Wiki Guy de Rambaud
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                                       Françoise Gaudelet d'Armenonville

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Françoise Gaudelet d'Armenonville, miniature par Candide Blaize, en 1822.

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Les Gaudelet fournissent plusieurs officiers â la Chambre des comptes de Dijon et trois receveurs châtelains de Fresne Saint-Mamelz, savoir : Antoine, Ferry en 1561 et Claude en 1576[1].

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Portrait miniature de Teresa Cabarrús, sa cousine, qui l'héberge dans son château de Fontenay-aux-Roses.

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Son grand-père, Joseph Dubernad fait reconstruire de 1794 à 1799 le château de La Bourdaisière entouré d'un immense parc et de vignes.

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Louis XVIII, Prince de Poix (triangle rouge) et son futur secrétaire particulier, Georges de Rambaud (triangle bleu).

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Brevet chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur de Georges de Rambaud.

Château Hauteville

Le Château de La Hauteville appartient aux comtes d'Allonville. Les Rambaud en héritent.

Hotel d'allonville-rambaud

Le 9, boulevard de la Reine, de nos jours.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est née le 9 mars 1800 à Morlaix (rue Longue-section de la Roche) et décédée le 30 mars 1877 à Versailles (rue Neuve Notre Dame). Elle est enterrée au cimetière Saint-Louis de Versailles.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est la descendante d'Antoine Gaudelet, qui reçoit des lettres d'office données par le roi François Ier (1515 - 1547)[2]. Les Gaudelet fournissent plusieurs officiers â la Chambre des comptes de Dijon[3]. D'Hozier énumère, dans son Armorial général de France, différents membres de cette famille Gaudelet et décrit leurs blasons[4]. Sa famille, aux XVIIIe et XIXe siècles, est alliée à des familles nobles, selon d'Hozier.

Françoise Gaudelet d'Armenonville, côté paternel, est la petite-fille de Jean-Baptiste III Gaudelet, sieur d’Armenonville, dernier Trésorier de la Marine de Louis XVI[5], ruiné par la Révolution, et de Thérèse Françoise du Verger du Pou. Veuve de Jean-Baptiste Gaudelet, sa grand-mère se remarie à Joseph-Mathieu-Emmanuel-Gaspard de Pézénas, baron de Pluvinal, veuf de la belle-sœur de Joseph Bonaparte, roi de Naples, puis d'Espagne, et de Jean-Baptiste Bernadotte, roi de Suède. Son père est François Gaudelet d'Armenonville, chevalier, seigneur d'Armenonville, propriétaire de la manufacture des tabacs de Morlaix, et de la banque Gaudelet-Dubernard & Compagnie, rue de Paradis, faubourg Poissonnière, à Paris[6]. Françoise Thérèse est la nièce du général-comte Louis Groult des Rivières, veuf de la fille unique du Maréchal Philippe Charles de La Fare. Elle est aussi la nièce de Augustin Raimond Goüin, membre de la Famille Goüin, banquiers et d'industriels originaires de Tours, qui va donner plusieurs Régents de la Banque de France au XIXe siècle... et la nièce de Armand Dubernad, corsaire, armateur, industriel, banquier, raffineur, assureur, Vénérable maître de la loge de Morlaix[7], marié à une Béhic.

Sa mère est la fille de Joseph Dubernad, financier et révolutionnaire. Les du Bernad (de La Plume, Gascogne), les Fourcade, les Lannux de La Chaume (eux-aussi de La Plume et avant du Béarn) ou les Saulnier de Cugnon (Lorraine et Luxembourg) appartiennent à des familles nobles très anciennes. Françoise Gaudelet d'Armenonville, veuve, va demeurer au château de Fontenay-aux-Roses, chez sa cousine Teresa Cabarrús, devenue Princesse de Chimay. Les Dubernad sont des parents proches à la fois des Cabarrús, mais aussi des Lesseps, donc de la future impératrice Eugénie de Montijo. Teresa Cabarrús, est la fille de Francisco Cabarrús, Premier Ministre espagnol...

Françoise Gaudelet d'Armenonville vit jusqu'à l'âge de deux ans au Château de La Bourdaisière. Elle habite aussi durant sa jeunesse à Morlaix et à Paris.

Françoise Gaudelet d'Armenonville se marie avec Georges de Rambaud (1786 - 1834). Sur une miniature de Candide Blaize, on peut noter que Françoise Gaudelet d'Armenonville est à cette époque une très jolie jeune fille. C'est aussi quelqu'un de très cultivé, qui va devenir l'une des premières femmes libraires. Georges de Rambaud est écuyer, un descendant de la famille de Rambaud, le fils de Benoît de Rambaud et d'Agathe Mottet. Son père, ingénieur et colonel, est décédé des fièvres après avoir remonté le fleuve Sénégal pour aller occuper son poste de royaume de Galam, à l'époque de sa naissance. Sa mère élève le fils du roi, le futur Louis XVII[8]. Donc Georges de Rambaud est élevé jusqu'en 1792 par son oncle, le colonel Pierre Labrousse de Sénésac, puis par son grand-père maternel le Commissaire Général Louis Melchior Mottet (1735 - 1811) et surtout par son oncle et parrain l'amiral et ministre de la 1re Georges Pléville Le Pelley. Georges est à 18 ans Commissaire de la Marine (1804 - 1810) et contrôleur des contributions directes (1810 - 1814), puis nommé Commissaire administrateur des guerres (1815 - 1818), à Lille, dans le corps d'armée du duc de Berry. Il est décoré de la Légion d’honneur (1816). On sait par des lettres des 5 et 12 septembre 1818 que Georges de Rambaud est secrétaire général du gouvernement de Versailles et de Trianon, pour le Prince de Poix, malade à Mouchy[9]. Deux enfants naissent dont l'un Ernest de Rambaud, futur polytechnicien, dans l'hôtel du gouvernement de Versailles. Ernestine de Rambaud, ancêtre des Gaillard de Saint Germain naît à Paris. Georges de Rambaud est directeur de la loge française de Cassimbazar (Inde), en 1820. Puis il est nommé agent comptable des vivres, à Vendôme, pendant quatre ans, de 1824 à 1828. Toutefois il préfère démissionner de ce poste peu intéressant. Georges de Rambaud meurt à 47 ans à Mexico. Il traduit de 1828 à 1834 les grands auteurs français, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain, selon l(Historia general del Estado de México[10]. Françoise Gaudelet d'Armenonville, elle-aussi érudite, figure dans le Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870 (2003)[11].

