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Guillaume d'Ercuis
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Notice sur Guillaume d'Ercuis (avec dédicace de son auteur Henry Coustant d'Yanville).

Il est comme Gilles de Rome précepteur de Philippe-Le-Bel.
Le palais royal à Paris.
De l'ancien prieuré de l’ordre de Saint-Augustin, à Ercuis, dédié à Saint-Louis, il ne subsiste que le portail d’entrée et un pigeonnier.
Guillaume d'Ercuis (de Erqueto) est né à Ercuis, dans le comté de Robert de Clermont (1258 - 1317), dans le Beauvaisis (pagus Bellovacensis)[1], vers 1255[2]. Il fait son testament le 13 juillet 1314 et meurt certainement en 1315, en tous les cas avant le 20 juin 1316[3]. Il est enterré au monastère du Val-des-Écoliers de l'ordre de Saint-Victor[4].
Guillaume d'Ercuis (1258 - 1315) est d'une famille possessionnée sur Ercuis[5]. Ils sont apparentés aux Beaumont, Foucaud et ancêtres de la Famille Coustant, notamment d'Agathe Mottet, épouse de Rambaud, qui a été une seconde mère pour le futur roi Louis XVII, selon Alain Decaux.
Guillaume est tout d'abord un très jeune clerc du comte Robert de Clermont (1258 - 1317), frère du roi Philippe le Hardi (1245 – 1270 - 1285)[6], puis aumônier de ce roi vers 1270[7][8]. Il est aussi le protégé du sire de Chambly, Pierre V de Chambly, dit Hideux (1242 - 1310). Il arrive peut-être à la cour avec lui, en 1270[9].
Il est, en tout cas, très tôt au service de la famille royale[10]. C'est un pieux prélat qui devient le jeune chapelain et aumônier du roi Philippe le Hardi (1270)[11][12].
Ce dernier en fait le précepteur du futur roi Philippe le Bel (1268 - 1285)[13][14]. Il seconde le théologien Gilles de Rome. Ses connaissances juridiques sont remarquables[15]. Vexilla Galliae remarque que :
- La France fut riche en hautes figures ayant dispensé leur science à leurs princiers élèves, tels Gilles de Rome et Guillaume d’Ercuis auprès de Philippe le Bel, avec les conséquences fâcheuses des positions de Aegidius Colonna (Gilles de Rome) en faveur de l’autorité spirituelle du pape contre l’autorité temporelle du roi[16].
Guillaume d'Ercuis l'initie aux lettres[17]. Mais, Guillaume d’Ercuis est surtout un juriste. Sur quinze livres que nous lui connaissons, neuf concernent le droit[18]. Philippe le Bel dit dans une donation en 1297 :
- quem litteratum scientam edocuit et instruxit[19].
Son registre indique qu’en 1284, il accompagne le roi en Aragon[20].
Les chartes, qui composent le dossier d'Ercuis, nous permettent aussi d'établir qu'il est notaire royal à la chancellerie de Philippe IV le Bel (1286 - 1315), chanoine de Laon (1288 - 1295), clerc du Roi (1290 - 1314), chanoine de Senlis (1288) et de Noyon (1295). Il est nommé chanoine de Reims (1291 - 1301 et en 1309 - 1314), archidiacre de Thiérache (de Therescâ ou Therascenci) en l’église de Laon (1301 - 1314)[21]. Guillaume d’Ercuis est aussi titulaire d'autres bénéfices : il dispose aussi du prieuré de Sainte Marie de Mello et de l’autelage de la cure de Jonchery-sur-Suippes au diocèse de Reims[22] et de Mercherio sur la Suippe, (Marchais). Il est dispensé de résidence en raison du service accompli auprès du roi et pour suivre des cours à l’université de Paris[23].
Le roi le dit dilectus et familiaris (estimé et familier) de lui en 1298[24].
Guillaume d'Ercuis fonde plusieurs chapelles dans le Beauvaisis, dont la chapelle royale d'Ercuis, dont il est le chapelain. Une donation est faite dans son testament par Guillaume d'Ercuis. archidiacre de Thiérache, de la chapelle fondée par lui à Ercuis, aux abbé et couvent de Sainte-Geneviève, le 13 juillet 1314[25].
Guillaume d’Ercuis acquiert par achat, échange ou donation un domaine important à Ercuis, et y construit un mestre manoir (1294)[26].
Guillaume d'Ercuis consigne dans son Livre de raison un certain nombre de notices relatent des événements relatifs à la vie à la cour de 1287 à 1313 et des préoccupations intellectuelles à travers des achats de livres de droit et de théologie[27].
Les archives possèdent le testament, ou plutôt le vidimus d'un testament de Guillaume d'Ercuis (1258 - 1315), écrit dans le latin corrompu de cette époque[28]. Il fait revivre le souvenir d'une antique famille du pays, la Famille Coustant[29].
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SA FAMILLE[]
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Sceau de Rogier Coustant, son neveu, clerc de 1290 à 1293, écuyer à partir de 1296[30].
Le Nobiliaire universel, de Magny, l’Armorial général de d’Hozier, le Bulletin héraldique de France d’octobre 1890 et l’Annuaire de la Noblesse... font descendre la Famille Coustant d’un oncle de Guillaume d'Ercuis.
On a au XIIe un seigneur possessionné du côté d'Ercuis. La seigneurie d’Ercuis relève du comté de Clermont[31]. Il a au moins deux fils, l'un va être à l'origine des Beaumont, l'autre des Ercuis, des Foucaud et de la Famille Coustant.
Philippe le Bel dans des lettres patentes du mois de mai 1294 écrit pourtant : quanquam de nobilium genere non sit procreatus. Donc les Ercuis sont certainement des enfants naturels peut-être des comtes de Beaumont-sur-Oise.
Article détaillé : Famille Coustant
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Les Beaumont[]
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Rempart du château de Beaumont-sur-Oise.

Blason de Beaumont-sur-Oise.

