brouillon
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Guy de Rambaud
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Guy de Rambaud est né le 23 janvier 1954, du fait d'un transfert par ambulance dans une clinique de Soissons, lors d'une tempête de neige, du fait d'un accouchement difficile, alors qu'il devait naître dans sa maison familiale à Braine (Aisne).
J'ai étudié l'histoire et la géographie dans les universités de Limoges et de Tours. J'ai aussi fait un BTS en agro-alimentaire et réussi des concours pour être cadre dans les assurances (AXA et Prévoir).
J'ai été importateur de sellerie classique et western et j'ai crée un supermarché dans un ancien domaine et fait pendant des années régulièrement des foires-expositions.
A cette époque j'ai en même temps élevé et dressé des chevaux, Selle Français et Anglo-Arabes pendant 10 ans. L'un deux, Panache III, est allé aux J.O. d'Helsinski, a fait 600.000 francs de gains en C.S.O., et a dont été facilement approuvé comme étalon privé et vendu à Elena de Bourbon, la sœur de l'actuel roi d'Espagne pour un million de francs.
Pendant 12 autres années j'ai travaillé avec des élus et des socio-professionnels. Cela consistait entre autres à faire, des plans, des historiques et des gravures de villes et villages. J'ai aussi fait un peu de journalisme pour le quotidien La Nouvelle République, grâce à mon ami Guy Savigny. Après j'ai été cadre dans les assurances.
J'ai écrit aussi des articles sur l'encyclopédie Larousse, où ils étaient les mieux classés. Mais Larousse a décidé de supprimer l'encyclopédie participative, donc je les ai rapatriées en partie sur Wikia-Fandom, grâce à l'Institut national de l'audiovisuel qui les a conservés.
J'écris mes articles en utilisant le pseudo de Diderot (Diderot tout court étant déjà pris). J'ai beaucoup d'admiration pour ce grand encyclopédiste et philosophe des lumières. J'ai été nommé, avec ce pseudo De Diderot, Administrateur de l'encyclopédie Wikia : De Diderot
J'ai écrit un livre d'histoire : Pour l'amour du Dauphin, Anovi (2007). J'en prépare un deuxième sur la famille Mottet du XIe au XXIe siècle, d'un chevalier de la renommée catalan à des cousins de la Reine d'Angleterre, en passant par la Provence, l'Île-de-France, les Indes françaises et britanniques ou le comté royal du Beckshire.
Le Docteur Thomas Rambaut passe d'Irlande aux USA et y devient un personnage important.
John Robert "Jay" Ashcroft, 40e secrétaire d'État du Missouri, nous dit à propos des Rambaut des USA qu'ils sont parents de l'impératrice Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais et de la sœur d'Olivier Cromwell, mariée en 1656 à John Wilkins, fondateur de la Royal Society et évêque anglican de Chester. Pour John Robert "Jay" Ashcroft les Rambaut sont de la famille de Guillaume au Cornet premier prince d’Orange, fondateur de la principauté, en l’an 793 et Rambaut d'Orange. En 1096, le comte Rambaut prend la croix à l'appel d'Urbain II et part pour l'Orient avec son parent Guillaume, évêque d'Orange, ils y perdent la vie en 1121. Le comte est parti comme feudataire de Raymond de Saint-Gilles, marquis de Provence, ou à la voix du chef de la croisade, l'évêque Adhémar, membre de sa famille, lequel exerce un grand ascendant sur l'esprit du comte de Toulouse[1].
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FAMILLE & PARENTS[]
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Côté paternel au niveau agnatique je suis un membre de la très ancienne famille de Rambaud. Seule La descendance Rambaud de Poncius d'Arles commence à porter ce nom après l'An Mil et pour une généalogie suivie à partir d'actes et de sources écrites publiées cela ne commence qu'avec Les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364-1564). Ils sont dits dans les actes notariés écuyers et jurisconsultes, alliés à des familles illustres.
Cependant malgré un mariage avec une membre de la Famille Lavison pendant trois générations les Rambaud des bords de l’Étang de Berre, descendants d'écuyers selon des actes notariés sont des patrons de barques, petits navires qui font le commerce dans la Méditerranée. François Bluche, dans La noblesse au XVIIIe siècle, remarque que certaines familles, après un brillant départ, retombent, perdant ainsi tous leurs privilèges, comme c'est le cas pour les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364 - 1564). Ce spécialiste de la noblesse ajoute qu’elles regagnent parfois après plusieurs générations une position sociale conforme à leurs origines. Elles régularisent alors leurs situations.
