Wiki Guy de Rambaud
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Église de San Pedro de la Nave (fin du VIIe siècle).

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San Pedro de la Nave (intérieur).

San Pedro de la Nave est connu à l'époque médiévale comme San Pedro del Esla [1][2]. C'est une église wisigothe située à 19 kilomètres à l’ouest de Zamora, à El Campillo, en Castille-et-León (Espagne). L'édifice est déclaré monument national le 22 avril 1912.


Le temple remonte à la fin du VIIe siècle, car il doit avoir été construit entre les années 673 et 711, soit, dans les années avant la conquête musulmane, de sorte que c'est l'une des dernières œuvres d'art wisigothique. Elle reçoit d'abord un plan cruciforme (croix grecque) avant d'être transformé sur la base du plan basilical.

L'histoire de cette église wisigothe est longtemps mal connue. Tout cela vient de Manuel Gómez-Moreno (1870 - 1970), Président de la Junta de Defensa del Tesoro Artístico Nacional, du temps du Front Populaire. Ayant des connaissances superficielles de la période, il conclut que ce bâtiment est du Xe siècle. Il le classe dans le groupe mozárabe[3].

De nos jours le classement de cette église comme mozárabe est caduque. Les techniques, les décorations et les notes épigraphiques en font un édifice de groupe wisigothique. Il a des ressemblances avec des églises comme San Juan de Baños (Palencia) et Santa Comba de Bande (Orense). Sans oubier les considérations d'ordre historique, cette église représente une étape importante dans l'historiographie médiévale hispanique, ses débuts[4].

L'architecte Jesús Castillo, de la La Fundación Santa María la Real del Patrimonio Histórico qui restaure l'église, nous dit que sa construction a été arrêté par un différend avec le roi wisigoth Wamba, couronné entre 672 et 680. Les héritiers de ce personnage illustre reprennent les travaux des maîtres de Tolède et y apporte un deuxième style, l'influence byzantine.

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HISTOIRE[]

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L'histoire de San Pedro del Esla devenue San Pedro de la Nave est longue, compliquée et peu connue. Heureusement nous avons San Pedro de la Nave, una iglesia en la Historia d'Amancio Isla, de l'Universitat Rovira i Virgili, en 2004.

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Avant l'invasion des Moros[]

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Romains, Suèves et Wisigoths[]

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Les Goths.

San Pedro del Esla est construit sur les ruines d'une ancienne colonie romaine. Dans cette région il y a une continuité dans les villages depuis la chute de Rome au Moyen Age.

L'église, est d'abord un ermitage[5]. Il fait partie d'une Parrochiale suevum, Parochiale Suevorum ou Divisio Theodomir... une paroisse suève de la Sabaria, du 2e Concile de Braga, en 572, à la conquête par Leovigildo, en 585[6]. Les Wisigoths prennent progressivement du terrain aux Souabes, mais la Sabaria ne fait partie du Regnum Visigothorum qu'après cette date.

La période wisigothique est à l'origine de la christianisation progressive de la zone, et la construction d'églises, comme San Pedro del Esla. Mais elles sont peu nombreuses ou appartiennent à de grands propriétaires qui cherchent à récupérer les dons des fidèles [7]. D'autres églises sont bâties par des communautés villageoises ou pas très loin de plusieurs villages. Les conciles pour éviter qu'elles tombent en ruine les préfèrent propriétaires de terres et richement dotées.

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Une église wisigoth (673/711)[]

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San Pedro del Esla en 680.

Selon les historiens Helmut Schlunk et Theodor Hauschild, qui ont beaucoup travaillé sur l'architecture wisigothe dans les années 1970[8], San Pedro del Esla date de 680. L'archéologue allemand y voit en art wisigothique, qui va avoir un impact sur l'art et la sculpture mozarabe. L'aspect des personnages démontre qu'il précédent l'art asturien[9].

D'autres auteurs voient San Pedro de la Nave construite par les Wisigoths autour de l'année 691, sous le règne d'Egica[10].

Le temple de San Pedro de la Nave est le plus complet et le mieux préservé des rares bâtiments qui restent de la période wisigothique. Il démontre le haut niveau atteint l'art wisigothique dans les quelques plus d'une centaine d'années depuis la conversion de Recadero arianisme au catholicisme et l'invasion arabe[11].

L'architecte Jesús Castillo, de la La Fundación Santa María la Real del Patrimonio Histórico qui restaure l'église, nous dit que sa construction a été arrêté par un différend avec le roi wisigoth Wamba, qui règne de 672 à 680. Les héritiers de ce personnage illustre reprennent les travaux des maîtres de Tolède et y apporte un deuxième style, l'influence byzantine.

