gueules.
- Charles d'Allonville et Madeleine de Fuligny-Damas sont les parents de Louise d'Allonville, femme du conseiller du roi François Guyonnet, receveur du Taillon en la généralité de Paris.
- ¤ 3. Anne d’Allonville ép. Etienne de Halle (ou Hatte ?) seigneur de L’Isle 92[12].
- ¤ 4. Georgette d’Allonville ép. Jean de (ou du) Mesnil seigneur de Villemorien[13]
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.

Du château de Fuligny ne subsistent que les piliers d’entrée (XVIIIe ISMH)), surmontés de trophées et le colombier (XVIIIe ISMH)), érigés par le Seigneur d’Allonville.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
NOTES ET REFERENCES[]
.
- ↑ Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou..., p.29.
- ↑ François II d’Allonville et 1) Jeanne du Monceau et 2) Jeanne de Billy
- ↑ C.m. Me Houzelot et Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, 1925, p.34.
- ↑ Chantilly. Les Archives. Le Cabinet des titres du Musée Condé, Archives, Chantilly Musée Condé, p.186.
- ↑ Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, 1925, p.34.
- ↑ Société d'archéologie de Rambouillet. Mémoires et..., t.21, Famille d'Allonville.
- ↑ Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou..., p.29.
- ↑ Quelques seigneuries au Vallage en Champagne propre : précédées de notions sur le régime féodal, ouvrage accompagné de tableaux généalogiques, Caulin, Louis Alexandre Eudoxe (1821-1882). Éditeur : Bertrand-Hu (Troyes). 1867.
- ↑ Cahiers de doléances du bailliage de Sens pour les États généraux de 1789 / pub. par Charles Porée, archiviste du département de l'Yonne, p.295/297.
- ↑ François II d’Allonville et 1) Jeanne du Monceau et 2) Jeanne de Billy
- ↑ François II d’Allonville et 1) Jeanne du Monceau et 2) Jeanne de Billy
- ↑ François II d’Allonville et 1) Jeanne du Monceau et 2) Jeanne de Billy
- ↑ François II d’Allonville et 1) Jeanne du Monceau et 2) Jeanne de Billy