Wiki Guy de Rambaud
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Blason beguin 2

Armes de Nicolas Beguin enregistrées en 1703 à l'Armorial Général de France : D'azur, à une oye d'argent, le col passé dans une couronne d'or, et un croissant d'argent posé en chef, accosté de deux roses de meme.

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Mariage de Jean Béguin avec la comtesse Agnès de Savoie (1286 - 1322).

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Généaalogie fragmentaire des Beguin.

Béguin Louis

Louis Béguin du Quartier (1747 - 1831), député de la Côte-d'Or.

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Le titre de prince et duc de Durazzo est conféré par le roi Zog Ier d'Albanie en 1928 reconnaissant que cette famille descend en ligne directe féminine de la maison royale capétienne française, par le roi Charles VII et son épouse Marguerite d'Anjou en Sicile[1].

La Famille Beguin est une ancienne famille noble (XIIIe - XXIe siècle) originaire des cantons de Neuchâtel et Lausanne (Vaud), en Suisse[2][3]. La maison de Beguin est issue de Jehan Beguin (ca 1290 - 1365) marié en 1321 à la comtesse Agnès de Savoie (1286 - 1322), fille d’Amédée V de Savoie et veuve du Comte Guillaume III de Genève. Jehan Beguin (ca 1290 - 1365) est capitaine-général des archers de Monseigneur l'évêque de Lausanne (Vaud)[4]. À la fin de sa vie, le capitaine-général Jehan Beguin (ca 1290 - 1365) s’installe à Verdun-sur-le-Doubs (duché de Bourgogne) et y décède en 1365.

L'Association des anciens honneurs héréditaires dans son Bulletin no 31, 1989, indique, quant à elle au sujet des Beguin :

Famille ancienne de Bourgogne et Champagne dont les armes sont dans le d’Hozier.

Jehan Le Beguin de Meursault (1322 - 1391) est un chevalier au service du duc de Bourgogne qui acquiert la noblesse héréditaire, le 14 juin 1376, à Vincennes, du frère du duc, le roi Charles V de France[5]. Les Beguin sont des seigneurs en Bourgogne, alliés à des familles illustres et des officiers de l'entourage des ducs. À la fin du duché (1477) une branche va s'installer en Champagne.

Les Béguin de Champagne et d'Anjou-Touraine-Poitou descendent d'une famille rémoise de robe qui a donné des lieutenants-généraux au bailliage de Vermandois et des présidents au Présidial de Reims...[6]. Ils sont alliés aux premiers Colbert, Cauchon, Moët..., et des petits seigneurs champenois. Ils s'installent dans le Soissonnais. Le lieu Monlavé est un monticule située sur la commune de Vauxbuin, à côté de Soissons. Les Beguin de Monlavé porte d'azur à trois rocs d'argent, celui du milieu sommé d'une tour crénelée, maçonnée et ajourée de sable[7].

Ils migrent en Anjou, à Vernantes, en 1632, avec la nomination de Marc Beguin de Monlavé comme curé de Vernantes. Cette branche de la Famille Beguin se retrouve à Bourgueil, à l'époque en Anjou. Les Beguin sont au service de l'abbaye de Bourgueuil. Ils sont fréquemment les sénéchaux de Bourgueil. Leur descendant, le docteur Jean Beguin de Monlavé est le premier maire révolutionnaire et élu député du tiers à Chinon. Il est remplacé à la mairie par son beau-frère Adam Urbain Tallonneau de La Rivière, d'une autre famille de petite noblesse de robe au service des abbés depuis des siècles[8]. La branche des Béguin de Monlavé, qui se rattache à la même souche que celle de Vaux, s'est éteinte avec François de Monlavé qui périt dans l'insurrection vendéenne en 1793 et avec sa sœur, Mme de la Barre des Aulnays, décédée en 1833[9]. Les Beguin des Vaux sont une famille de Bourgueil appartenant à la petite noblesse de robe de l'Anjou ou de la Touraine. Jean Béguin, notaire royal, contrôleur des actes des notaires, procureur à ce siège, époux de delle Marguerite Hudault, est enterré en présence de Me François Béguin de Monlavé, chanoine de Montsoreau, de Me Urbain Hudault, sénéchal des Réaux, beau-père, le 27 septembre 1740. Armes  : À un cygne surmonté d'un croissant accosté de deux roses, le tout d'argent[10].

La famille Béguin-Desvaux est une sous branche, des notables des environs de Loudun (en Poitou)[11]. Elle a pour derniers représentants Gustave Béguin des Vaux, né en 1820, maire de Loudun, membre du conseil général de la Vienne, mort célibataire en 1883, et sa sœur, Léonie Béguin-Desvaux[12].


Mais à la fin du duché de Bourgogne (1477) une branche va s'installer en Champagne, mais selon L'Armorial Français (1975), une autre branche, les Beguin-Billecocq reste en Bourgogne ». Cette information est reprise en 2001 dans l'édition anglaise de L'Almanach de Gotha qui indique :

maison de Beguin Billecocq, originaire de Neuchâtel en Suisse, issue de Jehan Beguin († en 1365) et branche cadette de la famille Béguin en Champagne.

L'Association des anciens honneurs héréditaires indique :

Famille ancienne de Bourgogne et Champagne dont les armes sont dans le d’Hozier. Elle a produit des hommes politiques, des diplomates, des militaires[13].

La famille Beguin-Billecocq est autorisée par une ordonnance royale du 3 février 1830 à ajouter à son patronyme le nom d'une famille alliée, les Billecocq, Mais le blason reste le même que les autres branches.

Cette famille a donné à la fin du XIXe siècle un maire de Baigneux-les-Juifs, député de la Côte d'Or et, depuis la fin du XIXe siècle, des diplomates et fonctionnaires au ministère des Affaires étrangères.

L'historienne Annick Fenet écrit au sujet de Jean Beguin-Billecocq proche de Zog Ier, obtiendra de lui le titre de duc de Durazzo[14]. Principality of Durazzo, une cinquième source, site dédié aux familles royales et semi-souveraines dans les Balkans [...] depuis le XIXe siècle, consacre une rubrique aux Beguin-Billecocq, bénéficiaires — à titre de réversion et à titre héréditaire — de la titulature de prince et duc de Durazzo [...] conférée par le roi Zog Ier d'Albanie en 1928[15].

Président de la conférence de Saint-Vincent-de-Paul de Paris, Théophile Beguin-Billecocq (1825 - 1906) reçoit un titre de comte le 8 janvier 1903 par bref apostolique du pape Léon XIII, selon Famille de noblesse pontificale depuis 1815 (2018)[16].

Les Beguin des différentes branches Seigneurs de : Rochefort (Suisse), Meursault (Bourgogne), Vernezay (Bourgogne), La Rosée et de l'Étang du Roi (Bourgogne), Chatons, Sausseil, Vouziers, Annelle, d’Ardenay, de Coëgny (Champagne), de Chalons-sur-Vesle (Champagne), de La Cour, de Coucy (Champagne), de Sausseuil (Champagne), de Savigny (Champagne), de Branscourt (Champagne), de Vaux, de Vouzy, de Crèvecœur, de Scelles, de Rocquincourt, de Fossé, du Mesnil des Annelles, de Faux, de Luquy, de Vouzy......[17].

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L’hôtel ducal de Dijon, 1450. De 1359 à 1477 les Béguin sont des officiers proches des ducs de Bourgogne.

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LES BEGUIN SUISSES[]

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La famille Béguin, qui est signalée aux Grattes, à Rochefort, au XVe siècle[18].

Blason des Beguin suisses :

d'or à une barre d'azur chargée de trois roses de gueules et accompagnée de deux lions au naturel. devise : Albor et candor[19][20].

Les Beguin, famille de Rochefort (Neufchâtel) citée au XIVe siècle, dont une branche se fixe à Boudevilliers au XIVe siècle et une autre à Corcelles-Cormondrèche et Peseux au XVIIe siècle.

Cette information est reprise dans une notice publiée en 2001 dans l'édition anglaise de l'Almanach de Gotha qui indique : maison de Beguin Billecocq, originaire de Neuchâtel en Suisse, issue de Jehan Beguin († en 1365) et branche cadette de la famille Béguin en Champagne[21].

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L'Armorial neuchâtelois présente les armes (figures et blasonnements) des familles nobles et notables originaires du canton de Neuchâtel.


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Le château de Rochefort[]

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Restitution hypothétique du château de Rochefort vers 1200 (OPAN).

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Ruines du château de Rochefort.

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Hypothèse de restitution du château de Rochefort vers 1300 (OPAN).

Des découvertes archéologiques récentes laissent même penser à une présence humaine durant la Préhistoire. Le site semble avoir été occupé depuis l'Antiquité, et cela en rapport à sa situation géographique privilégiée, caractérisée par une défense naturelle due à la topographie et la possibilité du contrôle d'un axe de communication important. Dans le plus ancien document de l’histoire neuchâteloise, datant de 998, apparaît le nom du village de Broc. Il est quasi certain qu’à ce moment-là, Rochefort, mieux situé, existe déjà. En 1194 enfin, un Humbertus de Rupeforti est cité comme témoin dans l’acte pour lequel l’évêque de Lausanne fait don de La Lance à Fontaine-André. La localité du nom de Rochefort est ainsi attestée. Rochefort possède à l’époque un château. Les chercheurs ont reconstitué un premier plan du château ayant été remanié et agrandi au XIIIe siècle.

Les seigneurs de Rochefort apparaissent pour la première fois sur un document de l'abbaye de Montheron, avec la mention de cet Humbertus de Rupeforti, chevalier de Rochefort, cité comme témoin d'un acte datant de 1180 et qui semble avoir été proche du seigneur de Neuchâtel, Ulrich II. Si Humbert semble avoir été à l'origine de la lignée des Rochefort, la généalogie de cette famille est assez floue; tous les dénommés Rochefort ont disparu en 1268. Portant un intérêt sur Rochefort depuis un certain temps en raison de la position stratégique du site, les seigneurs de Neuchâtel, qui gagnent en puissance dans la région, mettent la main sur le château de Rochefort avant 1294[22].

Les seigneurs de Rochefort apparaissent pour la première fois sur un document de l'abbaye de Montheron, avec la mention de Humbert, chevalier de Rochefort, cité comme témoin d'un acte datant de 1180 et qui semble avoir été proche du seigneur de Neuchâtel, Ulrich II. Si Humbert semble avoir été à l'origine de la lignée des Rochefort, la généalogie de cette famille est assez floue. Tous les dénommés Rochefort disparaissent avant 1268. Portant un intérêt sur Rochefort depuis un certain temps en raison de la position stratégique du site, les seigneurs de Neuchâtel, qui gagnent en puissance dans la région, mettent la main sur le château de Rochefort avant 1294.

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Un Beguin capitaine châtelain de Rochefort[]

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Blason de Pierre II, Comte de Gruyère (1270 - 1304) qui est certainement à l'origine du blason des Beguin. Sceau de 1254.

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Catherine de Gruyère, fille de Pierre le jeune, est est une des descendantes des comtes de Gruyère.

Du temps du château de Rochefort, détruit en 1412, des personnes de la localité de Rochefort reçoivent le titre de bourgeois de Rochefort. Ce titre s'est maintenu pendant un siècle ou deux, puis il a disparu. Parmi ces bourgeois de Rochefort, on peut mentionner la famille Béguin, qui est signalée aux Grattes au XVe siècle[23].

L’essentiel du matériel métallique découvert sur le site de Rochefort est composé de fers à chevaux et de leurs clous, de boucles d’harnachement, d’un élément de cotte de mailles, de carreaux d’arbalètes et d’un éperon. Les pièces datées sont antérieures au début du XIVe siècle, confirmant la forte occupation du château au XIIIe siècle et surtout la forte présence d’hommes d’arme à cette époque[24].

Les seigneurs de Neuchâtel mettent donc la main sur le château de Rochefort avant 1294[25]. Jean II Beguin de Rochefort (ca 1255 - avant 1350) est nommé Capitaine Châtelain du château de Rochefort (Neuchâtel) qui garde le passage de La Clusette. À l’extrémité nord de l’enceinte se trouve un second corps de logis qui présente des murs moins épais. Il y a donc la présence attestée de deux corps de logis distincts à la fin du XIVe siècle, l'un pour le seigneur et l’autre pour le châtelain. Dans ce logis nord se trouve une chapelle. Les comtes y ont fait construire une viorbe, montrant ainsi que ce nouveau logement est celui du comte. A la fin de son règne, le comte Louis de Neuchâtel (1301 - 1372) fait effectuer d'importants travaux sur le château, faisant notamment bâtir ce nouveau corps de logis nord. On peut estimer que ce réaménagement du réduit seigneurial intervient avant 1350[26]. Jean II Beguin de Rochefort (ca 1255 - avant 1350) se marie vers 1285 avec Catherine de Gruyère, fille de Pierre II de Gruyère (1224 - 1304), issu de la famille de Gruyère, comte de la seconde moitié du XIIIe siècle au début du siècle suivant. Jean et Catherine ont un fils Jean III Beguin (1285 - 1365).

Par testament, le comte Louis de Neuchâtel crée alors la seigneurie de Rochefort et des Verrières, qui revient in fine, avec le château de Rochefort, à son fils illégitime Vauthier. Un long conflit oppose alors Vauthier à sa demi-sœur Isabelle, fille légitime de Louis et nouvelle comtesse de Neuchâtel, puis à l'héritier d'Isabelle, Conrad, fils d'Egon de Furstenberg, comte de Fribourg-en-Brisgau et de Varenne, sœur d'Isabelle, cette dernière étant décédée sans enfants. Le château est un enjeu explicite de la querelle dans laquelle sont impliqués le duché de Bourgogne et la ville-état de Berne. La comtesse Isabelle et les envoyés du duc de Bourgogne, puis Conrad s'en emparent tour à tour par la force. Le château est détruit dans les années 1500, suite aux nombreuses batailles qui l'ont frappé.

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Jean Béguin, capitaine général des archers[]

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Agnès de savoie

Agnès de Savoie (1286 - 1322) se remarie en 1321 avec Jehan Beguin.

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Jean Beguin (1285 - 1365) est le capitaine-général des archers de l'évêque de Lausanne, comme, en 1448, Colleoni qui sera Capitaine Général de la Sérénissime.