C'est le cas avec avec Jean II Rambaud (1703 - 1762). Il est capitaine des Garde-côtes, négociant avec l'outremer, armateur, corsaire... Il est le beau-père du futur ministre et amiral Georges Pléville Le Pelley, père de Jean Michel Rambaud (1738-1792) capitaine et élu à Saint-Domingue, et Benoît de Rambaud, ingénieur-géographe[3], Il est d'abord Aide de port, dès l'âge de 14 ans[4]. Benoît, ingénieur de la Marine, est fait très jeune lieutenant-colonel et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Benoît de Rambaud se marie avec Agathe Rosalie Mottet, en 1785, à Versailles où les témoins du marié sont Pierre André de Suffren et Thomas Villaret de Joyeuse. Son épouse est Berceuse du futur Louis XVII, une véritable mère pour lui, écrit Alain Decaux. Benoît de Rambaud meurt à 36 ans en allant rejoindre son poste de gouverneur du royaume de Galam.
Auguste de Rambaud (1786 - 1834), écuyer, est, du temps de la Terreur et son enfance, le fils des nobles, Benoît de Rambaud et Agathe Mottet. Sa mère élève le fils du roi, le futur Louis XVII[5]. Il est élevé par son oncle, le colonel Pierre Labrousse de Sénésac, puis par son grand-père maternel le Commissaire Général Louis Melchior Mottet (1735 - 1811) et finalement le ministre Georges Pléville Le Pelley.
Auguste de Rambaud est à 18 ans Commissaire de la Marine (1804 - 1810) et contrôleur des contributions directes (1810 - 1814), puis Commissaire administrateur des guerres (1815 - 1818), à Gand, dans le corps d'armée du duc de Berry. Il est décoré de la Légion d’honneur (1816). Évincé pour des raisons politiques, Louis-Philippe de Noailles, Prince de Poix, ami de sa mère, Gouverneur de la Maison Royale de Versailles en fait son bras droit. Auguste de Rambaud (1786 - 1834), se marie à Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800 - 1877)[6]. Rambaud est nommé directeur de la loge française de Cassimbazar, en 1820. On le retrouve gent comptable des vivres, à Vendôme, pendant quatre ans, de 1824 à 1828. Toutefois il préfère démissionner de ce poste peu intéressant. Auguste de Rambaud va mourir à 47 ans à Mexico. Il traduit de 1829 à 1834 les grands auteurs français, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain[7]. Sa femme, devient l'une des premières libraires, se remarie le 18 novembre 1834 avec le comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885)], descendant d'une des plus anciennes familles titrées de la noblesse française[8], la Maison d'Allonville.
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ENFANCE AVANT 1962[]
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Avant la maternelle (Braine puis Catigny)[]
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J'ai une petite enfance heureuse à Braine. La famille ne vit plus au château de Jouaignes, mais la maison est grande et bien chauffée. Mon grand-père, Gérard de Rambaud est quelqu'un de bien. Il demande à la mère de Guy Espivent de La Villeboisnet - la famille qui l'a en partie élevé au Château de la Ferté (Reuilly) - d'être ma marraine. Colère de ma mère qui impose sa seule amie, une vieille fille parisienne.
Cette marraine est secrétaire en 1963 à la GAFER, société de production créée en commun par les acteurs Jean Gabin et Fernandel. Avec [https://fr.wikipedia.org/wiki/Fernandel Fernandel son côté trop snob le fait rire, mais [https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Gabin Jean Gabin manque plusieurs fois de lui mettre des gifles et la traite de con. Elle n'apprécie pas, démissionne et devient chef du service contentieux de la Thompson.
Mon parrain, par contre, Marcel Zoude, est ingénieur, responsable d’EDF dans l'Oise. C'est aussi mon cousin maternel. Il n'a pas d'enfants. Il m'emmène à la chasse, à la pêche, et je vis parfois chez lui à Beauvais. Son épouse est une ancienne cuisinière d'un bon restaurant et fait merveilleusement bien à manger. Il va avec mon grand-père paternel se charger en partie de mon éducation. Ce sont pour moi de grands moments de bonheur.
À Braine sachant à peine marcher je tombe au bout du jardin dans la Vesle. Heureusement mon grand-père, Gérard de Rambaud, vient à mon secours. La rivière a un fort débit, surtout qu'on est en hiver. Comme beaucoup de jeunes de son temps élevés dans le Berry ne sait pas nager. Heureusement ma grand-mère m'a couvert de plusieurs couches de vêtements. Je flotte un peu et mes vêtements s'accrochent aux branches d'un arbre tombé dans la Vesle. Mon grand-père saute dans la Vesle et me sauve la vie. Je ressors glacé, mais la maison est surchauffée et ma grand-mère me couvre encore plus de vêtements chauds et de couverture que d'habitude. Ma mère se moque de moi en disant à ses rares proches que je répétais en boucle à cette époque :
- Elle est foide l'eau maman !
Elle aurait mieux fait de me surveiller.
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Catigny[]
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Mes parents habitent un temps à Catigny, petit village du Noyonnais (arrondissement de Compiègne) avec 186 habitants, où ma mère généralement seule dans la journée m'emmène chez des voisines femmes d'agriculteurs. Je ne suis pas encore scolarisé.