Sa femme se remarie le 18 novembre 1834, à Fontenay-aux-Roses avec le comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885)], descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française[12], la Maison d'Allonville[13][14]. Amédée d'Allonville est Saint-Cyrien de la promotion 1820-1822). Le 1er octobre 1822 il est employé dans la Compagnie des gardes à pied ordinaires du corps du roi commandée par le duc de Mortemart comme caporal en 1er, ce qui correspond au grade de sous-lieutenant dans un régiment de ligne[15]. Puis, Amédée d'Allonville est sous-lieutenant au 1er régiment d'infanterie de ligne en octobre 1822[16]. Ce régiment, commandé par le colonel-marquis Charles de Saporta (1773 - 1850), fait partie de l'expédition des Cent Mille Fils de Saint Louis. Le 1er régiment d'infanterie de ligne fait partie du 2e corps de l'armée des Pyrénées (division de réserve de Bayonne), en 1823, commandée par le général Molitor. Les victoires se succédent. Il revient rn France et est nommé lieutenant dans le 1er régiment d'infanterie de la Garde royale, depuis le 27 mai 1828[17]. Le comte participe aux combats à Paris durant la Révolution de juillet 1830. Comme une Ordonnance du 11 août 1830 s'empresse de dissoudre la Maison militaire de Charles X, en tant que légitimiste il quitte l'armée. Du fait d'héritages importants Amédée d'Allonville est dit propriétaire. Il vit de ses rentes et héritages, comme c'est la mode ! Il séjourne suivant les saisons au Château de La Hauteville, au 9, boulevard de la Reine, à Versailles - qui n'est pas encore un hôtel particulier - dans les châteaux de membres de sa famille et d'amis autour de Montfort-l'Amaury, mais aussi à Paris, faubourg Saint-Germain, l'un des quartiers les plus chics et les plus prestigieux de Paris.


Article détaillé : Château de La Hauteville


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Françoise Gaudelet d'Armenonville - épouse de Georges de Rambaud, puis d'Amédée d'Allonville (Source : MEMOIRE & DOCUMENTS : GALERIE DE TABLEAUX DE FAMILLE).

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SA FAMILLE. SA JEUNESSE[]

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Veuve de Jean-Baptiste Gaudelet d'Armenonville, sa grand-mère se remarie avec Joseph Pézenas de Pluvinal est le beau-frère du roi d'Espagne Joseph Bonaparte, et du maréchal Bernadotte devenu roi de Suède.

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Ce roi d'Espagne, Joseph Bonaparte, joue un grand rôle dans les destinées des Dubernad, Cabarrús, Montijo, Lesseps...

Thérèse Françoise a des ancêtres appartenant à la noblesse de robe de Bourgogne, selon d'Hozier. Françoise Gaudelet d'Armenonville, côté paternel, est la petite-fille de Jean-Baptiste III Gaudelet, sieur d’Armenonville, dernier Trésorier de la Marine de Louis XVI[18], ruiné par la Révolution, et de Thérèse Françoise du Verger. Veuve de Jean-Baptiste Gaudelet, sa grand-mère se remarie avec Joseph-Mathieu-Emmanuel-Gaspard de Pézénas, baron de Pluvinal, veuf de la belle-sœur de Joseph Bonaparte, roi de Naples, puis d'Espagne, et de Jean-Baptiste Bernadotte, roi de Suède.

Son père est [François Gaudelet d'Armenonville]], chevalier, seigneur d'Armenonville, industriel (manufacture des tabacs de Morlaix), banquier (Gaudelet-Dubernard & Compagnie, rue de Paradis, faubourg Poissonnière)[19]. Sa mère est la fille de Joseph Dubernad, financier et révolutionnaire. Les du Bernad (de La Plume, Gascogne), les Voir article détaillé Fourcade, les Lannux de La Chaume (eux-aussi de La Plume et avant du Béarn) ou les Saulnier de Cugnon (Lorraine et Luxembourg) appartiennent à des familles nobles très anciennes. Françoise Gaudelet d'Armenonville, veuve, va demeurer au château de Fontenay-aux-Roses, chez sa cousine Teresa Cabarrús, devenue Princesse de Chimay. Les Dubernad sont des parents proches à la fois des Cabarrús, mais aussi des Lesseps, donc de la future impératrice Eugénie de Montijo. Teresa Cabarrús, est la fille de Francisco Cabarrús, Premier Ministre espagnol...

Françoise Gaudelet d'Armenonville est élevée à Morlaix, à Paris et à Meaux, mais elle vit jusqu'à l'âge de deux ans avec sa mère au Château de La Bourdaisière, reconstruit par son grand-père.

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Ses aïeux[]

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Dépendance de la commanderie de Sale à Fresnes-Saint-Mamès.

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Chambre des Comptes de Dijon vers 1700.

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Parlement de Bourgogne.

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Francisco Cabarrús y Lalanne. Comte-Ministre.

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Sa cousine, Teresa Cabarrús, future Madame Tallien, puis Princesse de Chimay à la prison de La Force.

Les Gaudelet portent : D'azur à un chevron d'or surmonté d'une croisette de même.

La famille du futur Trésorier général de la Marine, Conseiller Secrétaire du Roi, Jean-Baptiste III Gaudelet, est originaire de Dijon, nous dit Les secrétaires du roi de la Grande Chancellerie de France, dictionnaire biographique et généalogique (1672-1789) :

Messire francois charles de Saint Hilaire, écuyer, Conseiller Secrétaire du Roi Maison Couronne de France et de ses finances et des fermiers généraux de sa Majesté, dépose connaître depuis près de quinze années le Sieur Gaudelet pour …, sait qu'il est d'une famille honorable qu'il tient à des personnes du Parlement de Dijon dont il est originaire…[20].

