Wiki Guy de Rambaud
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                               Geoffroy Velten


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Geoffroy Velten âgé, photo en couleur, vers 1910[1].

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Il existe une édition de la correspondance entre Louis Pasteur et les Velten et leurs recherches communes sur la production de bière dans les climats chauds[2].

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Lyon :Un des trente bâtiments de la brasserie de la Méditerranée sera réhabilité.

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Les Brasseries Velten.

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Geoffroy Velten est un négociant, un industriel et un homme politique républicain et patriote (Dossier Légion d'Honneur).

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Geoffroy Velten et les Marseillais vivent en grande partie grâce à l'empire colonial.

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Le hall de son château, Bois Fleuri.

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Edouard Philippe à l'Espace Coco Velten à Marseille.

Geoffroy Velten (aussi orthographié Godfried ou Geofroid)[3], né le 10 septembre 1831 à Brumath (Alsace française)[4] et décédé le 21 septembre 1915 3 Place du Théâtre Français, à Paris (Ier arrondissement)[5], à l’âge de 81 ans.


Velten figure dans le Panthéon de l'industrie, du 26 août 1888, qui nous dit que :

Nous ne croyons pas qu'il existe, dans toute la Provence, une personnalité plus populaire que celle du grand brasseur marseillais[6].


Geoffroy Velten appartient à une famille de brasseurs luthériens de Brumath (Alsace), installée avant lui, avant 1826 à Marseille[7].

Etant un des rares bacheliers ès sciences diplômé en 1846[8]. C'est en 1848, à à peine dix-sept ans, que Velten vient s'établir à Marseille collaborateur de son oncle comme brasseur[9]. Velten ouvrier c'est une légende qu'il se forge. D'ailleurs il épouse, le 5 septembre 1857, à Marseille, Marie-Hélène Velten (1830 - 1897), la fille de son oncle.

En 1861, Geoffroy Velten fonde sa propre entreprise, 26 rue de la Joliette à Marseille, qui va devenir les Brasseries de la Méditerranée[10]

Le jeune Alsacien veut doter Marseille d'un produit qui la réconcilie avec la bière[11]. Il fabrique également de la glace pour les navires de commerce et installe la première malterie pneumatique de France.

Ces brasseurs mettent au point, en Provence, avec l'aide de Louis Pasteur un système frigorifique à absorption de gaz, pour la première fois dans le monde, permettant un contrôle de la fermentation basse dès 1859[12]. Louis Pasteur rend un hommage public aux Velten qui ont mis leurs usines et leurs produits à sa disposition avec le plus louable empressement, dans ses Œuvres, en 1876. Ils fabriquent une excellente bière dont la réputation se répand très rapidement. Les Brasseries de la Méditerranée créent un réseau industriel et commercial à [Lyon (1881) et dans d'autres villes de la métropole ou des colonies. La brasserie Velten, primée à l'exposition de 1867, va être qualifiée de modèle par Jacques Chirac[13].


Après 1863, Geoffroy Velten, républicain et patriote, à l’instar de certains protestants réformés, contribue à la création de journaux libéraux qui luttent contre l'Empire[14]. Gambetta en 1868, Esquiros en 1869, n'ont pas de plus zélé défenseur de leur candidature. Associé à toutes les aspirations républicaines, il partage tous les efforts de la démocratie, prend une part très active à toutes les conspirations contre un gouvernement usurpateur, travaille la matière électorale à chaque nouvelle occasion, contribue de ses deniers à la fondation de journaux républicains...[15].

Quand la funeste guerre de 1870 vient mettre la patrie en danger, il crée une caisse de secours destinée aux familles des soldats mobilisés par la guerre avec la Prusse, qu’il s’engage à alimenter à hauteur de 1.000 francs par mois durant la durée du conflit[16][17].

Après la guerre, le péril change de nature, mais ne fut guère moins pressant aux yeux de cet ardent républicain[18]. En 1871, il est l'un des fondateurs de la Société Alsace-Lorraine, dont il devient le vice-président jusqu'en 1877. Geoffroy Velten soutient la préparation à la Revanche.

Il finance les journaux républicains marseillais. En 1874 le journal l'Égalité est la seule feuille républicaine de Marseille, restée debout au milieu de la ruine de toutes les autres. Interdite sur la voie publique, pourchassée jusque chez les libraires, ses affaires périclitent au point qu'elle est sous le coup de la saisie pour une somme de 8.000 frs.. Velten intervient. Le journal est sauvé[19].

La même année, candidat du comité central, Velten est nommé conseiller municipal par 24.000 suffrages[20][21].

Velten participe, en 1876, avec Clovis Hugues à la création de La Jeune République, première version du Petit Provençal (1880)[22].

Geoffroy Velten est le seul futur sénateur de Marseille qui est membre en 1877 de la Société de géographie et qui le reste[23].

C'est pour la défense des intérêts de la démocratie qu'il ouvre sa maison de la rue de la Joliette au comité organisé pour combattre les hommes du coup d'état manqué du 16 mai 1877, et s'expose ainsi lui-même aux plus redoutables dangers[24].

Velten est élu en 1879 conseiller général par les électeurs du 2e canton de Marseille, et devient président de la commission départementale[25][26].

Le 10 juillet 1880, il fonde Les Pionniers de l’avenir, une organisation de jeunesse à visée patriotique et militaire. Elle les prépare à l'avenir rêvé par ce cœur d'Alsacien [27].[28].

Devenu, en 1881, propriétaire d'une immense fortune par la vente de sa brasserie, il fait de cette fortune l'usage le plus généreux qu'il soit possible d'attendre d'un millionnaire[29], tant au bureau de bienfaisance qu'à la commission de permanence et qu'au conseil général[30].

Tout Marseille voit Velten à l'œuvre pendant le choléra de 1884. Président du comité de vigilance, présidé par M. le préfet, il a la surveillance à peu près exclusive de l'emploi de 350.000 frs. que le Gouvernement mets à la disposition du bureau de bienfaisance[31]. Ajoutons bien vite que ce généreux exemple trouve à Marseille, un grand nombre d'imitateurs[32]. Il est aussi président du comité de secours aux Égyptiens...[33].

Le 25 janvier 1885, il est élu sénateur des Bouches-du-Rhône, pour remplacer au Sénat Pelletan, décédé[34], et le reste de 1885 à 1912 pour le parti radical[35]. Dès le 26 mars 1885, il voter de droits d'entrée sur les céréales venant de l'étranger. Il défend aussi la préférence nationale au niveau de l'embauche. Dans la discussion de la loi militaire que le Sénat est en train de voter, il se prononcé pour le service de trois ans[36].

Geoffroy Velten est un des fondateurs, en 1892, du groupe de la Gauche démocratique du Sénat, proche des radicaux Le Dieu de la République: au sources protestantes de la laïcité (1860-1900). Collection Carnot, ISSN 1291-9454. Patrick Cabanel. Presses universitaires de Rennes, 2003.

L’esprit économique impérial se retrouve un peu partout à Marseille, ville portuaire qui veut écouler ses productions et celles qu'elle transporte dans nos colonies[37].