La famille de nos voisins est celle d'Alexandre Cavé, futur maire UMP, puis FN, agriculteur, qui se suicide comme beaucoup de paysans français hélas.
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La maternelle (Amiens)[]
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On déménage à Amiens. Même si la guerre est finie depuis 13 ans c'est toujours très difficile de trouver un logement dans des villes en reconstruction. On habite un appartement dans la Résidence Fleurie, un cadre à l'époque calme et verdoyant. On va boire l'apéro chez nos voisins le député socialiste, Pierre Doutrellot, des enseignants. Mes copains de jeux sont les enfants de cadres et pourtant on est dans des HLM.
Je vais à l'école maternelle, à côté de La Providence, le groupe scolaire jésuite lié aux Macron. Mon grand-père Gérard de Rambaud décide à cette époque que j'y serai par la suite pensionnaire, comme Philippe Leclerc de Hauteclocque, d'une famille amie des Rambaud.
Mon père étonne les voisins avec son cabriolet Karmann Ghia. Mes copains et copines s'y entassent avec moi pour aller à l'école.
Mais, très jeune je prends conscience comme mes grands-parents de la réalité de la misère en France avant l'élection du Général. Je vais à la maternelle en passant au milieu de dizaines de baraques en fibrociment couvertes de tôles. Côté paternel grand-père est toujours prêt à les aider. Côté maternel mon autre grand-père se soucie plus des œuvres de Saint-Vincent de Paul qu'il dirige dans le IXe et le XVIIIe que de son entreprise de brosses[9], notamment à Bailleul-sur-Thérain[10].
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Premières vacances[]
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Bébé je vais avec mes parents à Erquy, à 50 km de Broons, petite bourgade, où j'ai des origines à la fois paysannes et bretonnes. Les plages sauvages d’Erquy dans les Côtes-d’Armor nous changent un peu des séjours sur les cotes de la Somme et le nord de la Seine Maritime. Mes grands-parents maternels, des parisiens, industriels dans l'Oise, nous rejoignent. Malgré leurs mésententes ils fréquentent encore à cette époque leur fille, ma mère.
On va aussi parfois chez mon oncle maternel et son épouse, dentistes à Gamaches jusqu'en 1994. 23 Place du Maréchal Leclerc. Ils achètent un ancien manoir devenu Kommandantur sur la place de la petite ville à 13 km d'Eu et 15 de Le Tréport et Mers-les-Bains. Pierre et sa femme dentistes dans cette région presque normande où l'on consomme beaucoup de cidre et de calvados font fortune. L'héritage des Coëffet s'ajoute à leurs gains. Le manoir normand est restauré. Ils y ajoutent un tennis et une immense salle bibliothèque en style Louis XV.
Mes parents louent parfois une maison à Mers-les-Bains en face de la mer. Des logements peu confortables, relativement chers, face à une mer glacée, opaque aux couleurs tristes, et une belle plage mais de galets.
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Chez mes grands parents paternels[]
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Mon grand-père, Gérard de Rambaud, rachète la maison de mon arrière-grand-père, Fernand Odant, maire socialiste d' Homblières, brodeur formé à Schaffhouse, apiculteur à Homblières (Aisne), nommé Chevalier du Mérite Agricole par décret de M. le Ministre de l'Agriculture, en date du 20 janvier 1934, puis officier en 1956. Cette maison a été construite par Gérard de Rambaud, à l'époque entrepreneur dans le bâtiment, en 1919, en partie avec des matériaux fabriqué avec l'argile du jardin.
Les travaux à l'extérieur comme à l'intérieur nécessite du temps et de l'argent.
Gérard de Rambaud m'emmène parfois déjeuner ou chasser chez son ami Pierre Duguet, qui a sa petite-fille enlevée.
Je passe mon temps à cette époque avec les jardiniers, les chiens et mon shetland qui soit ne veut pas bouger, soit galope et me propulse dans des vieux pommiers. Après avoir accueilli une famille hongroise après le massacre de Budapest en 1956 (30.000 morts), mon grand-père accueille une famille de harkis, rescapés des exécutions systématiques en Algérie, en 1962. Ils sont très reconnaissants et gentils, même si dans le village ils sont détestés par les gens de gauche. L'attitude généreuse de mon grand-père ne plait non plus à une partie de notre famille.
Cette maison devient belle et confortable. Grand-mère fleurit les cours et les allées. Grand-père fait planter des arbres et crée un beau poulailler. Un grand potager nous fournit des légumes et des fruits à profusion. Le problème est ailleurs : il fait froid et il pleut même en été.
Je joue au football dans la cour gravillonnée et me casse le coude gauche en essayant de rattraper le ballon dans l'escalier bétonnée qui mène au sous-sol de mon grand-père. Il y entrepose six tonneaux de vin venant du Château de la Ferté (Reuilly), où il a été élevé par les comtes Espivent de La Villeboisnet. Il fait connaitre pour les remercier le vin de Reuilly à sa très fortunée et lors de chasses à leurs amis parisiens ou étrangers (industriels, banquiers, Mermoz, Alphonse XIII... ).