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Les derniers rois wisigoths : Egica, Witiza, Rodrigo.

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Eglise ou monastère[]

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Palatium Regis des rois wisigoths, à Tolède.

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Arc style fer à cheval wisigoth.

Mais comme, en 907, la charte de donation du Roi Alfonso III parle du monastère de San Pedro del Esla, Amancio Isla émet l'hypothèse que l'église est postérieure à un monastère [12].

San Pedro de la Nave (Zamora) est un édifice étrange avec ses façades latérales qui communique avec l'intérieur de l'église que par des étroites fénêtres. Cela permet d'imaginer l'existence de pénitents volontairement enmurés qui peuvent ainsi suivre les cérémonies reigieuses[13]. Il existe donc deux chambres qui servent comme cellules pour des ermites[14].

En tous cette petite basilique est wisigothe car nous y retouvons des roues solaires stylisées, comme sur les grandes pierres historiées de Gotland. Elles sont en liaison avec le serpent, et à Sanda date aussi du VIIe siècle[15]. Dans l'ensemble, l'intérieur résume l'iconographie de l'époque: chapiteaux sculptés splendides et présentant des scènes historiques inspirées par la Bible. Pas moins digne d'éloges est la frise pour sa grandeur et succession de figures géométriques avec des motifs végétaux ou des animaux[16].

L'abside communique avec le reste du bâtiment à travers un arc fer à cheval. C'est un élément structurel caractéristique des Wisigoths, qui l'emploient dans tous leurs bâtiments, et qui n'est en rien hispanoromains. Certains auteurs pensent que les Wisigoths ont emprunté ce style architectural aux Syriens pendant leur séjour sur les bords de la Médirreannée en Gaule. Donc on le retrouve aussi dans les édifices bâties par al-Andalus[17].

San Pedro est construit en croix grecque, mais il est ajouté plus tard deux batiments sur les côtés qui luidonnent un air de basilique[18].

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Du temps des Moros[]

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San Pedro del Esla et Zamora (triangle rouge).

Dans le milieu du VIIIe siècle les Arabes prennent la ville devenus déserte de Zamora. Les chrétiens qui sont restés sont contraints de payer les impôts à la place des musulmans. Ce sont des dhimmis. Beaucoup n'acceptent pas d'être des sous-hommes. Ils migrent vers le nord.

Avec les difficultés internes de l'émirat de Cordoue, la ville est par intermittence contrôlée par les rois des Asturies. Zamora et San Pedro del Esla ne restent pas très logtemps sous la domination musulmane.

En 893 - 900, la désertification des villes du Duero, Zamora inclus, est venue des attaques des Maures[19].

Mais après la Reconquista les moros continuent à lancer des raids dévastateurs contre les zones chrétiennes. Almanzor détruit entièrement Zamora En 985, la ville de Zamaro est détruite deux fois par Almanzor. Les églises et autres bâtiments sont rasés; les champs dévastés. Des milliers de captifs sont dépouillés de tous leurs biens et conduits à Cordoue. Les moros décapitent beaucoup d'entre eux pendant ce chemin de croix. Ceux qui arrivent jusqu'à Cordoba deviennent esclaves. Les hommes sont castrés et les femmes violées. Certains restent pendant des années dans les donjons sombres[20].

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Après la Reconquista[]

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San Pedro del Esla est située dans un désert. En été, l'Esla est presque à sec et l'hiver ses crues ravagent tout. Cela explique la construction du barrage Ricobayo et le déplacement de cette église.

A la fin du IXe siècle le Roi Alfonso III repeuple Zamora, Simancas, et les Champs Gothiques (Campi Gothici ou Campi Gothorum)[21].


qui la peuplèrent de mozarabes, contribuant ainsi à diffuser la culture arabe au nord de la péninsule Ibérique. Après qu'Alphonse III des Asturies en eut pris possession, La ville est conquise en 1093 par le Cid. Fernand Ier de Castille reconstruisit la ville avant de la céder à sa fille Urraca, ce qui déclencha une guerre entre celle-ci et son frère Sanche II de Castille.

Le monastère de San Pedro de la Nave, connu à l'époque médiévale comme San Pedro del Esla, est mentionné en 907 dans une charte de donation du Roi Alfonso III en sa faveur, où est cité son abbé, Servodeo, un personnage qui apparaît également dans une nouvelle don de l'année 922[22][23]. .