Bois Fleuri et son château appartiennent à Eugène Velten, fils de Godfried Velten, fondateur des Brasseries de la Méditerranée.

Pendant très longtemps il ne reste à Marseille aucune trace de l’illustre passé de cette famille d’origine alsacienne dans cette ville et de ses activités. La Halle et l’Îlot Velten, dernier vestige de l'usine Velten et des Brasseries de la Méditerranée est une sorte d'hommage plus que le boulevard Velten, l'impasse ou le Square Velten, lui rendent hommage[38].

UN GRAND BRASSEUR[]

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SA FAMILLE[]

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Geoffroy Velten est fils, neveu, petit-fils et arrière-petit-fils d’une lignée de brasseurs alsaciens.

Ses ancêtres[]

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Velten se prénomme Geofroid, comme son père brasseur.

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Même de nos jours les brasseries industrielles alsaciennes sont encore concentrées la région de Strasbourg/Brumath.

I. Diebolt (Thiébaut) Velten (1749 - 18??), né à Berstett, est brasseur à Brumath. Il se marie le 8 avril 1770, à Berstett, avec Eve Michel. .

II. Diebolt (Thiébaut) II Velten (1771 - 1848), né le 27 novembre 1771 à Berstett et décédé le 10 juin 1846 à Brumath, se marie le 16 février 1796, à Brumath, avec Catherine Jung (1774 - 1830), fille d'une Mast (tante de mon ancêtre Jacques Mast). Ce brasseur et sa femme sont les parents de :

Jean-Jacques Velten (1802 Brumath - 1870 Marseille), brasseur, oncle et beau-père de notre Geoffroy II.
Geoffroy Velten (1806 - 1869), brasseur à Brumath, marié à Anne-Marie Strohl (1807 - 1885), originaire de Schweighouse, près Haguenau... parents de Geoffroy Velten. Anne-Marie Strohl fait partie d'une branche de la Famille Strohl, d'origines nobles et suédoises, mais persécutée depuis des siècles car luthérienne.

Originaire de Brumath, comme le général Charles Mast, Geoffroy II Velten a un certain nombre d'ancêtres en commun avec lui : les Mast, et les Strohl d'Haguenau, du côté de sa mère.

Geoffroy/Godfried/Geofroid Velten né dans une maison, qui est aussi l'ancienne brasserie familiale, sur la place de Brumath qui porte désormais son nom.

Sa famille de Brumath installée à Marseille[]

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Le château de Brumath, bâti après 1332, par Louis et Simon de Lichtenberg est mentionné comme détruit en 1672[39]. Construit à sa place au XVIIIe siècle le château de la famille von Hanau-Lichtenberg devient une église luthérienne en 1804. Le sous-sol voûté du château abrite également le Musée archéologique, affichant des découvertes faites dans et autour de l'ancienne ville romaine de Brocomagus.

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Le centre d'animation (ou social) Velten est installé 42 rue Bernard du Bois, dans la première des anciennes usines Velten[40].

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La bière préférée des Barcelonais sort d'une brasserie d’origine française, fondée en 1856 par un alsacien, Louis Moritz. La Estrella Damm vient de la brasserie la plus ancienne d’Espagne fondée par un Alsacien.

Marseille s’impose jusqu’en 1870 comme le premier port Méditerranéen et d’Europe. Il manque toutefois une chose pour les Provençaux, les marins et les ports où ils font du négoce, la bière. Certes en 1778, Jean-Chrétien Hay fait le pari d’ouvrir la première brasserie du sud de la France à Arles avec un entrepôt à Marseille, mais c'est artisanal et il est impossible de fabriquer de la bonne bière dans les pays chauds[41], par exemple dans le midi ou en Espagne, où s'installe des brasseurs alsaciens.

Né lui-aussi à Brumath, son oncle, fils de brasseur luthérien, Jean-Jacques Velten (1802 Brumath - 1870 Marseille) s’installe à Marseille, avant 1823[42]. En Alsace beaucoup de brasseries vont rester des établissements de portée locale, avant de disparaître dans la seconde moitié du XIXe siècle sous l'effet de la concurrence des brasseries industrielles[43].

Jean—Jacques Velten se marie en 1823 à Marseille à la fille d'un tonnelier marchand de vins, luthérien, né à Ribauvillé et installé à Marseille.

Après 1814, sous la Restauration, Marseille compte cinq brasseurs de faible importance en ville, dont un nouvel arrivant, Jacques Velten originaire de Brumath. Avec ses associés, puis ses futurs successeurs, il va jeter en 1826 les bases d’une entreprise sans commune mesure avec celles de ses prédécesseurs : la Bière Velten, les futures Brasseries de la Méditerranée[44].

Geoffroy II Velten épouse le 5 septembre 1857, à Marseille, Marie-Adèle Velten, la fille de son oncle Jean-Jacques Velten, négociant et brasseur à Marseille et de Eugénie Marie Bohler. Il est domicilié à cette époque rue Bernard Dubois.

Jacques Velten va être en situation de quasi monopole à la vente à Marseille et il utilise les orges de Provence et de Tunisie et les houblons de Flandres et d’Allemagne venant par la mer. Son entreprise se développe sous le Second Empire grâce à une maîtrise précoce du froid artificiel.

Au début du XXe siècle, toujours gérée par la famille Velten, elle va devenir avec 500 ouvriers et une production annuelle de 100.000 hectolitres une des toutes premières brasseries françaises, susceptible de rivaliser avec les plus grands établissements strasbourgeois, alors sous pavillon allemand[45].

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La place où est née Geofroid Velten. Sa maison natale est la toute première à gauche; c'est là que son père a sa brasserie de bière artisanale.

UN JEUNE BRASSEUR VENANT D'ALSACE[]

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Sa popularité de Geofroid Velten lui vient, à coup sûr, de cette exquise boisson qu'il révèle, on peut le dire, aux estomacs du Midi, jusque-là rebelles à tout ce qui n'est pas le vin du cru[46].

Sa jeunesse (avant 1848 - 1860)[]

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Émeutes à Marseille en juin 1848.

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Grand appareil de Ferdinand Carré pour fabriquer de la glace.

Des études à l’école supérieure de Brumath lui permettent de devenir bachelier en sciences en 1846[47]. Son instruction scientifique est donc attestée par le grade difficile de bachelier ès-sciences[48]. Ces diplômés sont peu nombreux à cette époque. Ils sont généralement issus d'un milieu qui peut payer ces études et ils ne sont pas simple ouvriers dans les brasseries.

C'est en 1848, à l'âge de dix-sept ans, en pleine effervescence révolutionnaire que Velten vient s'établir à Marseille en qualité de technicien brasseur, pas vraiment ouvrier, comme il le dit[49].

Geoffroy n'a pas la moindre peine à comprendre combien la brasserie locale justifie la répugnance très partagée que les Méditerranéens professent alors pour la bière[50].