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Roisel (1960 - 1962)[]
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Heureusement pour moi mon grand-père s'occupe de moi pendant toutes les vacances dans sa très confortable maison, des animaux, un jardin et même un bois. Grâce à lui et mon parrain, Marcel Zoude j'ai de beaux vêtements, des jouets et surtout l'affection que je n'ai pas à mon domicile.
Je quitte l'école maternelle, à côté de La Providence, à Amiens, où l'institutrice me considère attardé mental. En 1960, âgé de 6 ans je me retrouve au Cours préparatoire 1re année à Roisel (école communale - maitresse Mme Pelletier). Au bout d'une année grâce à des enseignants compétents je deviens un bon élève. L'année d'après une belle et gentille institutrice à l'accent du midi m'attribue la place de premier de la classe sur chaque bulletin scolaire. Om lit mes dictées et admire mon sens des maths du Cours préparatoire 2e année à la Terminale sauf à Saint-Eloy-Les-Mines. L'année d'après, j'ai la chance d'avoir comme maître, Max Jaubert-Segond (1938 - 2016). Il fait naître en moi une passion pour l'histoire et la géographie qui va donner un but à ma vie.
Mes parents déménagent. Mon père devient le représentant de la Sté des engrais de Roubaix. Il a une maison de fonction, un jardin, ses frais de route remboursés, un fixe et des commissions. C'est pas la misère, mais on vit à côté de l'usine qui produit des phosphates, traite de l'acide sulfurique. Quand le vent nous rejette les fumées toxiques des cheminées de l'usine qui contient de l'amiante le potager de notre voisin est en partie détruit.
Roisel connait des épisodes hivernaux difficiles avec des congères bloquant les routes. Les congères, formées par des vents violents dans la plaine du nord de l'Europe, qui accumulent la neige. Cela rend les déplacements très compliqués et dangereux. Elles sont dues aussi à l'absence de haies, d'arbres, et aux ponts et chaussées qui tracent comme les Romains des chaussées droites sans pentes car les buttes sont traversées à coups de bulldozers. Un hiver l'eau gèle dans les tuyauteries et les routes sont impraticables. Même les tracteurs passent difficilement. Roisel est ravitaillée comme les villages voisins par hélicoptères. Heureusement on se chauffe au charbon et la Sté des engrais de Roubaix a été généreuse.
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La nevada de 1962[]
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521 militaires de l'armée républicaine obtiennent l'aide du Consul Général de Barcelone et d'Antonin Lecouteux, mon grand-oncle, Chef de la Chancellerie du Consulat général[11] pour embarquer sur la plage de Caldetas (Caldes d'Estrac, à 37 km au sud de Lloret de Mar) dans la nuit du 16 mars 1938 sur le contre-torpilleur Épervier et le torpilleur La Palme[12].
Durant l'hiver 1962 mon père décide de nous emmener sous des cieux plus cléments. De Saint-Quentin nous partons pour la Catalogne. C'est un long trajet et le réseau routier est en cours de rénovation par le Général, mais tout le pays est à rebâtir et la misère est grande.
L’hiver 1962-1963 en Europe est le plus long et le plus rigoureux enregistré depuis la fin du XIXe siècle. En France, le froid arrive dès la mi-novembre, et n'en repart que le 7 mars. Plusieurs vagues de froid sont enregistrées, la première fin décembre (le jour de Noël 1962, toutes les stations hors des côtes enregistrent des températures inférieures à -10 °C).
Je m'émerveille du changement climatique de ma Picardie à la Catalogne, des montagnes boisées et surtout du bleu de la Méditerranée. On atterrit à Lloret de Mar qui compte seulement 3.400 habitants. L’essor touristique et la transformation urbaine a lieu à partir de 1950. Lloret de Mar commence à recevoir les premiers visiteurs étrangers en plus grand nombre. Les anciennes demeures seigneuriales sont transformées en hôtels. Seules traces du passé dans notre hôtel très moderne les administrateurs de l'hôtel ont laissé l'un un bras, l'autre un œil à la la guerre (1936 - 1939). Le Miramar figure dans el Anuario español de la industria turistica: Spanish tourist year-book. 1961-1962. Cela doit être très récent. L'Hotel Marsol voisin a les mêmes directeurs.
Le maître d'hôtel est comme ses anciens officiers franquiste raide et traîne la jambe. Il parle bien le français et j'apprends mes premiers mots en castillan :
- Aqui en España cada dia el sol.
Passionné d'histoire je lui explique que l'oncle de tante Antonin Lecouteux, vice-consul de France à Barcelone, est mort des suites d'un bombardement italien et eu des obsèques nationales à Barcelone et à Paris. Mais par la suite je vais apprendre que ce décès est du, selon la police française, à des éclats de grenades russes et pas de bombes italiennes.
