Dogue allemand

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Quatre magnifiques dogues Allemands.

Charles Quint et un de ses chiens - ancêtre des dogues allemands.

Élevage de dogues allemands de la Cour Borcher.

Le Dogue allemand est une race de chien allemande reconnue par la Fédération Cynologique Internationale (FCI Groupe 2, Section 2.1, Standard No. 235). La race est le chien officiel de l’État américain de Pennsylvanie.

Alexandre le Grand rapporte des chiens de type doggène en cadeau de son expédition en Inde, qui vont être à l'origine des premiers molosses grecs. Plus tard, ces chiens se retrouvent cités dans la culture romaine et, au début de notre ère, les chiens molosses traversent les Alpes et se retrouvent dans les pays d’Europe centrale et occidentale.

L'Alaunt est élevé par les tribus Alains, les nomades Kavkaz d'origine indo-iranienne Sarmate, connus comme de grands guerriers, bergers et éleveurs de chevaux et de chiens. Les Alanis élèvent leurs chiens pour le travail et développent différentes souches au sein de la race pour des tâches spécifiques. Les premiers ancêtres de l'Alaunt sont les chiens du Caucase et de l'Asie centrale, à savoir le Mastiff Sarmate d'origine, le Gampr arménien et le puissant Alabai du Turkménistan, mais aussi les chiens à poil court de l'Inde et de la Perse, comme les ancêtres des Bully Kutta et le Mastiff assyrien. Les grands chiens de garde massifs ne sont pas si différents des chiens de montagne typiques de l'Est, tandis que la variété de chasse est plus mince et a un pelage plus lisse et plus court.

Le dogue allemand (Deutsche Dogge) est une race de chien à poil court. Il est aussi appelé grand danois (Great Dane). Le Dogue allemand est une race de chien de grande taille originaire d’Allemagne. Le grand danois descend de chiens de chasse du Moyen Âge utilisés pour chasser le sanglier, l'ours et le cerf, et comme gardiens de la noblesse allemande. C’est l’une des deux plus grandes races de chiens au monde, avec l’Irish Wolfhound.

La Fédération Cynologique Internationale présente ainsi le Dogue Allemand :

Le Dogue Allemand, dans son ensemble plein de noblesse réunit fierté, puissance et élégance à un corps robuste et bien construit. Par sa substance alliée à la noblesse, l’harmonie des formes, les proportions de la silhouette de même que par sa tête particulièrement expressive, il fait à l’observateur l’effet d’une noble statue. Le Dogue Allemand est l’Apollon de l’espèce canine.

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Dogue allemand.

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HISTOIRE DE LA RACE

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Ancêtres

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De la protohistoire aux Assyriens

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Chiens de bataille assyriens.

Alangu ou Alano. Temple de Darasuram, Inde.

Fragments de peinture murale avec une représentation d’une chasse au sanglier. Du palais de Tirynthe (Musée archéologique national d’Athènes).

Prétorien romain et son chien.

Armure de chien des chevaliers teutoniques.

Dans la littérature cynologique de la fin du XIX^e siècle, des tentatives sont faites pour retracer l'origine des chiens européens de type dogue allemand, mais également bouledogue anglais, dogue de Bordeaux ... jusqu’à des types de chiens anciens ou même protohistoriques.

Depuis cette époque la science tente de connaître le développement de nos chiens domestiques. Dans les grands tas d’ordures des Kjökkenmöddiger (mangeurs de coquillages), les chercheurs découvrent les squelettes des formes transitionnelles du loup au chien. Des os de chiens sont trouvés lors de fouilles et sont estimés entre 8.000 et 10.000 ans, qui annoncent la diversité des formes ultérieures des chiens.

La plus ancienne image d’un chien ressemblant à un chien doggène que nous trouvons sur une plaque en relief d’un au XII^e siècle av. J.-C. construit le temple babylonien, qui en 380 av. J.-C. est rénové par Nabuchodonosor. Nous y voyons une sorte de chien tibétain d’aujourd’hui et, malgré son poil apparemment court, il lui est identique. En fait, les hautes terres du Tibet semblent avoir été le point de départ de tous les chiens doggen. Car les auteurs de l’antiquité mentionnent à plusieurs reprises les chiens indiens, qui sont d’abord élevés par les Assyriens et les Perses, puis par les Grecs et les Romains. On peut supposer que ces chiens indiens font référence au chien du Tibet, originaire du pied de l’Himalaya en Inde.