Cette famille compte au moins trois receveurs châtelains de Fresne-Saint-Mamès, village dépendant du château d'Auxonne, à la frontière du duché de Bourgogne (enclave du duché de Bourgogne en Franche-Comté), dont les revenus appartiennent au capitaine du château d’Auxonne :

  • 1554 : Fresne-Saint-Mamès : Compte de Ferry Gaudelet, châtelain de Fresne, dont ...
  • 1556 - 1557 : Fresne-Saint-Mamès. - Compte des héritiers de Jean Menassier et d'Antoine Gaudelet. Cette châtellenie est amodiée 480 livres à Ferry Gaudelet et à Nicolas Rouhier, seigneur de Charentenay, par noble seigneur messire Cathelin Du Raillard, sieur de Marville, à qui le Roi a donné le revenu de cette châtellenie[21].
  • 1560-1561. - Fresne-Saint-Mamès. - Compte de Ferry Gaudelet, châtelain, institué par lettres de commission données par la Chambre des Comptes... Ferry remplace son fils en 1561 est remplacé par Claude, son fils le 20 janvier 1576. Le cautionnement de ce Ferry Gaudelet est du 21 juillet 1562...[22].

Puis les Gaudelet sont avocats en Parlement de Dijon, Conseillers du Roy, correcteurs en la chambre des comptes de Dijon, des ancêtres donc appartenant à la noblesse de robe, selon d'Hozier.

D'Hozier énumère dans son Armorial général de France[23], différents membres de cette famille et décrit leurs blasons.

  • Philibert Gaudelet, auteur du Journal des choses arrivées à Dijon depuis l'année 1650 jusqu'en l'année 1669[24] est Auditeur de 1688 à 1727 de la Chambre des comptes de Dijon et avocat. Il est le fils de Jacques Gaudelet (1620-1669), correcteur de la Chambre des comptes[25].
  • Jean Gaudelet (1646-1726), licencié en droit, avocat au Parlement de Dijon en 1676, auteur de La vie de Saint Bénigne, parue à Dijon en 1716[26].

Françoise Gaudelet d'Armenonville, côté paternel, est la petite-fille de Jean-Baptiste III Gaudelet, sieur d’Armenonville, dernier Trésorier de la Marine de Louis XVI, ruiné par la Révolution, et de Thérèse Françoise du Verger. Veuve de Jean-Baptiste Gaudelet, sa grand-mère se remarie à Joseph-Mathieu-Emmanuel-Gaspard de Pézénas, baron de Pluvinal, veuf de la belle-sœur de Joseph Bonaparte, roi de Naples, puis d'Espagne, et de Jean-Baptiste Bernadotte, roi de Suède.

Nous avons aussi en 1751 un Jean-Baptiste Defer, ancien garde du corps de la duchesse d'Orléans, domicilié à Paris et un Defer Nicolas, fontainier du duc d'Orléans, domicilié à Saint-Cloud. Quel est le lien de parenté des Gaudelet d'Armenonville avec les Gaudelet de Changy ?


Les Dubernad (côté maternel) sont des descendants de Jean Fourcade, bourgeois de Bayonne. Ils sont donc parents avec un grand nombre de personnes célèbres. Tous ses descendants gardent des liens pendant des générations et sont presque tous soit des hommes d’affaires, soit des diplomates, parfois les deux. Une grande partie d’entre eux vivent en Espagne et sont merveilleusement bien intégrés à une frange de l’aristocratie espagnole libérale. Les Dubernad sont des parents proches à la fois des Cabarrús, mais aussi des Lesseps, et donc de la future impératrice Eugénie de Montijo. La cousine de Françoise, Teresa Cabarrús, est la fille de Francisco Cabarrús, Premier Ministre espagnol, ami de Goya. Divorcée de Tallien, maîtresse de Barras, elle est devenue par son mariage princesse de Chimay. Françoise Gaudelet d'Armenonville demeure un temps dans le château de Fontenay-aux-Roses appartenant à son illustre cousine, Teresa Cabarrús.


Descendance de son ancêtre Jean Fourcade, garde de La Tour de Sault, maison royale (Fourcade, Cabarrús, Lesseps, Dubernad...)

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Ses parents[]

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Françoise Gaudelet d'Armenonville est élevée en partie au Château de La Bourdaisière, reconstruit par son grand-père maternel, Joseph Dubernad.

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La manufacture des tabacs de Morlaix.

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Son oncle par alliance, le général-comte Louis Groult des Rivières, est veuf de la fille unique du Maréchal Philippe Charles de La Fare.

Son père est François Gaudelet d'Armenonville, chevalier, seigneur d'Armenonville, industriel (manufacture des tabacs de Morlaix), banquier (Gaudelet-Dubernard & Compagnie, rue de Paradis, faubourg Poissonnière)[27].

Sa mère est la fille de Joseph Dubernad, financier et révolutionnaire. Les du Bernad (de La Plume, Gascogne), les Lannux de La Chaume (eux-aussi de La Plume et avant du Béarn) ou les Saulnier de Cugnon (Lorraine et Luxembourg) appartiennent à des familles nobles très anciennes. Ils sont négociants avec l'outre-mer, ce qui leur permet de ne pas déroger. Mais ils se soucient plus de leurs affaires que de leur noblesse. La plupart sont consuls d'autres royaumes avant 89, puis de l'Empire.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est :

¤ la soeur de Louis Gaudelet, chef d'escadron en 1856 du 3e régiment à pied d'artillerie[28].

¤ la nièce du général-comte Louis Groult des Rivières, veuf de la fille unique du Maréchal Philippe Charles de La Fare, nièce du cardinal-duc Etienne Joseph de La Fare, l'ennemi des jansénistes. Son oncle commande les Suisses du comte d'Artois avant 1789. Il est à nouveau Général de la garde après 1814.

¤ la nièce de Augustin Raimond Goüin, membre de la Famille Goüin, banquiers et d'industriels originaires de Tours, qui va donner plusieurs Régents de la Banque de France au XIXe siècle.