Ferdinand Carré, après avoir fait ces essais de machines chez les frères Tourtel à Tatonville en 1857, qui testent à cette époque les dernières techniques dont le maltage pneumatique, propose sa machine à Eugène Velten, qui en la combinant à la chaudière fermée du brasseur parisien Karcher, améliore par la même occasion la touraille de la chaudière en 1859[51].

Les recherches des Velten et Pasteur[]

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Louis Pasteur : Études sur la bière (1876 edition).

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Louis Pasteur fait des recherches sur la pasteurisation de la bière avec l'aide des Velten.

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Il existe une édition de la correspondance entre Louis Louis Pasteur et les Velten et leurs recherches communes sur la production de bière dans les climats chauds[52].

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Vases d'une grande dimension.

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Le 26 rue de la Joliette est de nos jours dans un quartier comme une grande partie de la ville de Marseille.

L'eau à Marseille est calcaire, mais le fils de Jean—Jacques Velten, Eugène Velten la filtre et la fait bouillir avant d'entrer dans la fabrication[53]. C'est au neveu de Geoffroy, Eugène Velten, élève et ami de Louis Pasteur, à la fois habile industriel et novateur, qu'est dû en grande l'essor de la modeste brasserie.

Par un traité du 29 décembre 1871 Louis Pasteur l'autorise à se servir de ses procédés. En 1873, après des études difficiles et des expériences coûteuses Eugène Velten prend un brevet de perfectionnement[54].

Louis Pasteur écrit :

La rigueur des principes que j'avance au sujet des causes des maladies de la bière est telle que la fabrication peut être améliorée par la mise en usage d'une partie seulement des pratiques que ces principes conseillent. M. Velten, à Marseille, M. Kuhn, à Clermont-Ferrand ont perfectionné sensiblement leur travail en agissant ainsi, c'est-à-dire en adoptant une partie seulement de mon procédé à une époque où celui-ci n'était pas encore définitif. M. Velten refroidit le moût dans l'air pur....

Pasteur ajoute dans le Tome V de ses Œuvres :

M. Velten, brasseur à Marseille, en avait déjà adopté de particulières dans des essais de mise en œuvre du procédé exposé dans cet Ouvrage dans un laboratoire, exposé à toutes les variations de température extérieure. Au bout. de ce temps, on goûta la bière du ballon elle était parfaitement saine et sa levure, examinée au microscope, n'offrait pas les moindres traces de ferments étrangers. Nul doute que la durée de l'expérience aurait pu être prolongée pendant un nombre d'années quelconque. On vit seulement naître à la longue, au niveau de la bière, dans le goulot du ballon, un dépôt adhérent de petits mamelons ressemblant à une cristallisation, mais qui était en réalité formé d'une de ces levures que j'ai appelées, au chapitre V, levures aérobies. La bière mise dans une bouteille qui avait été lavée à l'eau chaude fut conservée pendant plusieurs mois, en été, sans éprouver d'altération de maladie. Les conditions fondamentales de l'expérience précédente peuvent

être réalisées dans des vases d'une grande dimension. A cet effet, disposons l'appareil ci-joint en fer-blanc ou en cuivre étamé. Ainsi que le dessin [fig. 76 et 77] le fait voir, il se compose d'une cuve reposant sur un plancher et fermée par un couvercle dont le bord tombant s'engage dans une gouttière pleine d'eau.

Le ton de la recherche pastorienne sur la bière est donné dès la préface que Louis Pasteur rédige pour l’édition de 1876 :

J’ai commencé ces recherches à Clermont-Ferrand, dans le laboratoire et avec l’aide de mon ami, M. Duclaux, professeur de chimie à la Faculté des Sciences de cette ville. Je les ai continuées à Paris, et en dernier lieu dans la grande brasserie, la première de France, sans contredit, des frères Tourtel, à Tantonville. Je me fais un devoir de remercier ici publiquement ces intelligents industriels de leur extrême obligeance. Je dois également un hommage public à M. Kuhn, habile brasseur, de Chamalières, près de Clermont-Ferrand, ainsi qu’à M. Velten, de Marseille, et à MM. de Tassigny, de Reims, qui ont mis leurs usines et leurs produits à ma disposition avec le plus louable empressement[55].

Velten introduit dans sa fabrication les dernières découvertes de Louis Pasteur. Permettant ainsi la production de tous types de bière toute l'année (Bière de Mars et de Saisons toute l'Année... Brassées en hiver, elles ont besoin de conditions de fraîcheur optimum et même si la Bière de Mars est de fermentation haute...)[56].

La pasteurisation de la bière s'effectue avant ou après le soutirage, mais avant le conditionnement ; elle consiste en général à chauffer la bière durant 20 min à 60 °C. Il existe trois techniques mises en œuvre depuis 1863, selon les apports de Pasteur, Malvezin, Gasquet et Gangloff.

Sa propre brasserie (1861)[]

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Geoffroy Velten[57].

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Lyon : Brasseries de la méditerranée, puis Velten.

Le jeune Alsacien se décide, en 1861, à devenir maître brasseur, 26 rue de la Joliette. Sa très modeste brasserie veut doter Marseille d'un produit qui réconcilie sa population avec la bière[58]. Cet établissement va être à l’origine des Brasseries de la Méditerranée. Il produit 2.000 hl la première année et il dit qu'il arrive à 25.000 hl en 1880.

Les Velten mettent au point, en Provence, avec l'aide de Louis Pasteur un système frigorifique à absorption de gaz, pour la première fois dans le monde, permettant un contrôle de la fermentation basse dès 1859[59]. Louis Pasteur rend un hommage public aux Velten qui ont mis leurs usines et leurs produits à sa disposition avec le plus louable empressement, dans ses Œuvres, en 1876. Ils fabriquent une excellente bière dont la réputation se répand très rapidement.

Geoffroy Velten fabrique également de la glace pour les navires de commerce. Il installe la première malterie pneumatique de France, au 149 rue de Crimée. Il emprunte à Pasteur ses procédés de fermentation.

Les Brasseries de la Méditerranée, à partir de Marseille créent un réseau industriel et commercial à Lyon (1881) et dans d'autres villes de la métropole ou des colonies[60]. En 1881, un Velten construit à Lyon une brasserie qui doit devenir la plus grande de France, avec une capacité de 100.000 hl. Ce chiffre n'est jamais atteint, mais cela nuit sérieusement au monopole allemand.

La brasserie Velten, primée à l'exposition de 1867, va être qualifiée de modèle par Jacques Chirac[61].

Devenu, en 1881, propriétaire d'une immense fortune par la vente de sa brasserie, il fait de cette fortune l'usage le plus généreux qu'il soit possible d'attendre d'un millionnaire[62], tant au bureau de bienfaisance qu'à la commission de permanence et qu'au conseil général[63]. Car il fait de la politique activement au moins depuis

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Toits des Brasseries Velten à côté de la Pprte d'Aix, à Marseille.

LA POLITIQUE[]

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LA PRESSE[]

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À l’instar de certains protestants réformés, Geoffroy Velten est, sous le Second Empire, républicain militant. Il soutient les candidatures de Gambetta en 1868 et d’Esquivos en 1869, mais aussi la presse. Arrivé à une très haute fortune, il appartient ainsi à cette classe des parvenus où le peuple trouve d'ordinaire si peu de sympathies[64].