Alexandre le Grand rapporte des chiens de type doggène en cadeau de son expédition en Inde, qui vont être à l'origine des premiers molosses grecs. Plus tard, ces chiens se retrouvent cités dans la culture romaine et, au début de notre ère, les chiens molosses traversent les Alpes et se retrouvent dans les pays d’Europe centrale et occidentale.

Les Romains pratiquent déjà l’élevage cynologique et, en plus des chiens de combat lourds, élèvent des formes plus légères et doggènes pour la chasse. En outre, ils importent déjà les chiens britanniques très réputés, qui sont utilisés dans les arènes romaines comme chiens de combat contre le Molosse du nord de la Grèce. La sélection de ces chiens combattants se fait spécialement à Winchester. On peut supposer que ces chiens, qui deviennent plus tard si célèbres dans toute l’Europe, sont les descendants des chiens introduits en Angleterre et en Irlande par les Celtes, ancêtres de l’Irish.

À partir de crânes trouvés de grands chiens, on sait désormais qu'il y a aussi des chiens de type doggen en Russie centrale, en Pologne et en Allemagne centrale. Nous savons par les Teutons ont de grands chiens doggènes qui les accompagnent dans leurs campagnes militaires et se distinguent surtout dans la défense des châteaux de chariots. Dans les lois alémaniques du VII^e siècle ap. J.-C., nous rencontrons déjà un certain nombre de types de chiens utilisés pour la chasse, car un délit est punissable :

Si quelqu’un tue un bon chien, qui prend un cochon, un attrapeur d’ours... il sera condamné à une amende de trois solidis.

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De l'alaunt à l'Alaño

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Les Alains le peuple dont le nom correspond aux ancêtres de tous les types de chiens de bétail... l'Alaunt.

Alaños Españoles attaquant un toro dans une corrida (Goya).

Couple d'Alanos.

Chasse au sanglier avec des Alaunts.

Autre chasse au sanglier avec des Alaunts.

Avec les Espagnols au Nouveau Monde les Alaunts sont à nouveau principalement utilisés pour la guerre.

Chevalier espagnol avec son chien de chasse, 1500 - 1540 (Angus McBride).

Il y a plus de 4.000 ans, les Assyriens ont déjà de grands chiens de combat musclés et à poil court, peut-être les précurseurs des Grands danois d’aujourd’hui. Une relation avec le dogue tibétain est suspectée, puis réfutée en comparant l’ADN mitochondrial de différentes races de chiens, y compris celui des dogues tibétains.

Dans plusieurs hiéroglyphes et monuments de l’Egypte ancienne datant de 3.000 av. J.-C., de grands chiens apparaissent avec des caractéristiques très similaires au grand danois que nous connaissons aujourd’hui.

Une race est mentionnée dans une collection de poèmes en vieux norrois, écrits en veux norrois, connus en anglais sous le nom de Poetic Edda'. D’autre part, le musée zoologique de l’Université de Copenhague abrite environ sept squelettes de très grands chiens de chasse, datant du V^e siècle avant J.-C. et 1.000 apr. J.-C.

Il est possible que les ancêtres des grands danois aient été amenés en Angleterre et en Irlande par les Celtes. Au II^e siècle, les chiens à grande gueule de Grande-Bretagne, qui sont peut-être des ancêtres des Danois allemands, combattent les chiens de Molossis, auparavant considérés comme les chiens les plus forts, dans les combats de cirque romains.

Des molosses, à l’origine de nos dogues, sont représentés sur les bas-reliefs babyloniens, assyriens, égyptiens et romains. Ils sont utilisés comme chiens de guerre et de garde par les Perses, les Celtes, les Romains et les Grecs. Ces chiens suivent les migrations des peuples indo-européens et se retrouvent chez les Goths, les Huns, et autres Germains et tout spécialement chez les Alains, d’où le nom alan donné à ces chiens, terme toujours utilisé en Italie et en Espagne : Alaño Español. Ce chien est introduit en Espagne au V^e siècle par un peuple de cavaliers nomades d'origine aryenne, les Alains (Alanos en espagnol), peuple de cavaliers nomades d'origine indo iranienne qui utilisent ce type de molosse pour garder leur bétail. Ils les utilisent également lors de leurs expéditions militaires. Ils semblent à l'origine être arrivés en Europe au IV^e siècle avec les Alains et en Afrique du Nord avec les Vandales.