¤ la nièce d'Armand Dubernad, corsaire, armateur, industriel, banquier, raffineur, assureur, Vénérable maître de la loge de Morlaix[29]. Il est marié à une Béhic. Sa tante est la nièce de Louis-Alexandre Expilly de La Poipe, le premier évêque français choisi selon la procédure prévue par la Constitution civile du clergé, mort guillotiné le 22 mai 1794 à Brest. Elle est la belle-sœur de Joseph Moreau (1764 - 1849), parlementaire français, frère du général Moreau. Sa tante est aussi la soeur de Jean Baptiste Auguste Behic, père de deux contre-amiraux et de la femme de Jacques Bergeret, amiral français, l’un des plus brillants capitaines de la marine révolutionnaire.


La plupart des membres de sa famille sont des francs-maçons (Vénérables, Député, Orateurs...).

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Sa jeunesse[]

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Gouin

Le frère de son oncle Goüin, Henri-Jacques-Marie Goüin-Moisant (1758 - 1823), ami et associé aux affaires de la famille.

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Le pavillon de la terre d'Armenonville sert de modèle au premier pavillon du même nom au bois de Boulogne.


Françoise Gaudelet d'Armenonville est née à Morlaix, rue Longue-section de la Roche, la rue des riches négociants et armateurs. Les témoins à sa naissance sont son oncle Goüin et son frère Henri-Jacques-Marie Goüin-Moisant négociant, maire de la ville de Tours en 1795, vice-Président de la Chambre de Commerce de Paris, chevalier de la Légion d'Honneur, et député de l'Indre-et-Loire de 1815 à 1822.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est élevée à Morlaix, à Paris et à Meaux. Elle vit jusqu'à l'âge de deux ans avec sa mère au Château de La Bourdaisière, reconstruit par son grand-père.

Son père ancien repreneur de la manufacture des tabacs de Morlaix et banquier. Cet ancien émigré est devenu très anti-bonapartiste quand l'empereur a nationalisé sa manufacture des tabacs de Morlaix. La faillite de sa banque, dont parle à l'empereur Cambacérés a été la première d'une longue bien trop longue liste. Elle a achevé d'en faire un ennemi de l'usurpateur.

Donc, François Gaudelet d'Armenonville fait une déclaration énergique à la tête de ses camarades lors de la rentrée du roi en juillet 1815, qui a été publiée dans tous les journaux.

Françoise devient la fille d'un ancien inspecteur général de tous les services, près des troupes alliées (anglaises), pour le département de la Seine, puis celui du Nord, en 1815, devenu entrepreneur au service des fourrages à Meaux.


Article détaillé : François Gaudelet d'Armenonville


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SON PREMIER MARIAGE (1817)[]

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Philippe Louis de Noailles, Gouverneur de la Maison Royale de Versailles, âgée et malade le laisse gouverner à sa place.

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Sa mère, Agathe de Rambaud élève surtout le deuxième Dauphin, mais va se charger en partie de l'éducation de ses petits-enfants.

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Agathe Mottet, veuve de Rambaud et Françoise Gaudelet d'Armenonville, épouse de son fils sont sur la Liste générale des pensionnaires de l'ancienne liste civile, en 1833, comme attachées au berceau du Dauphin, fils de Louis XVI.

Françoise Gaudelet d'Armenonville se marie avec Georges de Rambaud (1786 - 1834). Il a 31 ans, sa femme en a 17 à peine. Le mariage a lieu à Paris. Sur un portrait de Candide Blaize, on peut noter que Françoise Gaudelet d'Armenonville est à cette époque une très jolie jeune fille. Elle est aussi quelqu'un de très cultivé, qui va devenir l'une des premières femmes libraires.

Georges de Rambaud est écuyer, un descendant de la famille Rambaud, le fils de Benoît de Rambaud et Agathe Mottet. Son père est mort gouverneur du royaume de Galam (Sénégal) à sa naissance. Sa mère élève le fils du roi, le futur Louis XVII[30]. Lui est élevé jusqu'en 1792 par son oncle, le colonel Pierre Labrousse de Sénésac, puis par son grand-père maternel le Commissaire Général Louis Melchior Mottet (1735 - 1811) et son oncle et parrain l'amiral et ministre Georges Pléville Le Pelley.

Georges est à 18 ans Commissaire de la Marine (1804 - 1810) et contrôleur des contributions directes (1810-1814), puis Commissaire administrateur des guerres (1815 - 1818), à Gand, dans le corps d'armée du duc de Berry. Il est décoré de la Légion d’honneur (1816).

Évincé pour des raisons politiques, Louis-Philippe de Noailles, Prince de Poix, ami de sa mère, Gouverneur de la Maison Royale de Versailles en fait son bras droit, Georges de Rambaud (1786 - 1834), se marie à Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800 - 1877)[31]. Il est le père de Ernest de Rambaud et Ernestine de Rambaud. Hélas le Prince de Poix décède en 1819.

Rambaud est directeur de la loge française de Cassimbazar, en 1820.

Georges est nommé agent comptable des vivres, à Vendôme, pendant quatre ans, de 1824 à 1828. Toutefois il préfère démissionner de ce poste peu intéressant.

Agathe Mottet, veuve de Rambaud et Françoise Gaudelet d'Armenonville, épouse de son fils, sont sur la Liste générale des pensionnaires de l'ancienne liste civile, en 1833, comme attachées au berceau du Dauphin, fils de Louis XVI. Françoise Gaudelet d'Armenonville est née 1800 et cette pension est un moyen de la secourir car elle ne touche pas la demie pension de son mari parti au Mexique car indigné de l'ingratitude de Louis XVIII.

Georges de Rambaud va mourir à 47 ans à Mexico. Il traduit de 1829 à 1834 les grands auteurs français, en castillan, pour le compte du gouvernement mexicain[32].

Sa femme se remarie le 18 novembre 1834 avec le comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885)], descendant d'une des plus anciennes familles de la noblesse française[33], la Maison d'Allonville.


Article détaillé : Georges de Rambaud


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Miniatures (1822)[]

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Miniature de Françoise Gaudelet d'Armenonville, par Candide Blaize, en 1822.

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Françoise et sa famille ne vivent plus Hôtel du Gouvernement à Versailles en 1822.