Selon d'Hozier les armes des d'Ercuis sont identiques.
Les Beaumont de Saint-Geneviève se partagent le patronyme et les grandes dignités avec les comtes de Beaumont-sur-Oise[32].
La puissante maison des comtes de Beaumont-sur-Oise compte plusieurs membres qui sont honorés du titre de chambriers de France. C'est le cas de Mathieu Ier de Beaumont-sur-Oise (ca 1075 - 1155), Grand chambrier de France en 1135, puis moine. Ce Mathieu est le père d'Hugues, seigneur de Persan[33].
Personnages du même nom, les Beaumont de Saint-Geneviève servent souvent en qualité de maîtres d'hôtel dans les palais de Louis de Navarre, de Jean, duc de Normandie, de Philippe-Auguste et de Philippe-le-Long. L'un d'eux est même qualifié de chambellan du roi dans un acte de 1349, un second est maréchal de France dans un acte de l'an 1250. Cela semble indiquer une communauté d'origine, surtout à une époque où les grandes dignités, sans être héréditaires, se conservent cependant, autant qu'il est possible, dans les mêmes familles[34].
Selon Louis Pierre d'Hozier, une branche des d'Ercuis est représentée par Julien d'Ercuis (XIIIe siècle), qualifié cousin de Jean, seigneur d'Ercuis[35]. Il est peut-être marié à une certaine Sédille et apparenté à Robert de Beaumont-sur-Oise, écuyer, dit aussi Robert Luissier, cousin de Guillaume[36]. Jean de Sainte-Geneviève est peut-être le même personnage qui, sous le nom de Jehan de Beaumont de Sainte-Geneviève (ca 1290 - après 1304), figure dans un rôle des seigneurs qui comparaissent, en 1304, pour la guerre des Flandres (Laroque)[37].
Le testament de Guillaume d'Ercuis mentionne aussi comme parents : Jean de Sainte-Geneviève, auquel il fait un legs important, son frère Pierre et leur mère ou soeur Sédille, morte antérieurement à l'établissement de cet acte[38].
Jean d’Ercuis, écuyer, semble avoir été seigneur majeur de la ville d'Ercuis, mais en partage les droits avec d’autres seigneurs : Robert de Beaumont-sur-Oise, écuyer, dit aussi Robert Luissier, son cousin[39] ; Arnoul d’Estrées-Saint-Denis, chevalier, et Jeanne d’Ercuis, sa femme, qui est est aussi sœur de Jean ; Robert du Hamel et Roger Coustant, écuyers, etc.[40].
Jean de Sainte-Geneviève est peut-être le même personnage qui, sous le nom de Jehan de Beaumont de Sainte-Geneviève, figure dans un rôle des seigneurs qui comparaissent, en 1304, pour la guerre des Flandres (Laroque). Peut-être aussi est-il de la branche de Julien d'Ercuis, dont nous voyons le dis nommé quelquefois Robert de Beaumont ?[41]. Le testament de Guillaume d'Ercuis mentionne aussi comme parents : Jean de Sainte-Geneviève, auquel il fait un legs important, son frère Pierre et leur mère ou sœur Sédille, morte antérieurement à rétablissement de cet acte. Pierre et Jean Beaumont de Sainte-Geneviève figurent dans les Recherches historiques et critiques sur les anciens comtes de Beaumont-sur-Oise, comme descendants des comtes de Beaumont-sur-Oise.
Le blason de Beaumont-sur-Oise et les armes des d'Ercuis - un écu chargé d'un château donjonné de trois pièces, selon d'Hozier - se ressemblent beaucoup : un écu chargé d'un château donjonné de trois pièces[42].
Les d'Ercuis, comme les Beaumont, comptent de nombreux ecclésiastiques et membres de la haute domesticité royale.
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Les seigneurs d'Ercuis[]
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Les sceaux des d'Ercuis.
Guillaume d'Ercuis nous apprend dans son testament qu'il est originaire de ce village : in villa de Erqueto, in loco ubi extitit oriundas.
La famille d'Ercuis tire son nom de la seigneurie nommée dans les Chartes du XIIIe siècle en latin Arquetum, en vieux français Arcuys, Erquez, et de nos jours Ercuis.
Cette seigneurie, située sur un plateau, dit plus tard Plateau de Thelle, à peu de distance de Précy-sur-Oise et de Neuilly-en-Thelle, dans le diocèse et pays de Beauvais, relève du comté de Clermont-sur-Oise et a, à l'époque que nous considérons, pour seigneur dominant messire, chevalier.
Plus tard Ercuis est partagée entre le comté et bailliage de Beaumont-sur-Oise en partie, et en partie dans la châtellenie de Creil. Ercuis fait aujourd'hui partie du canton de Neuilly-en-Thelle (Oise). Les Chartres du dossier d'Ercuis permettent d'établir l'état de cette famille[43].
Les droits seigneuriaux et possessions territoriales de sa famille, sont constatés par des actes nombreux, dans lesquels son père et son frère sont qualifiés seigneurs d'Ercuis[44].
Guillaume est seigneur d'Ercuis[45], vers 1255[46].
On trouve dans les rôles de bans et arrière bans chevaliers du Vermandois ayant assisté à la Bataille de Bouvines : Radulfus de Pratellis, Radulfus de Stratis, Bernardus de Plesseïo, Albertus de Hangest, et ailleurs Simon de Pissiaco, Anseldus de Ronquerolles, Dominus Menille, Dominus Milliaci. Tous ces noms se retrouvent comme noms de personnes ou de lieux dans le testament ou l'acte qui y est joint[47].
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Ses parents et son frères et ses sœurs[]
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Ercuis.
Les sceaux de Jeanne d'Ercuis, mariée à Arnould de Trabes ou d'Estrées Saint-Denis, sont décrits dans Collection de Sceaux, d'Henri Plon, 1863.
Arnould d'Estrées Saint-Denis est un membre de cette famille noble.
Guillaume d'Ercuis est un des premiers membres de la Famille Coustant, dont parle d'Hozier[48].
Guillaume d’Ercuis (1240 - 1302), dit le Boscheron, son père, écuyer[49], coseigneur d'Ercuis, épouse Helisende. Elle est veuve de lui suivant un acte du mois de mai 1303 [50].
C’est une histoire décousue que celle du village d’Ercuis, où la légende fait naître, en 1081, Suger de Saint-Denis, ministre des rois Louis VI et Louis VII, et où naît Guillaume d'Ercuis un peu moins de deux siècles plus tard.
Les armes des d'Ercuis : un écu chargé d'un château donjonné de trois pièces, selon d'Hozier[51] sont remplacés au niveau du premier blason des Coustant-Ercuis, par Deux fleurs de lis, l'une en chef à senestre, l'autre en pointe, accompagnées d'une étoile à six rais posée au premier canton, comme on le voit par un ancien sceau. Ces figures héraldiques rappellent les fonctions des membres de la Famille Coustant-Ercuis dans la Maison du roi. Les Coustant sont les descendants de Thibaut Coustant d'Ercuis, son oncle.
Voici comment les chartes du dossier d'Ercuis, conservées aux Archives de l'Empire, permettent de reconstituer l'état de cette famille à la fin du treizième siècle[52].
Elle a alors pour chef Guillaume d'Ercuis, écuyer, seigneur d'Ercuis, remarié avec damoiselle Agnès (ca 1260 - après mai 1303), qui est veuve de lui suivant un acte du mois de mai 1303. La mère de Guillaume est par contre appelée Hersinde ou Elissende (ca 1240 - 1288) dans le testament de leur fils Guillaume, de 1314[53]. De cette union sont issus les quatre enfants qui suivent :
1° Jean, seigneur d'Ercuis, écuyer, valet du roi, épouse Marie des Prés (de Pratellis) ou d'Amblainville, double dénomination établie par les chartes et par la description de son sceau[54], qui représente la Vierge debout, couronnée et tenant l'Enfant Jésus, ayant à sa droite un personnage agenouillé et sur sa tète les initiales A. M. Peut-être devrait-on plutôt traduire de Pratellis par des Prés, localité voisine de Beaumont-sur-Oise[55].
2° Guillaume d'Ercuis (Archives de l'Empire.)
3° Jeanne d'Ercuis, mariée à Arnould de Trabes ou d'Estrées Saint-Denis, écuyer, dont le sceau représente une quintefeuille avec huit merlettes posées en orle[56]. La famille d'Estrées est représentée aux XIIe et XIIIe siècles et possède plusieurs fiefs nobles (nobiles)[57].
4° Isabelle d'Ercuis (ca 1260 - 1306), nommée dans le testament de son frère avec sa fille Perrette du Mesnil, ce qui permet d'établir qu'elle a épousé Willelmus de Mesnillio[58]. Un sceau de Guillaume du Mesnil, , de 1312, porte : deux jumelles en fasce sous un chef échiqueté de deux traits[59]. Sa soeur Isabeau du Mesnil, ou du Mesnillet-lez-Chambli, dont la mort arrive le 13 mai 1306, a trois filles : Thiphaine, Marion et Marion, seconde du nom. Guillaume les aide à se marier.
Mais on a aussi Épiphanie d'Ercuis, mariée à un riche marchand de drap[60].
On a un autre clerc du temps de Philippe le Bel, nommé Jean d'Ercuis, qui est doyen de l'église de Noyons à partir de l'année 1297 et qui vit encore en 1316[61].
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Les Foucaud[]
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Le brave Jehan Foucaud, dont, en 1430, la compagnie, sous les ordres de Jeanne d'Arc, contribue vaillamment à la défaite des bandes de Franquet d'Arras, est-il de la famille des Foucaud d'Ercuis ?
Une remise est faite, en 1294, par Guillaume, dit Foucaud. Quant à la communauté de lieu, et par suite d'unité d'origine, on voit que les Foucaud et la Famille Coustant se trouvent reprises dans une Donation en pure aumône, du 21 juillet 1300, faite par Jean d'Ercuis, écuyer, seigneur dudit lieu et valet du Roi, Regnault du Mont, Robert du Hamel, Roger Coustant, Regnaud du Hamel et Guillaume Foucaud à Mre Guillaume d'Ercuis[62].
Les Foucaud d'Ercuis, ainsi que le constate un acte de 1293, qui n'est autre qu'un Vidimus de Guillaume de Hangest, alors Prévost de Paris, et plus tard, Grand Pannetier de France, sont alliés à cette famille de Hangest qui est une des plus illustres de ce pays et possède plusieurs grandes charges de la Couronne. Un sceau de 1223 porte : Un écu à la bordure de vair et un sautoir brochant sur le tout[63].
Ce Guillaume, dit Foucaud, appartient peut-être à la famille du brave Jehan Foucaud, dont, en 1430, la compagnie, sous les ordres de Jeanne d'Arc, contribue vaillamment à la défaite des bandes de Franquet d'Arras[64].
On a un Guillaume, dit Foucaud, clerc d'Ercuis en 1301, qui a comme sceau, une molette à huit pointe[65].
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Les Coustant[]
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Blason des premiers Coustant.

Lieutenant-Colonel Henry Coustant d'Yanville.