Lorsque les Huns battent les tribus Alanis, la nation est séparée dans les années 370 dans les Alanis de l'Est et de l'Ouest. Les tribus Alanis orientales fusionnent avec les Albanais, les Ossètes, les Serbes et d'autres nations, introduisant leurs chiens dans les lignées de nombreuses races balkaniques, telles que les ancêtres du chien de montagne illyrien, Metchkar, Qen Ghedje, Molossostis Epirou, Sylvan, Sarplaninec et autres Molosses indigènes de la région. Certains croient que les Alaunts de couleur blanche sont les ancêtres directs des races grecques et albanaises, qui à leur tour influencent tous les autres chiens blancs dans les Balkans, mais la coloration peut très bien avoir été une influence de certains chiens bohémiens indiens. Les Alanis occidentaux se joignent aux Vandales lors de leurs raids à travers l'Europe et dans les années 410, leurs chiens féroces sont à l'origine de nombreuses races en Italie, France, Espagne, Portugal, Angleterre et d'autres pays, répandant l'utilisation du nom Alaunts, qui est devenu synonyme de type d'un chien de travail, plutôt que d'une race ou d'une lignée spécifique.

Grâce à des croisements avec divers chiens courants et lévriers, l'Alan Dogge est devenu un grand chien de chasse de gibier, existant dans une variété de types, dictée par les préférences régionales. En France, nos Alaunts sont divisés en trois catégories principales, basées sur l'apparence physique et les fonctions qu'elles accomplissent. Le type le plus léger est l'Alaunt Gentil, un chien ressemblant à un lévrier, qui est finalement assimilé aux races de chasse locales, aux côtés de l'Alaunt Veantre. La variété de mastiff plus lourde, connue sous le nom Alaunt de Boucherie, est cruciale pour le développement des chiens de combat et de vénerie de la France. La même chose s'est produite dans d'autres pays, comme l'Angleterre, l'Italie et l'Espagne, où les Alaunts donnent naissance à leurs Dogues et Bulldogs, qui vont influencer presque toutes les races européennes de garde, de vénerie et de combat, des Bullenbeissers, Boxer et Deutsche Dogges. Irlandais et, éventuellement, Bouledogues américains et Bull-terriers.

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Au Moyen Âge

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Saint Hubert.

Bullenbeißer.

Les cours royales du Danemark introduisent une nouvelle méthode de chasse Par force, avec des molosses.

Ces dogues perdent souvent leur fonction d'auxiliaires de guerre lorsqu'à la fin du Moyen Âge. Ils sont reconnus pour leurs aptitudes à la chasse à courre et, en particulier, au sanglier, mais aussi utilisés pour chasser l’ours et le cerf.

Au Moyen Âge, les aristocrates pratiquent comme sport la chasse des sangliers qui ravagent les cultures. Accompagnant les chasseurs à cheval, il y a des meutes de chiens géants d’une grande agilité, courage, force et persévérance. Ces chiens sont souvent échangés entre des propriétaires princiers en Angleterre, Allemagne, Danemark et ailleurs, et il est admis que ces chiens de chasse médiévaux sont les ancêtres du dogue allemand d’aujourd’hui.

Lors de la chasse au sanglier ou aux ours, l’Englische Dogge est un chien de vénerie utilisé après les autres chiens de chasse pour saisir l’ours ou le sanglier et le maintenir en place jusqu’à ce que le chasseur soit capable de le tuer.

Lorsque les coutumes de chasse changent, notamment à cause de l’utilisation d’armes à feu, de nombreux types de chiens devenus inutiles disparaissent. L’Englische Dogge se fait et n’est conservé que comme chien de loisir ou de luxe.