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La cour de Cassimbazar où Georges de Rambaud ne peut pas exercer ses fonctions de directeur de la loge du fait des Britanniques en 1820.

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Autre miniature de Françoise Gaudelet d'Armenonville jeune, mais D'après Blaize, Marie Fontaine 1877.

En 1822, Françoise Gaudelet d'Armenonville, épouse de Georges de Rambaud, mère d’Ernest de Rambaud, né en 1819, et d’Ernestine de Rambaud, née en 1821. Son mari est ancien Commissaire administrateur des guerres (1815 - 1818) et directeur de la loge française de Cassimbazar, en 1820[34]. Elle est représentée en buste, coiffée à l'anglaise, en robe bleue et voile de mousseline[35].

C'est une des premières miniatures de Candide Blaize, présentées au Salon de 1822[36], un portrait à l'aquarelle. Il est reproduit et intitulé Portrait de Madame de Rasubaud, née Lucigny, épouse du gouverneur du Sénégal, dans le Dictionnaire Les peintres en miniature, 2008[37].

Pourquoi ce ramassis d'erreurs ??? Cette miniature vient de la Galerie Charpentier; Collection Artus, vendue le 15 mai 1950. C'est certainement mon arrière-grand-père, Jean de Rambaud, joueur invétéré, qui a vendu le portrait de sa grand-mère pour pourvoir à son vice incurable. Cette main familiale note l’identité du modèle d’une écriture parfois difficile à déchiffrer[38], au revers du portrait l’inscription Madame de Rambaud l'encre ayant bavé, on peut aussi lire de Rasubaud, née de Lucigny. Il ajoute épouse du gouverneur du Sénégal. A 76 ans Jean de Rambaud a peut-être un début de maladie d'Alzheimer, car il confond tous ses ancêtres et leurs fonctions.


Article détaillé : Benoît de Rambaud et le Sénégal


Le gouverneur du Sénégal, c'est son arrière-grand-père Benoît de Rambaud (1750 - 1787), lieutenant-colonel, qui à 36 ans est nommé gouverneur du Royaume de Galam, è côté du Sénégal. Il meurt des fièvres et d'anciennes blessures à l'hôpital de Saint-Louis du Sénégal. Son épouse est Agathe Mottet (1764 - 1853), attachée au berceau du Dauphin, fils de Louis XVI.

Sur la miniature c'est Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800 - 1877), épouse de Georges de Rambaud (1786 -1834), commissaire de guerre adjoint, secrétaire du gouvernement de Versailles, à la place d'un ami de sa mère, le prince de Poix, malade à Mouchy[39].

Françoise Gaudelet d'Armenonville et Georges de Rambaud sont les parents d'Ernest de Rambaud (1819 - 1899), polytechnicien, lieutenant-colonel, directeur des services hospitaliers de la croix-rouge marié à Marguerite Le Clerc de Pulligny (1845 - 1920) - et pas née Lucigny fille de Frédéric Le Clerc, Docteur en médecine, écrivain, professeur à l’École de médecine de Tours, médecin en chef de l’hôpital de Tours, botaniste, chercheur d'or, inventeur...[40] et d'Ernestine de Rambaud .

C'est un beau portrait. Thérèse Françoise de Rambaud en 1822 a 22 ans. La première miniature que l’on connaît de Candide Blaize remonte à 1820. celle-ci, de 1822, montre bien l’influence à ses débuts de Jean Baptiste Isabey, dont il adopte le style et l’effigie au voile si seyante, style dont il s’émancipe dans les années 1830.

Une copie de cette miniature est commandée en 1877 à la mort du modèle, miniature signée et datée : D'après Blaize, Marie Fontaine 1877. On suppose qu’il s’agit de Marie Claire Fontaine, née à Versailles, qui expose au Salon de 1875 à 1878 des fleurs et des portraits. Elle apporte comme principale variante, outre un cadrage plus serré, une modernisation de la robe, choisie noire et bordée de fourrure, tenue qu’a probablement portée le modèle et qui convient à une miniature commémorative ; ainsi est fixé pour les générations suivantes le visage gracieux de sa jeunesse[41].

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Libraire (1827 - 1834)[]

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Mme de Rambaud, née Gaudelet, est libraire en 1827 (AN : F18 1818)[42]..

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Françoise Gaudelet d'Armenonville est libraire au 25 rue Saint-Dominique-Saint-Germain. A droite, au 27 son voisin est François René, vicomte de Chateaubriand.

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L'hôtel particulier de l'autre côté de sa librairie.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est mariée, donc à la fois émancipée et frappée d’incapacité. Elle ne peut disposer de ses propres. Elle ne peut ni s’engager par des contrats, ni ester en justice. Mais Françoise Gaudelet est certainement autorisée en justice, car son mari Georges de Rambaud (1786 - 1834) part au Mexique en 1827. Donc elle peut être brevetée le 23 octobre 1827[43].

Françoise Gaudelet d'Armenonville est l'une des premières libraires le 23 octobre 1827 et remplace Louise Elisa Rémy, épouse Barré. Elle figure figure dans le Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870 (2003)[44]. Sur les femmes libraires il faut là encore corriger la vision de la femme attachée aux tâches domestiques, se consacrant à ses enfants et aidant son mari à la correction des épreuves et à la vente des livres. Cela concerne les plus modestes des artisans du livre, des compagnons imprimeurs, imprimeurs ou même libraires. Mais l'adresse de sa librairie est au 25, rue Saint-Dominique-Saint-Germain. C'est dans cette rue qu'Honoré de Balzac situe les plus beaux hôtels particuliers de la Comédie humaine. Son immeuble devient un hôtel particulier à la fin du siècle. Au n° 27 son voisin est François René, vicomte de Chateaubriand.

Par la suite on trouve au 25, rue Saint-Dominique-Saint-Germain la librairie Archéologique dirigé par Victor Didron, en 1856[45].


On a un Gaudelet imprimeur et libraire au Puy bien connu à cette époque et Jean-Baptiste Gaudelet, compositeur typographe ; mutuelliste, né en 1789 à Dijon.