Il fait très beau temps même si Noël (Nadal) est proche, mais le lendemain matin nous nous réveillons avec 70 cms de neige. C'est la gran nevada de 1962, phénomène météorologique extrêmement rare sur la Costa Brava. Il n'y a plus d'électricité et les voitures sont bloquées dans la neige, mais jeunes et vieux sont fous de joie.
A l'hôtel du fait des pannes d'électricité et de la situation catastrophique nous mangeons à une table commune. Nous sommes en face de la famille d'un sympathique médecin généraliste de Saint-Etienne. Le soir, par contre, nous mangeons à la table des parents proches d'un Praepositus Generalis, mot latin signifiant préposé général, communément appelé père général ou général des Jésuites. Les conversations tournent autour des progrès du communisme dans l'Eglise, de la situation des chrétiens dans les pays de l'est. Comme pour leur parent Jean-Baptiste Janssens, mort le 5 octobre 1964 à Rome, prêtre jésuite belge, théologien et canoniste, 27e supérieur général de la Compagnie de Jésus, il sont surtout pour revenir à une théologie thomiste plus traditionnelle. Ma mère élevée avec des religieux et donateurs des œuvres de Saint-Vincent de Paul approuve leurs idées.
Au bout de quelques jours la situation s'améliore un peu et nous repartons vers le grand nord, comme disent les Méditerranéens.
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ENFANCE APRES 1962[]
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Roisel (1962 - 1964)[]
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En 1962, j'ai 8 ans je suis en Cours moyen 1re année à Roisel, avec comme maître, Max Jaubert-Segond (1938 - 2016). Mes instituteurs parlent de me faire sauter deux années. Le directeur de l'école s'y oppose. C'est un homme de taille moyenne, maigre et laid. Parfois il surveille une classe. C'est un tortionnaire. Il frappe nos doigts avec une règle en fer, cogne. Moi - pour un rire - il me fait agenouiller sur sa fameuse règle en fer. Il faut que je relève mon pantalon et place mes genoux ainsi dénudés bien sur l'angle de la règle. J'ai mal, mais je pense aux souffrances de mes ancêtres dans toutes les guerres. Le directeur de l'école se fâche du fait de mon indifférence à la douleur et arrivant du font de la classe se met à courir et me frappe d'un grand coup de pied entre les omoplates. Mon visage est projeté sur le plancher couvert de poussière. Je saigne beaucoup du nez.
Max Jaubert-Segond et son épouse me soignent. Ils demandent à mes parents de porter plainte, mais ces derniers approuvent la conduite de ce grand malade et tous ceux - rares - qui s'en prennent à moi. Encouragé par ce soutien le directeur de l'école peu de temps après arrache l'oreille d'un enfant. Il n'aura jamais d'ennuis pour ses actes de tortures. Il sera juste condamné pour avoir volé pendant des années l'argent de la cantine.
Le matin les ouvriers de la Sté des engrais de Roubaix passent devant nos fenêtres en chantant, sifflotant, rigolant Les Picards sont un peuple courageux et gai. Et puis il faut oublier qu'ils fabriquent des produits toxiques dans une usine bourrée d'amiante. Le pire c'est le directeur, un ancien contremaître abruti et méchant, il poursuit les ouvriers avec une brouette et leur donne des coups de l'engin dans les jambes pour les faire travailler plus vite. Puis nouvelle étape il décide de les frapper avec un gourdin. Le lendemain en trentaine de travailleurs choppent le dégénéré, le frappent et l'enferment dans un hangar où ils fabriquent des engrais. Il y mijote des heures avant d'être relâché. Il porte plainte. Mais tous les employés et d'autres habitants viennent caillasser son épouvantable femme, lui et sa maison de fonction.
Ma mère est prise à partie par des mères d'élèves très croyantes qui lui reprochent son peu de pratique religieuse. Elle parle de son éducation très religieuse et de son père responsable des œuvres de Saint-Vincent de Paul sur les IXe et XVIIIe arrondissements. Ces pauvres paysannes n'y comprennent rien. S'ajoute à cela des accusations de sympathies communistes car on est amis avec des fonctionnaires du sud, donc bolchéviques. Max Jaubert-Segond (1938 - 2016) est pourtant le beau-fils d'un commissaire de police en rien communiste.
Du coup ma mère ne va toujours pas à la messe mais me met au catéchisme. J'ai 8 ans et cette corvée qui dure chaque semaine 1h ou 1h30 ne va durer qu'un peu plus d'un an car je suis d'un tempérament rebelle.