La Jeune République[]

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Exemplaire de La Jeune République[65].

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Léo Taxil vers 1880.

Après 1863, Geoffroy Velten riche brasseur, républicain militant, à l’instar de certains protestants réformés, contribue à la création de journaux libéraux qui luttent contre l'Empire[66].

Gambetta en 1868, Esquiros en 1869, n'ont pas de plus zélé défenseur pour leur candidature. Associé à toutes les aspirations républicaines, il partage tous les efforts de la démocratie, prend une part très active à toutes les conspirations contre un gouvernement usurpateur, travaille la matière électorale à chaque nouvelle occasion, contribue de ses deniers à la fondation ou la pérennité de journaux républicains...[67].

Après 1870, Geoffroy Velten finance désormais les journaux républicains marseillais. Il sauve L'Égalité, journal de Gilly La Palud, organe de l'Union démocratique du Midi (1870 - 1879), puis Journal de la République Française[68]. Selon les gens sensés c'est dilapider son argent que de financer ce journal qui répète le même discours que des centaines d'autres anticlérical que l'on ressasse comme dans les cafés progressistes des cantons à cette époque[69].

En 1873, M. Velten, comprenant que l'Égalité n'est pas suffisante, qu'il faut au grand parti républicain marseillais un organe populaire et bon marché. Il fonde, et cette fois avec ses seules ressources, le journal radical La Jeune République[70][71].

Velten participe, en 1876, avec Clovis Hugues à la création de La Jeune République, première version du Petit Provençal (1880)[72].

Parmi les fondateurs du journal, on trouve - outre Geoffroy Velten (1831 - 1915) :

¤ Jean-Baptiste Amable Chanot, membre du Parti radical, avocat, maire de Marseille et futur député des Bouches-du-Rhône.

¤ directeur Léo Taxil (1851 - 1907), écrivain français anticlérical qui va devenir un inquiétant anti-maçon.

¤ rédacteur en chef Auguste Thomas et compte parmi ses journalistes Louis Pierroti et Lucien Pasquier.

¤ En 1871, un de ses futurs journalistes, futur député socialiste, tente de s'emparer de la mairie de Marseille avec les républicains, le 23 mars. En 1876, Clovis Hugues, libéré de prison depuis 1875, devient rédacteur en chef du nouveau quotidien radical, La Jeune République. Clovis Hugues qui est le premier socialiste élu à l'Assemblée. Il fait de la prison et avec sa femme, ils tuent parfois des gens de droite. Il finit boulangiste. Or l'on sait que Velten est membre de l'Association nationale républicaine qui lutte contre le boulangisme et il ne tue personne, même pas un Prussien ! Léo Taxil devient anti-maçon en 1886. Velten est un républicain et patriote qui vit dans la bonne société. C'est une personnalité d'envergure internationale pas un extrémiste.

La Jeune République a très vite un tirage de 18.000 exemplaires. Il est engagé à gauche. Le journal est racheté par Emile de Girardin et devient en 1880 le Petit Provençal, concurrent de gauche ou centre-gauche du Petit Marseillais. Il devient Le Provençal, sous Gaston Defferre, et ensuite La Provence.

UN RÉPUBLICAIN TRÈS PATRIOTE[]

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Il est conseiller municipal de Marseille en 1874-75; en 1880, il est élu au Conseil général, puis devient Sénateur des Bouches-du-Rhône, élu sur la liste des Républicains le 25/01/1885, où il succède à Eugène Pelletan. Il est réélu le 7 janvier 1894 (avec 232 voix sur 405 suffrages exprimés) comme représentant du parti républicain radical[73].

Conseiller municipal (1874), puis général (1879)[]

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31 octobre 1870, Velten à Gambetta.

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Geoffroy Velten est aussi un homme politique républicain et patriote.

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Geoffroy Velten (Site du Sénat).

Quand la funeste guerre de 1870 vient mettre la patrie en danger, il crée une caisse de secours destinée aux familles des soldats mobilisés par la guerre avec la Prusse, qu’il s’engage à alimenter à hauteur de 1.000 francs par mois durant la durée du conflit[74][75]. En 1870, il fait don de deux mitrailleuses pour la défense nationale.

En 1874, candidat du comité central, Velten est nommé conseiller municipal par 24.000 suffrages[76][77].

En 1880, il est élu au conseiller général des Bouches-du-Rhône (1879)[78]. Marseille, G. Velten s'illustre surtout par la création le 10 juillet 1880 des Pionniers de l'avenir, une organisation de jeunesse à visées patriotique et militaire.

Geoffroy Velten est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1881, puis officier en 1885, en distinction de son dévouement pour les blessés de la guerre de 1870 et pour son action lors de l’épidémie de choléra qui sévit à Marseille.

C'est pour la défense des intérêts de la démocratie qu'il ouvre sa maison de la rue de la Joliette au comité organisé pour combattre les hommes du coup d'état manqué du 16 mai 1877, et s'expose ainsi lui-même aux plus redoutables dangers[79].

Velten est élu en 1879 conseiller général par les électeurs du 2e canton de Marseille, et devient président de la commission départemental[80][81].

Les Pionniers de l’avenir (1880)[]

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Geoffroy Velten est républicain et philanthrope, mais il est avant tout patriote. Fils de l'Alsace occupée par le Prussien, sa plus grande préoccupation est la recherche et l'organisation des moyens propres à hâter le retour de son pays d'origine à la mère patrie. Il fait une remarque :

Les enfants reçoivent à l'école les premiers éléments de l'instruction militaire, mais ils sortent de l'école à treize ans, que deviennent ces premières notions dans l'intervalle qui sépare 13 ans de 20 ans, âge où les jeunes gens sont appelés sous les drapeaux ?[82].

Il y a là une lacune, dont un patriote tel que M. Velten ne peut manquer d'avoir l'esprit frappé, et cette lacune, il se dit qu'il faut essayer de la combler[83].

Le 10 juillet 1880, il fonde Les Pionniers de l’avenir, une organisation de jeunesse à visée patriotique et militaire. Elle les prépare à l'avenir patriote rêvé par ce cœur d'Alsacien[84].[85].

Devenu, en 1881, propriétaire d'une immense fortune par la vente de sa brasserie, il fait de cette fortune l'usage le plus généreux qu'il soit possible d'attendre d'un millionnaire[86], tant au bureau de bienfaisance qu'à la commission de permanence et qu'au conseil général[87].

Tout Marseille voit Velten à l'œuvre pendant le choléra de 1884. Président du comité de vigilance, présidé par M. le préfet, il a la surveillance à peu près exclusive de l'emploi de 350.000 frs. que le Gouvernement mets à la disposition du bureau de bienfaisance[88]. Ajoutons bien vite que ce généreux exemple trouve à Marseille, un grand nombre d'imitateurs[89]. Il est aussi président du comité de secours aux Égyptiens...[90].

Sénateur (1885 - 1912)[]

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Geoffroy Velten est le seul futur sénateur de Marseille qui est membre en 1877 de la Société de géographie et qui le reste[91].