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Jean Beguin (1285 - 1365) s’installe à Verdun-sur-le-Doubs (duché de Bourgogne).

Un premier Jean Beguin de Rochefort (ca 1255 - avant 1350), fils d'un autre Jean, parvient à être nommé chatelain et sergent d'arme du château de Rochefort, (Neuchâtel, Suisse). Il se marie vers 1285 à Catherine de Gruyère, qui est la file du comte Pierre II de Gruyère (1224 - 1304). Catherine de Gruyère est une des descendantes des illustres comes de Ogo (comte d'Ogo). Ils sont à l'origine des fondations du monastère de Rougemont en 1104, de l'abbaye de Haut-Crêt en 1134, de l'abbaye d'Humilimont (près de Marsens) en 1136, et de la Chartreuse de La Part-Dieu en 1307. Ils descendent de Williermus comes (le comte Guillaume) et filius eius Reymundus (et son fils Raymond), selon BURGUNDY KINGDOM, COUNTS OF BURGUNDY.

Les Neuchâtel, seigneurs de Rochefort, ont à cette époque clairement pris le parti des Savoie, à tel point qu’à la fin du XIIIe siècle, Louis Ier de Savoie, baron de Vaud, va faire de Rodolphe IV de Neuchâtel, dit Rollin, son bailli de Vaud et son gendre.

La comtesse Agnès de Savoie (1286 - 4 octobre 1322) devient veuve en 1320 de Guillaume III, comte de Genève. Agnès est le septième des huit enfants du comte de Savoie Amédée V et de Sibylle de Baugé. Un an plus tard, en 1221, elle épouse Jean III Beguin (1285 - 1365), capitaine général des Archers de l'évêque de Lausanne, en 1343, Geoffroi de Vayrols (1342 - 1347). Ils ont un fils nommé Jean Le Beguin de Meursault (1322 - 1391)[27], qui naît en 1322, année du décès de sa mère.

Dans cet évêché de Lausanne, l'événement principal est la conclusion d'un accord en 1344 avec le baron de Vaud. Louis II de Savoie en tant qu'ami et allié, lui cédant la moitié de son temporel contre son engagement à assurer la défense militaire du domaine ecclésiastique. Dès lors, un bailli commun est nommé et les Lausannois font leur service militaire pour le compte de la baronnie de Vaud[28].

Dans l'armée française 8 bandes de 400 à 500 archers sont commandées par des capitaines. L'un de ces capitaines a autorité sur les sept autres et porte le titre de capitaine-général. A Lausanne le capitaine-général des archers de l'évêque cela doit être une fonction moins importante qu'au niveau français. À la fin de sa vie Jean Beguin (1285 - 1365) s’installe à Verdun-sur-le-Doubs (duché de Bourgogne) et y décède en 1365.

On appelle capitaine-général, puis colonel-général, le commandant de compagnie qui donne des ordres aux autres commandants en période de guerre. A partir de Charles VII en France, l’habitude est prise de donner au représentant du Roi le titre de lieutenant-général.


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L'ancien évêché de Lausanne.

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LES BEGUIN EN BOURGOGNE (1359 - 1477)[]

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L'État bourguignon sous le duc Philippe le Hardi entre 1363 et 1404. Traduction en français de la carte réalisée par Marco Zanoli sidonius.

Selon une généalogie de cette famille rédigée par l'un de ses membres, l'historien Xavier Beguin-Billecocq, publiée dans L'Armorial Français (1975) :

La famille Beguin-Billecocq descend dans la lignée masculine de Jehan Beguin, dit Le Beguin, anobli le 14 juin 1376 à Vincennes. Il est l'auteur de deux branches : A - Les Beguin de Champagne. B - Les Beguin de Bourgogne. Charles Louis Béguin est écuyer, officier du dernier duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1467 - 1477). après la Bataille de Nancy (1477) l'annexion de la Bourgogne fait que son fils Henri n'est qu'un bourgeois de Reims.

Cette information est reprise dans une notice publiée en 2001 dans l'édition anglaise de l'Almanach de Gotha qui indique : maison de Beguin Billecocq, originaire de Neuchâtel en Suisse, issue de Jehan Beguin († en 1365) et branche cadette de la famille Béguin en Champagne[29].

En France ils sont Seigneurs de Coëgny, de Chalons sur Vesle, de Coucy, de Sausseuil, de Savigny, de Branscourt, Chalons, Monlavé, Crèvecœur, Sausseil, Vaux, Vouziers, Coucy, Savigny, Le Ménil...

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Jean Le Beguin de Meursault (1322 - 1391)[]

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Le Beguin comme ses descendants sont anoblis le 14 juin 1376 à Vincennes par le roi de France[30].

Blason de la famille des Barres.

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La salle des gardes au palais.

Jehan Le Beguin de Meursault (1322 - 1391) est le fils de Jean III Beguin (1285 - 1365), capitaine-général des Archers de l'évêque de Lausanne, en 1343 et de Agnès de Savoie (1286 - 4 octobre 1322). Jehan Le Beguin de Meursault (1322 - 1391) naît en 1322 à Lausanne (Vaud). Il perd sa mère à la naissance, ou peu après. Il est élevé par son père, Jean III Beguin (1285 - 1365), capitaine général des Archers de l'évêque de Lausanne. Jehan Le Beguin de Meursault (1322 - 1391) décède en 1391 à Verdun-sur-le-Doubs (Bourgogne).

Jean Beguin (1285 - 1365) s’installe à Verdun-sur-le-Doubs (duché de Bourgogne). En 1363, le roi de France, Jean II, concède à Philippe de France, le duché de Bourgogne, dont il hérite à la mort du dernier duc capétien de Bourgogne, Philippe de Rouvres (décédé sans descendance à l'âge de 15 ans). Philippe le Hardi est, de 1363 à 1404, le premier duc de Bourgogne de la maison de Valois.

Jean Le Beguin, homme d'armes, figure le 15 juillet 1359 dans la Montre de messire de Raon, chevalier-banneret. Mathieu de Longwy est Sire de Rahon ou Raon, en Lorraine.

Jehan Le Beguin de Meursault (1322 - 1391) devient un officier du duc de Bourgogne, Philippe le hardi (1342 - 1363 - 1404). Jean Le Beguin, chevalier, est anobli, le 14 juin 1376, à Vincennes, par le roi Charles V de France. Cette noblesse est héréditaire[31]. Les différentes branches de la famille Béguin descendent dans la lignée masculine de Jehan Beguin, dit le Beguin, anobli le 14 juin 1376 à Vincennes[32].

Chevalier au service du duc de Bourgogne IL acquiert la noblesse héréditaire, le 14 juin 1376, à Vincennes, du frère du duc, le roi Charles V de France[33]. Les Beguin sont des seigneurs en Bourgogne, qui vont s'allier à des familles illustres et des officiers de l'entourage des ducs. À la fin du duché (1477) une branche va s'installer en Champagne. Remontant au XIVe siècle, elle a donné des capitaines des gardes du corps des ducs de Bourgogne, des prévôts du roi, des baillis de Monseigneur le Grand Prieur de Champagne (Ordre de Malte), des greffiers généraux héréditaires de Baigneux, des Procureurs du Roi, des sergents généraux de l'Auxois, des Gardes du corps du Roi, des avocats au Parlement de Bourgogne, des notaires royaux et apostoliques, des officiers des armées du roi, un prieur de l'abbaye royale de Cîteaux, des chanoines.

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Mariage de Jean Le Beguin[]

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DES BARRES

Guillaume des Barres.

Jehan Le Beguin de Meursault (1322 - 1391) se marie le 12 janvier 1360 à Meursault (duché de Bourgogne) avec Catherine des Barres (ca 1340 - 1428), fille d'Odon Seigneur de Meursault (21), Cours, du Breuil et de Bois-Roset. Elle est Dame de Meursault, localité où elle décède. Blason d'armes des Barres : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois coquilles du même. Tenants : deux sauvages. Couronne de comte. La maison des Barres, est une famille noble française — ou maison — dont le berceau remonte aux premiers siècles de la chevalerie. Originaire des confins de la Brie et de la Champagne, ses différentes branches se sont étendues en Bourgogne, Nivernais, Anjou, Franche-Comté, etc.

Ils sont les parents de :

Jeanne Beguin est née après 1360 au château ducal de Chatillon-sur-Seine et décédée en 1420 à Villaines-en-Duesmois. Elle se marie en 1378 avec Girard Chamereau (1345 - 1412) écuyer, Officier de Philippe le Hardi, Duc de Bourgogne.
Jehan Le Beguin de Vernezay (1363 - 1453), Écuyer, capitaine des gardes du corps du duc de Bourgogne, seigneur de Vernezay en 1400, puis moine à Cîteaux[34].
Jehan-Grégoire Beguin (1365 - 1425) est chanoine.


Alliances : des Barres, de Grandson, de Bournonville, de Brandebourg, de Montholon.


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Meursault - Ancienne Maison-Dieu (fin XIIe - début XIIIe siècle) située à l'Hôpital-de-Meursault.

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Jehan Le Beguin de Vernezay (1363 - 1453)[]

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Château de Vernezay.

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Jehan Le Beguin de Vernezay finit sa vie moine à Cîteaux.

Jehan Le Beguin de Vernezay (1363 - 1453) est né en 1363 à Meursault. Il est écuyer, capitaine des gardes du corps du duc de Bourgogne, mais aussi seigneur de Vernezay en 1400, puis moine à Cîteaux[35], décédé à l'abbaye de Cîteaux en 1453.

Jean Le Béguin, écuyer, a son clos de Verzenay, fief de Sept-Saulx, qui lui rapporte 40 sous de rente[36]. On a un Echange de terres sises à Verzenay entre l'abbaye de Saint-Basle et Saintignon Le Béguin, seigneur de Verzenay, et Jeanne de Cumières, sa femme (ler janvier 1400). Cy aprez s'ensuyent les fiefz tenus dudit archevesque, à cause Je son chastel de Septsaulx : Jean Le Beguin, escuyer, tient sa maison de Vrezenay (= Verzenay, à l'est de Reims), avec le clau d'icelle qui peut valoir pour an 40 sols.

En juin 1385 on a aveu et dénombrement des seigneuries, terres, justices, etc., tenues par les archevêques de Reims, comme premiers pairs ecclésiastiques du royaume. Cy aprez s'ensuyent les fiefz tenus dudit archevesque, à cause Je son chastel de Septsaulx : Jean Le Beguin, escuyer, tient sa maison de Vrezenay (= Verzenay, à l'est de Reims), avec le clau d'icelle qui peut valoir pour an 40 sols[37].

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Mariages de Jean Le Beguin[]

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Le château des Grandson dans le Pays de Vaud. Son épouse est une cousine car les Grandson sont alliés aux comtes de Gruyère.

Jehan Le Beguin de Vernezay (1363 - 1453) se marie avant 1390 avec Marguerite de Grandson (1373 - avant 1400), veuve d'Aymar de Cossonay. Elle est la fille de Jacques de Grandson, Ecuyer en 1380, Seigneur de Pesmes (Palé d'argent, et d'azur de 6 pièces, une bande de gueules à 3 coquilles de sable brochant sur le tout. Bourgogne Franche-Comté Suisse) et de Marguerite de Vergy, Dame de La Marche-sur-Saône. Ils sont les parents de :

Jehan Beguin (1363 - 1453), qui suit.
Viennet Beguin, chanoine de Saint-Étienne de Dijon, en 1434.


Jehan Le Beguin de Vernezay (1363 - 1453) se remarie avant 1400 avec Jeanne de Cumières, veuve de Pierre Chapuis de Bienassis de La Faye, Trésorier de l'église de Lyon[38]. On a un Echange de terres sises à Verzenay entre l'abbaye de Saint-Basle et Saintignon Le Béguin, seigneur de Verzenay, et Jeanne de Cumières, sa femme (ler janvier 1400).

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Le moulin de Vernezay.

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Jehan Beguin (1390 - 1453)[]

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Jehan Beguin est capitaine de la ville et de la forteresse de Semur-en-Auxois.

Jehan Beguin (1390 - 1453) est né le 9 mai 1390 à Châtillon-sur-Seine, Bourgogne (duché de) et décédé en 1453 à Dijon. Il fait partie des chevaliers qui avec des archers forment la garde personnelle du duc de Bourgogne. Jehan Beguin (1390 - 1453) est capitaine de la ville et de la forteresse de Semur-en-Auxois, puis Conseiller du Duc de Bourgogne Philippe III le Bon (1419 - 1467). Il teste en 1435.

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Mariages de Jean Beguin[]

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Blason des Bournonville.

Jehan Beguin (1390 - 1453) se marie vers 1419 avec Mahaut de Bournonville décédée en 1462. Les Bournonville portent : de sable, au lion d'argent, la queue nouées fourchée et passée en sautoir de sable, à 3 cuillers d'argent.

Jehan Beguin (1390 - 1453) et Mahaut de Bournonville (13.. - 1462) sont les parents de :

Louis Beguin (1410 - 1472), qui suit...

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Quittance d'Enguerrand de Bournonville du 26 juin 1412, pour un paiement du trésor royal de 2 002 livres et 10 sous tournois pour sa compagnie de 118 hommes dans une retenue de 1 100 hommes. Sceau à la cire rouge, aux armes d'Enguerrand de Bournonville, BNF.

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Louis Beguin (1410 - 1472)[]

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Le duc de Bourgogne Philippe III, dit le Bon.

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Le château de Clervaux où est née Marie de Brandebourg).

Louis Beguin (1410 - 1472)est né en juin 1410, à Beaune, et assassiné en 1472 sur la route de Dole à Dijon par une armée de brigands. Il est écuyer, capitaine-général des archers du duc de Bourgogne Philippe III, dit le Bon, (1419 - 1467). Le duc a 24 archers pour sa Garde. Les uniformes de ses Gardes du Corps en 1433 sont moitié noirs, moitié gris, doublés de blanchet, garnis de paillettes d'argent avec les devises du duc et découpées sur les manches. Il est assassiné en 1472 sur la route de Dole à Dijon par une armée de brigands.