Ce molosse est considéré comme un des ancêtres de l’actuel dogue allemand avec l’ancien Bullenbeißer ainsi que les « Hatz und Saurüden » (chiens de chasse au sanglier), cousins des puissants dogues anglais, un chien agile et rapide. Le terme « Dogge » est ensuite appliqué aux grands chiens forts qui n’appartiennent pas nécessairement à une race particulière. Plus tard, des noms spéciaux tels que « Ulmer dogge », « chien anglais », « chien danois », « Hatzrüde », « Saupacker » et « grand chien » sont utilisés, définissant différents types de chiens en fonction de la couleur et de la taille.

Le dogue allemand fort et puissant n’a pas à cette époque le « gentil géant » qui est souvent représenté et décrit aujourd’hui. En fait, c'est un combattant et un chasseur agressif redouté en raison de son tempérament rugueux et de son tempérament combatif. Heureusement, grâce à d’excellents programmes d’élevage et à des amateurs dévoués, cette race s’est transformée au fil des ans en un chien de travail amical et affectueux, adapté aux familles du monde entier.

Ce dressage commence à la Renaissance quand ils deviennent les Kammerhunden (chiens de chambre).

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À la Renaissance

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Une chasse à l´ours à la Renaissance dans les Alpes.

Chien allemand vêtu et blindé (grand danois). XVII^e siècle (D’après les tenues originales du Herzogl. Coburger Sammlung.)

Kammerhunde (chien de chambre).

Le peintre et son dogue (1745). Ce portrait montre l'ambition professionnelle de l'artiste qui joue les aristocrates.

Au XVI^e siècle, les cours royales du Danemark introduisent la nouvelle méthode de chasse « Par force » - une chasse artificielle où les chiens doivent chasser la proie et le maintenir jusqu’à ce que le chasseur arrive pour la tuer. Les grands chiens ne sont pas équipés pour jouer ce rôle. Ils sont trop légers pour retenir la proie. Pour résoudre ce problème, le roi Frédérik II de Denmark (régent 1559-1588) importe des chiots anglais, offerts par la reine Elizabeth I^re, qui sont les plus puissants des mastiffs anglais et qui, une fois mélangés avec d'autres chiens, deviennent le fondement du Dogue Allemand actuel.

C’est seulement à partir du XVI^e siècle que les origines du dogue commencent à se préciser. Des documents anciens prouvent que des chiens particulièrement grands et élégants sont envoyés en Allemagne depuis l’Irlande et l’Angleterre. Ces chiens proviennent d’un accouplement entre le mastiff et le grand lévrier irlandais. Les animaux sont encore très différents du dogue en apparence, mais ont en commun leur grande taille.

Au milieu du XVI^e siècle, la noblesse de nombreux pays d’Europe importe d’Angleterre des chiens forts à longues pattes, issus de croisements entre dogue anglais et lévriers irlandais. Il s’agit d’hybrides de chiens de différentes tailles et phénotypes sans race formelle. Ces chiens sont appelés Englische Docke ou Englische Tocke – plus tard écrit et orthographié : Doge – ou Englischer Hund en Allemagne. Le nom signifie simplement « chien anglais ». Depuis lors, le mot anglais « dog » est associé à un chien molossoïde en Allemagne et en France. Ces chiens sont élevés dans les cours de la noblesse allemande, indépendamment des méthodes anglaises, depuis le début du XVII^e siècle.

La façon dont le terme « Tigerdog » est attribué à notre tacheté blanc-noir n’est pas tout à fait claire. Peut-être que le nom dérive de ces grands chiens de cette couleur, qui se retrouvent tenus ensemble avec des tigres dans des jardins zoologiques ou exécutés dans des arènes de cirque. Il est également possible que le nom dérive des chevaux pies, comme l’Apaloosa ou cheval indien (ditcheval tigre).

Les différents noms de ce chien - dogue allemand ou grand danois - illustrent la controverse sur son origine ; il ne provient d'ailleurs pas du Danemark.

Les grands chiens élégants, qui servent à chasser l'ours, le sanglier ou d'autres animaux, deviennent rapidement populaires dans les cours princières, aux XVII^e et XVIII^e siècles, comme chiens de compagnie impressionnants. Les dogues favoris restent la nuit dans les chambres de leurs seigneurs. Ces Kammerhunden (chiens de chambre) portent des colliers dorés doublés de velours garnis de franges. Ils sont là pour protéger les princes endormis des assassins. Ce sont les plus grands et les plus beaux des grands danois élevés par des nobles allemands.