Inventaire - F/18/1726-F/18/1837 : Gaudelet, épouse Rambaud, Libraire 25, rue Saint-Dominique (1827 - 1834)

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SON SECOND MARIAGE (1834)[]

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Le château de Morville, appartenant à son oncle, le général-comte Louis Groult des Rivières. C'est dans les fêtes des châteaux de ses proches autour de Montfort l'Amaury qu'elle rencontre le comte Amédée d'Allonville.

Les premières rencontres de Françoise Gaudelet d'Armenonville avec son second mari, le comte Amédée d'Allonville, ont souvent lieu au château de Morville, appartenant à son oncle, le général-comte Louis Groult des Rivières. C'est dans des fêtes des châteaux de ses proches autour de Montfort l'Amaury qu'elle rencontre le comte Amédée d'Allonville. Françoise, Amédée et leurs proches y reçoivent la duchesse d'Angoulême et la duchesse de Berry.

Françoise Gaudelet d'Armenonville se remarie à Fontenay-aux-Roses, où elle occupe un château de sa cousine Teresa Cabarrús (Princesse de Chimay), le 18 novembre 1834 avec le comte Amédée d'Allonville.

Du fait d'héritages importants Amédée d'Allonville est dit propriétaire. Il vit de ses rentes et héritages, comme c'est la mode ! Il séjourne suivant les saisons au Château de La Hauteville, au 9, boulevard de la Reine, à Versailles - qui n'est pas encore un hôtel particulier - dans les châteaux de membres de sa famille et d'amis autour de Montfort-l'Amaury, mais aussi à Paris, faubourg Saint-Germain, l'un des quartiers les plus chics et les plus prestigieux de Paris.

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1res rencontres avec son 2e mari[]

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Françoise Gaudelet d'Armenonville, veuve, demeure, en 1834, au château de Fontenay-aux-Roses, appartenant à sa cousine Teresa Cabarrús, devenue Princesse de Chimay, fille du comte Francisco Cabarrús, Premier Ministre espagnol.

Petau

Gaspard Gédéon Pétau, seigneur de Maulette est donc l'arrière-grand-oncle, par alliance, de l'une de ses cousines germains et l'arrière-grand-père d'Amédée d'Allonville.

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Saint-Cyrien (promotion 1820-1822), Amédée d'Allonville est sous-lieutenant le 1er octobre 1822[46].

Françoise Gaudelet d'Armenonville est active depuis 1827. Elle figure dans le Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870 (2003)[47]. Françoise, veuve, demeure au château de Fontenay-aux-Roses, dans un des châteaux de sa cousine Teresa Cabarrús, ex révolutionnaire, devenue Princesse de Chimay.


Gaudelet, épouse Rambaud, Libraire 25, rue Saint-Dominique (1827 - 1834)


Françoise Gaudelet d'Armenonville et sa belle-mère, Agathe Mottet, veuve de Rambaud, connaissent bien les châteaux de membres de leurs familles autour de Montfort-l'Amaury parfois apparentés aux d'Allonville. Montfort-l'Amaury est en 1834 une enclave où l'on regrette le temps s'avant la Révolution et de Charles X. La Duchesse d'Angoulême et la Duchesse de Berry sont de toutes les fêtes et Françoise Gaudelet d'Armenonville et sa belle-mère, Agathe Mottet, veuve de Rambaud parlent de leurs cousins Russell de Swallowfield et de Wellington avec la jeune princesse qui les rencontre au château de Swallowfield Park.

Françoise Gaudelet d'Armenonville doit connaître le comte d'Allonville depuis un certain temps[48]. En effet, elle est présente au mariage du capitaine Frédéric François Le Pippre avec Elisabeth Augustine Groult Desrivières, sa cousine germaine, le 28 août 1820 à Hanches. Les d’Allonville, dont Amédée d'Allonville, y sont également présents. Ils sont cousins avec son oncle le général-comte Louis Groult des Rivières par les Petau et originaires de Montfort-l’Amaury.

Frédéric François Le Pippre de Tinques est le fils mineur du capitaine Louis Nicolas, chevalier de Saint Louis, et de Marie Ursule Simone Le Charron. Il est donc le neveu du baron André-Louis Le Charron, époux de Jeanne Marguerite Petau, lieutenant-colonel de l'ancienne garde du Roy et de Montfort l'Amaury, qui rachète le château de Maulette à son beau-frère Gédéon Petau de Maulette. Frédéric François Le Pippre de Tinques a donc Gaspard Gédéon Petau de Maulette, comme arrière-grand-oncle, et ce Petau de Maulette est l'arrière-grand-père d'Amédée d'Allonville. Celui-ci est comme son cousin Frédéric François Le Pippre de Tinques un ancien de la compagnie des Gardes à pied ordinaires du corps du Roi[49].

Avant son mariage Amédée d'Allonville est Saint-Cyrien (promotion 1820-1822). Le 1er octobre 1822 il est employé dans la Compagnie des gardes à pied ordinaires du corps du roi commandée par le duc de Mortemart, comme caporal en 1er, ce qui correspond au grade de sous-lieutenant dans un régiment de ligne[50]. Puis, Amédée d'Allonville est sous-lieutenant au 1er régiment d'infanterie de ligne en octobre 1822[51]. Ce régiment, commandé par le colonel-marquis Charles de Saporta (1773 - 1850), fait partie de l'expédition des Cent Mille Fils de Saint Louis. Le 1er régiment d'infanterie de ligne fait partie du 2e corps de l'armée des Pyrénées (division de réserve de Bayonne), en 1823, commandée par le général Molitor. Les victoires se succèdent. Il revient rn France et est nommé lieutenant dans le 1er régiment d'infanterie de la Garde royale, depuis le 27 mai 1828[52]. Le comte participe aux combats à Paris durant la Révolution de juillet 1830. Comme une Ordonnance du 11 août 1830 s'empresse de dissoudre la Maison militaire de Charles X, comme il est riche et légitimiste il quitte l'armée.

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Deuxième mariage (1834)[]

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Blason des d'Allonville, extrait de l'Armorial d'Hozier 1847.

Du fait d'héritages importants Amédée d'Allonville est dit propriétaire. Il vit - de 1830 à 1834 et après - de ses rentes et héritages, comme c'est la mode !