Louis Beguin (1410 - 1472) se marie vers 1440 avec Marie de Brandebourg (ca 1420 - 1487 Semur-en-Auxois), peut-être fille de Frédéric Ie marié en 1406 à Marie de Meisenbourg, dame de Clervaux. Après la mort des comtes de Clervaux, le château et la seigneurie passent aux seigneurs de Meysenburg et plus tard aux seigneurs de Brandebourg (une branche des comtes de Vianden).

Louis Beguin (1410 - 1472) et Marie de Brandebourg (ca 1420 - 1487 Semur-en-Auxois) sont les parents de :

Claude-Louis Béguin (ca 1440 - 1510).

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Claude-Louis Béguin (ca 1440 - 1510)[]

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Blason montholon

Blason Monthonlon.

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La fuite de Charles le Téméraire après la défaite de Morat. Seule la qualité de leurs destriers leur permet d'échapper à leurs poursuivants.

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La découverte du corps de Charles le Téméraire après la Bataille de Nancy (1477). Les Béguin sont des aristocrates au service des ducs de Bourgogne jusqu'à cette date.

Claude-Louis Béguin est né ca 1440 à Beaune, en Bourgogne (duché de), et décédé en 1510 à Dijon, en Bourgogne (royaume de France). Il est écuyer, Officier des Écuries du dernier duc de Bourgogne (1467 - 1477) Charles le Téméraire. L'écurie ducale est un des services les plus importants vu le nombre impressionnant de chevaux dont le prince dispose pour son usage personnel et celui de ses serviteurs, et qu'amène la suite ininterrompue des visiteurs. L’écurie ducale a en charge les achats de montures et d’équipement équestre et militaire destinés au duc de Bourgogne et aux siens[39]. Le sort de Louis II de 1477 à 1510, après l'annexion de la Bourgogne nous est inconnu.

Claude-Louis Béguin (ca 1440 - 1510) se marie en 1462, à Dijon, avec Falette de Montholon, née en 1443. Elle descend de Jacques de Montholon, seigneur de Montholon (cité Autun 1207, à la fondation de la Cathédrale d’Autun en 1213.). Montholon : d'azur, au mouton d'or, surmonté de 3 quintefeuilles d'argent.

Claude-Louis Béguin (ca 1440 - 1510) et Falette de Montholon sont les parents de :

Jean Claude Béguin (1463 Dijon - 1520 Voulaines-les-Templiers) est enterré dans la chapelle du Grand Prieuré de Champagne à Voulaines-les-Templiers. Il est sieur de La Rosée et de l'Étang du Roi (finage de Voulaines-les-Templiers), Capitaine des Archers de Monseigneur le Grand Prieur de Champagne en son château de Voulaines-les-Templiers. Il se marie avec Philippine Le Grand de Baigneux (1470 - 1540), d'une famille de conseillers des ducs de Bourgogne, en 1488. Elle est Dame d'Honneur de Marguerite d'Angleterre, Duchesse de Bourgogne.
Henry Joseph Beguin (1464 - 1536), qui suit (voir LES BÉGUIN EN CHAMPAGNE).

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L’écurie ducale a en charge les achats de montures et d’équipement équestre et militaire destinés au duc de Bourgogne et aux siens[40].

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LES BÉGUIN EN CHAMPAGNE (1477)[]

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La partie nord de la France en 1477.

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Rattachement de la Bourgogne à la France en 1477.

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Les Béguin en Champagne.

Après la Bataille de Nancy (1477), Charles Louis Béguin, marié à une Montholon, écuyer, Officier des Écuries du Duc de Bourgogne du dernier duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1467 - 1477) n'est plus rien, car il fait partie des vaincus.

Son fils Jean Claude Béguin est capitaine des Archers de Monseigneur le Grand Prieur de Champagne en son château de Voulaines-les-Templiers. Mais l'annexion de la Bourgogne fait que son fils Henri n'est qu'un bourgeois de Reims.

À la fin du duché (1477) une branche va s'installer en Champagne. Les Béguin de Champagne et d'Anjou-Touraine-Poitou descendent d'une famille rémoise de robe qui a donné des lieutenants-généraux au bailliage de Vermandois et des présidents au Présidial de Reims...[41]. Ils sont alliés aux premiers Colbert, Cauchon, Moët..., puis des petits seigneurs champenois. Ils passent dans le Soissonnais tout proche et à Vernantes, en Anjou.

Les Béguin vont être seigneurs d’Ardenay, de Coëgny (Champagne), de Chalons-sur-Vesle (Champagne), de La Cour, de Coucy (Champagne), de Sausseuil (Champagne), de Savigny (Champagne), de Branscourt (Champagne), de Vaux, de Vouzy, de Crèvecœur, de Scelles, de Rocquincourt, de Fossé, du Mesnil des Annelles, de Faux, de Luquy, de Coucy...[42].

A la Bibliothèque Nationale, à Paris, se trouve sous le nom de "Béguin", un grand nombre de manuscrits et des armoiries octroyées à Guillaume Béguin, de Reims, en Champagne[43].

Ils ont les mêmes armes que les Béguin de Bourgogne : D’azur, à un cygne d’argent, becqué et membré de sable et surmonté d’un croissant d’argent accosté de deux roses de même et comme devise : Blancheur et candeur sont ma devise[44].

Alliances : Veillart, Chevalier d’Aunay, Moet de Brouillet, Le Cerf d'Ardenay, de Paris, Branche, d’Escannevelle, Coquebert de Montbré, Lombart, La Goille, Bignicourt de Bussy, L’Espagnol, d’Y, Aubert de Courserac[45].

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Henry Joseph Beguin (1464 - 1536)[]

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Les Veillart dans Procès-verbal de la recherche de la noblesse de Champagne (1673).

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Son gendre, Georges Chevalier, est de la famille d'Étienne Chevalier.

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Saint Jean Baptiste de La Salle est le fils de Nicole de Moët de Brouillet, apparentée descendante des Béguin.

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Nicolas Béguin, chanoine, théologien.

Henry Joseph Beguin est né en 1464 en Bourgogne et décédé en 1536 à Reims (Champagne). Il est bourgeois de Reims. Son frère aîné est capitaine des archers de Monseigneur le Grand Prieur de Champagne.

1487. — 10 avril : Congé à Henry Béguin de mectre deux enseignes aux deux portes de sa maison de l'Arbaleste[46].

Henry Joseph Beguin (1464 - 1536) se marie vers avec Marie Veillart, fille de Nicolas Veillart et Marguerite Cotart, sieur d'Osches, y demeurant, (Election de Troyes). Le type même d'osmose entre marchands et professions libérales, puisque son autre gendre Thierry marie deux de ses deux filles : l'une avec le marchand Colbert, et l'autre avec l'avocat Pussort. Le premier Colbert connu, Jehan Colbert, est père de Gérard Colbert, sieur de Magneux et de Crèvecoeur, bourgeois de Reims, marié vers 1519 avec Jeanne Thierry, nièce de Marie Veillart[47].

On a en 1318 : Huguenin Véliart, ou Veillart, et Pierrot, ou Poinçot de Véliart, ou Veillart, seigneurs du Château de Ruère (Saint-Léger-Vauban) et en 1325 : Guyot de Véliart. Velars-le-Comte, à Quarré-les-Tombes (Bourgogne), est d'origine romaine (tuiles, médailles et statuettes retrouvées). En 1325, il appartient à Guyot de Veillart. On a Moyse de Veillart, Seigneur de Sainte-Vertu, Gaspart de Veillart, Seigneur de la Sainte-Vertu, demeurant à Vexaulles, Election de Langres, & Nicolas de Veillart, Seigneur d'Osches, y demeurant, Election de Troyes. Puis, Nicolas Veillart, chapelain de Marie de Médicis (jusqu'en 1615). Pierre, seigneur de Fontaines, maître d'hôtel (1643). René Veillart, jurisconsulte, né à Reims le 17 août 1754, mort à Paris le 23 février 1809. René Louis Marie Viellart, avocat du roi au Présidial, fut professeur de droit, docteur régent et procureur général à l'Université de Reims, lieutenant du bailliage ducal, député de la ville de Reims aux Etats-Généraux[48].

Blason des Veillart : d'azur, au sautoir d'or, accompagné en chef d'une hure de sanglier de sable et de trois besants d'argent, deux en flancs et un en pointe. Champagne[49].

Henry Joseph Beguin (1464 - 1536) et Marie Veillart sont les parents de :

Jeanne Beguin se marie avec Georges Chevalier, seigneur d’Aunay, licencié ès-lois à Reims (1523), Premier enquêteur au Bailliage de Vermandois (participe à la Réformation de la Coutume en 1509). Il est le fils de Jacques Chevalier, seigneur d’Aunay, Bailly d’Epernay (1495) et de Marion Charlet. Georges Chevalier est de la famille d'Étienne Chevalier, Trésorier de France à partir de 1452 et ambassadeur de France auprès du Royaume d'Angleterre.
Pierre Beguin, Seigneur d'Ardenay (ca 1510 - avant 1567)
Perrette ou Antoinette Beguin est né en 1513, à Reims, se marie avec Guillaume Moet, seigneur de Brouillet, marchand drapier. On trouve parmi leurs descendants saint Jean Baptiste de La Salle (1651 - 1719), fondateur des Frères de Ecoles Chrétiennes. Il est le fils de Louis de La Salle, conseiller au Présidial de Reims, et de Nicole de Moët de Brouillet. Jean Remi Moet (1758 - 1841) est le principal fondateur de la maison de champagne Moet & Chandon.
Nicolas Béguin (ca 1515 - 1574) est chanoine de la cathédrale de Reims, savant dans la chronologie. Il travaille avec succès sur la chronique civile et religieuse. Il a fait sur la fête de Pâques trois livres qu'il dédie à Charles de Lorraine, en 1571[50]. C'est un théologien français dans la dernière moitié du XVIe s.[51]. Nicolas Béguin est l'auteur entre autres de Eucharistiae, sive Dominicae coenae institutio, adversus misoliturgorum atque Calvinistarum blasphemias ac imposturas [52]

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Pierre Beguin d'Ardenay (ca 1510 - 1567)[]

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Béguin est procureur fiscal pour Charles de Lorraine (1524 - 1574), Archevêque-duc de Reims, pair de France, Primat de la Gaule belgique (1538 – 1574).

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Le procureur fiscal (à droite) représente à la fois le ministère public et les intérêts princiers.

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Généalogie de la famille de Le Cerf, seigneur de Rosne et Ardenay.

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Sa fille, Jeanne Béguin, se marie avec Simon Chertemps de Vaux, lieutenant des habitants de Reims (1577 - 1580).

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Les descendants des Coquebert-Béguin sont en famille avec les Mouet, La Salle, Colbert...

Pierre Beguin est né vers 1510 et décédée à Reims en 1567. La famille Béguin à cette époque appartient à la haute bourgeoisie de Reims. Pierre Beguin est procureur fiscal du cardinal de Lorraine en l’archevêché de Reims, procureur fiscal de Larches. Il a une maison à Reims, rue du marché aux chevaux, où pend pour enseigne la Corbeille. ...

Le 10 avril 1567, après son décès :

Me Denis Roland, substitut dudict Béguin, procureur fiscal pour l'archevesque dudict Reims, dudit Reims, de faire aucun exploit on adjournement par devant lesdits échevins des causes et matières civilles entre les parties; et du refus, fait par ledit bailly, de renvoyer par devant lesdits échevins deux causes introduites pardevant luv, l'une entre Jacques Lorsignol, mégissier, demendeur, Thomas Thiéry dit le Membre, et Gérard Testelette, pelletier, demeurons audit Reims, défendeur, le dixième jour d'avril mil cinq cens soixante sept, et l'autre entre Pierre Pista, tailleur d'habits, demandeur, et Pierre Matra, fourbisseur, demeurant audit Reims, défendeur, du deuxième jour du mois de may ensuivant audit an mil cinq cens soixante-sept, d'une part; et le cardinal de Lorraine, archevêque et duc de Reims, premier pair de France, et ledit maistre Georges Chevalier, pour lequel ledit cardinal a pris la cause, intimë d'autre part. Après que maistre François de Montbelon pour les appellans, et maistre Thiéry Cauclion pour les inthimez, avec les procureurs des parties , par l'advis des gens du roy , ont esté d'accords de l'ap-pointeinent qui ensuit , la cour a mis et met lesdites défenses, sentences, appellations, et ce dont a été appelle, au néant sans amende et dépens : et en émendant et corrigeant lesdits jugemens, a ordonné et ordonne que lesdits appellans jouiront de leur justice et jurisdiction, laquelle ils exerceront eux et leurs officiers, suivant les arrêts cy-devant donnez entre lesdites parties, et voullu accepter, ains m'a dict que je Tenue à porter andict Béguins, procureur fiscal pour ledit archevesque de Reims, laquelle coppie desdictz deux arrestz, commissions et surannation, avec mon proces-verbal, ay donné et laissé à Ysabeau le Cerf, femme dudict Béguins, procureur fiscal pour ledict archevesque, en l'hostel et domicile d'icelluy Béguins; et aultant à Mathieu Fonrnier, tant pour luy que pour les aultres sergens du bailliage ponr l'archevesque dudict Reims. Tesmoing mon seing et mis les jour et an qne deisusdictz. Autsy signé, MERCIER et LE CI.F.RC, et srelle m..

Pierre Beguin épouse le 21 juin 1534 julien Demoiselle Isabeau le Cerf, fille de Gérard le Cerf écuver, Seigneur des Chevaliers, de Rosne, et dudit lieu d'Ardenay qu'il lui donne en mariage[53]. Béguin fait hommage de la terre d'Ardenay mouvant en plein fief du château de Betteville au cardinal de Lorraine, archevêque de Reims et seigneur de Betteville. Isabeau le Cerf descend de Jean Le Cerf, écuyer, demeurant à Epernay, en 1499[54].