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De 1789 à nos jours

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De 1789 à 1870

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Dogue allemand, petit chien et leurs maitresses.

En Autriche et en Allemagne, le chien molossien, le chien Suliot et d’autres importations de Grèce sont utilisés dès le XVIII^e siècle pour augmenter la stature des chiens pour chasser le sanglier.

L'ancêtre immédiat du dogue allemand actuel est certainement l'ancien Bullenbeisser, croisé au lévrier. Ces chiens sont d'une conformation intermédiaire entre un puissant et énergique mâtin et un lévrier rapide.

Le développement du Dogue Allemand moderne commence vers le milieu du XIX^e siècle, avec l’avènement de concours canins.

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Bismarck et les Reichshunden

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Otto von Bismarck jeune et un de ses premiers chiens impériaux à Rudelsburg.

Le chancelier Otto von Bismarck possède des dogues.

Le prince Otto von Bismarck est connu pour son admiration pour cette race, et il possède d'ailleurs quelques chiens Reichshund (chien impérial) qui vont devenir les Deutsche Doggen. L’un d’eux a failli provoquer un incident international en montrant son aversion à un dirigeant russe. Lors d'une conversation animée entre le chancelier allemand et le Premier ministre russe Gortschakoff. Ce dernier fait un geste beaucoup plus fort que d’habitude, ce qui conduit le grand danois Tyras, allongé sur sa couverture, à supposer une attaque contre son maître. Elle saute sur le fier Russe et le jette à terre. De nombreuses excuses sont faites et acceptées. Gortschakoff n'est pas mordu, mais seulement effrayé; la paix en Europe n’est donc pas perturbé.

Si un autre Deutsche Dogge du prince Bismarck, sultan, n’aime pas quelqu’un, le chancelier tient compte de sa décision pour le juger. Etudiant, fonctionnaire à Berlin, lors de ses voyages dans de nombreux pays, au cours de sa carrière diplomatique à Francfort, Saint-Pétersbourg, Paris et ailleurs, y compris à Varzin et Friedrichsruh, Bismarck a toujours en sa compagnie un ou plusieurs de ses chiens préférés, notamment sultan, mort à Varzin en 1877, son chien préféré.

Reichshund (« chien de l’Empire ») est un terme informel utilisé en Allemagne pour désigner les chiens du Reichskanzler Otto von Bismarck et plus généralement pour les chiens similaires en particulier les grands danois.

Dès 1870, le chancelier Otto von Bismarck, qui en possède deux, fait fortement monter la popularité de la race en Allemagne. Le fondateur du premier Reich allemand, le chancelier Prince Otto von Bismarck, est un homme dont l’amour pour le Deutsche Dogge date de sa plus tendre jeunesse. Alors, quoi de plus nature que de choisir le nom Deutsch pour nommer une grande et majestueuse race et de déclarer le Deutsche Dogge» Reichshund (chien impérial).

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De nos jours

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Dogue allemand bringé dans une forêt.

Seule la DDR émet un timbre pour le Dogue allemand. A l'ouest les dirigeants préfèrent les chiens d'origines étrangères.

Plus tard au cours du siècle, le Dogue est considéré comme «chien national» allemand et ses différents noms sont écartés au profit de Deutsche Doggen (Dogue allemand). Étrangement, en France, on utilise le nom de Dogue Allemand et le nom français Grand Danois n’est utilisé qu’en Scandinavie et au Québec. L’Italie ou l'Espagne appelle la race Alano (un héritage de l’Alaunt).

Si nous nous demandons aujourd’hui depuis quand il est possible de parler d’une race prévue de Deutsche Doggen, alors nous pouvons commencer à partir de 1879, l’année de la première réunion des éleveurs, au cours de laquelle un standard commun est également discuté. Un standard comprend une description plus ou moins détaillée d’une race telle que la tête, le cou, le tronc, la taille, la couleur, et indiquant les défauts à éliminer. Il est basé sur un certain type de race, c’est-à-dire l’animal idéal probablement rarement atteint. La norme à laquelle nous nous référons aujourd’hui remonte à 1891. Il est publié par le Deutsche Doggen Club DDC, fondé en 1888 pour promouvoir cette race. En 1897, le premier volume du Great Dane’s Stud Book parait avec 538 entrées. L’éditeur de ce livre est le Deutsche Doggen Club.