Françoise Gaudelet d'Armenonville, veuve de Georges de Rambaud demeure dans un château, à Fontenay-aux-Roses, appartenant à sa cousine, la Princesse de Chimay. Elle se remarie à Fontenay-aux-Roses, le 18 novembre 1834 avec le comte Amédée d'Allonville. Amédée est le descendant de l’une des plus anciennes familles de la noblesse française, la Maison d'Allonville[53][54][55]. Côté maternel les Tocquiny, Baudon, Petau de Maulette... sont des familles de noblesse plus récente, mais illustre.

Françoise Gaudelet d'Armenonville a deux enfants Ernestine de Rambaud et Ernest de Rambaud que la famille d'Allonville et Agathe de Rambaud née Mottet vont élever. Ils héritent à leur mort de leurs biens.


Article détaillé : Maison d'Allonville

Article détaillé : Amédée d'Allonville

|Article détaillé : Agathe de Rambaud née Mottet


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Signaures de Françoise Gaudelet d'Armenonville et Amédée d'Allonville sur leur acte de mariage à Fontenay-aux-Roses.

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9, boulevard de la Reine[]

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Françoise Gaudelet d'Armenonville vit avec son premier mari 9 rue des Réservoirs. Quelques années plus tard elle habite une partie de l'année à deux pas de là au 9 boulevard de la Reine avec son second mari.

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Amédée d'Allonville et Françoise habitent une partie de l'année au 9, boulevard de la Reine, à Versailles.

La Hauteville

Château de La Hauteville.

Amédée d'Allonville et Françoise Gaudelet d'Armenonville vivent ensemble au 9, boulevard de la Reine, à Paris et au Château de La Hauteville, suivant les saisons ou leurs envies. Ils séjournent en été au Château de La Hauteville ou dans les châteaux de membres de sa famille et d'amis autour de Montfort-l'Amaurye Montfort-l'Amaury. En hiver ils vivent en ville : au 9, boulevard de la Reine, à Versailles - qui n'est pas encore un hôtel particulier - mais aussi à Paris, faubourg Saint-Germain, l'un des quartiers les plus chics et les plus prestigieux de Paris.

Le faubourg Saint-Germain est le quartier où Françoise Gaudelet d'Armenonville a eu sa librairie avant son mariage. Donc elle y a des amis.

A Versailles, fin 1784, l'étang de Clagny occupe l'emplacement en face du boulevard de la Reine et le bas de l'actuelle rue des Réservoirs. Il est asséché[56]. Le bout du boulevard de la Reine est à cette époque une alliée au milieu des bois. Il est tracé depuis le bassin de Neptune. En 1811, on fait disparaître le mur qui ferme cette rue entre le n° 7 et le n° 9 et l'on continue le boulevard jusqu'à la plaine de Trianon.

Françoise Gaudelet d'Armenonville habite en 1818 le nouvel hôtel du Gouvernement (ancien hôtel particulier de la Marquise de Pompadour), avec son premier mari secrétaire du gouvernement de Versailles, pour le prince de Poix, malade à Mouchy[57]. Amédée d'Allonville et Françoise habitent une partie de l'année au 9, boulevard de la Reine, à Versailles. La fille de Françoise Gaudelet d'Armenonville, Ernestine de Rambaud, y habite avant de se marier le 2 septembre 1844 avec Léon Verger juge à Avignon. Par la suite un hôtel particulier y est construit par le fils d'un président de la république pour une comédienne. Le Maréchal Pétain le fait aménager pendant la guerre.


Article détaillé : Château de La Hauteville

Article détaillé : Ernestine de Rambaud

Article détaillé : Ernest de Rambaud


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Fin de leurs vies[]

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Faire-part de décès de Françoise d'Allonville, née Gaudelet d'Armenonville, veuve en premières noces de Georges de Rambaud.

Au 9, rue Neuve Notre Dame, à Versailles, ses domestiques en 1876, sont Adèle Borchet, née Halliot, qui a 46 ans et est née à Holtein, en Alsace, et Louise Széron, qui a 26 ans et est née à Lanion, dans les Côtes du Nord.

Sa voisine est la comtesse Emilio Guidoboni-Visconti, née Sarah-Frances Lowell Visconti (1804 - 1883), amie et maîtresse de Balzac, une Anglaise. Ainsi cette femme de trente ans, devenue la Fanny O'Brien de Béatrix mérite de figurer au nombre de ces égéries.

Françoise Gaudelet d'Armenonville est née le 9 mars 1800 à Morlaix (rue Longue-section de la Roche) et décédée le 30 mars 1877 à Versailles (rue Neuve Notre Dame). Elle est enterrée au cimetière Saint-Louis de Versailles.

La fortune d'Amédée d'Allonville du fait de l'entretien des trois logements et de nombreux domestiques s'amenuise. Henri Amédée d'Allonville meurt le 6 septembre 1885, au 9, rue Neuve Notre-Dame à Versailles[58]. Les Rambaud vont hériter de ses biens, mais hélas le fils d'Ernest de Rambaud polytechnicien, colonel et directeur des services hospitaliers de la croix rouge, Jean de Rambaud va dilapider tous le patrimoine familial au jeu.

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Françoise Gaudelet d'Armenonville - épouse de Rambaud, puis d'Allonville (Source : La Lettre de la Miniature).