Mon père a subi l'influence de mon agp, maire laïc du Front Populaire. Il répète sans cesse qu'il est d'une famille protestante, même s'il ignore que nous sommes apparentés à Guillaume Farel et aux théologiens de la réforme luthérienne alsacienne du côté de ma mère. Par contre il connaît l'existence de la branche anglo-saxonne de notre famille, des huguenots de Guyenne émigrés en Irlande, aux Antilles et dans le sud des Etats-Unis.
Au catéchisme je suis moins violent qu'à l'école car mes camarades savent que je deviens très violent quand je suis attaqué. Par contre le bon élève y devient un tricheur et un élève qui ne cherche en rien les bonnes notes.
Je passe en CM2 et j'ai de bonnes notes même si l'instit ne m'apprécie guère. Pourtant il est de gauche et je ne cache pas mon peu d'addiction au catéchisme papiste.
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Saint-Eloy-les-Mines (1965 - 1966)[]
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Premier ou deuxième de ma classe de CM2 je passe en sixième, mais plus en Picardie. La directrice du collège de Saint-Eloy-les-Mines vus mes bons résultats propose à mes parents que rentre dans la meilleure de ses sept sixièmes : maths et français renforcés, latin, grec ancien et comme tous les sixièmes anglais. A cela s'ajoute le ramassage scolaire : un bus pourri vient nous chercher à la cité de l'usine d'engrais dans la nuit, se traine sur toutes les routes souvent enneigés de Basse Combraille pour récupérer des élèves.
J'ai 10 ans et je retrouve avec des fils d'ouvriers et de paysans qui dans le car boivent le flacon de gnole que leur mère leur a préparé. L'un d'eux - un tout petit qui a pourtant mon âge - m'en offre.
Le collège de Saint-Eloy-les-Mines est une belle construction. La ville est affreuse, mais comme Roisel et Saint-Quentin ne sont pas éloignés du bassin minier je ne suis pas dépaysé et mon grand-père m'a appris le respect pour les mineurs et leurs familles. Par contre je mange à la cantine. C'est infect !!! On est 12 par table. Les deux premiers sont les plus âgés. Vus ma taille on me met en 5/6e position. Rapidement je me rend compte que mon tout petit est à la queue de la table et comme ceux de sa taille mange les restes des plats. Je me fâche. Les responsables de la table me disent :
- Tu mangeras comme nous, mais fous nous la paix.
Avant de reprendre les cours je comprends vite qu'il ne fait pas bon vouloir que les petits mangent comme les autres. Une douzaine de gars d'au moins 15 ans me frappent. J'ai 10 ans et donc je prends des coups. Mais je les repère et rapidement je les prends un par un dans un coin sans trop de témoins. J'avais l'habitude de me battre contre des fils de betteraviers qui à 14 ans travaillaient déjà dans les champs depuis des années, d'où un nez cassé et une mâchoire fracturée. A ma table peu à peu les sixièmes de petite taille mangent de la viande et du poisson comme les grands.
Avant Noël j'ai pris l'habitude de jouer aux cartes avec des copains. Un cassos d'une quinzaine d'années vient régulièrement au cours des parties m'arracher mes cartes des mains. Je lui dis de me laisser jouer aux cartes en paix. Puis je lui cries et le menace. Cela l'excite !!! Alors je me lève. Je cours très vite, donc le rattrape. Je me mets en face de lui et excédé lui frappe trop fort le visage. Il hurle de douleurs. Une ambulance l'emmène à l'hôpital, où il va rester toutes les vacances de Noël. Heureusement à la rentrée son œil va mieux. Cela semble l'avoir calmé et désormais je suis respecté. Il a fallu cette violence que je regrette.
Je vais mal !!! Je néglige de trop la grammaire anglaise. Je suis très fatigué par mes cours et recherches en grec ancien et latin. De nos jours, en France, l'enseignement du grec ancien est juste proposé dans quelques collèges et lycées. Les élèves peuvent le débuter dès la troisième ou la seconde et le passer en option pour le baccalauréat. Il s'apprend aussi dans l'enseignement supérieur pour que les universitaires puissent avoir accès aux textes originaux et en établir des éditions scientifiques. En année de licence d'histoire je vais étudier des textes grecs, mais je me servirai de traductions. Dès la fin de l'année, à 9 ans j'abandonne l'étude du grec ancien. Au Québec, il s'agissait par le passé d'une matière obligatoire du Collège classique aux côtés du latin, mais son enseignement est abandonné dans les années 1960.
Je vais encore à la chasse en Picardie avec mon grand-père ou mon parrain et ses chiens. Ce dernier m'emmène aussi à la pêche à la mouche.
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Commentry[]
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Ma mère a dans l'esprit de me faire faire ma communion encouragée par mon parrain, son épouse - une Bretonne bigote - et mon grand-père qui est catholique non pratiquant, car élevé par les comtes Espivent de La Villeboisnet au Château de la Ferté (Reuilly). On me promet de beaux cadeaux et j'adore mon parrain et mon grand-père.