Durand Guy dans Marseille colonial : quels choix ? quels mythes ? quelles réalités ? (2008) écrit que :

De nombreux membres de premier plan de l’institution consulaire — patrons par définition - siègent aux conseils municipal et général, mais rarement au Parlement. Parmi ces derniers figurent des personnalités d’envergure internationale : Jules Charles-Roux, Hubert Giraud, Geoffroy Velten, indispensables relais auprès des ministères[92].

Élu sénateur il accueille avec une vive sympathie les membres des associations ouvrières de Marseille délégués par leurs compatriotes pour là défense des mêmes intérêts, et Velten les présente au Président de la République[93].

Ier mandat de Sénateur (1885 - 1894)[]

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Velten se retrouve, en 1881, à la tête d'une fortune considérable par la vente de sa brasserie, et est désigné, le 6 janvier 1885, par les électeurs sénatoriaux républicains de ce département comme candidat au siège d'Eugène Pelletan décédé[94]. Il est élu sénateur par 224 voix (402 votants), sur la liste des Républicains [95].

Geoffroy Velten est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1881, puis officier en 1885, en distinction de son dévouement pour les blessés de la guerre de 1870 et pour son action lors de l'épidémie de choléra qui sévit à Marseille[96].

Dès le 26 mars 1885, comme sénateur, il vote de droits d'entrée sur les céréales venant de l'étranger et prononce alors un discours remarqué. Il opine pour l'expulsion des membres des familles ayant régné en France 1886), pour la nouvelle loi militaire, le service de trois ans[97]. Il est pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure de la haute cour contre le général Boulanger[98]. Il défend aussi la préférence nationale au niveau de l'embauche[99].

Après 1889, ses interventions en séance publique sont plus rares. Il prend la parole pour défendre l'industrie de la savonnerie, comme rapporteur d'une proposition de loi relative au séjour des travailleurs immigrés et à la protection du travail national, dans la discussion d'un projet de loi sur la construction d'un bassin dans le port de Marseille, dans un débat sur le canal de Marseille au Rhône[100].

IIe mandat de Sénateur (1894 - 1903)[]

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Godfried Velten est réélu sénateur, d'abord lors du renouvellement du 7 janvier 1894, au premier tour, avec 232 voix sur 411 votants, comme représentant du parti républicain radical[101].

L’esprit économique impérial se retrouve un peu partout à Marseille, ville portuaire qui veut écouler ses productions et celles qu'elle transporte dans nos colonies[102].

IIIe mandat de Sénateur (1903 - 1912)[]

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Portrait du sénateur Velten paru dans Le National, journal républicain d’Aix, le 8 septembre 1895[103].

Godfried Velten est réélu sénateur lors du renouvellement du 4 janvier 1903, toujours au premier tour, avec 255 voix sur 425. Inscrit au groupe de la gauche démocratique du Sénat, proche des radicaux, dont il est l'un des fondateurs, en 1892, il entame un troisième mandat[104].

Il appartient à plusieurs commissions spéciales constituées pour l'examen de textes législatifs, notamment, comme président, à la commission chargée d'examiner le projet de loi relatif à la pêche fluviale, et, comme membre, à la commission chargée du projet de loi réglementant le travail des femmes et des enfants dans les usines et ateliers.

Il fait partie des commissions permanentes de la marine, des pétitions, de la comptabilité et adhère également au groupe d'études de la navigation et des ports, au groupe d'études agricoles, au groupe d'études coloniales[105].

Geoffroy Velten vote la loi sur la laïcité de 1905, qu'il soutient la politique religieuse du cabinet Clemenceau[106].

Dans la discussion de la loi militaire que le Sénat est en train de voter, , en 1906, il se prononce pour le service de trois ans, qui donne seul satisfaction aux idées égalitaires et aux espérances patriotiques du sénateur des Bouches-du-Rhône[107][108].

Il prend part au débat sur le tarif général des douanes, défend les intérêts de ses électeurs.

Velten signe, le 15 novembre 1906, avec son collègue des Bouches-du-Rhône, Leydet, un ordre du jour faisant confiance au gouvernement Clemenceau pour assurer sur tous les réseaux des compagnies de chemin de fer un fonctionnement suffisant et régulier conforme aux besoins du pays. Il se prononce par son vote, en 1906, pour le rachat du réseau ferré de l'Ouest, soutient la politique religieuse du cabinet Clemenceau et se prononce, toujours en 1906, pour la loi dite des trois ans[109].

Il rapporte le projet de loi relatif à l'exploitation et a l'entretien du canal des Alpilles et le projet de loi relatif à l'assainissement de la ville de Marseille[110].

Il entame donc un 3e mandat, inscrit dans les rangs de la Gauche démocratique. A la fin de son mandat, le 6 janvier 1912, Godfried Velten ne sollicite pas le renouvellement de son mandat et meurt trois ans plus tard, le 24 septembre 1915, à Paris, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans[111].

Lettre au Figaro qui le dit Allemand (1885)[]

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Figaro : journal non politique : (Paris) : 1885-01-07. p.5.

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Figaro : journal non politique : (Paris) : 1885-01-07. p.6.

Velten se voit dans la nécessité d'adresser une lettre au Figaro, qui le dit Allemand, comme sa famille implantée à Marseille, lors de l'élection sénatoriale dans les Bouches-du-Rhône :

Marseille, 12 janvier 1885.
Monsieur,
On vient de m'apporter votre journal du 7 janvier, contenant un article intitulé : les Élections sénatoriales, et dans lequel, sous la rubrique Bouches-du-Rhône, il est question de moi comme candidat au Sénat[112].
Permettez-moi quelques mots de rectification au sujet de cet article.
Vous dites que M. Godfried Velten, conseiller général du 3e canton, a été récemment décoré par le ministre de l'intérieur[113].
Je suis conseiller général du 2e canton, et ce n'est pas récemment, mais depuis trois ans que je suis décoré par le ministre du commerce, en récompense des services que j'ai rendus à l'industrie par la création de deux établissements très prospères, une brasserie avec appareils à glace et une malterie pneumatique. Cela dit, je passe à une erreur plus sérieuse[114].
Les Velten, écrivez-vous, sont une famille allemande implantée à Marseille depuis une cinquantaine d'années...[115].
Votre correspondant n'est décidément pas heureux pour l’exactitude de ses renseignements. Je suis né à Brumath, en Alsace, près de Strasbourg ; si vous désirez consulter l'état civil de ma ville natale, vous m'y trouverez inscrit à la date du 10 septembre 1831[116].
Tous mes concitoyens de Marseille qui connaissent mon nom savent aussi que je suis d'origine alsacienne et que ma constante préoccupation est le retour à la mère patrie des deux provinces annexées; mon patriotisme est bien connu à Marseille et ailleurs ; en affirmant que je suis Allemand, Monsieur le Directeur, vous me faites une injure grave, qui sera vivement ressentie par tous les Alsaciens Lorrains, ainsi que par tout bon Français ayant conservé de l'attachement pour ses pauvres frères annexés[117].
Victimes d'une guerre néfaste entre toutes, nous avons souvent la douleur de nous voir assimilés à nos vainqueurs, nous tous qui aimons la France avec idolâtrie, tant ceux d'entre nous qui ont quitté leurs foyers pour se soustraire à la domination allemande, que nos frères moins privilégiés forcés par les circonstances de rester en Alsace-Lorraine ![118].
Que les ignorants confondent sans cesse les Alsaciens avec les Allemands, je n'en suis point étonné ; mais qu'un journal comme le vôtre tombe dans la même erreur, c'est ce qui blesse mes sentiments les plus intimes, et je suis en droit d'attendre de votre courtoisie l'insertion, dans votre prochain numéro, des quelques lignes que j'ai l'honneur de vous adresser[119].
Dans l'espoir que votre patriotisme se trouve à la hauteur de ma demande, je vous prie, Monsieur le Directeur, d'agréer l'expression de mes sentiments distingués. Velten[120].