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Armorial de la Chambre des Comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du P. Gautier, avec un chapitre supplémentaire pour les officiers du Bureau des finances de la même ville, par J. d'Arbaumont (1881)
  2. "Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Archives civiles, Série B".
  3. Armorial de la Chambre des Comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du P. Gautier, avec un chapitre supplémentaire pour les officiers du Bureau des finances de la même ville, par J. d'Arbaumont (1881)
  4. Armorial général de France : recueil officiel dressé en vertu de l'Edit de 1696, Généralité de Bourgogne.
  5. Mémoires et documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet, Éditeur : Raynal (Rambouillet) : 1879-1880 (T5). p.367.
  6. Almanach impérial, Testu, 1809, p.771, et Bulletin de la société archéologique du Finistère. 1917 (T. XLIV).
  7. Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Société archéologique du Finistère, article: v.127 1998, p.343.
  8. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  9. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Par Centre national de la recherche scientifique (France),Publié par F. de Nobele, 1990, p.164.
  10. Historia general del Estado de México, María Teresa Jarquín, Manuel Miño Grijalva, Gobierno del Estado de México, 1998, v.4, p.464.
  11. Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870, Ecole pratique des hautes études. Section 4, Sciences historiques et philologiques, Volume 26 de Histoire et civilisation du livre, Roméo Arbour, Droz, 2003, p.446.
  12. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  13. Bulletin et mémoires ... - Volume 109 - Page 146. Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine · 2005.
  14. d'ALLONVILLE de RECLAINVILLE comtesse Henri Amédée, née Thérèse Françoise Gaudelet d'Armenonville
  15. Annuaire de l'état militaire de France - Page 161. 1830.
  16. Œuvres de Lavoisier: correspondance, Volume 4, Ministère de l'éducation nationale, Antoine Laurent Lavoisier, Rédacteur René Fric, Belin, 1955, p.188.
  17. Almanach royal, Testu et cie, 1829, p.594.
  18. Mémoires et documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet, Éditeur : Raynal (Rambouillet) : 1879-1880 (T5). p.367.
  19. Almanach impérial, Testu, 1809, p.771, et Bulletin de la société archéologique du Finistère. 1917 (T. XLIV).
  20. Favre-Lejeune, Christine, Les secrétaires du roi de la Grande Chancellerie de France, dictionnaire biographique et généalogique (1672-1789), introduction de François Furet et Guy Chaussinand-Nogaret. Paris : SEDOPOLS, 2 v. Collection Noblesses d'hier et d'aujourd'hui.
  21. Copie des lettres d'office d'Antoine Gaudelet, données par le roi François Ier. B. 4771. (Cahier.) In folio, 78 feuillets, parchemin.
  22. Côte-d'Or. Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Série C. 1880, C. 2484.
  23. Armorial général de France : recueil officiel dressé en vertu de l'Edit de 1696, Généralité de Bourgogne.
  24. Journal des choses arrivées à Dijon depuis l'année 1650 jusqu'en l'année 1669, ext. pub. p. E. Longin, Mèm. Soc. Jura, 1920, 10° série, t. IV, p. 6H-84 (bibliog. nombreuse).
  25. Armorial de la Chambre des comptes de Dijon, d'après le manuscrit inédit du père Gautier avec un chapitre supplémentaire pou les officiers du bureau des finances de la même ville, Jules d' Arbaumont, Lamarche, 1881.
  26. Bibliothèque des Auteurs de Bourgogne, Collectif, Slatkine.
  27. Almanach impérial, Testu, 1809, p.771, et Bulletin de la société archéologique du Finistère. 1917 (T. XLIV).
  28. Almanach impérial, A. Guyot et scribe, 1856, p.767.
  29. Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Société archéologique du Finistère, article: v.127 1998, p.343.
  30. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  31. Dossier militaire d'Ernest de Rambaud, Cote 6y6 7210.
  32. Historia general del Estado de México, María Teresa Jarquín, Manuel Miño Grijalva, Gobierno del Estado de México, 1998, v.4, p.464.
  33. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  34. Mélanges De Linguistique Et D'anthropologie, Abel Hovelacque, Éditeur Рипол Классик, 1994. ISBN 5876410012, 9785876410016.
  35. Portrait de Madame de Rasubaud, née Lucigny, épouse du gouverneur du Sénégal
  36. Portrait de Madame de Rasubaud, née Lucigny, épouse du gouverneur du Sénégal
  37. Dictionnaire des peintres en miniature, 1650-1850, Nathalie Lemoine-Bouchard, mai 2008, AMATEUR EDS DE L'.
  38. La Lettre de la Miniature)
  39. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Par Centre national de la recherche scientifique (France), Publié par F. de Nobele, 1990, p.164.
  40. Portrait de Madame de Rasubaud, née Lucigny, épouse du gouverneur du Sénégal
  41. La Lettre de la Miniature)
  42. Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870, Ecole pratique des hautes études. Section 4, Sciences historiques et philologiques, Volume 26 de Histoire et civilisation du livre, Roméo Arbour, Droz, 2003, p.446.
  43. Intérieur ; Direction de l'Imprimerie, de la Librairie et de la Presse. Brevets des imprimeurs, libraires et lithographes de Paris et du département de la Seine : dossiers nominatifs (1815-1870)
  44. Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870, Ecole pratique des hautes études. Section 4, Sciences historiques et philologiques, Volume 26 de Histoire et civilisation du livre, Roméo Arbour, Droz, 2003, p.446.
  45. Bibliographie de la France: 1856, Page 49. 1856.
  46. Œuvres de Lavoisier: correspondance, Volume 4, Ministère de l'éducation nationale, Antoine Laurent Lavoisier, Rédacteur René Fric, Belin, 1955, p.188.
  47. Dictionnaire des femmes libraires en France, 1470-1870, Ecole pratique des hautes études. Section 4, Sciences historiques et philologiques, Volume 26 de Histoire et civilisation du livre, Roméo Arbour, Droz, 2003, p.55 et 672.
  48. Bulletin et mémoires ..., Volume 109‎ - Page 146, Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine - 2005.
  49. Annuaire de l'état militaire de France 1821.
  50. Annuaire de l'état militaire de France - Page 161. 1830.
  51. Œuvres de Lavoisier: correspondance, Volume 4, Ministère de l'éducation nationale, Antoine Laurent Lavoisier, Rédacteur René Fric, Belin, 1955, p.188.
  52. Almanach royal, Testu et cie, 1829, p.594.
  53. Le Petit Versaillais (10 mars 1899).
  54. Bulletin et mémoires ... - Volume 109 - Page 146. Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine · 2005.
  55. d'ALLONVILLE de RECLAINVILLE comtesse Henri Amédée, née Thérèse Françoise Gaudelet d'Armenonville
  56. PATRIMOINE ET MONUMENTS
  57. Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, Par Centre national de la recherche scientifique (France), Publié par F. de Nobele, 1990, p.164.
  58. Bulletin et mémoires ..., Volume 109‎ - Page 146, Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine - 2005.
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