Alfonso III fait don son abbé Servodeo la ville voisine de Perdices (maintenant Valdeperdices; Zamora) (13 août) (la date du document est également interprétée comme 877).

Il est considéré comme fondé au moment de la repopulation du territoire, autour de l'année 900. à une date indéterminée cette maison est devenue dépendante de San Salvador de Celanova (Ourense), en ce sens, il est connu au cours du monastère Xe siècle que le galicien a acquis des biens sur le territoire. Les premières nouvelles documentées du prieuré de San Pedro de la Nave pas trouvé jusqu'à 1222. Dans la fin du XVe siècle , est devenu dépendant de San Benito de Valladolid .

Pendant des siècles, est inconnu. Manuel Gómez Moreno jusqu'à ce que, historien, epigrafista, archéologue, a découvert par hasard en 1906. Le camouflé trouvé plus tard des bâtiments. Il a immédiatement reconnu son immense valeur artistique. Merci à la forme des lettres des inscriptions à l'époque wisigothe, sa construction date de la fin du VIIee siècle. Pour une fois, l'Etat a agi rapidement et en 1912 à San Pedro de la Nave a été déclaré un monument national[24].


El monasterio de San Pedro de la Nave, conocido en época medieval como San Pedro del Esla se menciona en el año 907 en un documento de donación del rey Alfonso III a su favor, donde figura su abad Servodeo, personaje que también figura en una nueva donación del año 922. Se ha considerado que se fundó en la época de la repoblación del territorio, alrededor del el año 900. En una fecha indeterminada esta casa pasó a depender de San Salvador de Celanova (Ourense), en este sentido, se sabe que durante el siglo X aquel monasterio gallego adquirió algunas posesiones en ese territorio. La primera noticia documentada del priorato de San Pedro de la Nave no se encuentra hasta el año 1222. A finales del siglo XV pasó a depender de San Benito de Valladolid[25][26].

il y a de fortes chances que San Pedro de la Nave fasse partie d'un complexe monastique, sans doute un prieuré dépendant du Monasterio de San Salvador (Celanova) (Orense)[27].

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Le chemin portugais[]

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Le chemin portugais pour Saint-Jacques de Compostelle dévie de la route principale de la Plata dans la ville de Zamora. Le pèlerin le laisse dans la forêt de Valorio. Il va de là à la Chapelle de Valderrey puis au village de La Hiniesta.

D'Hiniesta il se dirige vers San Pedro de la Nave, par Valdeperdices et Almendra. Le monastère bénédictin de San Pedro de la Nave donne refuge aux randonneurs depuis les premiers jours de pèlerinages. Les anciens pèlerins traverser l'Esla pour atteindre, de l'autre côté, la ville de Villanueva de Lièges.

Les pèlerins peuvent se loger à San Pedro del Esla et dans les hôpitaux de San Nicolás de Bari (Alcañices) et Saint-Jérôme (Sejas de Aliste), deux fondations modestes ruinés début XVIIIe siècle. L'église de San Pedro del Esla a un hôpital pour les pèlerins[28]. L'hôpital au début du Moyen-âge n'est pas encore un lieu de soins médicaux. Il accueille les chrétiens pauvres, malades... les orphelins, les voyageurs.

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Le déplacement l'église wisigothe[]

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San Pedro de la Nave, avant son déplacement (Catálogo Monumental de España. Provincia de Zamora, 1903).

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Le transfert de l'église wisigothe de la vallée de l'Esla à El Campillo (1929).

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Cette église est parvenue jusqu'à nous car elle est éloignée des voies les plus empruntées. A l'origine son emplacement est sur la rivière Esla (l'ancienne Astura ou Asturum, puis Estlsa, Exla), mais, en 1929, pour construire le barrage Ricobayo, l'église wisigothe doit être déplacée. Ainsi, San Pedro de la Nave baigne un peu de temps dans l'eau du barrage sur l'Esla, avant d'être sauvée[29]. L'architecte Manuel Gómez-Moreno, pierre par pierre la transfert à son emplacement actuel. 

Après un débat intense entre les politiciens et les ingénieurs ce qu'il faut faire avec l'église, le ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts forcé hydroélectrique, par un décret royal en 1926, de payer la pierre de transfert au monument en pierre à sa nouvelle maison, toujours à décider.