Le château du Tillet (Cires-les-Mello). Son ancêtre Rogier Coustant hérite de la terre d'Yanville de son cousin germain après 1314.
Thibault d'Ercuis, son cousin prend le surnom de Coustant, qui devient le nom patronymique de ses descendants, la Famille Coustant. Il meurt à Ercuis, en 1296, ayant épousé demoiselle Hodierne.
Son fils, Rogier Coustant, écuyer du roi, en l'année 1293, s'unit à Pétronille du Hamel, fille de Robert du Hamel, écuyer, et d'Agnès de Pressy. Le sceau des Coustant représente deux fleurs de lis, l'une & sénestre en chef, l'autre en pointe, et une étoile à six rais (une molette sans doute) à dextre en chef'. Ces figures héraldiques rappellent probablement les fonctions des membres de la Famille Coustant dans la maison royale, selon d'Hozier[66].
Pendant les XIIIe, XIVe et XVesiècles, on voit un grand nombre de membres de cette Famille Coustant figurer dans les monstres et les rôles de nobles et fieffés convoqués pour les guerres en Beauvaisis, Île-de-France, Picardie, etc.[67].
De 1593 à 1788, les Coustant s'honorent d'une suite non interrompue de services rendus dans la magistrature et l'armée. Par leurs alliances avec les familles les plus anciennes de Compiègne (où ils jouissent de toutes les prérogatives de la noblesse), ils sont apparentés aux maisons les plus distinguées du Beauvaisis. Plusieurs des rejetons de la Famille Coustant sont gouverneurs et échevins de Compiègne, notamment Charles Coustant de Belle-Assise. D'autres sont entrés dans les ordres, notamment chez les Bénédictins, et l'un d'eux, dom Pierre Coustant, célèbre érudit, devient prieur de Nogent-sur-Coucy et meurt doyen de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, en 1721. De nos jours, Thérèse Coustant de Jouy, mariée au frère de [Claude-Jean-Joseph Brulley de La Brunière], évêque de Mende, est mère de l'abbé Maxime-Paul de la Brunière, coadjuteur de l’évêque de Colomby, évêque de Trinita, en Mandchourie, mort martyr de la foi, en 1846[68].
Le colonel Henry Coustant d'Yanville écrit sur ses ancêtres : Dom Pierre Coustant et Guillaume d'Ercuis, Comptes-rendus du Congrès de Senlis.
Puis il écrit : Notice sur Guillaume d'Ercuis, précepteur de Philippe-Le-Bel (1864).
Dans les bulletins Société académique de l'Oise il est l'auteur de plusieurs articles :
- Notice sur DOM Pierre Coustant, bénédictin
- Notice sur DOM Pierre Coustant, bénédictin (suite)
- Guillaume d'Ercuis, précepteur de Philippe le Bel. Son testament, sa famille.
- Vidimus de l'official de Paris du testament de Guillaume d'Ercuis.
- Ratification de la donation en pure aumône faite dans son testament par Guillaume d'Ercuis.
- Notice sur Dom Pierre Coustant, prêtre, religieux-bénédictin, deuxième supplément.
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SA JEUNESSE[]
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Clerc du comte Robert de Clermont (avant 1270)[]
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Guillaume d'Ercuis (1258 - 1315) est d'abord clerc de Robert de Clermont (1258 - 1317), frère du roi Philippe le Hardi (1245 – 1270 - 1285).
La légende fait naître à Ercuis, Suger de Saint-Denis (1080 - 1151), autre religieux proche des rois de France.
Guillaume d'Ercuis passe sa jeunesse dans le Beauvaisis, la plupart du temps à Le Mesnil-en-Thelle (Mesnil-Saint-Denis)[69].
Si l’on ne sait rien de ses premières années de formation, il est certain qu’il fréquente les écoles puisqu’il fait une longue carrière ecclésiastique parallèlement au service du roi[70], comme précepteur et notaire royal.
Ayant heureusement terminé ses études, Guillaume acquiert le grade de Maître[71]. Il est tout d'abord clerc du comte Robert de Clermont (1258 - 1317), frère du roi Philippe le Hardi (1245 – 1270 - 1285, comme Maître Nicole (ou Nicolas) de Noisy, qui devient précepteur de Louis de Clermont, futur duc de Bourbon[72].
Guillaume est aussi le protégé du sire de Chambly, Pierre V de Chambly, dit Hideux (1242 - 1310). Il arrive peut-être à la cour avec lui[73]. Pierre V de Chambly seigneur de Chambly, est chambellan du roi Philippe III à partir de 1270.
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Guillaume d'Ercuis est clerc de Robert de Clermont (1258 - 1317).
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Aumônier du roi Philippe le Hardi (ca 1270 - 1276)[]
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Décès du roi Philippe le Hardi à Perpignan. Le religieux est-il son ex-aumônier qui accompagne son fils à la croisade d'Aragon.
Guillaume d'Ercuis est tout d’abord le jeune chapelain et aumônier de Philippe le Hardi (1245 – 1270 - 1285)[74]. Il distribue les aumônes royales.
Guillaume sans doute à l'attention du roi, qui va lui confier une partie de l'éducation de l'héritier du trône. À la différence de son père totalement inculte, Philippe le Bel reçoit par le soin de son précepteur l'ex aumônier, une bonne éducation[75]. Il comprend le latin et aime étudier.
Guillaume d'Ercuis consigne dans son Livre de raison un certain nombre de notices relatent aussi des des événements relatifs à la vie à la cour de 1280 à 1315, dont la mort de Philippe le Hardi, en 1285, après la croisade d'Aragon.
Son attachement à la famille royale est manifeste si l’on observe les raisons invoquées de fondation de la chapelle d’Ercuis rappelées dans son testament fondée et construite […] en l'honneur de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, du bienheureux Louis et de tous les saints, pour la prospérité du culte, pour le salut des âmes du testateur, de ses père et mère défunts Guillaume et Hersende, du roi Philippe qu'il instruisit et forma dans la science des lettres et de la reine Jeanne de Navarre, du roi Philippe III son père, qui mourut à Perpignan, et de la reine Isabelle d’Aragon, sa mère[76].
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PRÉCEPTEUR DE PHILIPPE LE BEL[]
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Précepteur de l'héritier du trône (1276 - 1285)[]
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Le 16 août 1284 on a le mariage de Jeanne de Navarre et du futur Philippe le Bel.
Palais des rois. Guillaume d’Ercuis va avoir un hôtel particulier à côté.
En 1276, Louis de France, fils aîné de Philippe le Hardi meurt. Son frère, qui a 8 ans, le futur Philippe le Bel, devient l'héritier de la Couronne.
Ses mérites et son érudition signalent sans doute d'Ercuis à l'attention du roi, qui lui confie une partie de l'éducation de l'héritier du trône, Philippe le Bel, comme l’indique son testament :
Guillaume d'Ercuis l'initie aux lettres. Il donne le goût de lecture au prince héritier, dont la culture profane sans être encyclopédique n'est pas négligeable. Philippe connaît le latin et maîtrise les grands classiques de la littérature médiévale, y compris la deuxième partie du Roman de la Rose de Jean de Meung, qu'il connaît personnellement. Une de ses œuvres préférées est La consolation de la philosophie de Boèce qu'il fait même traduire en français[80]. Il est à noter que cette suite du Roman de la Rose est avant tout une satire. Jean de Meung s'en prend au Saint-Siège. Comme Guillaume d’Ercuis est suppléant de Gilles de Rome comme précepteur de Philippe le Bel, et que ce Romain est en faveur de l’autorité spirituelle du pape contre l’autorité temporelle du roi[81], on peut se demander si Guillaume ne peut pas s'opposer à cette vision papiste du monde.
Guillaume d'Ercuis est en effet le suppléant de l'illustre Gilles Colonna, dit Gilles de Rome, qui appartient à la grande famille Colonna de Rome[82].
La qualité de précepteur du roi, bien que la bulle du pape Clément V, de 1307, ratifiant la fondation de la chapelle d'Ercuis, ne le désigne que comme clericus et familiaris régis, ce qui est établie dès 1297 par une donation du mois de janvier, faite par Philippe IV, roi de France, à Mre Guillaume d'Ercuis, chanoine de l'église de Laon, précepteur dudit seigneur roi, fondateur et chapelain de la chapelle d'Ercuis[83].
Guillaume d’Ercuis est surtout un juriste. Sur quinze livres que nous lui connaissons, neuf concernent le droit[84].
En 1284, le 17 mai : la jeune Jeanne de Navarre prête hommage au roi de France pour la Champagne. Le 15 août, le futur Philippe le Bel est adoubé chevalier. Le 16 août 1284 on a le mariage de Jeanne de Navarre et du futur Philippe le Bel, qui devient l'usufruitier des comtés de Champagne, de Brie et du royaume de Navarre, dont sa femme est l'héritière. Il a 16 ans.
Guillaume est toujours très fier de la part qu'il a eue à l'instruction du roi ; il s'en fait encore honneur en 1314, quand il dicte son testament sur son lit de mort :
- rex Philippus quem litterarum scientiam edocuit et instruxit[85].
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La croisade d'Aragon (mars - octobre 1285)[]
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Siège de Girona en 1285.

Pierre III, dit le Grand, d'Aragon à la bataille du col de Panissars en 1285.
La naissance de Guillaume d'Ercuis doit se placer aux environs de l'année 1260, plutôt avant qu'après. En effet il ne doit pas avoir moins de vingt-cinq ans en 1284, quand il suit la cour à la campagne d'Aragon :
- De l'an mil CC LXXX et IV, ouquel an li roys de France et li mestre Guillame de Erquez alerent en Arragon[86].
En 1284, après l'affaire de Sicile, Philippe III, sans son oncle Charles d'Anjou mort en début d'année, engage la croisade d'Aragon. Son registre indique qu’en 1284, il accompagne le roi en Aragon[87] et en Catalogne[88].
En mars c'est le début de la Croisade d'Aragon contre le roi Pierre III d'Aragon. L'armée royale quitte Paris. En mai, ils entrent dans le Roussillon. Le 25, la ville d'Elne, tenue par les Aragonais, est mise à sac par les Français.
Les Français mettent le siège devant Gérone, au nord de la Catalogne, qui dure du 26 juin au 7 septembre 1285. Le 4 septembre, la flotte française est anéantie au large de Rosas par les Aragonais.
Le 7 septembre, après avoir pris Perpignan et franchi les Pyrénées, le futur Philippe le Bel se rend maître de Figueras. Le 13 septembre : Philippe le Hardi laisse un contingent à Gérone, tombée le 7 septembre (elle sera reprise le 13 octobre par les Aragonais), puis sans avoir pris Barcelone, ordonne la retraite.
L'armée royale est touchée par une épidémie de dysenterie et le roi est défait en septembre à la bataille des Formigues, où il doit battre en retraite. Celle-ci s’avère désastreuse, l'armée française étant à nouveau attaquée et défaite le 1er octobre à la bataille du col de Panissars.
Le 5 octobre 1285, à Perpignan, Philippe III le Hardi meurt. C'est l'avènement de Philippe IV le Bel.
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NOTAIRE ROYAL (1285 - 1315)[]
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Les Coustant ou Ercuis font d'abord partie de la haute domesticité de la maison royale[89]. Mais, Guillaume d’Ercuis est surtout un juriste. Sur quinze livres que nous lui connaissons, neuf concernent le droit[90].
Ses connaissances juridiques sont remarquables écrit Gérard Sivéry[91].
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Notaire à la chancellerie[]
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Une charte du roi Philippe IV de France. Chancellerie royale.

