Wiki Guy de Rambaud
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                                 Pedro Theón de Pravia

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Pedro

La "Cronica Albeldense" nous dit que le comte Pedro met en déroute les Vikings.

Pedro Theón de Pravia est né vers 795 peut-être à Pravia (Asturies) et est mort après 871 peut-être à Pontevadra.

Le comte Don Pedro Theón de Pravia conseille le prince Ordoño d'Oviedo (821-866). Ce comte galicien est propriétaire de terres à Pontevedra[1]. Il bat des Normands sur les côtes de Galice, en 858 et 861[2]. Il est nommé général de la Galice[3]. Pedro, en 866, lors du couronnement du roi Alphonse III, à Oviedo, apparaît comme son bras droit, son homme de confiance[4]. L'Histoire de l'Espagne, de R. Menendez Pidal (Madrid, 1964), estime que ce Don Pedro est Pedro Théon, qui serait l'une des personnes les plus dignes de confiance du roi Alonso III le Grand[5]. Pedro Theón de Pravia repeuple la région de Tuy (867) et d'Orense[6].

Sa famille[]

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Le comte Don Pedro Theón de Pravia est le père de Vimara Peres, appelé aussi Vimarano[7]. Il est certainement le petit-fils de Vimarano (736-765), Infant du royaume des Asturies, assassiné par son frère, le roi Fruela. Leurs origines princières expliquent en partie leurs rôles cruciaux, à lui et ses fils dans l'histoire du royaume. Selon la Foundation for Medieval Genealogy, cette famille va atteindre un niveau presque inégalé au niveau importance dans le royaume de Léon. Ce rôle est symbolisé par le fait que entre 922 et 1015 pas moins de quatre des rois de León, Ordoño II, Ordoño III, Vermudo II et Alfonso V, se marient, ou ont des relations amoureuses avec des membres de cette maison. Gonzalo Menéndez joue un rôle particulièrement important sous le règne du roi Ramiro II, un des rares monarques avec qui la famille n'a aucun lien matrimonial. Gonzalo entre en conflit sur ​​la question des invasions vikings de la Galice. Gonzalo est créé comte par le roi Vermudo II et nommé gouverneur du comté de Braga. Son fils, Menendo, tuteur du jeune roi Alphonse V lui succède. Puis il est dux de Galicia.


¤ Pedro de Cantabria (664-730), dux, père de :

¤¤ Alfonso de Asturias (693-757), roi mari de Ermesinda, fille de Pelayo des Asturies. Ils sont les parents de :

¤¤¤ Vimarano (736-765), infant du royaume des Asturies, assassiné par son frère, le roi don Fruela. Ce prince est certainement à la tête d'un complot d'aristocrates dans la tradition wisigothique[8]. Il est le père de :

¤¤¤¤ Bermudo, élevé par le roi Fruela, son oncle, l'assassin de son père. Le roi Bermudo est son cousin[9].


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Prise de Lugo par le roi Alphonse.

La cour[]

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Alfonso III le grand

Alfonso III des Asturies et ses proches.

Don Pedro Theón de Pravia est précepteur du jeune prince[10], puis l'un des trois plus proches conseillers du même devenu roi Ordoño d'Oviedo (821-866) avec Gatón et Rodrigo[11].

Pedro, en 866, lors du couronnement du roi Alphonse III, à Oviedo, apparaît comme son bras droit, son homme de confiance[12]. L'Histoire de l'Espagne, de R. Menendez Pidal (Madrid, 1964), estime que ce Don Pedro est Pedro Théon, qui serait l'une des personnes les plus dignes de confiance du roi Alonso III le Grand[13]. Le comte Don Pedro Theón de Pravia est un personnage important à la cour d'Alphonse III, roi des Asturies de 866 à 910[14].

Le 20 janvier 867, quand Alphonse III signe son premier document connu donnant à l'évêque de Santiago Froila un village jadis volé là 'Eglise, après sa signature apparaît, en premier lieu, celle du comte galicien Pedro Theón de Pravia [15]. Dans les documents du règne figurent comme premiers signataires les noms de Pierre Théon, comte de Galice, et Rodrigo comte de Castille[16].