Le 9 Juillet 1537 est fait le partage de ses biens[55]. Pierre Beguin et Isabeau Le Cerf sont les parents de :

Jeanne Béguin (ca 1536 - 1591) se marie le 12 novembre 1555 avec Simon Chertemps de Vaulx (ca 1520 - 1608), lieutenant des habitants de Reims (1577 - 1580). Ils sont les parents de Pierre Chertemps sr de Vaux (ca 1556 - 1593), conseiller du Roy, contrôleur général des finances du taillon en la généralité de Champagne), parrain d'Eutrope Colbert, baptisée à Reims le 11/12/1664 fille de Charles Colbert du Terron marquis de Bourbonne et de Torcenay, Intendant de Marine. Marie Colbert ép. 08/04/1633 (Reims) Pierre Chertemps, seigneur de Seuil et Vaux, conseiller du Roi, Avocat en Parlement. Elle est la fille de Jean II Colbert, banquier, conseiller d’Etat, Lieutenant des habitants de Reims (1641), Maire de Reims.
Marguerite Béguin (1548 - 1627) se marie en 1568 avec Jean "l'Aisnel" Coquebert (1542 - 1614), seigneur de Montcel et de Bulin, marchand. Il est d'une vieille famille rémoise les Coquebert qui donne des lieutenants des habitants à la ville. Les descendants de La Salle, Moet ou Colbert sont nombreux. La soeur de son gendre, Marie est la bisaïeule du grand Colbert. Veuve, elle achète en 1587 la seigneurie d'Acy et scelle son hommage d'un sceau où est gravée la couleuvre des armes des Colbert.
Pierre Béguin (1547 - 1590), ci-après.

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Jean Beguin de Châlons-sur-Vesle (1544 - 1590)[]

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Ces Béguin sont enterrés dans l'ancienne église Saint-Pierre le Vieil située dans la partie nord de la vieille ville de Reims.

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Coëgny et Vaux sont d'anciens fiefs du palais royal d'Attigny, l'une des résidences les plus importantes des empereurs et rois carolingiens aux VIIIe et IXe siècles[56].

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Mersy, Abbaye de St. Thierry. Plan du chemin joignant le moulin de Mâco à la grange du moulin de Compensé, v. 1770.

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Projet de reconstruction de la façade du présidial de Reims, 1765.

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Château de Vranscourt.

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Selon d'Hozier les Béguin sont en famille à cette époque avec tout les familles bourgeoises, anoblies ou nobles de Reims[57].

Jean Béguin est né en 1544 à Reims et décédé à Châlons-sur-Vesle (Champagne, en bordure du Soissonnais), le 8 juillet 1590. Il est enterré dans l'église Saint-Pierre de Reims avec son épouse.

Jean Béguin est seigneur de Châlons-sur-Vesle et de Coëgny. Les religieux de Saint Thierry au XVIe siècle décident de vendre la seigneurie de Châlons et le Moulin Compensé au Sieur de Juvincourt, puis à Jean Beguin. Coëgny (villae Corniaco) est de nos jours un hameau, sur la route départementale 21, vers Grivy-Loisy à Chuffilly-et-Coigny. Palatium Attiniacum, palais royal d'Attigny, l'une des résidences les plus importantes des empereurs et rois carolingiens aux VIIIe et IXe siècles

Noble Homme Jean Béguin est conseiller du Roy au Siège Présidial de Reims, Charge dont il est pourvu sous le règne de Charles IX (1560 - 1574), suivant des Lettres du Roy Henry III, du 21 février 1575, par lesquelles, sur le bon et louable rapport qui lui esté fait dudit Jean Béguin, ce Prince le continue & confirme dans ledit État & Office qu'il tient du vivant du feu Roy. Le 21 Mars 1587 il acquiert par adjudication la Terre de Seigneurie de Châlons-sur-Vesle dépendante de l'abbaye de St. Thierry. Il contribue beaucoup à remettre la Ville de Reims sous l'obéissance du Roy Henry IV, et le distingue toujours par fa fidélité & par son zèle. Il meurt le 8 Juillet 1590 âgé de 46 ans[58].

Conseiller au baillage et siège présidial de Reims (18 février 1581)[59] :

Henry, par la grâce de Dieu roy de France et de Poloigne, à tous ceulx qui ces présentes lettres verront, salut. Comme selon les privilléges et octroyz de noz prédécesseurs royz et de nous, faictz et accordez à nos chers et bien amez les maire, eschovins, lieutenant, procureur, nianans et habitans de nostre ville de Reims, soit loisible à iceulx habitans, et ayent accoustumé eslire et instituer les maire, eschevins, lieutenaut, procureur et greffier, et aultres noz officiers de ladicle ville, et nous eussent iceulx habitans faict remonstrer que le huictiesme jour de février dernier, en pro ceddant à l'eslection des eschevins d'icelle ville, ilz auraient esleu soubz nostre bon plaisir maistres Jehan Béguin, et Thomas Parent, licentiez es loix et conseillers au siège présidial dudict Reims; toutesfoiz, au moyeu que par édict faict par feu nostre très honnoré ... puissance et auctorité royale, déclairons et ordonnons, voulons et nous plaist que suivant ladicte eslection ainsy faicte que dict est, que nous voulions sortir sur ce plein et entier effect, lesdictz maistres Jehan Béguin et Thomas Parent, soient et demeurent esdicles charges et estatz d'eschevins de ladicte ville, pour les tenir et exercer aiusy que les aultres cy-devant esleuz et pourveuz desdictes charges et estatz les ont tenuz et exercez, selon et ainsy comme est accoustumé[60].

Jean Béguin se marie en 1574 avec Demoiselle Nicole de Paris de Branscourt, morte le 3 May 1621 âgée de 68 ans, née donc en 1553. Elle est la fille de Jean de Paris Ecuyer, Seigneur de Branscourt, du Pasquis, de Bouilly, de Sainte-Fraize, d'Ardenay & de Demoiselle Marie Braux, son épouse. Jean de Paris de Branscourt est protestant[61]. Il descend de Jean Braux, bourgeois de Châlons-sur-Marne, anobli par lettres patentes du 1er février 1366. Marie Braux est la fille de Pierre III Braux, écuyer, arrière-petit-fils de Jean, seigneur de Dommartin, Méry, Florent, La Croix en Champagne (par sa mère Perrette de Dommartin), Allamanche, Launay, Sorton, le Boschet.... Il est échevin de Châlons en 1557 et ne laisse de son union avec Colette des Forges que Marie et un fils, Pierre Braux, élu à Châlons, lieutenant de la ville en 1599. Ce dernier épouse Jacquette Cuissotte, dont il a : 1° Pierre Braux, capitaine des gardes du duc d'Epernon, en 1591 ; 2° Thomas Braux, abbé de Moiremont; 3° Philippe Braux, contrôleur général des finances; 4° Cosme Braux, qui suit; 5° Madeleine Braux, mariée au vicomte des Essarts.

Blason Paris de Branscourt : De gueules, au sautoir dentelé, cantonné en chef et en pointe d'une quintefeuille, et en chaque flanc d'un besant, le tout d'or. (Champagne).

Jean Béguin de Châlons-sur-Vesle (1544 - 1590) et Nicole de Paris de Branscourt (1593 - 1621) sont les parents de :

Pierre Béguin (1575 - 1654), seigneur de Coigny et de Chalons-sur-Vesle, Conseiller du Roy au Siège Présidial de Reims le 9 Novembre 1641 et échevin de la ville de Reims qui préside en l'absence du lieutenant des habitans jusqu'en 1637[62]. Il rend en cette qualité de très-grands fervices au Roy, & s'oppose, par sa communication avec M. de la Vieuxville, à l'entrée des ennemis dans ladite Ville de Reims dont ils veulent s'emparer. Demoiselle Marguerite Branche, son épouse, issue d'une famille noble de la Ville de Laon, laquelle étoit morte dès le 3o Septembre !65i âgée de 64 ans.
Louis Béguin qui reçoit le baptême le 11 Novembre 1579.
Jeanne, sa jumelle, qui reçoit le baptême le 11 Novembre 1579 épouse par contrat du 12 Janvier 1398 Antoine Branche Lieutenant Criminel à Reims, fils de Nicolas Branche Ecuyer, 8: de Demoifelle Guillemette Raquet, sa femme.
Elisabeth, née en 1588, se marie le 6 février 1611 à Reims avec Jacques de Mongeot, seigneur de Sainte Euphraise et de Prétranché[63][64].
Jean Jacques Béguin de Monlavé (1572 - 1649), qui suit.

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Bourgueil et l'abbaye au début du XVIIe siècle. Les Béguin quittent le Soissonnais pour Vernantes dont le curé dépend de cette abbaye.

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LES BÉGUIN DE MONLAVÉ (1632)[]

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Le fief de Monlavé est un monticule située au sud de la commune de Vauxbuin, à côté de Soissons.

Les Beguin de Monlavé portent d'azur à trois rocs d'argent, celui du milieu sommé d'une tour crénelée, maçonnée et ajourée de sable[65]. Originaires de Champagne ils s'installent d'abord dans le Soissonnais, comme les Béguin de Coucy. Le lieu Monlavé ou Mont Lavé est un monticule qui fait 131 m. et est situé au sud de la commune de Vauxbuin, à côté de Soissons.

Puis, ils migrent en Anjou, à Vernantes, en 1632, avec la nomination de Marc Beguin de Monlavé comme curé de Vernantes. Cette branche de la Famille Beguin se retrouve à Bourgueil, à l'époque en Anjou. Les Beguin sont au service de l'abbaye de Bourgueuil. Ils sont fréquemment les sénéchaux de Bourgueil. Leur descendant, le docteur Jean Beguin de Monlavé est le premier maire révolutionnaire et élu député du tiers à Chinon. Il est remplacé à la mairie par son beau-frère Adam Urbain Tallonneau de La Rivière, d'une autre famille de petite noblesse de robe au service des abbés depuis des siècles[66]. La branche des Béguin de Monlavé, qui se rattache à la même souche que celle de Vaux, s'est éteinte avec François de Monlavé qui périt dans l'insurrection vendéenne en 1793 et avec sa sœur, Mme de la Barre des Aulnays, décédée en 1833[67].

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Jacques Beguin de Monlavé (1572 - 1649)[]

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Jacques Beguin de Monlavé est la tige des deux branches Monlavé et Vaux.

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Ancienne abbaye du Louroux-en-Vernantes.

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Marc Béguin (1601 - 1667) arrive du Soissonnais à Vernantes, en Anjou, le 18 mai 1632, accompagné de membres de sa famille. Son clocher du XIIe siècle.

Jacques Beguin de Monlavé est né en 1572 à Soissons (Province d'Île-de-France). Il est décédé le 23 novembre 1649 à Vernantes, en Anjou, à l'âge de 77 ans.

Jacques Beguin de Monlavé est seigneur en partie de Châlons-sur-Vesle, Elu en l'Election de la même Ville; seigneur de Monlavé (anciennement ferme de la Carrière), commune de Vauxbuin. C'est un cadet, frère d'un conseiller du présidial de Reims et oncle d'un Lieutenant-général[68].

Le colonel Arnaud indique pour les Béguin des Vaux, de Monlavé comme références Gustave Chaix d'Est Ange et Henri, Paul, puis Joseph Bauchet-Filleau et comme blason les armes des Béguin de Coucy et celles du Poitou. Soissonais, Anjou :

d'azur à 3 rocs d'argent, celui du milieu sommé d'une tour crénelée, maçonnée et ajourée de sable[69].

honorable homme Jacques Béguin, natif de Soissons[70] de Monlavé (1572 - 1649) et une certaine Jeanne Bonnet, dont on ne sait rien, ont pour enfants :

Jean de Monlavé (1609 - 1664), qui suit
Marc Béguin (1601 - 1667), clerc tonsuré du diocèse d'Angers. La cure de Vernantes est assignée depuis 1224 à l'archiprétré de Bourgueil. Nous trouvons Marc Béguin , curé de Vernantes et archiprêtre de Bourgueil, en visite à Saint-Lambert-des-Levées le 2 août 1637[71]. Il arrive du Soissonais en Anjou, le 18 mai 1632, accompagné de membres de sa famille pour être archiprêtre du diocèse de Bourgueil, revêtu du titre de curé de Vernantes. Vernantes est une bourgade située sur la route du Lude à Saumur, qui autrefois a beaucoup d'importance du fait de l'abbaye cistercienne du Louroux-en-Vernantes, fondée en 1121 par Foulque V d'Anjou et Eremberge, sa femme. Cette communauté est richement dotée, mais au XVIe s. l'abbaye est mise en commende. L'abbé commenditaire reçoit 18.000 livres sur les 30.000 livres de revenus. Le village de Vernantes dépend de cette communauté[72], puis de l'abbaye Saint-Pierre de Bourgeuil, diocèse de Angers, province de Tours.

Visa de l’archiprêtre de Bourgueil Me Marc Beguin (1er sept. 1633, 17 oct. 1635, 30 juil. 1636, 4 août 1637, 18 août 1638, 3 oct. 1639, 22 nov. 1644). Marc Béguin (1601 - 1667) meurt le jour de son retour d'une visite à ses proches dans le Soissonnais et en Champagne.

Marie,
Elisabeth[73].

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Jean Béguin de Monlavé (1609 - 1664)[]

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Maître chirurgien à cette époque.

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Le château de Jalesnes, à Vernantes, appartient aux marquis de Jalesnes. Une marquise est marraine de Suzanne Béguin en 1650.

Honorable homme Jean Béguin de Monlavé est né en 1609 à Soissons et décédé le 28 novembre 1664 à Vernantes en Anjou.

Il est maître chirurgien

Jean Béguin de Monlavé (1609 - 1664) se marie en 1641 avec Honorable femme Jeanne de la Follie (1629 - après 1692), fille de Louis, petit-fils d'un maître chirurgien de Vernantes. Elle la soeur jumelle de Jean de la Follie (1629 - 1709), sieur de la Varaune, chapelain de Vernantes du 27 novembre 1675 jusqu’en octobre 1708, † le 15 décembre 1709, âgé de 80 ans et la soeur d'un autre maître chirurgien.

Veuve elle se remarie le 25 août 1670, à Vernantes, avec Pierre Godemer.