Le Paris de Guillot. Règne de Philippe le Bel, an 1300.
Un article des tablettes de Jean de Saint-Just permet de supposer qu'il a, en 1301, un emploi dans la chancellerie royale :
- Magister Guillelmusde Erqueto, pro XXIX diebus in curia et VIII diebus Parisius cum sigillo. CX sol. x den.
Précepteur de Philippe-le-Bel, ce dernier le nomme notaire royal à son avènement.
En décembre 1285, il est attaché à l'hôtel royal, et comme tel il figure sur les tablettes de Pierre de Condé :
- magister G. de Ergueto, ad dona hospicii, L libras par.
Dès le début du règne de ce roi, il figure dans la liste des notaires royaux : dans les ordonnances de l’hôtel de 1286 et de 1291, il est indiqué comme notaire allant avec le roi et il écrit, collationne ou signe des actes de 1287 à 1303. Il a notamment écrit plusieurs actes dont le commandement appartient au roi en personne et indiqués per regem sur le repli. Ainsi en mars et avril 1288, en décembre 1290, septembre 1291 et 1292[92].
Sa carrière de notaire à la chancellerie de Philippe IV le Bel le situe incontestablement parmi ces professionnels et, bien qu’il ne soit pas natif de Paris, l’oblige à résider de longues années à Paris où il acquiert plusieurs maisons, possède quelques relations familiales et tisse des liens de métier et d’amitié, bref devient parisien même s’il ancre sa fortune dans la campagne picarde. Plus encore, la conservation de son Livre de raison, l’un des tout premiers du genre, est un élément à ajouter au dossier de la relation à l’écrit des notaires royaux et nous offre, associé à la conservation d’une partie de son chartrier, le très rare témoignage des usages qu’un notaire royal peut faire de l’écrit dans la gestion quotidienne de ses affaires, dans la construction de sa fortune et dans la poursuite de son projet personnel de fonder une chapelle en l’honneur de la Vierge et de saint Louis[93].
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Notaire particulier du roi[]
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Très riches heures du duc de Berry. Les constructions correspondent peut-être au palais de la Cité à Paris avec le Châtelet à gauche, la Conciergerie et la tour de l'Horloge.

21 juin 1306. Le jour où Philippe le Bel expulse les juifs de France. Pas antisémite pour un sou, le roi veut simplement faire main basse sur les biens des usuriers juifs pour renflouer le trésor royal. Guillaume d’Ercuis dans ses écrits ne parlent ni des juifs, ni des templiers.

Boniface VIII et Philippe le Bel.

La liste des regestes des actes de Philippe IV le Bel est est publiée dans L’Itinéraire de Philippe IV le Bel (1285-1314), publié par Elisabeth Lalou.
La plupart des notaires royaux sont originaires du vieux domaine (Picardie, Orléanais, Berry) et de Normandie et ont des maisons à Paris[94].
Sur vingt actes reconnus comme écrits par Guillaume d’Ercuis, six portent une mention hors teneur. La présence de cette mention au début du règne est singulière, les mentions de commandement des actes ne s’imposant que tardivement durant le règne de Philippe le Bel. On peut donc émettre l’hypothèse que Guillaume d’Ercuis est peut être le notaire particulier du roi, comme Jean Maillard le sera par la suite.
À partir du début du XIVe siècle, toute lettre patente émanant de la chancellerie royale française se doit de porter, sous forme de mentions hors teneur, la signature du notaire qui l’a rédigée, ainsi que le nom de celui qui l’a commandée. C’est à compter de 1295 que le recours aux mentions hors teneur se généralise progressivement et dès la fin du règne de Philippe IV, la signature d’un notaire se rencontre presque systématiquement au bas des expéditions originales : si 22 % des actes des années 1313 et 1314 en sont encore dépourvus[95].
Parmi les dix notaires du début du règne de Philippe IV, il fait partie des plus proches du roi. Il en est suffisamment proche pour en partager l’excommunication au moment du conflit avec Boniface VIII. Il recopie en effet dans son registre les lettres par lesquelles Benoit XI révoque en 1304 les sentences prononcés par son prédécesseur et notaire royal.
- Les notaires royaux vers 1260-1300 sont notaires auprès du roi, mais aussi du Parlement et des Comptes. Les signatures au bas des actes permettent de savoir qu’ils restent en poste de longues années...[96].
Guillaume d'Ercuis suit la cour dans ses déplacements, et habite certainement à Paris, comme ses collègues. Les notaires royaux jouent un rôle important dans la vie intellectuelle de Paris et du palais. Le roi recrute ces gens-là par le système du clientélisme, hors du sérail parisien[97]. C'est le cas avec Guillaume d'Ercuis qui est le fils d'un petit seigneur du Beauvaisis.
Guillaume d'Ercuis doit prendre part à quelques-uns des actes qui attirent les foudres de Boniface VIII sur les agents de Philippe le Bel, car il a soin de faire transcrire dans son registre les lettres du 13 mai 1304 par lesquelles Benoît XI révoque les sentences que son prédécesseur a prononcées contre le roi et les conseillers de la couronne. S'il a encouru les censures de l'Eglise, il a reçu une absolution assez complète pour être l'objet d'une faveur accordée le 25 mai 1306 par le pape Clément V[98].
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FAMILIER DU ROI (1297 - 1315)[]
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Le roi Philippe IV le Bel le qualifie d’ailleurs lui-même de dilectus et familiaris (estimé et familier), dans un acte de 1298, à propos de la chapelle fondée par Guillaume d’Ercuis :
- dilecti et familiaris clerici nostri magistri Guillermi de Erqueto, canonici Laudensis, qui, studens reddere se nobiscum a longo convictu per obsequia grate familiaritatis acceptum, notitiam litterarum in nostre juventutis primordio nobis dedit, obtentu[99].
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Clerc du roi en 1290 - 1314[]
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Donation faite par le roi de France Philippe IV le Bel aux chapelains et marguilliers de la Sainte-Chapelle du palais à Paris. Paris, février 1286. Archives nationales de France.
Guillaume d'Ercuis est l'un des dix clercs du roi en 1290[100].
Philippe le Bel témoigne toujours un vif intérêt à son ancien maître. Il n'est pas douteux qu'il ne l'ait employé dans beaucoup de circonstances. Il est toutefois assez difficile de définir les fonctions que remplit Guillaume d'Ercuis et les missions dont il est chargé. Ce qui est certain, c'est qu'il conserve jusqu'à sa mort le titre de clerc du roi.
Les dix clercs du Roi, en vertu d'un privilège du pape, peuvent, sans être astreints à la résidence, toucher les fruits de leurs bénéfices du moment qu'ils fréquentent l'Université de Paris[101]. En qualité de clerc du roi, même dans un âge avancé, d'Ercuis allègue la fréquentation de l'Université pour être dispensé de résider dans les lieux où il a obtenu des bénéfices.
Parmi les serviteurs et tenanciers de Guillaume citons deux clercs qui sont successivement attachés à sa personne : Jean de Montataire, en 1290, et Guillaume du Buisson, en 1304. Le premier, qui est curé de Croui-en-Thelle, chante sa première messe le dimanche avant la Toussaint de l'année 1297. Il reçoit à cette occasion une gratification de 100 sous parisis[102].
Rogier Coustant, son neveu, est d'abord clerc de 1290 à 1293.
On a un autre clerc du temps de Philippe le Bel, nommé Jean d'Ercuis, qui est doyen de l'église de Noyons à partir de l'année 1297 et qui vit encore en 1316[103].
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En Flandre avec le roi en 1297[]
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Bataille des Éperons d’Or (1302).
En 1297, campagne de Philippe le Bel contre Gui, comte de Flandre (Fol. 13.).
En 1297, Guillaume d'Ercuis suit Philippe le Bel dans la campagne de Flandre, et il dépensa une assez forte somme pour s'équiper :
- Celle annee fu en Flandres li diz Guillaumes, et li cousta le voiage, pour son harnois
achater, LXI L. IX S. VI d. poitevine parisis.
Guillaume d'Ercuis suit effectivement son élève, en Flandre, en 1297. Mais en récompenses il reçoit de lui plusieurs bénéfices, et est employé par le roi dans beaucoup d'affaires importantes.
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SES BÉNÉFICES (1288 - 1315)[]
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D'Ercuis étudie la théologie à l’université de Paris.