Alphonse III parcoure son royaume accompagné par son épouse, Jimena, et au moins l'Infant D. Garcia, le célèbre comte Pierre Theon, les intendants Sarracino et Hermenegildo, Gatón fils, comte de Bierzo...[17] . Comme l'infant D. Garcia est né en 871, nous pouvons en déduire que le comte Don Pedro Theón de Pravia est mort au début des années 70.

Les Vikings (858 et 861)[]

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Vikingos_en_Galicia

Vikingos en Galicia

Le comte Pedro repousse les Vikings.

Björn Côtes-de-Fer, en 858, avec la complicité d'Hasting, longe les côtes françaises, descend sur la Galice. Son but est de piller la ville de Saint-Jacques de Compostelle, dont la renommée est déjà répandue et une riche proie. Il attaque par la ría de Arousa. Iria Flavia (= Padrón) est pillée et il met le siège devant Saint-Jacques de Compostelle. Pendant deux semaines, les habitants défendent la ville, mal fortifiée. Comprenant qu'ils ne peuvent repousser plus longtemps les Vikings, ils acceptent de payer une forte danegeld (= tribut aux danois) pour éviter des massacres. Une fois payés, les Vikings les attaquent à nouveau.

C'est à ce moment-là qu'arrive le comte Don Pedro de Pravia, commandant une armée du roi, Ordoño Ier d'Oviedo. Les Asturiens causent de lourdes pertes aux pirates et incendient une partie de leur flotte[18]. Après un dur combat et la défaite des Vikings le comte reste maître de la Galice. La Chronique Albeldense nous dit que : A cette époque, les Normands revint à la côte de la Galice, où ils ont été défaits par le comte Pierre.

Pedro Theón de Pravia bat à nouveau des Normands sur les côtes de Galice, en 861[19].

La ligne du Minho[]

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Le comte Vimara Peres (820-873).

Après ses exploits en 858 et 861, Pedro Theón de Pravia est nommé général de la Galice, du temps du roi Ordoño Ier d'Oviedo[20].

Par la suite, il est le magnat, principal conseiller d'Alphonse III, au début de son règne[21].

Pedro Theón de Pravia repeuple la région de Tuy et d'Orense[22]. Deux chroniqueurs reproduisent la même erreur, le repeuplement de Tuy (867) datant non pas du règne d'Ordono Ier, mais de celui d'Alphonse III[23]. Le but du roi est de créer une ligne de défense sur le Minho, pouvant servir au repli des armées en cas de défaite contre les Maures au sud du fleuve. Ses fils, dont Vimara Peres l'aident à cette tache, puis prennent Porto et Coimbra.

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L'embouchure du Minho.

Descendance[]

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Mumadona Dias

Mumadona Dias (900-968).

Nous ne connaissons pas le nom de l'épouse de Pedro Theón de Pravia. Il est le père de :

¤ Hermenegildo Peres (820-886)[24].


¤ Vimara Peres est le père de :

¤¤ Lucídio Vimaranes (ca 850-après 922) épouse Gudilona Mendes (862 -?) fille de Hermenegildo Gutiérrez (842-922), comte du Portugal, et de Ermesinda Gatones de Vierzo (840 -?). Ils sont les parents de :

¤¤¤ Alvito Lucides (880-973)


¤¤¤ Onega Lucides (885-959), mariée au comte Diogo Fernandes (ca 860-928). Ils sont les parents de :


¤¤¤¤ Mumadona Dias (900-968), comtesse, épouse en 926 Gonçalves (ca 905_950), qui devient comte de Portucale, par son mariage. Ils sont les parents de :

¤¤¤¤¤ Gonçalo I Mendes, Grand Duc de Portucale (925-997), marié à Ilduara Pais (925-1008), fille de Paio Gonçalves (900 -?), comte de Deza et Ermesinda Guterres de Coimbra.

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Château de Guimarães (Xe s.)