Jean Béguin de Monlavé (1609 - 1664) et Jeanne de la Follie (1629 - après 1692) sont les parents de :

Suzanne Béguin de Monlavé (1650 - après 1695) a comme parrain Charles Le Roux et comme marraine Suzanne de Maillé de La Tour-Landry, fille du marquis Louis de La Tour Landry, ° peu avant 08/08/1638, dame de Saint-Chartier. Sa mère Eléonore de Jalesnes, dame de Jalesnes et La Beunèche ° 1614 + 12/1638 (Paris) (fille aînée de Charles, marquis de Jalesnes, et d’Eléonore de Maillé-Brézé). Le château de Jalesnes, à Vernantes, appartient aux marquis de Jalesnes. Suzanne Béguin se marie le 20 novembre 1684, à Vernantes, avec Urbain Guilme, dont Pierre Guilme ° 1685.
Marc Béguin de Monlavé (1655 - 1730), qui suit
François Béguin de Monlavé. Mariage le 17 juin 1669, à Vernantes, en présence de Messire Estienne Carré, prestre et Pierre Godemer, son beau-père... qui ont tous signés.

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Marc Béguin de Monlavé (1655 - 1730)[]

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Tombeau des seigneurs de Jalesnes dont les filles sont souvent marraines des Béguin de Monlavé.

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Prévôté de Restigné.

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La Chapelle-Blanche s'appelle de nos jours La Chapelle-sur-Loire.

Aabeguin57

La patache (bateau) de la gabelle (impôt). Pierre Gabriel de Vaucelles de La Féhussière (1699 - 1767), Receveur des gabelles à Chinon.

Aabeguin60

Jean Béguin de Monlavé est le 1er maire de Bourgueil en 1789.

Aabeguin63

Moulin des Pelouses à Chouzé.

Marc Béguin de Monlavé est né le 13 septembre 1655 à Vernantes. Son parrain c'est l’archiprêtre de Bourgueil, son oncle Marc Beguin. Sa marraine : haute et puissante dame Anne de Jalesnes, fille d'un Gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, conseiller en ses conseils d'Etat, privé et des finances, capitaine de 100 hommes d'armes des ordonnances du Roi et femme de haut et puissant seigneur Jean Louis de Courbon, Chevalier, Marquis de saint Sauveur et La Roche Courbon, Conseiller du Roi. Anne de Jalesnes est la grand'tante de la princesse de Claire Clémence de Maillé-Brézé, épouse de Louis de Bourbon, prince de Condé, duc d'Enghein, dit le Grand Condé.

Marc Béguin de Monlavé est Maître chirurgien, parrain en 1670 de Magdeleine Janvier à Vernantes.

Marc Béguin de Monlavé se marie avec Honnête femme Renée Le Boucher (1670 - après 1734), le 12 février 1692, à Vernantes. Elle est la fille de René Le Boucher, sergent royal et huissier royal, fils de défunt René Le Boucher et de Perrine Bourreau, marié le 28 février 1658 avec Noelle Moreau, fille de Philibert Moreau et de Simone Coudre :

Le douzième jour de février mil six cent quatre vingt douze, Marc Béguin et Renée Le Boucher demeurant dans la paroisse ont reçu la bénédiction nuptiale de nous prètre soussigné dans la chapelle du Mobé ? de cette paroisse avec dispense de deux bans le tout en vertu d'une dispense obtenue de Monseigneur l'Evêque d'Angers en date du septième jour de février mil six cent quatre vingt douze ont été présents Marie de la Folie mère du dit Marc Béguin, René Le Boucher père de la dite Renée Le Boucher, René Fougeault.

Renée Le Boucher, le 30 octobre 1682, est marraine de Marie, fille de Pierre Mallard. Veuve de Marc Béguin, demeurant dans la paroisse, elle est encore marraine le 11 juin 1730.

Maître Marc Béguin Sieur de Monlavé (1655 - 1730) et Renée Le Boucher (1670 - après 1734) sont les parents de six enfants :

1. Marc Béguin (1692 - 1698)
2. René Béguin de Monlavé (1693 - 1767) qui suit[74].
3. François Béguin (1695 - 1757) est curé de Restigné et chanoine de Montsoreau. Le quinzième jour de novembre mil six cent quatre vingt quinze est né et le lendemain a été baptisé François fils de Me Marc Béguin Sieur de Montlavé et Renée Le Boucher ses père et mère le parrain a été René Fougeault marchand et la marraine Suzanne Béguin femme d'Urbain Guillemé qui ont signé.
4. Me Jean Béguin (1698 - 1740) est la tige de la branche des seigneurs des Vaux (voir BÉGUIN DES VAUX).
5. Marc II Béguin (1700 - 1757), sieur de de Monlavé et Grande-Maison. Licencié es lois, avocat en parlement, sénéchal et juge ordinaire civil, criminel et de police de la prévôté et châtellenie de Restigné et La Chapelle-Blanche, parrain de son neveu le 13 Jun 1726 à Chouzé. Ordonnances du Bureau des finances autorisant à exercer la grande et petite voirie, en qualité de commis de Joseph Rondouin, voyer particulier de la Touraine et du Maine, les sieurs : — Mathurin Moreau, à Restigné et Marc Béguin, sénéchal de Restigné, à Bourgueil... en 1737. Est cité le Commis de Béguin Fermier du Controlle des Actes des Notaires et Droits y joints de la Généralité de Tours.
Mariage dans la chapelle du Porguet, par Maitre Béguin, vicaire de Verneuil le Fourrier (Vernoil-le-Fourrier, département de Maine-et-Loire), de Maitre Marc Béguin, sieur de Monlavé, licencié ès lois, sénéchal et juge ordinaire civil et criminel de la prévôté de Restigné, fils de feu Maitre Marc de Monlavé et de damoiselle Renée Le Bouché, de Vernantes (département de Maine-et-Loire), avec damoiselle Françoise Allain, fille du sieur Urbain Allain, marchand, et de feu damoiselle Marie Coullon, 29 aout 1729[75].

Sépulture dans l’église de Mtre Marc Béguin de Monlavé, avocat en Parlement, juge civil et criminel de Restigné, âgé de 57 ans, en présence de Marc Béguin, diacre, Urbain Jean et Michel Béguin, ses enfants, le 27 déc. 1757.

Jean, un de ses fils est médecin, puis le premier maire de Bourgueil en 1789[76]. Les Beguin sont fréquemment les sénéchaux de Bourgueil. Leur descendant, le docteur Jean Beguin de Monlavé est le premier maire révolutionnaire et élu député du tiers à Chinon. Il est remplacé à la mairie par son beau-frère Adam Urbain Tallonneau de La Rivière, d'une autre famille de petite noblesse de robe au service des abbés depuis des siècles. Urbain-Pierre-Jean Béguin de Monlavé consacre ses loisirs professionnels aux œuvres de bienfaisance. On a une pétition des habitants de Tours dénonçant l’incivisme de Talonneau, son beau-frère président de l’administration municipale de Bourgueil, de Jointeux, Beguin, médecin, et d’Allain, notaire, tous de Bourgueil.

Joseph Béguin de La Plouze est notaire, contrôleur des actes. Il se marie avec Anne Le Jouteux (1710 - 1784), fille d'un notaire royal avec la charge de la baronnie de l'abbaye de Bourgueil, procureur fiscal attaché au grenier à sel (1700 - 1718). Sa belle-mère est une Le Boucher de Loisneau. Leur fille se marie avec Pierre Gabriel de Vaucelles de La Féhussière (1699 - 1767), Receveur des gabelles à Chinon, Conseiller au roi. Commissaire des poudres et salpêtres.

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René Béguin de Monlavé (1693 - 1767)[]

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Joseph Béguin est clerc tonsuré paroisse Saint-Nicolas de Saumur.

René Béguin de Monlavé (1693 - 1767) épouse Marie Thibault, à Vernantes près Saumur. Il est notaire royal, témoin à un mariage de Jean Grandin, le 3 février 1767 à Vernantes.

René Béguin de Monlavé (1693 - 1767) se marie vers 1720 à Vernantes avec Marie Thibault des Varennes (1704 - 1780), fille d'un sergent royal et d'une famille de notaires.

René Béguin de Monlavé (1693 - 1767) et Marie Thibault des Varennes (1704 - 1780) sont les parents de :

René II Béguin de Monlavé (1720 - 1775), qui suit[77].
Elisabeth René Béguin se marie le 28 janvier 1766, à Vernantes à Pierre Tréboy (1731 - après 1780), Maitre chirurgien.
Marie Béguin se marie à Vernantes à Louis Vattier, Maitre chirurgien. Elle se remarie avec Urbain Trigore, Contolleur des comptes, Avocat au Marquisat de Jalesnes & veuf de Demoiselle Jeanne Gatineau.
Joseph Béguin, clerc tonsuré paroisse Saint-Nicolas de Saumur.

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René II Béguin de Monlavé (1720 - 1775)[]

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Saumur.

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François Béguin de Monlavé est tué le 13 mars 1793 à la bataille pour Clisson, à l'âge de 28 ans.

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Jean-Pierre Delabarbe est le premier sous-préfet de Saumur du 1er juin 1800 au 20 février 1810.

René II Béguin de Monlavé (1720 - 1775) est décédé le 24 novembre 1775 à Saumur (paroisse Saint-Nicolas). Il est négociant demeure à Saumur, paroisse de Saint Nicolas, et est procureur de Jean Delavau le 14 mars 1748.

René II Béguin de Monlavé (1720 - 1775) épouse, le 4 septembre 1758, à Saumur (paroisse Saint-Pierre) avec Jeanne Demeaux (ca 1730 - 1774), fille de François Demeaux, notaire royal à Saumur lettres de provision d'office 1727 et Jeanne Cresté veuve remariée en 1734 avec Jacques Petit à Saumur.

René II Béguin de Monlavé (1720 - 1775) et Jeanne Demeaux (ca 1730 - 1774) sont les parents de :

François Béguin de Monlavé est né le 23 novembre 1764 paroisse St Nicolas de Saumur et tué le 13 mars 1793 à la bataille pour Clisson, à l'âge de 28 ans. Le 10 mars 1793, l’insurrection commence dans le district de Clisson. Les Vendéens occupent Clisson le 15 mars. Béguin est tué à Clisson le 13 mars 1793.
Jeanne-Marguerite est née le 20 juillet 1759 à Saumur et y est décédée en 1833. Elle se marie, le 24 octobre 1785, à Saumur, à Jean-Pierre Delabarbe, des Aulnays[78]. Delabarbe (Jean-Pierre) est né le 16 août 1751 à Sainte-Marie (Manche) et décédé le 24 octobre 1811.Après des études de droit, il occupe divers postes dans l’administration des domaines, en province et à Paris. En 1787, il est nommé directeur de la généralité de Tours. En 1791, il est receveur des Finances chargé de l’organisation des recettes des domaines et bois nationaux à Tours, puis à Saumur. En l’an VI, il est maître particulier des Eaux et Forêts de Baugé. Le 5 mai 1800, il est nommé secrétaire général de l’Orne. Jean-Pierre Delabarbe est sous-préfet de Saumur du 1er juin 1800 au 20 février 1810. Ce sous-préfet est accusé d'exercer des persécutions contre des prêtres. 3Il était peu apprécié des préfets Montault et Nardon, mais les relations avec les préfets suivants sont plus cordiales. Il ambitionns de devenir préfet ou député, mais en vain. Il est mort en fonction[79]. Jeanne-Marguerite et Jean-Pierre Delabarbe ont quatre enfants.

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Le dernier des Béguin de Monlavé est tué à la bataille de Clisson au début des guerres de Vendée.

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BÉGUIN DES VAUX EN ANJOU (1723 - 1788)[]

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Jean Béguin (1698 - 1740) est un des fils du Maître chirurgien Marc Béguin Sieur de Monlavé (1655 - 1730) et de Renée Le Boucher (1670 - après 1734). Il est la tige de la branche des Vaux.

La Famille du Chastel en Anjou, la Famille Beguin et les familles qui leurs sont alliées comptent parmi leurs membres de nombreux hommes de lois, administrateurs, médecins ou chirurgiens. Armoiries des du Chastel (Anjou-Touraine) : D'argent à trois bandes de gueules.

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Jean Béguin des Vaux (1698 - 1740)[]

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Les Béguin et leurs familles alliées sont Angevins, mais à la Révolution cette partie de l'Anjou est rattachée à l'Indre-et-Loire.

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Lettres de provision d'office de Jean Béguin (1723).

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Le Palais du Bailliage de Chinon.

Aalec2

Les Béguin et leurs familles alliées gèrent les Seigneurie et Château des Réaux.

Aabeguin74

Armand François Hudault de La Haye premier maire de Chouzé (1801 - 1812), propriétaire de l'hôtel Hudault de La Haye, à Saumur, est le petit-neveu de ce Béguin.

Jean Béguin des Vaux est né le 4 février 1698 à Vernantes et est décédé le 27 février 1740, à Chouzé-sur-Loire (Election de Saumur-Anjou). Il réside à Vernantes, puis à Chouzé (13 mars 1723 - 17 septembre 1740). Voici son acte de baptême :

Le quatrième jour de février mil six cent quatre vingt dix huit est né et le sixième a été baptisé Jean fils de Me Marc Béguin maître chirurgien et de Renée Le Boucher son épouse le parrain a été François Guillot notaire royal à Mouliherne et la marraine Urbaine Leboucher épouse de Mr François Guillot de cette paroisse qui ont signé.

Jean Béguin des Vaux (1698 - 1740) est notaire Royal le 23 février 1723 :

Bourgueil, Indre-et-Loire, com., Chinon, siège royal successeur de : ALLAIN, André. Date de la lettre de provision (ou de son enregistrement) : 1723/03/04 Cote de la lettre : V/1/ 256 pièce 48.

Béguin est notaire de la châtellenie des Réaux à Chouzé (5 mai 1722 - février 1723), puis notaire royal au bailliage de Chinon[80][81]. Il est aussi avocat au parlement et sénéchal du chateau des Réaux (1755), de Chinon, et de la baronnie de Bourgueil. Il est aussi commis à la perception des droits de contrôle des actes de Chouzé-sur-Loire de 1723 (23 février) à 1740 (26 septembre). À sa mort, son beau-frère, Pierre Hudault, le remplace jusqu'en 1758 (11 août). Pierre Hudault (1700 - 1760) est contrôleur des actes à La Chapelle-Blanche du 12 août 1758 au 28 septembre 1759, où les actes du bureau de Chouzé-sur-Loire sont enregistrés. Son fils, Pierre-Urbain Hudault (1730 - 1819) le remplace de 1759 (28 septembre) à 1791 (31 janvier)[82]. Pierre-Urbain Hudault (1730 - 1819), neveu de Jean Béguin est propriétaire de la Maison du Bailli, à Chouzé.