Monnaie de Philippe IV le Bel, "Petit royal".
Les chartes, qui composent le dossier d'Ercuis, nous permettent aussi d'établir qu'il est chanoine de Laon (1288 - 1295), clerc du Roi (1290 - 1314), chanoine de Senlis (1288) et de Noyon (1295). Il est nommé chanoine de Reims (1291 - 1301 et en 1309 - 1314), archidiacre de Thiérache (de Therescâ ou Therascenci) en l’église de Laon (1301 - 1314)[104]. Guillaume d’Ercuis est aussi titulaire d'autres bénéfices : il dispose aussi du prieuré de Sainte Marie de Mello et de l’autelage de la cure de Jonchery-sur-Suippes au diocèse de Reims[105] et de Mercherio sur la Suippe, (Marchais).
Du fait de ses fonctions ecclésiastiques d'Ercuis se déplace beaucoup en Picardie et en Champagne contrairement à la plupart des notaires royaux. En 1308, Guillaume tira de ses bénéfices ecclésiastiques un revenu de 835 livres 15 deniers parisis en forte monnaie.
Guillaume d'Ercuis est donc un exemple de gros bénéficier ecclésiastique, non résidant[106]. En effet, il est dispensé de résidence en raison du service accompli auprès du roi et pour suivre des cours à l’université de Paris[107].
Au total, Guillaume d’Ercuis, avec un revenu tournant autour de 500 à 1000 £ par an dans les années 1303-1312, est un homme riche. D’après un bilan sommaire de la balance entre recettes et dépenses entre 1303 et 1312. Ce bilan semble incomplet du début et de la fin. Il se fait plus précis dans les dernières années (1309-1312) et distingue les revenus des bénéfices ecclésiastiques de ceux des terres et domaines ruraux, mais il laisse explicitement de côté certains domaines ou bénéfices. Les sommes indiquées dans ce bilan ne sont donc qu’une partie des revenus de Guillaume d’Ercuis (BSG 2025, fol. 8-8v ; De libro rationis, p. 70-73)[108].
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Chanoine de Laon (1288 - 1295)[]
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Guillaume d'Ercuis est chanoine de la cathédrale de Laon.
Philippe le Bel récompense largement les services de Guillaume, qui, à la recommandation du roi, est pourvu de bénéfices nombreux et importants. Robert, comte de Clermont ; dans une charte du mois de juillet 1290, le qualifie de chanoine des églises de Laon et de Senlis.
Guillaume d'Ercuis obtient sa prébende passé la trentaine. Selon Petit, il est né entre 1250 et 1260 et reçoit sa prébende de Laon en 1288[109]. Certains historiens le voient né en 1255, d'autre 1260 .
En 1297, une donation du mois de janvier, est faite par Philippe IV, roi de France, à Mre Guillaume d'Ercuis, chanoine de l'église de Laon...[110].
Guillaume fait profiter sa famille de son crédit et de sa fortune. En 1299, il fait conférer une prébende de Saint-Pierre de Laon à son neveu, G. Parent, qui meurt le 27 janvier 1307 (nouveau style)[111]. Effectivement, Guillaume Parent, un de ses neveux est reçu chanoine de Saint-Pierre de Laon en 1299. En 1300 Guillaume d’Ercuis lui offre un bréviaire[112].
Les comptes de Guillaume d'Ercuis montrent qu'en 1309, les revenus qu'il tire de son archidiaconé de Laon représentent 24% de ses recettes, et l'ensemble de ses bénéfices ecclésiastiques, y compris cet archidiaconé, lui rapporte 56% de ses rentrées (Petit, De libro rationis ...)[113]. Dans son testament il lègue une partie de ses biens à la cathédrale de Laon.
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Chanoine de Noyon (1288 - 1295)[]
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Cathédrale de Noyon.
Guillaume d'Ercuis jouit d'une prébende dans la cathédrale de Noyon et est propriétaire terrien autour de cette ville. Il est doyen de l'église de Noyons à partir de l'année 1297 [114].
Les revenus des bénéfices que Guillaume d'Ercuis cumule et les gratifications qu'il reçoit du roi lui permettent d'acquérir des domaines considérables. La prébende de Noyon lui rapporte 93 livres[115].
Dans son testament il lègue une partie de ses biens à la cathédrale de Noyon.
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Chanoine de Senlis (1288)[]
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Guillaume d'Ercuis est chanoine de la cathédrale de Senlis.
Chanoine de Senlis (1288) il n'est pas astreint à la résidence, et touche les fruits de ses bénéfices du moment où il fréquente l'Université de Paris. Nous avons les modèles des certificats que Guillaume se fait délivrer, tantôt par l'official de Paris, tantôt par celui de Senlis, pour faire constater son stage à l'Université[116].
Le 25 mars 1305, une fête, qui coûte près de 50 livres, est célébrée dans son maître manoir d'Ercuis à l'occasion de la première messe de l'abbé de Saint-Vincent de Senlis. Ce prélat, nommé Jean, administre l'abbaye, sans avoir reçu l'ordre de la prêtrise, depuis une douzaine d'années, s'il n'y a pas d'inexactitude dans la liste des abbés de Saint-Vincent, dressée par les Bénédictins[117].
1308, 9 mai. – Mort de Gui, évêque de Senlis. (Fol 20 v°.) – Article publié avec peu d'exactitude par les auteurs du Gallia christiana (t. X, col. 1422).
1308, 19 juillet. – Élection de Guillaume de Berron comme évêque de Senlis. (Fol. 21.) – La date précise de cette élection n'a point été donnée dans le Gallia christiana (t. X, col. 1422).
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Chanoine de Reims (1291 - 1300 et en 1309 - 1314)[]
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Remi de Reims, évêque, devant une cathédrale de Reims qui ressemble beaucoup à celle datant du temps de Guillaume d'Ercuis.
Au mois de janvier 1291, Guillaume prend possession, par procureur, d'une prébende dont le pape Nicolas IV vient de le pourvoir dans le chapitre de Reims. En septembre 1300, il résigne entre les mains du roi l'église de Caron. Mais, dans la dernière période de sa vie et jusqu'au jour de sa mort, il jouit à la fois d'une prébende dans la cathédrale de Reims, d'un canonicat dans la collégiale de Notre-Dame de Mello et de l'autelage de la cure de Joncheri-sur-Suippes au diocèse de Reims. Il s'est même fait affranchir d'une partie des charges qui incombent à ces bénéfices. Le 17 septembre 1311, Philippe le Bel notifie au chapitre de Reims qu'il a, depuis deux ans, désigné maître Guillaume d'Ercuis comme un de ses dix clercs qui, en vertu d'un privilège du pape, peuvent, sans être astreints à la résidence, toucher les fruits de leurs bénéfices du moment qu'ils fréquentent l'Université de Paris[118].
Guillaume d'Ercuis fait copier, au commencement de son registre, la formule de lettre qu'il a adoptée pour présenter des candidats aux églises dépendant de ses prébendes. C'est ainsi qu'en 1309 et 1310 il présente à l'archevêque de Reims maître Jean de Pons comme curé de Joncheri, et mons. Jean Alout, de Pont-Sainte-Maxence, comme curé de Blesson[119].
Il teste en partie en faveur de l'hôpital de Reims.
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Archidiacre de Thiérache (1301 - 1314)[]
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L'abbaye de Ribemont dépend de l'Archidiacre de Thiérache.
Guillaume d'Ercuis est archidiacre de Thiérache (de Therescâ ou Therascenci) en l’église de Laon (1301 - 1314)[120].
Dans une charte royale de l'année 1303, Guillaume est qualifié d'archidiacre de Thiérache au diocèse de Laon[121].
Guillaume d'Ercuis ne paraît guère avoir rempli les obligations de sa charge d'archidiacre, quoiqu'il ait fait insérer dans son registre la liste des paroisses comprises dans les six doyennés de l'archidiaconé de Thiérache, appelé le petit archidiaconé du diocèse de Laon. Mais il ne néglige pas les avantages que lui assurent les dignités dont il est investi.
Dans son livre de raison la première partie consacrée essentiellement la carrière ecclésiastique de Guillaume d’Ercuis, fait écho le contenu des fol. 35v-36 (Annexe, partie II-3). Il s’agit en effet de documents totalement liés à la fonction d’archidiacre de Thiérache : une liste des noms des villes et abbayes de cet archidiaconé suivie de trois courts modèles de lettres propres à la fonction d’archidiacre. Les deux premiers sont des formules d’annonce de visites, sans dates et sans nom, dans des établissements religieux selon qu’il sont exemptés (cisterciens et prémontrés) ou pas (paroisses, abbayes bénédictines…). Le troisième est une lettre de procuration, elle aussi sans date, pour l’installation d’un nouvel abbé à l’abbaye Saint-Nicolas de Ribemont[122].
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SES BIENS (1288 - 1315)[]
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L'état de la fortune de Guillaume d'Ercuis.
Guillaume d'Ercuis fait consigner dans son registre les dépenses que lui occasionnent l'achat de ses domaines, la construction et l'entretien de ses maisons, la poursuite de certains procès. On y trouve aussi la mention de dépenses d'un ordre secondaire, qui peuvent donner une idée du genre de vie que mène Guillaume, de ses goûts et de ses habitudes, de ses rapports avec sa famille, ses amis et ses voisins[123].
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Les maisons de Guillaume d'Ercuis[]
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En 1301, il achète une maison dans la censive du prieur de Saint-Denis-de-la-Chartre (grand X).

Le 20 août 1302, son manoir d'Ercuis est honoré de la visite du fils de saint Louis, Robert de Clermont (1256 - 1317).