MARIAGE ET DESCENDANCE[]

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Marié le 4 septembre 1857, Marseille avec Marie Adèle Velten, née le 9 février 1834 - Marseille, 13, France, décédée le 28 avril 1897 - Marseille, à l'âge de 63 ans.

Leurs enfants[]

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Bois-Fleuri, le bien nommé du temps du brasseur de bière Eugène Velten.

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Pavillon Velten à l'Exposition coloniale de Marseille en 1906.

¤ Eugène Geoffroy Velten 1858 - Marié le 11 novembre 1888, Aubenas, avec Elodie Fanny Emma Mouline (1865 - 19??) dont :

¤ Hélène Elodie Adèle Velten 1889 - 1970 Mariée avec le 7 février 1919, Marseille, avec Raoul Ernest Gaston Pierre Roux

La bastide Bois Fleury appartient à Eugène Velten, fils de Godfried Velten, sénateur, administrateur de la Banque de France et fondateur des brasseries Phénix[121].


¤ Marie Velten (1859 - 1892), mariée le 29 janvier 1881, à Marseille, avec Gaston Giraud (1854 - 1915), industriel et maire de Vals-les-Bains (Ardèche), dont :

¤ Berthe Adèle Nezida Giraud (1881 - 19??) mariée le 5 mai 1906, Vals-les-Bains, 07600, France, avec Paul Auguste Gonon,
¤ Marie Eugénie Germaine Giraud (1885 - 1980), mariée le 3 juillet 1909, Vals-les-Bains, 07600, avec Paul Emile Massé.
¤ Paul Lafayolle Godfried Giraud (1888 - 19??) est bachelier, licencié... industriel dans la soie, capitaine, prisonnier évadé, et officier de la légion d´Honneur marié le 10 février 1912, à Cogolin, avec Marguerite Marie Pierrette Thérèse Émilie Ferran, fille d'un négociant. Ils habitent en 1933 à Budapest, Döbrentei utca 16. Paul Giraud, né en 1888, n’a qu’un but dans sa vie, servir sa commune, et son pays. Il est maire Radical-Socialiste de Vals les Bains de 1919 à 1934.

Ses neveux[]

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Son neveu, Eugène II Velten dirige à Marseille les Brasseries de la Méditerranée, créées par son oncle et son grand-père Jean-Jacques Velten, après avoir fait son apprentissage à Lyon. Il a un rôle social important à Marseille et est membre de la Chambre de Commerce. Il préside les Raffineries de Sucre de Saint Louis. voir Légion d'honneur (chevalier) (3 février 1922) Né le 24 juin 1864 - Marseille (13)

Eugène II Velten s'intéresse à toutes les œuvres protestantes. Il habite en dernier lieu une grande maison rue Nicolas, dans laquelle il recueille en particulier sa nièce Adrienne Velten, devenue veuve de bonne heure, avec trois enfants, ayant perdu son époux, Arnaud de Cazenove, Saint-Cyrien, fils d'un lieutenant-colonel déjà mort pour la France quelques mois plus tôt en 1914.

Arthur Imer (1847, Marseille-1914), fils d’Auguste Imer, d'une importante famille de capitalistes se marie avec Adèle Velten[122].

La bastide de Bois Fleuri[]

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La bastide de Bois Fleuri appartient à son fils, Eugène Velten.

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Château Borély.

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La bastide de la Magalone.

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La pièce d'eau de Bois Fleuri.

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Une autre façade de la bastide de Bois Fleuri.

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La chapelle de la bastide de Bois Fleuri.

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La bastide de Bois Fleuri.

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Eugène Velten fait surtout fabriquer sa bière à Lyon.

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Bois Fleuri de nos jours.

A l’instar de la Magalone, du château Borely ou encore de la Villa Luce, Bois Fleuri s’inscrit dans une tendance apparue au XVIIIe siècle, et qui s’est particulièrement développée au XIXe siècle : celle de la bastide comme véritable espace résidentiel construit pour la villégiature d’une population aisée qui démontre par ce type de possession sa richesse ainsi que sa puissance[123].

En 1886, au Bois-Fleuri, chez M. et Mme Velten, Mmes Imer, Velten, M'ather, Mimbelii, Edmond Puget, Rondel, Canaple, MM. Imer, Çh. et Wulfran Canaple, le comte René des Isnards, viennent passer l'après-midi dans les vastes et somptueux salons du château et sous les ombrages si frais du parc seigneurial On retrouve bien des noms et de charmantes toilettes On a surtout beaucoup chanté[124].

Eugène Velten, fait lui-même partie de cette bourgeoisie de riches négociants, et, alors qu’en 1881 son père réalise une opération très lucrative en vendant son affaire, lui-même fonde à Lyon une brasserie qui ambitionne de devenir la plus grande de France avec une capacité de 100.000 hl.[125].

Au début du XXe siècle, toujours gérée par la famille Velten, la brasserie va devenir avec 500 ouvriers et une production annuelle de 100.000 hectolitres une des toutes premières brasseries françaises, susceptible de rivaliser avec les plus grands établissements strasbourgeois, alors sous pavillon allemand[126].

La transformation de l’entre-deux-guerres et ses conséquences sur le bâtiment. Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreuses bastides marseillaises ont été réquisitionnées pour être transformées en centres de convalescence militaire, ou en asiles d’accueil pour veuves et orphelins. Ce mouvement de transformation qui aurait pu s’arrêter à la fin du conflit ne fit que s’amplifier, changeant du même coup la destination de nombreux bâtiments prestigieux. C’est sans doute dans ce contexte qu’il faut interpréter la mutation de Bois Fleuri en orphelinat dès 1927[127].

De nos jours il existe encore de rares vestiges perdus dans un océan de modernité. Le portail de Bois Fleuri est un modèle en fer forgé richement ouvragé, ce qui permet de confirmer une fois encore que nous sommes en présence d’une bastide construite par un propriétaire souhaitant exposer sa richesse[128].

Hormis cet élément de l’entrée, il ne reste du domaine dans son état originel que quelques alignements d’arbres ayant survécu aux épisodes de destruction puis de reconstruction des années 1970. Pour le reste, nous ne pouvons que nous appuyer sur quelques photographies afin d’évoquer Bois Fleuri du temps de sa splendeur[129].