Sépulture de Me Jean Béguin, notaire royal, contrôleur des actes des notaires, procureur à ce siège, époux de delle Marguerite Hudault, en présence de Me François Béguin de Monlavé, chanoine de Montsoreau, de Me Urbain Hudault, sénéchal des Réaux, beau-père (27 sept. 1740).

Jean Béguin des Vaux (1698 - 1740) épouse Marguerite Hudault (1691 - 1761), le 18 septembre 1719, à Chouzé-sur-Loire. Elle est la fille d'un sénéchal. Les Haudault sont seigneurs du prieuré du Plessis aux Moines. Marguerite Hudault est présente au mariage, le 30 mai 1755 à Chouzé, de son fils Maître Marc Beguin des Vaux et d'Anne Victoire Jeanne Modeste Gaudion. Blason des Hudault : de gueules, à une colombe d'or tenant en son bec un rameau d'olivier d'argent et posée sur une terrasse de sinople Touraine Orléanais. La maison à Tourelles ou Maison du Bailli de Chouzé est une : élégante demeure du XVIe siècle, ornée de deux tourelles coiffées de poivrières. C'est dans cette maison que meurt le 1er septembre 1464 Marie d'Harcourt, épouse de Dunois, le bâtard d'Orléans, compagnon de Jeanne d'Arc et artisan du rapprochement de la Normandie et de l'Aquitaine. À la fin du XVIIIe s. la Maison du Bailli appartient à Pierre-Urbain Hudault, neveu de Jean Béguin. Pierre Hudault des Sablons, notaire royal à Chouzé, successeur de Jean Béguin, est son beau-frère. Armand François Hudault de La Haye, premier maire de Chouzé (1801 - 1812), propriétaire de l'hôtel Hudault de La Haye à Saumur, est le petit-neveu de ce Béguin.

Jean Béguin des Vaux (1698 - 1740) et Marguerite Hudault (1691 - 1761) sont les parents de :

Jean Béguin des Vaux (1720 - 1738). Procureur.
Marguerite Béguin des Vaux (1722 - 17??)
Urbain Béguin des Vaux (1725 - 17??). Bap. d’Urbain, fils de Me Jean Béguin, notaire royal, et de damoiselle Marguerite Hudault ; par., Me Joseph Gousselin, licencié ès lois, sénéchal de la baronnie de Saint-Médard (18 mars 1725).
Marc Béguin des Vaux (1726 - 1788), qui suit.
François Béguin des Vaux (1730 - 1785). Négociant, marchand, procureur de fabrique. Mariage du s. François Béguin négociant, fils des défunts s. Maître Jean, notaire royal, et dame Marguerite Hudault, avec damoiselle Jeanne, fille du s. Pierre-Louis Duchastel, bourgeois, et de damoiselle Urbaine-Madeleine Rousseau, en présence de Maître Marc Béguin, sénéchal, frère de l’époux, du s. François Santerre, son beau-frère, de M e Antoine Richard, sénéchal de Monsoreau, beau-frère de l’épouse (6 févr. 1770). Son beau-père, Pierre-Louis Duchastel de Beaulieu, est fermier général de la Seigneurie des Réaux.
Perrine Béguin des Vaux Mariage par Me Béguin de Monlavé, curé de Restigné, du s. François, fils des défunts s. François Santerre et delle Marie Hudault, de Seuilly, diocèse de Tours, avec delle Perrine, fille de feu Me Jean Béguin, notaire royal, et de delle Marguerite Hudault, en présence du s. Éléonord Delaporte, beau-père de l’époux, de Mes Urbain Hudault, ancien sénéchal des Réaux, grand-père de l’épouse, Marc Béguin, sénéchal de Restigné, son oncle, et Marc Béguin, avocat au Parlement, sénéchal des Réaux, son frère (22 janv. 1753).

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Marc Béguin des Vaux (1726 - 1788)[]

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Hôtel du Gouverneur à Chinon.

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Chapelle du Château des Réaux.

Marc Béguin des Vaux est né le 13 juin 1726 à Chouzé-sur-Loire (Election de Saumur-Anjou) et décédé le 26 août 1788, à Chouzé-sur-Loire (Election de Saumur-Anjou) et y est enterré.

Bap. de Marc, fils de Me Jean Béguin, notaire royal, et de damoiselle Marguerite Hudault ; par., Me Marc Béguin, s. de la Grande-Maison, licencié ès lois, oncle ; mar., damoiselle Renée Rousseau, épouse du s. Julien Boisseau le jeune, maître chirurgien (3 juin 1726).

Marc Béguin des Vaux (1726 - 1788) est avocat en parlement, sénéchal de Chinon, de la baronnie de Bourgueil et de la Chancellerie des Réaux, juge criminel ordinaire et de police du marquisat de Jalesnes, cité en 1771[83]. Il est présent à l'enterrement d'Urbain Hudault, sénéchal des Réaux. On a l'adjudication des terres de la Chevalerie et de la Randière par Marc Beguin, sieur des Vaux, sénéchal, procureur de Germain Chasteignier de la Chasteignerie, comte de Lyon, évêque de Saintes pour 750 livres en 1770

Marc Béguin des Vaux (1726 - 1788) épouse Jeanne Victoire Anne Gaudion (1726 - 1791), le 30 mai 1755 à Chouzé-sur-Loire, dans la chapelle du château des Réaux, avec dispense de 2 bancs accordée par Monseigneur l'évêque d'Angers, le 27 mai 1755. Témoins : Pierre Louis Duchatel, son beau-frère, Demoiselle Marie Beguin, épouse du docteur Allain (sœur de l'époux), Marguerite Hudault, mère de l'époux. Jeanne Victoire Anne Gaudion (1726 - 1791) est la fille de Jacques Gaudio,; bourgeois, présent au mariage de sa fille en 1755, veuf.

Marc Béguin des Vaux (1726 - 1788) et Jeanne Victoire Anne Gaudion (1726 - 1791) sons les parents de :

Victoire Béguin des Vaux est née le 30 décembre 1756 à Chouzé-sur-Loire (Election de Saumur-Anjou).
Renée Marthe Béguin des Vaux (1758 - 1821), qui suit.
Marc II Béguin Desvaux (1760 - 1796), qui suit (BÉGUIN-DESVAUX A LOUDUN).

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Renée Marthe Béguin des Vaux (1758 - 1821)[]

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Aabeguin83

Elle décède au 1 rue du Cygne, à Tours.

Renée Marthe Béguin des Vaux est née le 16 octobre 1758, à Chouzé-sur-Loire (Election de Saumur-Anjou), et décédée le 10 février 1821, au 1 rue du Cygne, à Tours, à à l'angle de la célèbre rue Colbert, dans le quartier de la cathédrale. Renée Marthe Béguin des Vaux (1758 - 1821) se marie avec Pierre-Louis le jeune du Chastel de Chanais (1750 - 1791) le 13 septembre 1784 à Chouzé-sur-Loire (Election de Saumur-Anjou). Veuve elle se remarie le 6 décembre 1791 avec Alexis-Étienne Crespaux-Dutillet, à Chouzé-sur-Loire (désormais en Indre-et-Loire).

Les membres de la Famille du Chastel en Anjou se marient avec des petits nobles, des notaires, avocats... ou leurs veuves et filles.

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Mariage Béguin - du Chastel de Chanais (1784)[]

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Blason semur

Blason des Duchâtel.

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Frédéric Duchâtel est le cousin de son épouse Caroline Archambault du Parc et ils descendant des du Chastel de Bretagne, très ancienne et illustre famille[84].

Duchastel courson

Marie Caroline du Chastel, son arrière-petite-fille, épouse de Vicomte Paul Aurélien Charles Courson de Villeneuve (1849 - 1923), secrétaire du Gouverneur de la Banque de France, officier, châtelain du Parc.

Renée Marthe Béguin des Vaux (1758 - 1821) se marie avec Pierre-Louis le jeune du Chastel de Chanais (1750 - 1791) le 13 septembre 1784 à Chouzé-sur-Loire (Election de Saumur-Anjou). Le mariage se fait en présence de Maître Louis Dusoul, conseiller du Roi, élu en l’élection de Chinon, époux de Modeste-Julie Duchastel, et Antoine Richard, avocat à Saumur, époux de dame Renée Duchastel, beaux-frères de l’époux, et de Maître Marc Béguin, licencié ès lois, frère de l’époux, de Maître François Béguin, son oncle.

Mar. par M e M[arc] Béguin, ancien curé de Maigné-[le-Vicomte], du s. Pierre-Louis, fils du s. Pierre-Louis Duchastel, bourgeois, et de feu demoiselle Madeleine Rousseau, avec demoiselle Renée-Marthe, fille de M tre Marc Béguin des Veaux, avocat en Parlement, sénéchal de Bourgueil, et de demoiselle Jeanne-Victoire-Anne-Modeste Gaudion, en présence de M tre Louis Dusoul, conseiller du Roi, élu en l’élection de Chinon, époux de Modeste-Julie Duchastel, et Antoine Richard, avocat à Saumur, époux de dame Renée Duchastel, beaux-frères de l’époux, de M tre Marc Béguin, licencié ès lois, frère de l’épouse, de M tre François Béguin, son oncle (13 sept. 1784). des défunts s. François Santerre et de demoiselle Perrine Béguin (4 févr. 1786) ; le s. Belleveüe père étant mort à Cadix le 16 juin 1776, le s. Royer, desservant de Chouzé, refusa en l’absence d’un acte régulier de décès de donner la bénédiction nuptiale aux époux ; une ordonnance du président lieutenant-général du bailliage et siège royal de Chinon, annexée au registre, lui enjoignit de célébrer le mariage.

Pierre-Louis le jeune du Chastel de Chanais (1750 - 1791) est dit bourgeois, député du tiers à Chinon :

Nomination à Bourgueil, par les citoyens actifs de Chouzé, des électeurs chargés de nommer les représentants de l’Assemblée nationale : M tre Jacques-Charles Lefort, curé, est élu président de l’assemblée électorale (132 voix sur 225), le s. Jean-Michel Santerre, secrétaire (118 voix), les sieurs Jean Hudault (144 voix)... les s rs Pierre-Louis Duchastel le jeune (47 voix), Yves-Jean Archambault (38)... (24 et 25 mai 1790).

Renée Marthe Béguin des Vaux (1758 - 1821) et Pierre-Louis, dit le jeune, du Chastel de Chanais (1750 - 1791) sont les parents de :

Reine-Aimée Duchâtel est née le 8 Septembre 1785, à Chouzé-sur-Loire (Election de Saumur-Anjou).
Frédéric-Pierre-Marc Duchâtel (1787 - 1857), qui suit.
Emmanuelle Duchâtel, ou du Châtel, ou du Chastel (1790 - 1872), qui suit.

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Pierre-Marc Duchâtel (1787 - 1857)[]

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Emmanuelle Duchâtel a un frère sous-préfet de Toulon, Pierre Marc Frédéric Duchâtel.

Hamelin

Pierre Marc Frédéric Duchâtel est le beau-frère de l'amiral et ministre de la Marine Ferdinand Alphonse Hamelin.

Aabeguin84

Pierre-Marc Duchâtel est sous-préfet. A l'époque la préfecture du Var est à Draguignan.

Aabeguin81

Frédéric-Pierre-Marc Duchatel, ex sous-préfet décède à Cinq-Mars-la-Pile 37 en son château de La Grande Simonière.

ARCHAMBAULT

Caroline Archambault du Parc est Comtesse du Chastel, puis de Castelbajac[85].

Aabeguin85

Le grand-père du second mari de Caroline Archambault du Parc.

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René-Simon-Jules Duchâtel et son épouse née Marie-Antoinette-Caroline Roger d'Arquinvilliers.

Aabeguin87

Château des Roger d'Arquinvilliers à Pontoise.

Aatardif16

Hôtel de la Baronne du Châtel à Tours.

Arp1-0

Roland de La Poype est élevé à la dignité de héros de l'Union soviétique[86] et fait compagnon de la Libération et Grand'croix de la Légion d'honneur.

Pierre-Marc-Frédéric Duchâtel est né le 6 mai 1787 à Chouzé-sur-Loire (Election de Saumur-Anjou) et décédé le 8 janvier 1857 à Cinq-Mars-la Pile.

Bap. de Pierre-Marc-Frédéric, fils du s. Pierre-Louis Duchastel, bourgeois, et de demoiselle Renée Béguin ; mar., demoiselle Renée Duchastel, épouse de M e Antoine Richard, avocat à Saumur, sénéchal de Montsoreau (6 mai 1787).

Pierre-Marc Duchâtel (1787 - 1857) est le fils de Pierre Louis du Châtel (1750 - 1790), seigneur de Chanais[87], lui-même fils du Sieur Pierre-Louis Duchastel et de feu demoiselle Madeleine Rousseau. Son grand-père est seigneur de Beaulieu et des Blardières (27 nov. 1754), fermier général de la Seigneurie et du château des Réaux. La Famille du Chastel en Anjou compte plusieurs procureurs ou sénéchaux des Réaux (anciennement Plessis-Rideau), à Chouzé-sur-Loire, depuis des siècles[88]. Il est le cousin des Duchastel de Saumur, dont Séverin Duchastel, le député girondin guillotiné. Un autre député et révolutionnaire, Adam-Dechamps, est à la fois cousin proche de sa mère et de son père. Outre le député guillotiné et l'autre de la Législative, Frédéric-Pierre-Marc Duchatel est le cousin du général Louis du Chastel, baron de l’Empire, et de son gendre le peintre de la marine Morel-Fatio. Son père, en 1789, est élu député du Tiers, mais uniquement à Chinon. Il quitte Chouzé et va à Paris, où il meurt le 12 juillet 1790.

Pierre-Marc-Fréderic Duchâtel, né à Chouzé, département d'Indre et Loire. A mérité une mention distinguée, pour la manière dont il a traité deux des questions de géométrie, et la composition d'algèbre, en 1805, au prytanée français de Saint-Cyr[89].