La tour de la ferme du Thelle.
Sa carrière de notaire à la chancellerie de Philippe IV le Bel le situe incontestablement parmi ces professionnels et, bien qu’il ne soit pas natif de Paris, l’oblige à résider de longues années à Paris où il acquiert plusieurs maisons, possède quelques relations familiales et tisse des liens de métier et d’amitié, bref devient parisien même s’il ancre sa fortune dans la campagne picarde[124].
Guillaume d'Ercuis est natif d’une région qui fournit beaucoup de clercs ou serviteurs du roi comme la plupart des notaires royaux qui sont originaires du vieux domaine (Picardie, Orléanais, Berry) et de Normandie et qui ont des maisons à Paris[125].
À Paris, Guillaume d'Ercuis possède au moins trois maisons. La première, où il habite jusqu’en 1301, se situe sur la rive gauche, près de Saint-Benoît-le Bestourné et est, par la suite, baillée à rente[126].
En 1301, il achète, pour 500 livres parisis, de Jean de Buci, une maison située à Paris, rue du Cerf, dans la Cité plus précisément dans la censive du prieur de Saint-Denis-de-la-Chartre. Cet hôtel, dit hôtel d’Ercuis ou d’Erquez, est situé à proximité du Palais royal devient alors sa résidence parisienne et c’est là qu’il fait son testament en 1314[127]. Sur le droit de mutation, qui s’élève à 45 livres 3 sous 9 deniers, le prieur se contente de toucher une somme de 25 livres[128]. Cet hôtel est très endommagé par l’incendie qui se déclare dans la Cité le 26 décembre 1301 et sa remise en état coûte à Guillaume d’Ercuis 364 livres 15 s 11 d. par.
Il possède aussi une maison à Sainte-Opportune qu’il baille encore à rente en 1310 et où a habite sa nièce Tiphaine jusqu’à sa mort. Le court état des rentes annuelles perçues par Guillaume d’Ercuis à Paris indique que, dans les années 1310, cette maison est tenue par Geneviève la Foaciere, veuve de Guillaume de Saint-Marcel (BSG, f. 64v)
Guillaume est donc bien implanté dans la capitale, à proximité du pouvoir et du cœur des affaires[129].
En qualité de clerc du roi, même dans un âge avancé, d'Ercuis allègue la fréquentation de l'Université pour être dispensé de résider dans les lieux où il a obtenu des bénéfices. Il n'en tient pas moins à posséder à la campagne des établissements confortables.
Le plus important est situé dans le village même où il est né. Il se fait bâtir à Ercuis, en 1292, un mestre manoir, qui lui coûte 889 livres 6 sous 6 deniers et pite parisis, sans compter le bois fourni par le roi. Le 20 août 1302, cet hôtel est honoré de la visite du fils de saint Louis, Robert, comte de Clermont, qui y passe la nuit[130]. La construction et l’entretien du manoir d’Ercuis entre 1292 et 1310 constitue une part de son budget importante pour Guillaume d'Ercuis, comme celle du manoir de Garges en 1304-1305 ou encore de la maison de Noisy en 1309-1310[131].
Le roi donne à Guillaume d'Ercuis des biens situés à Garges, qui viennent de la forfaiture de Philippe Trichart. Le nouveau propriétaire y fait construire en 1304-1305 un manoir, une cave et des clôtures en murs de terre, travaux qui coûtent 551 livres 10 sous 4 deniers obole et qui sont dirigés ou exécutés par Guiart de Grolay le maçon, par Nicholas le Bainne, de Paris, et par Richart de Garges le maçon[132].
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Ses terres[]
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Vue aérienne d'Ercuis et Neuilly-en-Thelle, en 2019.
Guillaume a des bénéfices importants et acquiert d'abord une petite seigneurie à Ercuis, dont hériteront ses neveux. Du fait de ses bénéfices il devient un grand propriétaire terrien[133].
En 1304, quand il acquiert un quartier de vigne de Guillaume d'Ermenonville, Pierre de Garges, chevalier, lui remet les droits de vente, revente et saisine qu'il aurait pu exiger pour cette acquisition[134].
Guillaume se montre généreux avec ses deux nièces, pour les deux Marion du Mesnil. Il dote la première, qui, lors de son mariage, en 1306, avec Simon le Parmentier de Cauvigni, reçoit une somme de 100 livres parisis, un trousseau de 126 livres et huit arpents de terre estimés en moyenne 10 livres chacun[135].
Dans le Fol. 37-77 du registre de Guillaume d'Ercuis (1310) on a un censier ou terrier, où sont énumérées les parcelles de terre que possède Guillaume, les charges foncières qu'il a à acquitter et les redevances de toute nature qu'il perçoit de ses nombreux tenanciers, parmi lesquels on peut citer Robert, le mestre de l'escole de Erquez. On a aussi état des terres gagnables en faire valoir direct (fol. 66-77).
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Les chapelles[]
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Autres chapelles[]
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Comme nous l’avons déjà dit, il fonde plusieurs chapelles dans le diocèse de Beauvais.
Au mois de décembre 1310, l'abbé et les moines de Jumièges reconnaissent les obligations qu'ils ont à Guillaume d'Ercuis en l'associant aux bienfaits spirituels de leur maison et en s'engageant à célébrer à son intention, dans leur église, une messe solennelle, aussitôt qu'ils recevront la nouvelle de sa mort[136].
Guillaume d'Ercuis fonde plusieurs chapelles dans le diocèse de Beauvais, et une entre autres à Ercuis, résidence de sa famille, en 1292[137] dédiée à la Vierge.
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Première chapelle d'Ercuis (1292)[]
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Il fait construire en 1292 une chapelle dédiée à la Vierge, dont le service est d’abord confié aux moines de l’Abbaye de Ste Geneviève de Paris. L’Église est par la suite embellie, et se distingue des autres monuments religieux de la région par les ornements qui garnissent le gros œuvre. Elle possède également de très beaux vitraux, de grande valeur historique.
Le manoir d'Ercuis est assez important pour nécessiter l'adjonction d'une chapelle, qui est édifiée en 1293 et dont les frais de construction, bois non compris, s’élèvent à 87 livres 16 sous et une pite.
Cette chapelle ne tarde pas à paraître insuffisante. Guillaume d'Ercuis se résout en 1296 d'en fonder une plus considérable, que doivent desservir plusieurs chapelains. La première pierre en est posée le 26 septembre 1300, et les travaux qui se continuent les années suivantes, sous la direction de maître Aufons de Villiers, maçon, absorbent plus de 1,100 livres.
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Deuxième chapelle d'Ercuis (1297)[]
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La chapelle royale d'Ercuis n'existe plus; cependant on croit encore reconnaître l'un de ses murs dans le bas-côté droit de l'église d'Ercuis, à l'entrée, du côté de la place.

Il ne reste plus grand chose de la chapelle royale de Guillaume d'Ercuis.
Guillaume d'Ercuis est à la poursuite de son projet personnel de fonder une chapelle en l’honneur de la Vierge et de saint Louis[138]. Il s'agit d’Ercuis, pour l’établissement de laquelle il fait des transactions avec des parents dès 1290. En 1297, il en acquiert l’emplacement de sa sœur Jeanne et de son beau-frère Arnoul d’Estrées-Saint-Denys. Guillaume d'Ercuis acquiert le terrain nécessaire à la construction de cette chapelle de sa sœur Jeanne et de son beau-frère Arnould d'Estrées-Saint-Denis, comme le prouve l'acte suivant :
- Mars 1297. — Consentement donné par Jean d'Ercuis, écuyer, seigneur dudit lieu, valet du roi, et Arnoul d'Estrées-Saint-Denis, et Jeanne d'Erquy, son épouse, à Messire Guillaume d'Erquy, clerc du roi et chanoine des églises de Senlis, de tenir et posséder sans être obligé de vendre ni mettre hors de ses mains, et sans prestation de finance, une place contenant deux verges de terre tenant aux église et cimetierrre dudit Erquy, pour construire une chapelle. Ladite place relevant du fief dudit seigneur d'Erquy, et acquise par ledit Messire Guillaume d'Erquy desdits Arnoul et son épouse, et environ quatorze toises acquises de deffunt Drocon de Foullenges et sa femme, relevant du fief dudit Messire Guillaume d'Erquy, pour faire une allée par laquelle les chapelains puissent aller et venir à ladite chapelle[139].