Je vais donc au catéchisme à côté de l'église Jeanne-d'Arc, à Saint-Eloy-les-Mines et à la messe seul dans la jolie église de Lapeyrouse. Le curé de Lapeyrouse est un vieil homme pas trop désagréable. Le prêtre de Saint-Eloy est jeune, grand, d'origines belges. Je regarde mes notes pendant les interrogations. Cela ne plaît pas, mais je m'en fous. Ce qui compte pour moi c'est me reposer car je me lève très tôt et améliorer mes notes au collège.
Comme au collège les bagarres sont fréquentes. Je suis souvent visé, car de grande taille et d'origines nobles, pas originaire d'Auvergne, mais je frappe mes agresseurs. Le jeune prêtre de Saint-Eloy me dit :
- Tu ne dois pas frapper les autres !!!
Bien entendu les autres se sentant encouragés m'attaquent donc en nombre en toute impunité, donc me sentant menacé je me défends. Fou de rage le grand Belge me courre après et me frappe. Je saigne !!! Alors je me retourne vers lui et pense :
- Tu m'as frappé... tu as enfreint l'enseignement de Dieu. Je n'ai que 10 ans mais je vais me battre contre toi.
J'avoue que j'ai pense à mes ancêtres huguenots obligés d'émigrer du fait de leur religion et aux Rambaut de Paris tous massacrés pendant la Saint-Barthélemy.
Je cogne dur. Le cureton le plus cinglé depuis Raspoutine saigne. Il est par terre devant les escaliers de l'église. Il fait très sec et sa soutane n'est plus noire du fait de la poussière, mais jaunâtre. Personne ne vient à son secours. Alors l'homme violent m'implore d'arrêter de le frapper. Je me calme. Certes la leçon a été sévère. Certes j'ai pris des coups, mais lui bien plus, malgré sa taille, sa forte corpulence et son âge.
Bien entendu cette affaire n'en reste pas là. Mes parents sont convoqués à Commentry devant une commission de huit ecclésiastiques. Ma mère n'est pas là et heureusement, car pour elle c'est moi dix ans frappé en premier par un prêtre adulte qui suis coupable. Imaginez sa réaction si le prêtre avait été pédophile !!!
Mon père n'apprécie pas du tout cet acte ignoble. Déjà au téléphone les curetons parlent de me faire faire ma communion l'année suivante. Mon père apprécie encore moins. Comme moi il voit cette cérémonie uniquement comme une réunion de famille et tout est commandé chez les traiteurs. Sa réponse est simple :
- Je ne porte peut-être pas plainte, mais l'envie de frapper l'adulte qui a frappé mon fils - qui vient d'avoir 10 ans - est grande. Soit il fait sa communion si votre prêtre présente des excuses et se fait soigner par des psychiatres... soit toute la famille apostasie. Nous étions calvinistes et il reste une branche des Rambaud aux USA et au UK. Guy fera t'il sa communion chez les calvinistes ? C'est à vous de choisir ?.
Bien entendu les nouveaux inquisiteurs comprennent que cette agression d'un enfant d'à peine 10 ans par un adulte peut prendre une tournure politique. Ils acceptent que je devienne premier communiant, mais en contrepartie je dois assister d'ici là à toutes les messes dominicales à Lapeyrouse. Quelques jours plus tard le chef des inquisiteurs complétement ivre dit à mon père croisé dans les rues de Commentry :
- Viens avec moi boire un coup pour fêter le pardon donné à ton fils !!!
Je fais ma première communion avec l'évêque Pierre de La Chanonie qui est plus sympa avec moi qu'avec les autres communiants. Il me regarde, a des gestes et me parle avec une grande bonté et une certaine admiration. Plus tard je retrouverais cela chez Jean Paul II pape qui a su s'opposer à la fois aux nazis et aux communistes. Ma famille, pourtant encore chrétienne, déplore l'attitude de ce jeune cureton cinglé. Je leur montre mes plaies et mes bleus, mais ne leur cache qu'il a morflé. Bien entendu ils admirent mon courage. Combien de jeunes de mon temps se sont fait battre ou violer sans rien dire par des éducs ou des prêtres pédophiles ou violents ?
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Lapeyrouse[]
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Le jeune cureton cinglé ne présente pas d'excuses. Moi de mon côté je ne vais pas perdre mon temps dans l'église de Lapeyrouse, mais ma mère très contente que j'ai été frappé veut que j'assiste à la messe, contrairement à elle. J'ai aussi un carnet à faire tamponner. Il est désespérément vide.
Comme je veux voir mon grand-père et mon parrain que j'aime beaucoup et qu'ils m'ont promis une montre chacun, je décide de m'armer de courage et d'aller à la messe remplir mon carnet. Je monte sur mon vélo et rentre dans l'édifice sans faire de bruits. Je me glisse derrière un pilier et observe les lieux. Les bancs sont peuplés de 3 ou 4 vieillards et autant d'enfants. Hélas derrière la pilier où il y a le cachet se trouve une Danièle Gilbert qui monte la garde. J'y vais quand même avec mon carnet. Je prends le cachet délicatement. Grosse erreur... elle le reprend et me dit :
- Il faut venir à la messe à l'heure, mais tu as fait un effort. Je te mets un cachet.