Pierre-Marc Duchâtel est propriétaire en 1810, et en 1828 capitaine d'infanterie (en congé illimité), chevalier de Saint Louis[90]. Il va être plusieurs fois question, dans la correspondance de Bretonneau, Velpeau, Trousseau et leur entourage, de Pierre Marc Frédéric Duchâtel. Bretonneau va vivre une vingtaine d'années avec Emmanuelle Duchâtel, sa soeur. Frédéric-Pierre-Marc Duchâtel est sous-préfet de Toulon de septembre 1830 à décembre 1846[91], ville de préfecture Draguignan[92]. Du fait du raidissement conservateur, avec Guizot, il est révoqué en 1846[93]. Il est officier de la Légion d'Honneur le 8 mai 1835 et commandeur de l'ordre Sainte Anne de Russie. Pierre-Marc Duchâtel (1787 - 1857) se marie avec Thérèse Baptistine Simon (1800 - 1848) le 16 juin 1821 à Toulon. Elle est la fille de Jean Baptiste Charles Simon, Commissaire de la marine, négociant, issu d'une famille bourgeoise originaire de Provence, présente depuis au moins le XVIe siècle à Saint-André-les-Alpes et dans ses environs[94] et de Marie Magdelaine Adélaïde Aune ca 1779 - 1860). Elle a une soeur, Joséphine Adèle Simon (1810 - 1868) mariée à https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Hamelin [Ferdinand Alphonse Hamelin (1796 - 1864)], amiral de France, ministre de la marine et des colonies, sénateur. Pierre-Marc Duchâtel (1787 - 1857) finit sa vie au château de La Simonière à Cinq-Mars-la-Pile. Pierre-Marc Duchâtel et Thérèse Baptistine Simon (1800 - 1848) sont les parents de :

1. Frédéric Duchâtel est né le 16 août 1823 à Toulon et décédé le 12 mai 1878 à Tours, à Tours au 9 rue de l'Archevêché. C'est dans cet immeuble que s'installe pendant la guerre de 70 l'ambassade de la Sublime Porte (de l'Empire ottoman - Turquie) et son représentant Djémil Pacha. La rue de l'Archevêché devient la rue Emile Zola. L'ambassade de Turquie réoccupe les lieux en 1940. Frédéric Duchâtel (1823 - 1878) est vicomte, propriétaire, secrétaire de préfet, baron de Bruillac. Frédéric Duchâtel voyage beaucoup avec son épouse, en Italie, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche, en Bohême, en France et en Belgique ou en Afrique[95]. Frédéric Duchâtel (1823- 1878) se marie avec Caroline Archambault du Parc qui devient Comtesse du Chastel, puis après son décès de Castelbajac[96]. C'est uniquement à partir du neveu d'Emmanuelle le comte Frédéric Duchâtel qui se dit baron de Bruillac, car il semble descendre de la Famille du Chastel[97], que la Famille du Chastel en Anjou s'allie à nouveau avec des familles d'aristocrates. Il est le neveu de l'amiral et ministre de la Marine Ferdinand Alphonse Hamelin. Caroline est sa cousine, mais aussi la petite-fille de François-Pierre Chaumeton médecin, botaniste, chirurgien, pharmacien, et entomologiste. Caroline est écrivain, femme de lettres, sous le pseudo de marquise de Séméac :
La comtesse de Castelbajac, marquise de Séméac. d'Hippolyte Buffenoir
Marie-Caroline-Louise-Pauline Archambault du Parc est née au de la France, dans la Touraine, au Parc, près de Loches, .vieux petit castel appartenant depuis plusieurs siècles à la famille de sa mère[98].
Frédéric Duchâtel (1823- 1878) et Caroline Archambault du Parc sont les parents de :
Marie Caroline Duchâtel (1855 - 19??) mariée au Vicomte Paul Aurélien Charles Courson de La Villeneuve (1849 - 1923), secrétaire du Gouverneur de la Banque de France, officier, châtelain du Parc. Ils ont trois enfants. On a un cautionnement par Caroline-Renée-Juliette du Châtel, épouse de Charles-Marie-Paul-Aurélien de Courson de Villeneuve, agent principal de la Compagnie d'assurance l'Union à Orléans (Loiret), rue Bourgogne n°225, à son mari, à la requête de Jean-Conrad Jameson, banquier, membre du conseil d'administration de l'Union, et Charles Robert, directeur de la Compagnie d'assurance contre l'incendie dite l'Union, rue de la Banque n°15 22 septembre 1885.
Après le décès de son mari, Caroline Archambault du Parc, se remarie avec le vicomte : Jean de Castelbajac (1836 -1905) qui est issu de l'une des plus anciennes familles de la province de Bigorre, dont les preuves de noblesse remontent à 1380, les Castelbajac. Il est le petit-fils de Marie-Barthélemy de Castelbajac (1776 - 1868) émigré (1790 - 1814), Député (1815 - 1828) - Conseiller d'Etat - directeur des haras, ministre de l'Agriculture, Directeur Général des douanes (1824 - 1828). Son oncle est un Cabarrus., famille qui m'est aussi apparentée.


2 René-Simon-Jules vicomte Duchâtel est né le 10 juin 1827 à Toulon et décédé le 26 avril 1873 à Bordeaux. Le vicomte René-Duchâtel (1827 - 1873) capitaine-adjudant-major au 6e de cuirassiers , est nommé à un emploi de capitaine d'escadron dans le régiment de guides de la garde [99]. Il est chevalier de la Légion d'honneur en 1862 et officier d'ordonnance de M. le Grand Chancelier. Le vicomte René-Duchâtel (1827 - 1873) se marie avec Marie-Antoinette-Caroline Roger d'Arquinvilliers (1835 - 19??), fille du marquis Athanase-Victor Roger d'Arquinvilliers (1805 - 1838)

propriétaire du Château de Saint-Martin de Pontoise, et Rose (1812 - 1872). Rose est un peintre réputé. Son autre fille, Louise Joséphine Roger d’Arquinvilliers épouse le sculpteur de renom, Augustin Courtet. Marie-Antoinette-Caroline Roger d'Arquinvilliers, veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chatel, Tours, n°1 rue des Ursulines, loue différents biens dans des quartiers célèbres de Paris à des artistes ou des aristocrates.


¤ Bail par Marie-Antoinette Roger d'Arquinvilliers, veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chatel, Tours, n°1 rue des Ursulines, à Louis-Maurice Pierrey, artiste peintre [ (1854-1912), Les lavandières à Saint-Rémy de Provence etc.], rue de Bourgogne n°52, un appartement avec atelier de peinture rue du faubourg Saint-Honoré n°168 20 janvier 1885

¤ Bail par Marie-Antoinette Roger d'Arquinvilliers, veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chatel, Tours, n°1 rue des Ursulines, à René-Charles-Marie baron de Chaubry, rue du faubourg Saint Honoré n°168 20 janvier 1885

¤ Bail par Marie-Antoinette Roger d'Arquinvilliers, veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chatel, Tours, n°1 rue des Ursulines, à Jean-Baptiste Delaporte, marchand de tableaux de curiosités et d'antiquités, rue du faubourg Saint-Honoré n°170, une boutique même adresse 21 janvier 1885.

¤ Bail d'un appartement rue du faubourg Saint-Honoré n°170 (avec cabinet d'aisances à l'anglaise) par Marie-Antoinette Roger d'Arquinvilliers, veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chatel, Tours, n°1 rue des Ursulines, à Hippolyte Evariste Bergognié, ancien préfet, av d'Antin n°30 31 janvier 1885

¤ Bail par Marie-Antoinette Roger d'Arquinvilliers, veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chatel, Tours, n°1 rue des Ursulines, à Adolf Karol Sandoz, artiste peintre, rue du Faubourg Saint-Honoré n°170 2 mai 1885

¤ Bail par Marie-Antoinette Roger d'Arquinvilliers, veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chatel, Tours, n°1 rue des Ursulines, à James Fillis, écuyer de l'Europe, cavalier de dressage français, rue de la Boëtie n°69 2 mai 1885

¤ Bail par Marie-Antoinette Roger d'Arquinvilliers, veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chatel, Tours, n°1 rue des Ursulines, à Dimitry Kanchine, bd Haussmann n°161 22 octobre 1885.


Marie-Antoinette-Caroline Roger d'Arquinvilliers est veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chastel (1827 - 1873), chef d'escadron de cavalerie. Elle est la mère de Renée du Chastel, épouse de Jacques Paulze d'Ivoy, comte de la Poype, et la belle-sœur du sculpteur Augustin Courtet. Le Comte Jacques Paulze d'Ivoy de La Poype est secrétaire d'ambassade, chargé d'affaires à Téhéran, dont Jean, né le 28 mars 1886. Il est le grand-oncle de Roland de La Poype, ancien du Parti Social Français, mais héros de l'Union soviétique[100], car officier du Régiment Normandie-Niémen. On a une liquidation mobilière et compte de tutelle entre Marie-Antoinette-Caroline Roger d'Arquinvilliers (vicomtesse du Châtel), veuve de René-Simon-Jules vicomte du Chatel, chef d'escadron de cavalerie, Tours, n°1 rue des Ursulines, et Louise-Joséphine-Renée Du Chatel, sa fille, épouse de Gédéon-Jacques-Christian Paulze d'Ivoy comte de la Poype, ancien secrétaire d'ambassade, lieutenant au 6e régiment territorial d'Infanterie, demeurant au château de la Motte-Croutelle, Ligugé (Vienne), le 25 septembre 1885.


Renée Marthe Béguin des Vaux (1758 - 1821) se marie avec Alexis-Étienne-Louis Crespeau-Dutillet (1791)


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Mariage Béguin - Crespeau-Dutillet (1791)[]

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Alexis-Étienne Crespaux-Dutillet habite au 55 rue Grenelle.

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Le château de Beauregard à Véretz.

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Nobles et Notables de Véretz (2019).

Renée Marthe Béguin des Vaux (1758 - 1821) est veuve en 1790. Son mari, comme le reste de leur famille, est favorable à la Révolution et élu du Chinonais. Il meurt à Paris le 12 juillet 1790, juste avant la fête de la Fédération, âgé de seulement 40 ans. C'est à Chouzé-dur-Loire qu'elle se remarie :

Mariage du sieur Alexis-Étienne-Louis Crespaux-Dufillet, né à Rosoy-en-Brie, inspecteur de la régie nationale du droit d’enregistrement et autres y réunis, fils du sieur Charles-Étienne-François Crespaux de Tourpin, sous-directeur des droits d’enregistrement à Paris, et de demoiselle Marthe-Ursule Nayme (?), avec demoiselle Marthe-Renée Béguin des Vaux, veuve en dernières noces du soeur Pierre-Louis Duchâtel, en présence du sieur Marc Béguin des Vaux, juge de paix de Loudun, frère de l’épouse (6 déc. 1791).

Alexis-Étienne-Louis Crespaux-Dutillet, qui a 55 ans, est le beau-frère de Louis Roger Ulriot de Courbières, fils d'un Conseiller du roi, lieutenant du Maire de Toul. Il est directeur général de l'Enregistrement pour l'Indre et Loire, patriote dès 1789, membre et l'un des Fondateurs de la Société Populaire de Tours, accusé en 1793 de s'être dit noble en 1789 ou de tenir une caisse pour les émigrés faisant passer le numéraire dans la Vendée. Son beau-frère, directeur des domaines à Tours en 1789, futur directeur de l'enregistrement, toujours à Tours, en l'an VII et l'an VIII, a des prétentions à la noblesse ; aussi, lorsque l'ordre de la noblesse du baillage de Touraine s'assemble à Tours le 17 mars 1789 il leur écrit être descendant par les femmes d'un frère de Jeanne d'Arc.

Crespaux-Dutillet est commis à la perception des droits de contrôle des actes Nouatre 1780 (8 février) – 1781 (17 mai).

Alexis-Étienne-Louis Crespaux-Dutillet est conservateur des hypothèques à Châteauroux, en 1801[101]. Il habite un temps au 55 rue Grenelle, à Paris, superbe résidence.


Marthe-Renée Béguin des Vaux décède le 10 février 1821. Alexis-Étienne-Louis Crespaux-Dutillet se remarie le 18 février 1822 à Paris Saint-Eustache avec Claudine-Antoinette Rambaud, veuve de N Dumoutier qui dépose des brevets (marbre factice, ciment). La dame Dutillet, née Claudine-Antoinette Rambaud, demeure à Paris, rue des Messageries, n. 4, faubourg Poissonnière,

Marthe-Renée Béguin des Vaux et Alexis-Étienne-Louis Crespaux-Dutillet ont un fils, Edouard, lieutenant de la garde en 1825, puis ancien capitaine de la garde. Il se marie avec Justine Olympe Duchastel, demeurant à Saumur. Le 22 mars 1825, la femme de Paul-Louis Courier de Méré leur vend 24.000 franc le château de Beauregard et la closerie de La Bussardière, à Véretz[102][103].
Le château de la Bourdaisière se voit à peu de distance, en face, de l'autre côté du Cher. On aura trente arpents de terre, vigne et pré, grande propriété sur nos rives du Cher où tout est divisé, où se trouvent à peine deux arpents d'un seul tenant : source, tourelle, colombier, girouette, etc., rien n'y manque. Pour plus amples renseignements, s'adresser à Paul-Louis, vigneron, demeurant près de la dite maison ou château selon qu'il en ira de la conquête des Espagnes.

Crépeau-Dutillet fils, ancien capitaine de la Garde, revend le tout à la famille Freslier-Caillard en 1867.

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Emmanuelle Duchâtel (1790 - 1872)[]

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Pierre Bretonneau est encore jeune en 1823.

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Sa fille, Emmanuelle du Chastel, meurt le 17 octobre 1872 à Tours, 4 rue Sainte Marthe (de nos jours rue de La Barre), demeure qui fait 200 m² au sol.

Emmanuelle est née le 10 juin 1790 à Chouzé-sur- Loire, à l'époque en Anjou. Elle est baptisée par le curé Emmanuel Aimée. Son parrain est le sieur Jean Michel Santerre, cousin de l'enfant et sa marraine demoiselle Renée Perrine Jeanne Recherre, épouse du sieur Charles Caheurt des Bounniaires, cousine de l'enfant de la paroisse de Varanne. Lesquels ont signé avec nous le père présent.