Son dévouement et sa reconnaissance envers le roi et la famille royale sont sans bornes, et il en fournit la preuve dans les motifs donnés par lui de la fondation de la chapelle d’Ercuis :
- II l'a établie, fondée et construite en l'honneur de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, du bienheureux Louis et de tous les saints, pour la prospérité du culte, pour le salut des âmes du testateur, de ses père et mère défunts Guillaume et Hersende, du roi Philippe qu'il instruisit et forma dans la science des lettres, et de la reinE Jeanne de Navarre, du roi Philippe III, son père, qui mourut à Perpignan, et de la reine Isabelle d'Aragon, sa mère…[140].
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Dotations[]
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Recherches de Christophe Regnault.
Il fait construire un splendide manoir flanqué d'une importante chapelle qui montrent que le service du roi lui rapporte non seulement des honneurs mais aussi des espèces sonnantes[141].
A différentes époques, il obtient pour elle du roi et de Robert, comte de Clermont, fils de saint Louis, des terres, des redevances, des privilèges, le titre de chapelle royale; enfin, par une bulle, en date du 8° jour des kalendes de juin de la 2° année du pontificat de Clément V, il obtient du pape le bref d’institution de deux chapellenies perpétuelles dans sa chapelle d’Ercuis, avec droit de présentation des chapelains pour lui et ses héritiers[142]. La construction de la maître chapelle dure entre 1297 et 1310[143].
L'église paroissiale d'Ercuis est une fondation à laquelle le roi s'intéresse :
- dilecti et familiaris clerici nostri magistri Guillermi de Erqueto, canonici Laudunensis, qui, studens reddere se nobiscum a longo convictu per obsequia grate familiariatis acceptum, notitiam litterarum in nostre juventutis primordio nobis dedit, obtentu[144].
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Le service de cette chapelle[]
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Le service de cette chapelle est d'abord confié aux moines de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris. En faveur de cette chapelle, il obtient du roi[145], et même du comte de Clermont, Robert de France (1256 - 1317)[146] des terres, des redevances et le titre de Chapelle-Royale. Guillaume d'Ercuis obtient aussi pour elle du pape Clément V l'institution de deux chapellenies. A l'aide des libéralités du roi, il la dote ; mais il veut augmenter encore et constituer sur de larges bases cette dotation, ainsi que le prouvent les nombreuses transactions qu'il fait non seulement avec ses parents, mais encore avec d'autres personnes, et dont la première remonte à 1290[147].
La construction d'un manoir destiné à l'habitation des chapelains coûte 1.205 livres 5 sous 9 deniers pite parisis[148].
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Biens divers[]
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Les revenus des bénéfices que Guillaume d'Ercuis cumule et les gratifications qu'il reçoit du roi lui permettent d'acquérir des domaines considérables, situés à Ercuis, à Neuilli-en-Thelle, à Croui-en-Thelle, à Préci-sur-Oise, à Garges et à Noisi-sur-Oise. Dans beaucoup de ces chartes, qu'elle émanent du roi, du comte de Clermont en Beauvaisis, des seigneurs ou des petits propriétaires d'Ercuis et des environs, nous trouvons la trace de la considération dont jouit Guillaume et des services qu'il rend à ses amis et à ses voisins[149].
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Moulin, troupeau[]
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Les écritures de la maison de Guillaume sont tenues avec un ordre parfait. Il a, par exemple, un compte spécialement ouvert pour un moulin qu'il a fait construire en 1290 et dont les bois lui ont été donnés par le roi. L'examen de ce compte lui permet de constater que, de 1290 à 1308, la construction et l'entretien du moulin lui coûtent 286 livres parisis. Pendant la même période, le moulin rapporte 480 livres, soit un bénéfice d'un peu plus de 200 livres.
L'achat et l'entretien d'un troupeau de moutons acheté à Jean de Bulles, archidiacre du Grand-Caux en l'église de Rouen, coûtent, de 1293 à 1310, 310 livres parisis. Ce troupeau rapporte 467 livres.
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Livres[]
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Bréviaire de voyage; parchemin; dans le musée de l'abbaye de Melk, Autriche.
Les mentions d'achats de livres sont assez rares. En 1295, 8 livres parisis, pour les epistres saint Pol glosees, aveques autres menus livres ; en 1296, 40 sous, pour la Somme Gaufroy, achatee a Orliens (il s'agit d'un exemplaire de la Summa super titulis Decretalium de Geoffroi de Trani) ; en 1297 35 livres pour escrire a Biauvez le grant breviaire de la chapelle ; en 1298, 4 livres parisis, pour un breviaire de très grosse lettre, acheté a Biauvez ; en 1300, 6 livres 8 sous parisis, pour un bréviaire que Guillaume fait acheter par maître Pierre d'Orgemont et qu'il veut offrir à son neveu frère Thibaud Parent, d'Ercuis, chanoine de Saint-Jacques de Provins ; le 26 août 1300, 32 livres parisis, pour vi livres de loy et unes decretales, venduz de monseigneur Gile de Chanevieres, chevalier, et de mestre Sevestre de Belay, exequteurs mestre Johan de Bruieres. Plusieurs des ouvrages compris dans cette dernière acquisition ne sont point gardés par Guillaume, qui vend, en 1303, pour 20 livres parisis, a mestre Jehan de Vully (Ulli), filz mestre Guarnier de Vully, trois livres de ley, Digeste nove, Digeste viez et le petit Volume. Par son testament, Guillaume recommande à ses exécuteurs de rembourser aux héritiers de maître Pierre de Ronquerolles, clerc, et à ceux de maître Pierre le Charpentier, de Bruyères, prêtre, la valeur de trois petits volumes, dont l'un renferme le traité de Bernard de Parme sur les Décrétales (duos solidos parisiensium pro antiquis Casibus Bernardi)[150].
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Chevaux[]
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Cheval de selle sur une miniature anglaise du XIIIe siècle à propos de l'Apocalypse.
Son train de maison l'oblige à entretenir une écurie assez bien montée. De 1303 à 1308 il achète six chevaux, dont les prix sont généralement élevés : le 29 juin 1303, un cheval nommé Toulouse, acheté 27 livres 19 sous parisis d'un orfèvre de Toulouse, qui forge les épées du roi ; le 25 octobre 1303, le palefroi Morel, acheté 48 livres parisis d'un marchand d'Allemagne ; le 22 juin 1306, un grand cheval, acheté 110 livres à la foire du lendit ; le 14 juillet 1306, le roncin Ferrant, qu'on attelle à la charrette, acheté 36 livres parisis ; le 21 juin 1307 le roncin pommelé, également pour la charrette, acheté au lendit 50 livres parisis ; en novembre 1308, le cheval Pouillais, acheté 18 livres parisis de bonne monnaie, de Manette le Lombart[151].
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SES ÉCRITS[]
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Guillaume d'Ercuis a plus d'un titre à figurer dans l'Histoire littéraire de la France. Il est l'un des maîtres de Philippe le Bel. Il est longtemps attaché au service de ce roi et laisse un registre rempli de renseignements, d'un genre particulier, qu'il est assez rare de rencontrer à la fin du XIIIe siècle et au commencement du XIVe. Ce registre est conservé à la bibliothèque Sainte-Geneviève, sous la cote Lf 25[152]. On a aussi son testament qui nous renseigne sur cette époque.
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Son Livre de raison de 1287 à 1312[]
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Livre de raison de Guillaume d’Ercuis[153].