Après des controverses, l'évêque reçoit une demande pour accueillir l'église de San Pedro: des habitants du village de Campillo. Le transfert complexe est réalisé sous la direction de l'architecte Alejandro Ferrant Vázquez. De 1930 à 1932, il classe les pierres une à une. Il saisit cette occasion pour restaurer l'apparence originale. Depuis lors, le wisigothe San Pedro de la Nave se trouve à la périphérie de cette petite ville, assailli par le dépeuplement: seulement 30 personnes vivent. Chaque année, l'une des familles , il s » jusqu'à pour faire face à l'église qui, en dépit d' être un trésor merveilleux, reçoit peu de visiteurs[30].


ce vénérable monument a fait l’objet d’une exemplaire reconstitution par l’architecte Alejandro Ferrant Vázquez.

Lorsque l'Etat accorde la concession pour l'exploitation hydroélectrique de la rivière Esla la société Saltos del Duero, plus tard Iberduero et maintenant Iberdrola, fait elle une condition, non quam sine, sauf la paroisse de San Pedro de la Nave, petite ville rurale sur les rives cde la rivière qui serait submergée par les eaux du marais. Ceux - ci étaient à sauver, apparemment, une petite et humble église. En fait , l'Etat économisait un trésor, un bijou, inconnu alors et encore aujourd'hui. Ce fut San Pedro de la Nave, le patrimoine artistique le plus important et le mieux conservé de la période wisigothique.

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Description[]

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L'abside carrée de San Pedro de la Nave communique avec le reste du bâtiment à travers un arc style fer à cheval wisigoth.

Parmi les douces ondulations du Campo de Zamora se blottit le hameau de El Campillo, au centre duquel se dresse l'église wisigothe de San Pedro de la Nave, datant des environs de 680. Elle marque peut-être le sommet de l'architecture wisigothe.

San Pedro de la Nave est une église petite en taille, et a un plan avec une division intérieure pour faciliter la construction des voûtes[31].

La rigueur et la cohérence de son plan comme de son élévation attestent la maîtrise des bâtisseurs qui l'érigent. Elle dresse sa masse élégante, aux volumes parfaitement équilibrés, propres à un sanctuaire à plan en croix grecque inscrite. Seuls les porches latéraux et l'abside font saillie.

À l'intérieur, la nef comporte une croisée que surmonte une lanterne restituée. Les arcs légèrement outrepassés reposent sur quatre colonnes antiques remployées que surmontent de superbes chapiteaux historiés.

La frise à mi-hauteur des parois répète des symboles chrétiens : la grappe, la colombe, etc. …

Manuel Gómez-Moreno (1906) émet le premier l'idée que les deux annexes trouvées près de l'église puissent être des cellules de moines, idée acceptée par Camps, en 1940, mais contredite par Puig, qui voie là des sacristies, prenant pour exemple Quintanilla de la Viñas, dont on sait qu'il regroupe une communauté d'ermites[32].

D'autre part, l'argument intéressant de Schlunk concerne l'espace contigu à l'ante-abside, sans doute le choeur. Comment expliquer que cet espace, clos du côté de la nef et comportant une entrée vers l'extérieur, soit autre chose qu'un lieu choisi pour les moines, qui passent du couvent à l'église sans être vus et suivent le service sans être mêlé aux paroissiens, ce qui permet de séparer les parfaits de ceux qui vivent dans le siècle[33]..

Notez l'étroite arcade pour le passage du choeur à la salle des moines, qui fait partie des pastophories (pastoforia : salles cultuelles annexes)[34].

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Les chapiteaux de San Pedro de la Nave[]

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À la fin du VIIe siècle, un courant didactique triomphe en Espagne wisigothe, exploitant les images et la figuration humaine pour l'enseignement de la synthèse chrétienne.

Deux rouelles solaires décorant en champlevé le bloc qui reçoit l'arc outrepassé du porche sud. Le vieux thème préhistorique est christianisé par des croix de Malte et une grappe symbolisant la vigne.

Le juste Daniel jeté dans la fosse aux lions pour avoir enfreint l'interdiction de prier un autre que le roi Darius (Daniel, 6), sur un chapiteau au sud-ouest du court transept de San Pedro de la Nave, (v. 691), illustre cette victoire. Il signifie le triomphe du Christ sur les puissances du mal, peu avant que ne l'emporte à Constantinople, en 730, le mouvement iconoclaste opposé aux images.

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Protection[]

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L'église fait l’objet d’un classement en Espagne au titre de bien d'intérêt culturel depuis le 22 avril 1912[35].