Je saisis le cachet, remplit une dizaine de cases... mais le curé descend de son perchoir.
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ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES[]
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LA PETITE DURANDERIE[]
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Je restaure depuis 45 ans un ancien domaine, La Petite Duranderie, à Heugnes, aux confins du Berry et de la Touraine, 600 m² bâtis au milieu d’un parc de 20.000 m² des pelouses sur lesquelles j'ai planté 3.000 arbres, des arbustes fleuris, des vasques, ainsi qu'une grande mare, avec des hérons, des canards sauvages et beaucoup de flore aquatique.
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ÉCRITS[]
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Ayant des problèmes de santé (HTA) et étant à la retraite je fais des recherches généalogiques et historiques dans différents centres d'archives et des médiathèques en France et à l'étranger.
Dans Provence Généalogie, n°134, 4e trimestre 2004, Provençaux illustres : Les Rambaud ou des bords de l'étang de Berre à Versailles.
En février, dans La Gazette Saint Germain, n°1 : Les Lannux à Morlaix (1731-1811)
Pour l'amour du dauphin, madame Agathe de Rambaud, Versailles, 10 décembre 1764, Aramon, 18 octobre 1853 Edité par Anovi, coll. "Vitae" (2005). ISBN 10 : 2914818025 ISBN 13 : 9782914818025.
- Un millier d'ouvrages sur Louis XVII sont parus à ce jour, mais le lecteur ne sait toujours rien de Madame de Rambaud, qui fut pourtant, selon Alain Decaux, "une véritable mère pour le Dauphin" et le principal témoin qui, en 1834, a reconnu en Naundorf le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, a l'aide de documents inédits, dont des archives familiales, Guy de Rambaud dresse un portrait précis et brillant de son aïeule. "Tant de calomnies ont occulté la vérité sur cette femme qu'il importait de lui restituer sa vraie personnalité" a écrit Georges Bordonove. C'est à présent chose faite. Veuve très jeune d'André de Rambaud, l'ami de Suffren et de Villaret de Joyeuse, mort au cœur de l'Afrique Noire en 1787, [[Benoît de Rambaud] Agathe était, à Versailles puis aux Tuileries, la "berceuse" du duc de Normandie Charles-Louis, futur Dauphin de France. Après l'avoir protégé pendant les "funestes journées révolutionnaires", elle parvient à s'enfuir des Tuileries le 10 août 1792, alors que son "cher Dauphin" est emmené au Temple. Après avoir traversé la Terreur (au cours de laquelle sa fille meurt des privations), le Directoire puis l'Empire, Agathe de Rambaud perd ses illusions avec la Restauration. En 1834, Naundorf, un étrange personnage venu de Prusse, arrive à Paris et prétend être Louis XVII. Agathe le rencontre et reconnaît chez lui les mêmes marques et cicatrices qu'elle avait observées chez le Dauphin. Convaincue de la justesse de sa cause, elle devient l'un des plus fidèles partisans de ce Naundorf et regroupe autour d'elle d'autres anciens proches de la famille royale. Commence alors ce qui sera le dernier combat de sa vie, le plus passionné aussi, pour faire reconnaître "son prince" et le faire rétablir dans ses droits et prérogatives.
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MES ARTICLES[]
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- Charles Russell de Swallowfield
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- Sébastien Zoude (1707 - 1779)
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NOTES ET RÉFÉRENCES[]
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- ↑ Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Par Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, 1961, v.75-77, p.267.
- ↑ MEMOIRE & DOCUMENTS : GALERIE DE TABLEAUX DE FAMILLE)
- ↑ Histoire maritime de France depuis la guerre de Nimègue jusqu'à nos jours, Léon Guérin, v. 2, p.124.
- ↑ Dossier militaire de Benoît de Rambaud, C.A.O.M. Aix-en-Provence.
- ↑ Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
- ↑ Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
- ↑ Historia general del Estado de México, María Teresa Jarquín, Manuel Miño Grijalva, Gobierno del Estado de México, 1998, v.4, p.464.
- ↑ Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
- ↑ Les Annales conferencia: revue mensuelle des lettres françaises, Volume 8 1914. p.370.
- ↑ Annuaire du commerce Didot-Bottin, Volume 125. 1922
- ↑ Gunpowder and Incense: The Catholic Church and the Spanish Civil War, Routledge/Canada Blanch Studies on Contemporary Spain, Hilari Raguer, Routledge, 2007.
- ↑ Les exils catalans en France, Numéro 6 de Iberica essais, Jordi Canal i Morell, Anne Charlon, Phryné Pigenet, Presses Paris Sorbonne, 2005, p.152.