De libro rationis Guillelmi de Erqueto, Petit, Joseph, 1874-1908.
A ce titre, le registre de Guillaume d'Ercuis, composé de 79 feuillets de parchemin, petit in-folio, mérite de fixer l'attention des historiens. Il est dressé en 1310 d'après un plan qui en rend l'étude assez commode.
Le recueil dit de Guillaume d'Ercuis constitue un autre exemple fascinant. On lui a longtemps donné le statut de livre de raison assez indûment[154].
Guillaume d'Ercuis consigne dans son Livre de raison de 1287 à 1312[155] un certain nombre de notices relatent des événements relatifs à la vie à la cour de 1280 à 1315 et des préoccupations intellectuelles à travers des achats de livres de droit et de théologie[156].
Guillaume d'Ercuis consigne dans son Livre de raison des notes datées relatives à ses dépenses pour l'achat de domaines, de biens meubles, d'objets divers dont des livres. Un certain nombre de notices relatent aussi des événements de sa vie familiale (mariages, naissances…), voire des événements relatifs à la vie à la cour de 1280 à 1315 :
- la mort de Philippe le Hardi en 1285,
- l'expédition d'Aragon,
- l'avènement et le gouvernement de Philippe le Bel,
- les voyages du roi Philippe le Bel,
- l'exécution des Templiers,
- les épidémies….
A titre d'exemple, l'une des notices, f. 13, mentionne :
- L'AN MIL CCIIIIXX et XVII ala li roys de France en Flandres contre Guy, comte de Flandres.
Une autre nous dit que le 27 mars 1307 Aélis de Colona part de Paris à Saint-Jacques de Compostelle et revient le 27 mai[157]. C'est un voyage très rapide qui peut nous amener à nous poser des questions sur le trajet emprunté (en partie par mer ?) et ses temps de prières à Saint-Jacques de Compostelle.
Guillaume d'Ercuis donne des renseignements précieux sur la circulation monétaire à cette époque. On voit courir trois gros simultanément[158]. Guillaume fait un relevé des espèces qu'il a en caisse à une date antérieure à septembre 1306 et il recopie le montant de cette somme en le convertissant en monnaie de 1312[159]
Le Livre de raison de Guillaume d'Ercuis[160] est publié par J. Petit. C'est le plus ancien document familial et ce manuscrit vient du Nord, alors que seulement 15 des 83 manuscrits recensés avant 1600 ne sont pas provençaux ou du sud-est de la France. Une partie de ce document concerne les affaires les plus privées de la vie de Guillaume d'Ercuis, les plus caractéristiques[161]. Il est conservé à la bibliothèque Sainte-Geneviève.
Identifié comme Livre de raison de Guillaume d’Ercuis, par Charles Kohler à la fin du XIXe siècle, mais considéré comme cartulaire-livre de raison par Lucie Fossier et Olivier Guyotjeannin en 1993, il est vu par Caroline Bourlet et Elisabeth Lalou comme un livre de raison (2014).
État des dépenses (fol. 10-22v) avec 243 items ; récapitulatif comptable par postes principaux de vingt années de gestion du patrimoine (fol. 22v-34) ; bilan récapitulatif général des dépenses de 26 années de gestion de la carrière et des biens (fol. 34-35) ; noms des villes qui relèvent de l'archidiaconé de Thiérache (fol. 35v-36) ; Cens et rentes dus par Guillaume d'Ercuis en vertu de ses biens immobiliers (fol. 37-42v) ; cens et rentes dus par les tenanciers de Guillaume d'Ercuis (fol. 43-64v) ; inventaire de la cassette de Guillaume d'Ercuis (fol. 65-65v) ;
Ce livre de biens de Guillaume d'Ercuis est dans les années 1365-1372 entre les mains de Jean de Rocquemont, prieur d'Ercuis, puis à la fin du XVe siècle entre celles de frère Anceau Langloys, puis d'un autre frère, Thomas le Boulleur. Il est passé dans la bibliothèque de Sainte-Geneviève probablement au XVIIe siècle.
Livre de raison de Guillaume d'Ercuis, Liber rationis Guillelmi de Erqueto [162].
C'est un livre de raison extrêmement curieux. Outre beaucoup de mentions intéressantes pour la biographie de Guillaume et l'histoire des mœurs, on y trouve nombre de notes sur les événements du temps. La majeure partie est publiée par J. Petit, De libro rationis Guillelmi de Erqueto, Paris, 1900, avec une copieuse introduction. La vie de Guillaume d'Ercuis est racontée par M. Delisle, Hist. litt., XXXII, 154-171. On trouve dans ces deux mémoires tous les renseignements désirables sur l'auteur et sur le recueil qui porte son nom[163].
L'Histoire littéraire de la France nous dit que :
- C'est un document analogue à ces livres de raison que nous possédons en si grand nombre pour les trois derniers siècles, mais dont les exemples sont assez rares au moyen âge. Quoique le registre de Guillaume d'Ercuis ne soit qu'un extrait et un résumé d'une comptabilité détaillée tenue dans la maison de ce personnage pendant un quart de siècle, il peut fournir des données très importantes pour l'histoire économique au temps de Philippe le Bel. On devra s'en servir pour étudier des questions très compliquées, comme celles de la division de la propriété, du prix et du produit des terres, des modes d'exploitation, du cours des monnaies, du pouvoir de l'argent, etc., questions pour les quelles il serait téméraire de proposer des solutions générales, mais sur lesquelles il importe d'ouvrir des enquêtes particulières et approfondies, quand d'heureux hasards mettent à notre portée, pour un petit coin de pays bien déterminé, de nombreux éléments d'information[164].
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Son testament (1314)[]
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1314 : Philippe le Bel agonise comme Guillaume d'Ercuis.
29 novembre 1314 : Mort de Philippe le Bel, presque en même temps que son familier.
Son testament va donner une idée des principales préoccupations de sa vie et de l'usage qu'il fait des faveurs royales. Les fonctions de Guillaume d'Ercuis auprès des deux Philippe lui permettaient de recueillir des informations très sûres[165]. Son frère Jean d'Ercuis est le valet du roi[166].
Son testament, daté du samedi après la Saint-Benoît de l'an 1314, nous est parvenu dans un vidimus de l'official de Paris du 29 juin 1329. Il atteste sa haute piété, son profond dévouement et sa reconnaissance envers la famille royale. L'époque de sa mort ne peut être déterminée d'une manière précise. Cependant elle doit être placée entre le 13 juillet 1314, époque à laquelle, déjà retenu chez lui par la maladie et les infirmités, il reçoit l'acceptation de l'abbé de Sainte-Geneviève, et le 16 janvier 1316, date d'un amortissement fait et donné en faveur des religieux abbé et couvent de Sainte-Geneviève de Paris par Louis, aîné fils du comte de Clermont et Chambrier de France, des biens et héritages donnés par feu Messire Guillaume d'Ercuis, fondateur de plusieurs chapelles en la paroisse d'Ercuis, pour la desserte desdites chapelles. (Arch. F. Sto Gen. D. Ere.) Il est sans doute, d'après le vœu exprimé dans son testament, enterré au monastère du Val-des-Ecoliers de l'ordre de Saint-Victor[167].
Il fait son testament le 13 juillet 1314 et meurt peu après, avant le 20 juin 1316. Il lègue la majeure partie de sa fortune, dont le manoir et la chapelle érigés par lui à Ercuis, à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris, qui hérite en même temps des archives personnelles du donateur[168].
L'abbaye Sainte-Geneviève de Paris[169], et sa famille héritent de ses biens. Son cousin germain, fils de Thibault Coustant, dans la dernière charte du dossier Ercuis, est dénommé Roger Coustant. Il hérite de la seigneurie d'Ianville. Roger est d’abord clerc en 1290 et en 1293, puis maître de l'écurie du roi Philippe le Bel, en 1294, suivant l'inventaire des comptes, fait par Robert Mignon...
Le testament est reçu le 13 juillet 1314 par deux notaires de l'officialité de Paris, qui se sont transportés au domicile de Guillaume, retenu au lit par la maladie. Le même jour, une entente s'établit entre le testateur et Jean, abbé de Sainte-Geneviève, pour transférer aux chanoines réguliers de Sainte-Geneviève la propriété de la chapelle d'Ercuis et de tous les biens qui en dépendent. Parmi les témoins qui assistent à la convention, en peut citer un médecin, maître Donat le Lombard.
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SON DÉCÈS (ca 1315)[]
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Abbaye de Sainte-Geneviève
Ces dispositions prises, Guillaume d'Ercuis ne tarde pas à s'éteindre.
La date de sa mort n'est pas pas connue, mais elle doit être placée entre le 13 juillet 1313, époque à laquelle, déjà retenu chez lui par les infirmités et la maladie, il reçoit de l'abbé de Sainte-Geneviève l'acceptation de sa donation en pure aumône, et le 16 janvier 1316, date d'un amortissement, fait et donné, aussi en faveur de l'abbaye de Sainte-Geneviève, par Louis, fils aîné du comte de Clermont et chambrier de France, des biens et héritages donnés par Feu messire Guillaume d'Ercuis, fondateur de plusieurs chapelles en la paroisse d'Ercuis, pour la desserte desdites chapelles[170].
L'abbaye de Sainte-Geneviève, au droit de la chapelle d'Ercuis, entre en possession de la meilleure partie de la fortune de Guillaume d'Ercuis. C'est ce qui explique comment cette maison hérite des titres de propriété qui sont aujourd'hui aux Archives nationales (cartons S. 1542 et 1542 A), et du registre. Ce registre, qui porte à la bibliothèque Sainte-Geneviève la cote L.f. 25, in-quarto, est longtemps négligé. L'abbé Le Beuf le remarque, comme l'atteste une note écrite de sa main au commencement, sur le feuillet de garde, et les auteurs du Gallia christiana le citent sous le titre de Diarium gallicum domini d'Arcuys, archidiaconi in ecclesia Laudunensi. Mais il estt tout à fait oublié quand Charles Kohler en signale l'intérêt, en 1885, à la Société de l'histoire de France, et fait accepter, en principe, le projet d'une édition.
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NOTES ET RÉFÉRENCES[]
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- ↑ Guillaume d'Ercuis. In: Molinier Auguste. Les Sources de l'histoire de France - Des origines aux guerres d'Italie (1494). III. Les Capétiens, 1180-1328. Paris : A. Picard et fils, 1903. p. 192.
- ↑ Mémoires, Volume 5, Numéros 2 à 3, 1863
- ↑ Henry Coustant d'Yanville, Notice sur Guillaume d'Ercuis, précepteur de Philippe le Bel, Beauvais 1864.
- ↑ Etudes et documents sur l’Île de France et la Picardie au Moyen Age: Beauvaisis et Picardie, Louis Carolus-Barré, Ville de Compiègne, 1998.
- ↑ Le Règne de Philippe III Le Hardi, de Charles Victor Langlois, Nabu Press (15 janvier 2014)
- ↑ Gérard Sivéry, Philippe III le Hardi, Paris, Fayard, 2003.
- ↑ Olivier Canteaut, Hôtel et gouvernement sous les derniers Capétiens directs, Bibliothèque de l'École des chartes, 168 (2010), p. 373–410.
- ↑ Caroline Bourlet, Elisabeth Lalou. Guillaume d’Ercuis et son livre de raison. Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l’Île-de-France, 2014. ffhal-01652395f.
- ↑ Philippe le Bel, Georges MINOIS, Place des éditeurs, 2014. ISBN 2262044376, 9782262044374.
- ↑ Le règne de Philippe III, le Hardi, Par Charles Victor Langlois du roi, p. 205.
- ↑ Revue historique - de Gabriel Monod, Charles Bémont, Sébastien Charléty, Pierre Renouvin, Odile Krakovitch - 1901, Page 353.
- ↑ Société de l'histoire de France. Annuaire-bulletin de la... , 1885, p. 69
- ↑ Philippe III le Hardi, Biographies Historiques, Gérard Sivéry, Fayard, 2003. ISBN 2213647860, 9782213647869.
- ↑ De l’éducation du dauphin (2019)
- ↑ Philippe le Bel, Georges MINOIS, Place des éditeurs, 2014. ISBN 2262044376, 9782262044374.
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- ↑ BSG 2025, fol. 7 (non publiée par Joseph Petit qui renvoie à Potthast, II, n° 21802) : copie d’une bulle de Martin IV accordant privilège de non résidence aux clercs étudiant la théologie à Paris ou au service du roi.
- ↑ Caroline Bourlet, Elisabeth Lalou. Guillaume d’Ercuis et son livre de raison. Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l’Île-de-France, 2014. ffhal-01652395f.
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- ↑ Recherches historiques et critiques sur les anciens comtes de Beaumont-sur-Oise du XIe au XIIIe siècle: avec une carte du comté, Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie, Volume 4, Louis Douët-d'Arcq, Duval et Herment, 1855.
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- ↑ The Middle Ages, par Frantz Funck-Brentano, 1925, p. 854.
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- ↑ Congrès archéologique de France - Page 176, de Société française d'archéologie - 1878.
- ↑ Henry Coustant d'Yanville, Notice sur Guillaume d'Ercuis, précepteur de Philippe le Bel, Beauvais 1864.
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- ↑ Histoire littéraire de la France,.... 29-33, Suite du quatorzième siècle. Tome 32 / ouvrage commencé par des religieux de la Congrégation de Saint-Maur et continué par des membres de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). Hauréau, Barthélemy (1812-1896). Delisle, Léopold (1826-1910). Renan, Ernest (1823-1892). Paris, Gaston (1839-1903). Impr. nationale 1885-1906. Congrégation de Saint-Maur.
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- ↑ Caroline Bourlet, Elisabeth Lalou. Guillaume d’Ercuis et son livre de raison. Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l’Île-de-France, 2014. ffhal-01652395f.
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- ↑ Donation de janvier 1297, faite par Philippe IV, roi de France, à Messire Guillaume d'Ercuis, clerc, etc., fondateur et chapelain de la chapelle d'Ercuis, érigée dans le village d'Ercuis, diocèse de Beauvais, de prés sis au lieu dit Tubeuf, entre Beaumont et Berne, et au lieu dit Toury, proche l'Oise, plus de vingt charretées de bois à prendre dans la forêt d'Halalte ou de Cuisy.
- ↑ Autorisation de 1301 donnée par Robert, fils de Saint-Louis et comte de Clermont (tige de la maison de Bourbon), à Messire Guillaume d'Ercuys, d'acquérir dans ses terres et fiefs jusqu'à 20 livres parisis de rente annuelle et perpétuelle pour l'augmentation des revenus d'une nouvelle chapelle qu'il a fait construire à Ercuis, Arch. F. S" Gen. D. Ere.
- ↑ Mémoires, de Société Académique d'Archéologie, Sciences et Arts du Département de l'Oise, Beauvais, Institut royal, p.531 et suivantes.
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- ↑ (Paris, bibliothèque Sainte Geneviève, ms. 2025, f. 13). Transcription du début du texte, après l’initiale L : « L’AN MIL CCIIIIxx et XVII ala li roys de France en Flandres contre Guy, conte de Flandres »
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- ↑ Polybiblion, Revue bibliographique universelle, Par Société bibliographique, p. 181.
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