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Famille de Lavison
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La Famille de Lavison est originaire de l'Ecosse (Lawson). Elle vient s'établir parait-il en France à la suite du Prince Noir (1330 - 1376). Ils se fixent d'abord en Guyenne, où se trouve encore, près de Saint-Macaire, leur château de Lavison. Ils y demeurent jusqu'en 1519[1][2].
Certains de ses membres viennent s'installer à Saint Chamas, en Provence. Ils ont eu plusieurs membres de leur famille comme Consuls et Maires de Saint-Chamas. M. Paul de Lavison a exercé ces fonctions pendant longtemps[3].
Les Lavison se divisent en 3 branches : une qui resta en Guyenne , ses descendants résident à Paris ; une s'expatrie à la Martinique ; et notre troisième branche s'établit à Saint-Chamas en Provence[4][5].
Le nom des Lavison apparaît, en 1504, dans un registre des reconnaissances des terres louées à l'archevêque d'Arles, dont Saint-Chamas est l'un des fiefs. La seigneurie du village est partagée entre l'archevêque d'Arles et les Lavison, que l'on dit nobles d'origines écossaises (Lawson)[6].
Toutefois si les Lavison sont d'origines nobles britanniques... cela date d'avant le siècle du Prince Noir.
En effet, nous avons déjà un Etienne de Lavison, en 1189, à La Réole, pas très loin du château de Lavison. Douze jeunes gens de Réole extorquent, par la violence, de l'argent à mon ancêtre, bourgeois de cette ville, Etienne de Lavison. Le prieur ne peut faire rendre justice à ce dernier parce que les jeunes gens trouvent asile dans un maison appartenant au Prieuré. En 1189, Richard-Cœur-de-Lion (1157 - 1199) vient à La Réole, où il se rend sur la plainte d'un de ses amis, chez cet Etienne de Lavison, qui a eu des difficultés avec les jurats de La Réole et le prieur du couvent[7]. 1189, c'est juste avant de partir à la Croisade. Il n'est encore que comte de Poitiers, donc c'est avant le 3 septembre 1189, date de son couronnement. Ces faits sont évoqués dans une enquête de 1232 des circonstances ayant conduit à partir d'un appel d'Etienne de Lavison contre la justice du prieur de La Réole à l'installation par Richard, comte de Poitiers, d'un tribunal. Une enquête faite à Langon, en 1232, sur ordre d'Henri III explique cette dernière spoliation par la passivité du prieur de La Réole, face aux menées d'une bande de jeunes (juvenes). Comme le Prieur ne veut pas mettre la main sur les auteurs du délit mon ancêtre porte plainte à Richard[8]. Dès la seconde moitié du XIIe siècle, l'intervention du roi dans des affaires de justice concernant des bourgeois devient possible. L'affaire d'Etienne de Lavison affaiblit les droits du Prieur, mais Richard Cœur de Lion installe un tribunal. Les bourgeois sont désormais jugés chez eux[9].
En 1274, on relève, un de ses descendants, seigneur de Lavison, en Bazadais, qui est un riche alleutier. Il fait bâtir une tour et des fortifications à Loubens, qui sont à l'origine du château de Lavison. Bertrand de Ladils les reprend en fief du roi d'Angleterre[10]. Le 25 avril 1274, Bertrand Ladils, bourgeois de Bazas, cède le château à son suzerain, Edouard Ier, duc de Guyenne et roi d'Angleterre. Le fils aîné d'Edouard III, Edouard de Woodstock (dit le Prince Noir), s'en sert comme rendez-vous de chasse. Après avoir obtenu en toute souveraineté sur le duché de Guienne ce Prince Noir fait prêter serment de fidélité à tous les seigneurs et aux villes de ce pays. Il y a huit délégués de Sauveterre, messires Raymond de Pellegrue, Pierre de Gabaret, Bernard de Lavison, Arnaud Caussaroge, Hélies Carbonel, Pierre Caussaroge, Hélies de Puch et Gaillard Arros, chevaliers, se rendent à Bordeaux, et qui, le 25 juillet 1363, lui rendent hommage dans la cathédrale de cette ville.
Edouard III (1312 - 1372), le Prince Noir, offre à l'un de ses chevaliers, Bernard de Lavison, le château de Lavison en remerciement de services rendus. Il s'agit d'un édifice militaire qui sert durant les Guerres de Cent ans.
Alexandre de Lavison (1615 - 1653), femme de Melchior Rambaud est la descendante de propriétaires terriens de Saint-Chamas, qui s’allient avec des familles nobles. Plusieurs membres de sa famille sont Consuls, puis maires de Saint-Chamas. Le 6 avril 1651, son cousin...
- Joseph de Laveison, Premier consul de Saint-Chamas, présente une requête à l'archevêque d'Arles pour la création dans sa ville d'une confrérie de pénitents, dont il est sous-recteur. Cette confrérie est nommée également Bourras - du nom de l'étoffe de bure grise constituant l'habit dont se revêtait les pénitents. Parmi les membres qui l'avaient fondé nous pouvons citer Gaspard de Laveison - Jean Leydet prêtre, Vincent Abeille, Etienne Leydet, Antoine Paul.
Nous retrouvons différentes alliances avec ces familles dans notre généalogie. Joseph de Laveison (1592-1652) est inhumé dans Notre-Dame de Consolation, à l'âge de 60 ans. De son épouse, Catherine de Garnier, il laisse quatre enfants, dont Madeleine, femme de noble Henri de Becaris, en 1672. Cet écuyer d’Aix, résidant à Saint-Chamas, est maintenu noble par jugement de la commission du 6 janvier 1669.
Les Lavison sont faits comtes en Autriche après la Révolution et deux Lavison, émigrés à Trieste, ont l’honneur de porter les cercueils de deux des tantes de Louis XVI.
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NOTES ET RÉFÉRENCES[]
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- ↑ L'Ancienne Principauté de Dombes Et Son Parlement: La Famille Cachet de Montézan, Des Cotes de Garnerans... Livre broché – 1 février 2012, Edition Français de Eudoxe de Lombardon-Montezan.
- ↑ Le pays des quatre reines, Bernard Falque de Bezaure, A. Reynaud, 1973.
- ↑ L'Ancienne Principauté de Dombes Et Son Parlement: La Famille Cachet de Montézan, Des Cotes de Garnerans... Livre broché – 1 février 2012, Edition Français de Eudoxe de Lombardon-Montezan.
- ↑ Le pays des quatre reines, Bernard Falque de Bezaure, A. Reynaud, 1973.
- ↑ L'ancienne principauté de Dombes et son parlement: La famille Cachet de Montézan, des cotes de Garnerans, Eudoxe de Lombardon-Montézan, Société anonymes de l'Imprimerie Marseillaise, 1885.
- ↑ Vexillologie Provençale
- ↑ Congrès Scientifique de France: vingt-huitième session, tenue a Bordeaux en septembre 1861, Derache, 1862.
- ↑ Le duc et la société : Pouvoirs et groupes sociaux dans la Gascogne bordelaise au XIIe siècle (1075-1199), Volume 14 de Scripta Mediaevalia, Frédéric Boutoulle, Ausonius, 2007.
- ↑ Congrès archéologique de France, Volume 145, Société française d'archéologie, A. Picard et fils, 1990.
- ↑ Bibliothèque de la Société française d'archéologie, Numéro 3, 1972.