Emmanuelle du Châtel a comme mère une demoiselle Renée-Marthe, fille de Maître Marc Béguin des Veaux, avocat en Parlement, sénéchal de Bourgueil, et demoiselle Jeanne-Victoire-Anne-Modeste Gaudion.

Ses témoins sont à son mariage avec Luc Leclerc sont Charles Louis Lefrique, rentier et Louis Maveriet, rentier, Louis Roger Ulriot de Courbières, ancien directeur des domaines et Etienne Louis Crépaux-Dutillet, vérificateur des domaines. Ce dernier est son beau-père et le beau-frère de Louis Roger Ulriot de Courbières.

Elle a trois enfants dont, |Frédéric Le Clerc]], mais son mri la trompe, donc elle préfère vivre avec le collègue et ami de son mari Pierre Bretonneau. Ce dernier élève Frédéric comme un fils et Emmanuelle est la seule vraie de sa vie, car sa première épouse a 25 ans de plus que lui et la deuxième a des enfants avec un membre de la famille Bonaparte car le grand médécin est devenu trop âgé.


Article détaillé : Luc Leclerc

Article détaillé : Famille Le Clerc

Article détaillé : Frédéric Le Clerc

Article détaillé : Pierre Bretonneau


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Frédéric Le Clerc est selon tous les biographes de Pierre Bretonneau son fils spirituel[104].

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BÉGUIN-DESVAUX A LOUDUN (1788)[]

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Famille qui habite le Loudunais et n'est plus représentée que par Mlle Léonie Béguin des Vaux, sans alliance. On la croit originaire de Champagne mais nous n'avons pu trouver le point de jonction ; aussi ne donnons-nous que les quelques renseignements qui concernent le Poitou et qui sont venus à notre connaissance[105].

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Marc Béguin-Desvaux (1760 - 1796)[]

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La sénéchaussée de Loudun est située dans un territoire dépendant de l'Anjou.

Marc Béguin Desvaux est né le 6 janvier 1760 à Bourgureuil (Election de Saumur-Anjou) et décédé le 18 mars 1796 à 29 Ventôse an IV (18 mars 1796) à Curzay-sur-Vonne.

Baptême . de Marc, fils de Maître Marc Béguin, s. des Vaux, avocat en Parlement, sénéchal de la châtellenie des Réaux, et de demoiselle Victoire Gaudion ; par., le s. Pierre Louis Duchâtel, marchand, fermier des Réaux (6 janv. 1760).

Marc Béguin-Desvaux est avocat au Parlement et au baillage de Loudun et sièges royaux. Juge de paix à Loudun et avocat à Loudun[106].

44En présence de M. Marc Béguin des Vaux, homme de loi, juge de paix du canton de Loudun (27 août 1791).

Marc Béguin-Desvaux (1760 - 1796) épouse le 8 octobre 1787 à Saint Pierre du Marché - Loudun Marie Blauclair (1761 - 1842), fille de Sieur Pierre Antoine Marchand, négociant de Saint-Maxime-Beaufort, en Savoie, qui s'installe à Loudun, dont il a :

1° Gustave, qui suit ;
2° Charles (1790 - 1873), Receveur de l'enregistrement au bureau de Pleumartin, Receveur de l'enregistrement à Richelieu
3° Marcelin (1792 - 1863), Receveur enregistrement de l'hospice civil de Loudun. Receveur de l'hospice civile.
Les deux frères assistent au contrat de mariage de leur frère Gustave[107].

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Gustave Béguin-Desvaux (1789 - 1858)[]

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La porte du Martray (Loudun).

Gustave Béguin-Desvaux (1789 - 1858) est avocat au Parlement, juge suppléant au tribunal de Loudun, adjoint au maire, puis président audit tribunal.

Gustave Béguin-Desvaux (1789 - 1858) épouse, le 25 mai 1819, à à Loudun, Zoé Poirier, fille d'Alexandre et de feue Julie-Geneviève Proust. Alexandre Poirier est employé hopital militaire propriétaire, fils d'un Lieutenant au Baillage (avant 1779) à Loudun, puis subdélégué de l'intendant de la généralité de Tours. Zoé est veuve du sieur Béguin - Desvaux, propriétaire d'un moulin, en 1864.

Gustave décéde le 3 février 1858, Rue du Portail-Chaussée à Loudun, laissant :

1° Gustave, qui suit;
2° Léonie, sans alliance et dernière survivante[108].

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Gustave II Béguin-Desvaux (1820 - 1883)[]

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Mairie Loudun.

Gustave II Béguin-Desvaux est né en juin 1820, et décédé le 20 octobre 1883 à Loudun.

Gustave II Béguin-Desvaux est maire de Loudun de 1871 à 1880, conseiller général (1874 - 1880), juge. Il est célibataire en 1883[109].

Pour le Comice agricole de l'arrondissement de Loudun (Séance générale du 30 décembre 1862). Exposition et concours agricoles du... 7 septembre 1862 à Monts-sur-Guesne., on a un compte-rendu signé : Gustave Béguin-Desvaux.

Gustave est membre de la Société des antiquaires de l'Ouest. Il décide en 1872 de supprimer les portes de ville et l'ouvrir les impasses qui font de Loudun une ville trop close.

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L'autre branche des Béguin.

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NOTES ET RÉFÉRENCES[]

  1. Principality of Durazzo
  2. Famille Béguin / Beguin
  3. Almanach de Gotha, volume II, partie III familles, 2001, pages 66-69.
  4. Almanach de Gotha, volume II, partie III familles, 2001, pages 66-69.
  5. Armorial français : Cursay-Custines, Volume 8 de Armorial français: ou Répertoire alphabétique de tous les blasons et notices des familles nobles, patriciennes et bourgeoises de France, J. H. Willems, J. H. Willems, H. Lamant, Jean-Yves Conan 1975.
  6. Annuaire-bulletin Société des amis du vieux Reims, Reims, 1929, p.14.
  7. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. III. Bas-Ber. - 1904 / par Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Éditeur : (Évreux) 1903-1929.
  8. Abbaye de Bourgueil
  9. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. III. Bas-Ber. - 1904 / par Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Éditeur : (Évreux) 1903-1929.
  10. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. III. Bas-Ber. - 1904 / par Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Éditeur : (Évreux) 1903-1929.
  11. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. III. Bas-Ber. - 1904 / par Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Éditeur : (Évreux) 1903-1929.
  12. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. III. Bas-Ber. - 1904 / par Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Éditeur : (Évreux) 1903-1929.
  13. Bulletin no 31, 1989.
  14. La création de la Mission archéologique française en Albanie (1922 - 1923), entre Armée d’Orient et modèles institutionnels, section 1, in Pour une histoire de l’archéologie XVIIIe siècle-1945, hommage de ses collègues et amis à Ève Gran-Aymerich publié sous la direction de A. Fenet et N. Lubtchansky, Ausonius Éditions, 2015.
  15. Principality of Durazzo
  16. Arnaud Clément, Famille de noblesse pontificale depuis 1815, Academia.edu, 2018.
  17. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome premier, A - Brisset. Tome 1 / par Beauchet-Filleau, Henri (1818-1895) et Chergé, Charles de (1814-1885). Impr. Oudin et Cie (Poitiers) : 1891.
  18. Le Véritable messager boiteux de Neuchâtel pour l'an 1933. p.68.
  19. Arm. du Chablais - Blason familial.
  20. Les familles bourgeoises de Neuchâtel, Neuchâtel, éditions Quartier-la-Tente, 1903.
  21. J. H. Willems, H. Lamant, Jean-Yves Conan, Armorial français : Cursay-Custines, Volume 8, 1975, page 300.
  22. Christian De Reynier, Le château et les seigneurs de Rochefort, Revue historique neuchâteloise,‎ 2013, p. 39 - 76
  23. Le Véritable messager boiteux de Neuchâtel pour l'an 1933. p.68.
  24. Christian De Reynier, Le château et les seigneurs de Rochefort, Revue historique neuchâteloise,‎ 2013, p. 39 - 76
  25. Christian De Reynier, Le château et les seigneurs de Rochefort, Revue historique neuchâteloise,‎ 2013, p. 39 - 76
  26. Christian De Reynier, Le château et les seigneurs de Rochefort, Revue historique neuchâteloise,‎ 2013, p. 39 - 76
  27. Agnès de Savoie (1286 - 1322)
  28. Francis Aerny, L'évêché de Lausanne vie siècle - 1536, page 51, Cabedita, 1991.
  29. J. H. Willems, H. Lamant, Jean-Yves Conan, Armorial français : Cursay-Custines, Volume 8, 1975, page 300.
  30. Armorial français: Cursay-Custines, Volume 8 de Armorial français: ou Répertoire alphabétique de tous les blasons et notices des familles nobles, patriciennes et bourgeoises de France, J. H. Willems, J. H. Willems, H. Lamant, Jean-Yves Conan 1975.
  31. Archives Nationales de France , cote JJ109.
  32. Armorial français: Cursay-Custines, Volume 8 de Armorial français: ou Répertoire alphabétique de tous les blasons et notices des familles nobles, patriciennes et bourgeoises de France, J. H. Willems, J. H. Willems, H. Lamant, Jean-Yves Conan 1975.
  33. J. H. Willems, H. Lamant, Jean-Yves Conan, Armorial français : Cursay-Custines, Volume 8, 1975, page 300.
  34. INVENTAIRE DES SCEAUX DE CHAMPAGNE par Auguste COULON, TABLE DES NOMS DE PERSONNES ET DE LIEUX complétée et corrigée par Jean-Marc ROGER.2003.
  35. INVENTAIRE DES SCEAUX DE CHAMPAGNE par Auguste COULON, TABLE DES NOMS DE PERSONNES ET DE LIEUX complétée et corrigée par Jean-Marc ROGER. 2003.
  36. Bulletin monumental - Page 139, Société française d'archéologie · 1855.
  37. Arch. du roy., sect. doman. P. regist. 30, cote 177. — Cf. regist. 2i,cote 20.
  38. Inventaire des sceaux de Champagnes - Archives Nationales - tables des noms
  39. L’ÉCURIE DES DUCS DE BOURGOGNE PHILIPPE LE BON ET CHARLES LE TÉMÉRAIRE
  40. L’ÉCURIE DES DUCS DE BOURGOGNE PHILIPPE LE BON ET CHARLES LE TÉMÉRAIRE
  41. Annuaire-bulletin Société des amis du vieux Reims, Reims, 1929, p.14.
  42. Armorial general des registres de la noblesse de France, Barthelemy, Edouard de, 1830-1888; Hozier, Louis Pierre d, 1685-1767 ; Hozier de Serigny, Antoine-Marie, 1721-1810.
  43. d'Hozier, Armorial Général de France, volume 6, p.8-13 : généalogie Beguin.
  44. Armorial general des registres de la noblesse de France, Barthelemy, Edouard de, 1830-1888; Hozier, Louis Pierre d, 1685-1767 ; Hozier de Serigny, Antoine-Marie, 1721-1810.
  45. Armorial general des registres de la noblesse de France, Barthelemy, Edouard de, 1830-1888; Hozier, Louis Pierre d, 1685-1767 ; Hozier de Serigny, Antoine-Marie, 1721-1810.
  46. Travaux de l'Académie nationale de Reims | Gallica.
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  63. Armorial général de la France ..., Louis Pierre d' Hozier · 1742.
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  66. Abbaye de Bourgueil
  67. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. III. Bas-Ber. - 1904 / par Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923). Éditeur : (Évreux) 1903-1929.
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  73. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome premier, A - Brisset. Tome 1 / par Beauchet-Filleau, Henri (1818-1895) et Chergé, Charles de (1814-1885). Impr. Oudin et Cie (Poitiers) : 1891.
  74. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome premier, A - Brisset. Tome 1 / par Beauchet-Filleau, Henri (1818-1895) et Chergé, Charles de (1814-1885). Impr. Oudin et Cie (Poitiers) : 1891.
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  77. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome premier, A - Brisset. Tome 1 / par Beauchet-Filleau, Henri (1818-1895) et Chergé, Charles de (1814-1885). Impr. Oudin et Cie (Poitiers) : 1891.
  78. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome premier, A - Brisset. Tome 1 / par Beauchet-Filleau, Henri (1818-1895) et Chergé, Charles de (1814-1885). Impr. Oudin et Cie (Poitiers) : 1891.
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  82. AD 37 2 C — 44 Liste nominative des commis à la perception des droits de contrôle des actes
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  91. Les administrateurs du département du Var, 1790-1897 ; notice biographiques, Salvarelli, Joseph.
  92. Le Var au 19e siècle: 1815-1914, Michel Bellenfant, Yves Rinaudo, C.R.D.P. de Nice, 1990.
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  95. La comtesse de Castelbajac, marquise de Séméac. Hippolyte Buffenoir. Librairie du "Mirabeau", 1896.
  96. Le grand monde parisien: La persistance du modèle aristocratique. 1900-1939, Alice Bravard, Presses universitaires de Rennes, 2019. ISBN 2753569177, 9782753569171.
  97. Le grand monde parisien: La persistance du modèle aristocratique. 1900-1939, Alice Bravard, Presses universitaires de Rennes, 2019. ISBN 2753569177, 9782753569171.
  98. La comtesse de Castelbajac, marquise de Séméac. Hippolyte Buffenoir. Librairie du "Mirabeau", 1896.
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  103. >Paul-Louis Courier : son domaine de la Chavonnière, sa vie intime et son assassinat, amis et ennemis, monuments élevés à sa mémoire / L. Marchadier,.... Avec un Discours d'Anatole France,...Tours 1925.
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  108. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome premier, A - Brisset. Tome 1 / par Beauchet-Filleau, Henri (1818-1895) et Chergé, Charles de (1814-1885). Impr. Oudin et Cie (Poitiers) : 1891.
  109. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou. Tome premier, A - Brisset. Tome 1 / par Beauchet-Filleau, Henri (1818-1895) et Chergé, Charles de (1814-1885). Impr. Oudin et Cie (Poitiers) : 1891.

  

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