Notes et références[]

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  1. Historia del Condado de Castilla, Volume 1, Justo Pérez de Urbel, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Escuela de Estudios Medievales, 1945.
  2. Revue Des Questions Historiques, Volume 8, Paul Allard, Jean Guiraud, Gaston Louis Emmanuel Du Fresne Beaucour, Nabu Press, 2012.
  3. Alfonso III el Magno: último rey de Oviedo y primero de Galicia, Volume 10 de Colegio Universitario, Armando Cotarelo Valledor, Ediciones Istmo, 1933.
  4. Fernán González, el héroe que hizo ã Castilla, Grandes biografías, Justo Pérez de Urbel, Espasa-Calpe, 1952.
  5. Las fronteras marítimas de Galicia, de la prehistoria a la Edad Media, Emilio González López, Ediciós do Castro, 1985.
  6. El Reino de Leon en la Alta Edad Media, Centro de Estudios e Investigación San Isidoro, Caja de Ahorros y Monte de Piedad de León, Centro de Estudios e Investigación San Isidoro, 1988.
  7. Histoire du Portugal et de son empire colonial, António Henrique R. de Oliveira Marques, Mário Soares, Traduit par Marie-Hélène Baudrillart, Karthala Editions, 1998.
  8. Chroniques asturiennes: (fin IXe siècle), Sources d'Histoire Médiévale, Yves Bonnaz, Centre national de la Recherche scientifique, 1987.
  9. Volume 2 de Asturias Ilustrada, Jose Manuel Trelles Villademoros, MAXTOR, 2010.
  10. Revista portuguesa de história, Volumes 4 à 5, Instituto de Estudos Históricos Dr. António de Vasconcelos, 1949.
  11. Fuentes y Estudios D Series Fuentes y estudios de historia leonesa, Volume 7 de El Reino de León en la Alta Edad Media, Manuel Lucas Alvarez, Centro de Estudios e Investigación San Isidoro, 1988.
  12. Fernán González, el héroe que hizo ã Castilla, Grandes biografías, Justo Pérez de Urbel, Espasa-Calpe, 1952.
  13. Las fronteras marítimas de Galicia, de la prehistoria a la Edad Media, Emilio González López, Ediciós do Castro, 1985.
  14. Galicia, Tierras de España, José Luis Varela, Fundación Juan March (Madrid) 1976.
  15. Cristianos y musulmanes en Castilla y León, Jesús Brun, Junta de Castilla y León, Consejería de Educación y Cultura, con la colaboración de Caja Duero, 1998.
  16. La España musulmana y los inicios de los reinos cristianos, 711-1157, Volume 5 de Historia de España, Angel Montenegro Duque, Volume 5 de La España musulmana y los inicios de los reinos cristianos, Vicente A. Alvarez Palenzuela, Editorial Gredos, 1991.
  17. Histoira crítica y documentada de la vida y acciones de Alfonso III el Magno, Armando Cotarelo y Valledor, V. Suárez, 1933.
  18. Historia de los vikingos en España: ataques e incursiones contra los reinos cristianos y musulmanes de la Península Ibérica en los siglos IX-XI, Serie Mayor Libros de los Malos Tiempos, Eduardo Morales Romero, Miraguano Ediciones, 2004.
  19. Revue Des Questions Historiques, Volume 8, Paul Allard, Jean Guiraud, Gaston Louis Emmanuel Du Fresne Beaucour, Nabu Press, 2012.
  20. Alfonso III el Magno: último rey de Oviedo y primero de Galicia, Volume 10 de Colegio Universitario, Armando Cotarelo Valledor, Ediciones Istmo, 1933.
  21. Arribadas de normandos y cruzados a las costas de la Península Ibérica, Jaime Ferreiro Alemparte, Sociedad Española de Estudios Medievales, 1999.
  22. El Reino de Leon en la Alta Edad Media, Centro de Estudios e Investigación San Isidoro, Centro de Estudios e Investigación San Isidoro, 1988.
  23. Chroniques asturiennes: (fin IXe siècle), Sources d'Histoire Médiévale, Yves Bonnaz, Éditions du Centre national de la Recherche scientifique, 1987.
  24. Chroniques asturiennes: (fin IXe siècle), Sources d'Histoire Médiévale, Yves Bonna, Centre national de la Recherche scientifique, 1987.
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