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Hannibal et Princesse, Grands Danois Hesse-Cassel, chasse sangliers, 1807.

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DESCRIPTION

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L’Apollon de l’espèce canine

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Cherkan Heinrich von der Fränkischen Schweiz.

L’Apollon de l’espèce canine.

Le dogue allemand est l’une des plus grandes races de chiens; la Fédération Cynologique Internationale (FCI) spécifie une hauteur minimale de 80 cm pour les mâles et de 72 cm pour les femelles.

La Fédération Cynologique Internationale présente ainsi le Dogue Allemand :

Le Dogue Allemand, dans son ensemble plein e noblesse réunit fierté, puissance et élégance à un corps robuste et bien construit. Par sa substance alliée à la noblesse, l’harmonie des formes, les proportions de la silhouette de même que par sa tête particulièrement expressive, il fait à l’observateur l’effet d’une noble statue. Le Dogue Allemand est l’Apollon de l’espèce canine.

Quand on parle du cette chien, les superlatifs lui vont bien :

le plus grand chien du monde

le plus beau chien du monde

le plus intelligent chien du monde.

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Standard de la race (FCI)

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Dogue allemand et chihuahua de race mixte.

Dogue allemand arlequin.

Dogue allemand sur un aérodrome.

Couper les oreilles des Dogues allemands est interdit dans de nombreux pays, car ils ne chassent plus les sangliers.

Le Dogue allemand est un grand chien domestique de type dogue-lévrier connu pour sa grande taille. Il est donc souvent surnommé l’Apollon des chiens.

Comme le décrit l’American Kennel Club :

Le grand danois combine, dans son apparence royale, la force et l’élégance avec une grande taille et un corps puissant, bien formé et musclé en douceur. C’est l’une des races de travail géantes, mais elle est unique en ce sens que sa conformation générale doit être si bien équilibrée qu’elle ne semble jamais maladroite et se déplace avec une longue portée et une conduite puissante. Le dogue allemand est une race à poil court avec un fort gabarit.

Dans le rapport entre la longueur et la hauteur, le dogue allemand doit être carré. Le chien mâle ne doit pas mesurer moins de 76 cm aux épaules, une femelle 71 cm. Les Danois de taille inférieure à la taille minimale sont disqualifiés. D’année en année, le chien vivant le plus grand est généralement un grand danois. Les précédents détenteurs de records incluent Gibson, Titan et George; cependant, le détenteur actuel du record est un grand danois noir nommé Zeus qui mesurait 111,8 cm à l’épaule avant sa mort en septembre 2014 (le chien le plus grand jamais enregistré selon le Guinness World Records, battant le détenteur précédent, le susmentionné George qui mesurait 109,2 cm à l’épaule.

Le poids minimum pour un dogue allemand de plus de 18 mois est de 54 kg pour les mâles et de 45 kg pour les femelles. Exceptionnellement, l’American Kennel Club a abandonné l’exigence de poids minimum de sa norme. Le mâle devrait paraître plus massif que la femelle, avec une ossature plus grande et un os plus lourd.

Les grands danois ont naturellement des oreilles triangulaires molles. Dans le passé, les grands danois utilisés pour chasser les sangliers, avaient les oreilles coupées pour rendre les blessures aux oreilles des chiens moins probables pendant les chasses. Maintenant que les Danois sont principalement des animaux de compagnie, la culture est parfois encore pratiquée pour des raisons traditionnelles et esthétiques. Dans les années 1930, lorsque les grands danois ont eu les oreilles coupées, après l’opération, deux dispositifs appelés bonnets de Pâques ont été installés à leurs oreilles pour les faire se lever. Aujourd’hui, la pratique est courante aux États-Unis, mais beaucoup moins courante en Europe. Dans certains pays européens tels que le Royaume-Uni, l’Irlande, le Danemark et l’Allemagne, ainsi que dans certaines parties de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, la pratique est interdite ou contrôlée pour être pratiquée uniquement par des vétérinaires.

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MANTEAUX

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Le standard de race d’aujourd’hui décrit un total de cinq couleurs dans les trois traits de couleur :

jaune et bringé,

tacheté et noir

bleu.