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NOTES ET REFERENCES[]

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  1. CABALLERO ZOREDA, Luis (1997). La iglesia de San Pedro de la Nave (Zamora). Arqueología y arquitectura. Archivo español de arqueología. Vol. 70. Nº 175-176.
  2. CABALLERO ZOREDA, Luis i altres (2004). La iglesia de San Pedro de la Nave (Zamora). Zamora: Instituto de Estudios Zamoranos “Florián Ocampo”
  3. LA IGLESIA DE SAN PEDRO DE LA NAVE (ZAMORA). ARQUEOLOGÍA Y ARQUITECTURA. LUIS CABALLERO ZOREDA Y FERNANDO ARCE, Centro de Estudios Históricos. CSIC. Madrid. 1997, págs. 221 à 274.
  4. LA IGLESIA DE SAN PEDRO DE LA NAVE (ZAMORA). ARQUEOLOGÍA Y ARQUITECTURA. LUIS CABALLERO ZOREDA Y FERNANDO ARCE, Centro de Estudios Históricos. CSIC. Madrid. 1997, págs. 221 à 274.
  5. San Pedro de la Nave o los visigodos en el Esla
  6. San Pedro de la Nave, una iglesia en la Historia, January 2004, Amancio Isla, Universitat Rovira i Virgili.
  7. San Pedro de la Nave, una iglesia en la Historia, January 2004, Amancio Isla, Universitat Rovira i Virgili.
  8. SAN PEDRO DE LA NAVE
  9. LA IGLESIA DE SAN PEDRO DE LA NAVE (ZAMORA). ARQUEOLOGÍA Y ARQUITECTURA. LUIS CABALLERO ZOREDA Y FERNANDO ARCE, Centro de Estudios Históricos. CSIC. Madrid. 1997, págs. 221 à 274.
  10. Nueva historia de la iglesia : La Iglesia en la Edad Media, Volume 2, D. Knowles, D. Obolensky, C. A. Bouman, Collaborateurs L. J. Rogier, Roger Aubert, Éditeur Ediciones Cristiandad, 1964.
  11. San Pedro de la Nave o los visigodos en el Esla
  12. San Pedro de la Nave, una iglesia en la Historia, January 2004, Amancio Isla, Universitat Rovira i Virgili.
  13. Historia de arquitectura, Numéro 6 de Publicaciones de la Universidad Politécnica de Barcelona: Serie de historia de la arquitectura y del urbanismo, Juan Bassegoda Nonell, Éditeur Reverte, 1984.
  14. San Pedro de la Nave o los visigodos en el Esla
  15. Régis Boyer, Héros et Dieux du Nord, Guide iconographique, 1997.
  16. San Pedro de la Nave o los visigodos en el Esla
  17. Arte Paleocristiano y Visigótico. Volume 5 de Historia del Arte Español. Ernesto Ballesteros Arranz, Éditeur Hiares Multimedia, 2015.
  18. San Pedro de la Nave o los visigodos en el Esla
  19. Mundos medievales: espacios, sociedades y poder, Beatriz Arízaga Bolumburu, Universidad de Cantabria, 2013.
  20. El terrible Almanzor
  21. Mundos medievales: espacios, sociedades y poder, Beatriz Arízaga Bolumburu, Universidad de Cantabria, 2013.
  22. CABALLERO ZOREDA, Luis (1997). La iglesia de San Pedro de la Nave (Zamora). Arqueología y arquitectura. Archivo español de arqueología. Vol. 70. Nº 175-176.
  23. CABALLERO ZOREDA, Luis i altres (2004). La iglesia de San Pedro de la Nave (Zamora). Zamora: Instituto de Estudios Zamoranos “Florián Ocampo”
  24. San Pedro de la Nave o los visigodos en el Esla
  25. CABALLERO ZOREDA, Luis (1997). La iglesia de San Pedro de la Nave (Zamora). Arqueología y arquitectura. Archivo español de arqueología. Vol. 70. Nº 175-176.
  26. CABALLERO ZOREDA, Luis i altres (2004). La iglesia de San Pedro de la Nave (Zamora). Zamora: Instituto de Estudios Zamoranos “Florián Ocampo”
  27. SAN PEDRO DE LA NAVE
  28. Los caminos de Santiago, Arsenio Fernández Arenas, P. Pablo Huarte Arana, Ediciones La Polígrafa, 1965.
  29. SAN PEDRO DE LA NAVE
  30. San Pedro de la Nave o los visigodos en el Esla
  31. Historia Del Art. Colección Que sé ?, Xavier Barral I Altet, Publicaciones Cruz O., S.A., 1993.
  32. SAN PEDRO DE LA NAVE
  33. SAN PEDRO DE LA NAVE
  34. SAN PEDRO DE LA NAVE
  35. Entorno de Protección de la Iglesia de San Pedro de la Nave
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