La propriété s’étend sur 7 hectares, et comme toutes les bastides de sa qualité, elle possède des aménagements extérieurs à la hauteur de la magnificence du corps de bâtiment principal[130].

Il semble évident à la lecture de ces images que l’aménagement paysager ait fait l’objet d’un travail minutieux de mise en scène, d’autant qu’il est complété par l’existence d’une pièce d’eau assez étendue, autre symbole de puissance et de richesse rendu possible par la construction du canal de Marseille au milieu du XIXe siècle[131].

Le plan de la maison de maître de Bois Fleuri est carré et correspond donc au second type architectural caractérisant les bastides provençales traditionnelles. Tout comme à Maison Blanche, elle est installée au milieu d’une vaste terrasse, elle-même disposée en élévation par rapport au terrain, ceci afin de permettre au propriétaire d’adopter une position dominante et de pouvoir contempler l’étendue et la richesse de son domaine. La balustrade de la terrasse est en fer forgé faisant ainsi écho à la beauté et à la richesse des portails ouvrant sur la propriété[132].

La terrasse est disposée sur une série de neuf arches situées sous la façade principale du bâtiment. On peut se demander quelle est la destination de cet espace situé sous la terrasse et donnant directement sur le jardin. Peut-être s’agit-il d’une sorte de verrière permettant d’aménager un jardin d’hiver. Ce type d’espace est en effet très en vogue à partir du Second Empire, au point de devenir partie intégrante des pièces de réception de certaines grandes demeures[133].

La maison comporte un rez-de-chaussée accueillant les espaces de réception, un étage, ainsi qu’un attique aux proportions plus réduites. L’ensemble comporte sept travées en façade, ornées dans la plus pure tradition classique. Ainsi, les fenêtres des deux premiers niveaux sont-elles surmontées de simples frises moulurées. La travée centrale abrite une porte d’entrée à fronton semi-circulaire au rez-de-chaussée, ainsi que des portes-fenêtres sur les deux niveaux supérieurs. Elle est bordée de pilastres qui apportent une forme de solennité à l’ensemble. Les fenêtres de l’attique sont toutes surmontées de frontons triangulaires simplement moulurés. Le fronton de la travée centrale est plus grand et repose sur les pilastres qui rythment ce niveau[134].

Les deux façades latérales comportent 7 travées. Les 3 centrales sont installées sur un décrochement qui permet d’apporter à la fois élégance et sobriété à l’ensemble. Les frontons triangulaires n’ornent que les quatre fenêtres latérales du niveau supérieur, soit celles qui ne sont pas sur le décrochement[135].

Enfin, la façade arrière reprend l’ordonnancement de la façade avant avec, là encore, un très bel accès visible sur une image en particulier. Sur cette photographie, on peut deviner que la porte est comme à l’avant surmontée d’un fronton semi-circulaire. Elle est également flanquée de deux élégantes lampes en fer forgé qui produisent un effet tout à fait charmant lorsqu’elles sont illuminées les soirs d’été[136].

La toiture est quant à elle constituée d’un ensemble à quatre pentes de faible déclivité, comme c'est l’usage dans la région[137].

APRES SA MORT EN 1915[]

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Projet Geoffroy Velten de la municipalité de Brumath.

Pendant très longtemps il ne reste à Marseille aucune trace de l’illustre passé de cette famille d’origine alsacienne dans cette ville et de ses activités. La Halle et l’Îlot Velten, dernier vestige de l'usine Velten et des Brasseries de la Méditerranée, avec le fronton énigmatique E.V. ne donne aucun indice sur l’activité passée et les innovations majeures qui ont eu lieux : la mise en place de la première installation frigorifique industrielle de Ferdinand Carré en 1859, de surcroît pour la bière, permettant la maîtrise industrielle de la fermentation basse, et ouvrant l’ère des brasseries et des microbrasseries[138].

La Halle et l’Îlot Velten dans les anciennes brasseries installées en 1826 par Jacques Velten, atelier dans lequel travaille son célèbre neveu Geoffroy qui crée en 1861 sa propre brasserie avant de devenir… créateur de journaux, héros de guerre et sénateur... sont une sorte d'hommage plus que l'avenue Velten ou le Square Velten, lui rendent hommage.

Le lieu un temps abandonné est devenu officiellement le 25 mars 2019 l’îlot Velten, un espace multi-activités et de vie abritant la Cité de la Musique de Marseille, le City Stade de Belsunce, un centre social, un Centre Municipal d’Animation, des jardins pédagogiques, une aire de jeux…

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Une des usines Velten restaurée, CPA et portrait de Geoffroy Velten âgé.

NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Godfried Velten (1831-1915), sénateur des Bouches-du-Rhône
  2. Louis Pasteur. Papiers. I — REGISTRES DE LABORATOIRE ET CAHIERS DIVERS. I-CVI Registres de laboratoire. LXIII-LXXVIII Recherches sur la bière. LXXV Correspondance Velten. Pasteur, Louis, de l'Académie française. 1801-1900 Laboratoire. Correspondance de Louis Pasteur.
  3. Godfried Velten (1831-1915), sénateur des Bouches-du-Rhône
  4. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  5. Base Léonore : Velten
  6. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  7. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  8. ROLAND CATY, PIERRE ECHINARD, ÉLIANE RICHARD, Les patrons du Second Empire : Marseille, Paris-Le Mans, Picard/Cénomane, 1999.
  9. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  10. Olivesi Antoine. Marseille. In: Bibliothèque de la Révolution de 1848, Tome 21, 1960. Les élections de 1869.
  11. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  12. Bière de Mars…eille ! Histoire des Brasseries à Marseille
  13. Olivesi Antoine. Marseille. In: Bibliothèque de la Révolution de 1848, Tome 21, 1960. Les élections de 1869.
  14. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  15. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  16. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26. Georges, C.. Directeur de publication.
  17. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  18. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  19. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  20. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  21. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  22. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  23. Les Sociétés de géographie en France et l'expansion coloniale au XIXe siècle. Dominique Lejeune. Albin Michel, 1993. ISBN 222621335X, 9782226213358.
  24. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  25. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  26. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  27. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  28. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  29. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  30. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  31. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  32. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  33. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  34. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  35. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  36. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  37. Durand Guy. Marseille colonial : quels choix ? quels mythes ? quelles réalités ?. In: L’esprit économique impérial (1830-1970). Groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France & dans l'empire. Paris : Société française d'histoire d'outre-mer, 2008. pp. 307-318. (Publications de la Société française d'histoire d'outre-mer, 6).
  38. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  39. Circuit Résidences Seigneuriales.
  40. Olivesi Antoine. Marseille. In: Bibliothèque de la Révolution de 1848, Tome 21, 1960. Les élections de 1869.
  41. HISTOIRE DE LA BIÈRE À MARSEILLE, DES ALSACIENS, DE LA MISE EN PLACE DE LA FERMENTATION BASSE INDUSTRIELLE
  42. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  43. Stoskopf Nicolas. Quitter l'Alsace pour faire fortune : le cas des entrepreneurs du XIXe siècle. In: Diasporas. Histoire et sociétés, n°9, 2006. Chercher fortune. pp. 43-55.
  44. HISTOIRE DE LA BIÈRE À MARSEILLE, DES ALSACIENS, DE LA MISE EN PLACE DE LA FERMENTATION BASSE INDUSTRIELLE
  45. Stoskopf Nicolas. Quitter l'Alsace pour faire fortune : le cas des entrepreneurs du XIXe siècle. In: Diasporas. Histoire et sociétés, n°9, 2006. Chercher fortune. pp. 43-55.
  46. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C. Directeur de publication.
  47. ROLAND CATY, PIERRE ECHINARD, ÉLIANE RICHARD, Les patrons du Second Empire : Marseille, Paris-Le Mans, Picard/Cénomane, 1999.
  48. Instruction publique ...: Discussions de 1843, 1844, 1845, 1846.-Défense de l'université et de la philosophie, Volume 2 de Instruction publique, Victor Cousin. Éditeur Pagnerre, 1850.
  49. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  50. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  51. Bière de Mars…eille ! Histoire des Brasseries à Marseille
  52. Louis Pasteur. Papiers. I — REGISTRES DE LABORATOIRE ET CAHIERS DIVERS. I-CVI Registres de laboratoire. LXIII-LXXVIII Recherches sur la bière. LXXV Correspondance Velten. Pasteur, Louis, de l'Académie française. 1801-1900 Laboratoire. Correspondance de Louis Pasteur.
  53. Les dynasties marseillaises: de la Révolution à nos jours, Synthèses historiques, Laurence Américi, Xavier Daumalin, Perrin, 2010. ISBN 2262023220, 9782262023225.
  54. Volume 8 de Les Bouches-du Rhône, Marseille (France). Chambre de commerce. Les Bouches-du-Rhône: encyclopédie départementale, Paul Masson. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 1937.
  55. Carnino Guillaume, « Louis Pasteur. La science pure au service de l'industrie. Le Mouvement Social, 2014/3 (n° 248), p. 9-26.
  56. Bière de Mars…eille ! Histoire des Brasseries à Marseille
  57. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C. . Directeur de publication.
  58. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  59. Bière de Mars…eille ! Histoire des Brasseries à Marseille
  60. Olivesi Antoine. Marseille. In: Bibliothèque de la Révolution de 1848, Tome 21, 1960. Les élections de 1869.
  61. Olivesi Antoine. Marseille. In: Bibliothèque de la Révolution de 1848, Tome 21, 1960. Les élections de 1869.
  62. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  63. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  64. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  65. JEUNE REPUBLIQUE (LA) [No 78 du 11/05/1873 - JOURNAL POLITIQUE SATIRIQUE DU MIDI DEMI-TOUR A DROITE PAR LEO TAXIL - COMPLIMENTS IMMERITES PAR NOXO Magazine – 11 mai 1873.]
  66. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  67. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  68. ROLAND CATY, PIERRE ECHINARD, ÉLIANE RICHARD, Les patrons du Second Empire : Marseille, Paris-Le Mans, Picard/Cénomane, 1999.
  69. Hommes, idées, journaux: mélanges en l'honneur de Pierre Guiral, Jean A. Gili, Ralph Schor, Publications de la Sorbonne, 1988. ISBN 2859441530, 9782859441531.
  70. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  71. article de La jeune République en Provençal reproduit par René Merle
  72. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  73. Bertrand, Alphonse (1850-1907): Le Sénat de 1894, p. 107.
  74. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26. Georges, C.. Directeur de publication.
  75. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  76. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  77. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  78. Site du Sénat
  79. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  80. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  81. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  82. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  83. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  84. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  85. LA COMMUNE DE MARSEILLE EN 1871, SIXIÈME PARTIE, SUITES ET PROLONGEMENTS
  86. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  87. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  88. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  89. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  90. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  91. Les Sociétés de géographie en France et l'expansion coloniale au XIXe siècle. Dominique Lejeune. Albin Michel, 1993. ISBN 222621335X, 9782226213358.
  92. Durand Guy. Marseille colonial : quels choix ? quels mythes ? quelles réalités ?. In: L’esprit économique impérial (1830-1970). Groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France & dans l'empire. Paris : Société française d'histoire d'outre-mer, 2008. pp. 307-318. (Publications de la Société française d'histoire d'outre-mer, 6).
  93. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  94. Site du Sénat
  95. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  96. Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly (1960/1977).
  97. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  98. [http:// www.senat.fr/senateur-3eme-republique/velten_geoffroy0311r3.html Site du Sénat]
  99. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  100. Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly (1960/1977).
  101. Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly (1960/1977).
  102. Durand Guy. Marseille colonial : quels choix ? quels mythes ? quelles réalités ?. In: L’esprit économique impérial (1830-1970). Groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France & dans l'empire. Paris : Société française d'histoire d'outre-mer, 2008. pp. 307-318. (Publications de la Société française d'histoire d'outre-mer, 6).
  103. Godfried Velten (1831-1915), sénateur des Bouches-du-Rhône
  104. Le Dieu de la République: au sources protestantes de la laïcité (1860-1900). Collection Carnot, ISSN 1291-9454. Patrick Cabanel. Presses universitaires de Rennes, 2003.
  105. Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly (1960/1977).
  106. Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly (1960/1977).
  107. Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré. Paris 1888-08-26 Georges, C.. Directeur de publication.
  108. Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly (1960/1977).
  109. Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly (1960/1977).
  110. Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly (1960/1977).
  111. Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly (1960/1977).
  112. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  113. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  114. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  115. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  116. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  117. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  118. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  119. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  120. Revue alsacienne : littérature, histoire, sciences, poésie, beaux-arts 1884-11. Chazel, Prosper (1845-1886)
  121. Étymologie et Histoire de Saint Tronc et Saint Loup
  122. Olivier Lambert, « Capitalisme familial et croissance économique à Marseille aux xixe et xxe siècles : l’exemple de la famille Imer et de sa parenté (1808-1947) », Méditerranée, 106 | 2006, 21-31.
  123. Bois Fleuri
  124. La Vedette : politique, sociale et littéraire... Marseille : 1886-08-07.
  125. Bois Fleuri
  126. Stoskopf Nicolas. Quitter l'Alsace pour faire fortune : le cas des entrepreneurs du XIXe siècle. In: Diasporas. Histoire et sociétés, n°9, 2006. Chercher fortune. pp. 43-55.
  127. Bois Fleuri
  128. Bois Fleuri
  129. Bois Fleuri
  130. Bois Fleuri
  131. Bois Fleuri
  132. Bois Fleuri
  133. Bois Fleuri
  134. Bois Fleuri
  135. Bois Fleuri
  136. Bois Fleuri
  137. Bois Fleuri
  138. HISTOIRE DE LA BIÈRE À MARSEILLE, DES ALSACIENS, DE LA MISE EN PLACE DE LA FERMENTATION BASSE INDUSTRIELLE
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