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Jaune et bringé

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Dogue allemand femelle fauve.

Tête de dogue allemand fauve.

Jaune, fauve :

Les grands danois sont ceux de couleur jaune doré clair à jaune doré avec un masque noir.

Bringé :

Les grands danois ont la couleur de base des jaunes avec des rayures noires qui courent aussi uniformément et clairement que possible dans la direction des côtes. Ici aussi, le masque est souhaité. Dans le trait de couleur jaune-bringé, de petites marques blanches sur la poitrine et les orteils sont indésirables. La couleur est jaune-or avec un masque noir. Le noir réapparaît sur les bords des yeux et les sourcils et peut apparaître sur les oreilles.

Bringé est un type de coloration de pelage qui apparaît sur les mammifères de compagnie et notamment chez le chien. Il s'agit d'une robe avec des rayures discontinues de couleurs différentes que l'on assimile souvent à celle d'un tigre, même si cet animal n'a pas une robe bringée.

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Tacheté et noir

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Dogue allemand noir.

Dogue allemand arlequin.

Dogue allemand gris.

Chiot dogue allemand gris.

Dogue allemand femelle gris bigarré de noir.

Superbe Dogue Allemand merle, 4 ans.

Les noirs issus de l’élevage de dogue allemand pure race doivent être de couleur noire laquée, avec des marques blanches autorisées. Les formes spéciales des noirs de cette couleur sont les tigres à manteau, dans lesquels le noir couvre le corps comme un manteau et le museau, le cou (tout autour), la poitrine, le ventre, les pattes et le bout de la queue peuvent être blancs. On a aussi les chiens avec de grandes plaques noires réparties sur le corps blanc.

Les mastiffs tachetés ou tigrés, appelés mastiffs tigres (les mastiffs arlequin et diamant sont également des termes courants), sont d’un blanc pur dans leur couleur de base avec des taches noires de laque bien distribuées, inégales et déchirées sur tout le corps. Les taches grises ou brunâtres ne sont pas souhaitables. Idéalement, les animaux marqués ne sont pas faciles à élever car ils ne sont pas homozygotes seulement environ 10% des jeunes sont bien tachetés, c’est-à-dire qu’ils ont phénotypiquement la distribution souhaitée de taches noires sur fond blanc.

La couleur noire tachetée comprend également les tigres gris. Leur couleur de base n’est pas le blanc, mais le gris. Le motif du pelage des grands danois noirs et blancs et gris noir dans les deux cas est dû au facteur merle qui, sous forme hétérozygote, fait diluer la couleur de base en gris. Selon l’état actuel des connaissances, la différence est que les premiers sont également porteurs hétérozygotes du gène arlequin (voir couleurs de pelage des chiens, gènes de couleur leucistique, ce qui provoque à son tour une coloration blanche du composant de couleur grise dans ceux-ci, mais laisse les taches noires inchangées. Bien que le gris soit une couleur prisée dans de nombreuses autres races de chiens, en particulier les races de chiens de chasse allemands, les tigres gris sont encore souvent ostracisés dans l’élevage de dogues. Ils sont également considérés comme « indésirables » selon la norme actuelle de la FCI dans la version du 20 décembre 2012, mais n’entraînent pas non plus de disqualification. Jusqu’à la fin de 2013, il y a un différend entre les associations de races individuelles sur la question de savoir si les tigres gris peuvent être évalués avec les notes de valeur de forme les plus élevées lors des expositions canines et donc également choisis comme gagnants d’exposition; c’est-à-dire la mesure dans laquelle la couleur grise doit être considérée comme une « erreur » dans le schéma de couleurs à taches noires. Cette question peut être considérée comme ayant été tranchée sur la base d’une circulaire de la FCI du 23 décembre 2013, dans laquelle elle souscrit à l’avis de l’association d’éleveurs leader dans le standard. Selon cela, les tigres gris ne sont pas autorisés à recevoir la note la plus élevée possible lors des expositions. L’inclusion des tigres gris dans la norme sert principalement à élargir le patrimoine génétique.

