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Edmé d’Allonville d’Arnancourt
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Edmé d’Allonville d’Arnancourt (1592 - 1670) seigneur d’Arnancourt, Vertron et La Chaise (comté de Brienne). Vertron est un fief appartenant aux d'Allonville depuis le XIesiècle. Outre le hameau de Vertron, il est composé de ceux des Entonnoirs, des Brissets, des Étangs, dans la paroisse de Montacher. Les d'Allonville perçoivent 100 livres sur les droits seigneuriaux, afferment les bois, étangs et les terres. Ils touchent aussi les dîmes et leurs champarts. Cette terre leur rapporte 2.684 livres tous les ans jusqu'à la Révolution[1]. Le fief de La Chaise relève de Brienne, le comte y a droit de haute et basse justice, de juré sur les bourgeois et franches personnes. En 1790 en sont seigneurs, Jean-Nicolas d'Allonville (1757 - 1793) et sa mère Antoinette Sauvage du Châtelier (1713 - 1793).
Edmé d’Allonville d’Arnancourt est un membre de la Maison d'Allonville, fils de Jacques d'Allonville d'Oysonville et Anne David[2].
Edmé, ou Edmond, sert en qualité de capitaine-lieutenant de la compagnie d'Origny en 1642, du régiment de Champagne. D’Artagnan est peut-être le capitaine-lieutenant le plus célèbre de l’histoire de France, en tant que commandant de la première compagnie mousquetaire. D'Allonville est au siège de Perpignan (1642), puis en garnison en la ville jusqu'en 1644. Selon l'ordonnance de Louis XIV de 1666, il roule avec le régiment de Navarre et le régiment de Piémont. Le 10 mars 1644 : Pierre Bourgeois, comte d’Origny devient le maréchal de camp du régiment de Champagne le 1e octobre 1646.
Edmé d’Allonville d’Arnancourt est intendant en Champagne, au mois de décembre 1663. Il fait ses preuves de noblesse en 1668, devant Louis-François Le Fèvre de Caumartin, délégué à cet effet, qui est son successeur comme intendant en Champagne. Il est dit originaire de la Beausse[3].
Charles d'Allonville, seigneur de Vertron, son frère, se marie en 1619 avec Madeleine de Fuligny-Damas, née au château d'Athies vers l'an 1598, fille de Nicolas, seigneur de Sandaucourt, et de Marie de Damas, dame de Fuligny et sœur de Jean-Philippe qui commande 300 hommes dans les guerres de Flandres et est l'ancêtre des Fuligny-Damas. Nicolas de Fuligny, seigneur de Fuligny et de Sandaucourt, épouse Marie de Damas, ont il a Jean-Nicolas et Magdeleine. Cette Magdeleine de Fuligny, darne de Fuligny, épousa Charles d’Allonville, seigneur de Vertron, et fait passer la seigneurie de Fuligny dans la maison d’Allonville. Le château de Fuligny est possédé par la famille d'Allonville, puis par alliance par les marquis du Pont de Compiègne. Les Fuligny-Damas, de Rochechouart, en Bourgogne portent : D'or à la croix recerclée de sable, chargée de cinq écussons d'argent, bordés, engrêlés de gueules.
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MARIAGE ET DESCENDANCE[]
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Edmé épouse à Jaucourt Antoinette de Hérisson du Vigneux, le 6 août 1652, fille de François, seigneur de Vigneux et du Mesnil-Fouchard, et d’Antoinette Henriette de Balidart, dame de Fuligny[4].
Contracl de mariage du 6 Aouft 1652, figné Piquet, Notaire au Bailliage de Jaucourt, entre honoré Seigneur Edme d'Alonville, Efcuyer, Seigneur d'Arnancourt, de Vertron & de laChaife, & fils de défunt Meffire Jacques d'Alonville, Efcuyer, Seigneur d'Oifonville, & de Dame Anne David; & Damoifelle Antoinette de Heriffon, fille d'honoré Seigneur François d'Heriffon, Efcuyer, Seigneur de Vigneux & du Mefnil-Fouchart en partie, & de Damoifelle Henriette de Ballidart. Blason des Hérisson : D'azur, à trois roses d'argent, posées deux et une. Ludovic de Magny (1868 - p. 94 : VIII) nous dit que François de Hérisson, écuyer, seigneur de Vigneux, du Mesnil-Fouchard, épouse à Soulaine, le 30 septembre 1612, demoiselle Henriette de Ballidart, fille de feu Jean de Ballidart, écuyer, seigneur de Fuligny, Alleville et Moustiers en l'isle, et de demoiselle Claude de Changy....etc. Edmé et Antoinette de Hérisson du Vigneux sont les parents d'un fils unique :
- François III d'Allonville (après 1652 - avant 1694 Paris, des suites de ses blessures de la bataille de Steinkerque en 1692) seigneur d’Arnancourt et La Chaise, Page du Roi (1674), capitaine de cavalerie au régiment de Besons (1675), cornette de cavalerie (1675) ép. 14 juillet 1691 Madeleine de Masseron (ou Mosseron) d’Amboise (fille de Just, seigneur de Faligny, et d’Edmée de Baussancourt)[5].
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NOTES ET REFERENCES[]
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- ↑ Cahiers de doléances du bailliage de Sens pour les États généraux de 1789 / pub. par Charles Porée, archiviste du département de l'Yonne, p.295/297.
- ↑ François II d’Allonville et 1) Jeanne du Monceau et 2) Jeanne de Billy
- ↑ François II d’Allonville et 1) Jeanne du Monceau et 2) Jeanne de Billy
- ↑ François II d’Allonville et 1) Jeanne du Monceau et 2) Jeanne de Billy
- ↑ François II d’Allonville et 1) Jeanne du Monceau et 2) Jeanne de Billy