La tentative de certains éleveurs de réduire la proportion de tigres gris en utilisant le gène dit pie (voir couleurs de pelage des chiens, gènes de couleur leuciste) est également controversée. Chez les tigres gris porteurs du gène Pie, aucune coloration grise ne peut se produire à la suite de la même chose dans les endroits où des plaques noires apparaîtraient autrement dans ce trait de couleur (chiens de plaque). Ces chiens apparaissent phénotypiquement comme largement blancs avec peu de taches de couleur noire et grise. Cependant, étant donné que les homozygotes hérités du pie – comme les homozygotes hérités du merle – peuvent conduire à la surdité, cette approche est critiquée d’autant plus qu’elle contrecarre la reconnaissance générale de ces chiens – en tant que variété naturelle dans la couleur noire tachetée.

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Bleu

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Dogue allemand bleu.

Dogue allemand bleu.

Chiot dogue allemand bleu.

Bleu Les grands danois sont de couleur bleu acier pur. Les marques blanches sur la poitrine et les pattes sont autorisées. Les chiens noirs tombent également dans la couleur bleue, mais contrairement aux noirs de la couleur tachetée, ils n’ont généralement que de petites marques blanches sur la poitrine et les pattes. Bien que régulièrement séparés pendant la reproduction, les dogue noirs issus de l’élevage tacheté et ceux de la couleur bleue sont divisés en une catégorie commune lors des expositions.

Dans l’intérêt de la norme, les trois traits de couleur ne doivent pas être mélangés les uns aux autres dans la reproduction. Les exceptions sont les races dites de réhabilitation, dans lesquelles les mastiffs bleus ou jaunes sont croisés dans le trait de couleur noir tacheté. En conséquence, d’autres soi-disant fausses couleurs ont été (re)créées telles que le grand danois, le tigre à manteau bleu, le tigre à points jaunes, le tigre à taches brunes, à points bleus et autres.

Dogue allemand, qui est homozygote pour le facteur merle et présente donc une malformation des yeux.

Les dogue presque blanc (également connus sous le nom de « tigres blancs ») sont devenus rares depuis l’interdiction de l’accouplement tacheté par tacheté. Les chiens tachetés peuvent, mais ne doivent pas le faire, être porteurs du facteur merle, qui est hérité intermédiairement. Selon les règles de Mendel, les chiots issus de l’accouplement de deux chiens de couleur merle ont 25% de chances d’être homozygotes pour le facteur merle. Ces chiots sont aveugles et parfois sourds. Étant donné que cette malformation est associée à des souffrances considérables chez les chiots atteints, un accouplement de deux porteurs du facteur merle comme reproduction de torture est interdit en Allemagne.

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Autres couleurs

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D’autres couleurs apparaissent occasionnellement, mais ne sont pas acceptables pour l’exposition de conformation et elles ne sont pas recherchées par les éleveurs qui ont l’intention d’élever des chiens d’exposition. Ces couleurs comprennent le blanc, le piebald, le chocolat, le fauve fumé ou la peau de daim, le bringé inversé ou onyx, le fauve bleu, le bringé bleu, l’arlequin bleu ou la porcelaine, le fauve mantelé, le bringé mantelé, le bleu mantelé, divers merles (merle fauve, merle bringé, merle bleu, merle à manteau, merle chocolat, merle argent ou merle platine et merle tricolore), le fauve, le bringé et le merlequin. La couleur blanche du Dogue allemand est généralement associée à une déficience visuelle et auditive.

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Spécimens de différentes couleurs.

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COMPORTEMENT

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Dogue allemand et chat.

L’apparence grande et imposante du dogue allemand dément sa nature amicale qui peut en faire un ajout aimant et dévoué à n’importe quelle maison. Avec une supervision appropriée ils sont connus pour rechercher l’affection physique de leurs propriétaires. La race est souvent appelée « gentil géant ».

Les grands danois sont généralement bien disposés envers les autres chiens, les autres animaux de compagnie non canins et les humains familiers. Ils ne présentent généralement pas d’agressivité extrême.

Avec les soins et la formation appropriés, ils sont formidables avec les enfants, surtout lorsqu’ils sont élevés avec eux. Cependant, s’il n’est pas correctement socialisé, un dogue allemand peut devenir craintif ou agressif envers de nouveaux stimuli (tels que des étrangers et de nouveaux environnements).

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Dogues gardant une propriété.

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NOTES ET RÉFÉRENCES

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