Wiki Guy de Rambaud
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[[File:Aadup2.jpg|thumb|260px|Hyacinthe Rigaud - portrait de Charles-Claude Ange Dupleix de Bacquencourt.]]
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[[File:Aadup2.jpg|thumb|260px|Charles Claude Ange Dupleix de Bacquencourt.]]
   
 
'''Charles-Claude-Ange Dupleix de Bacquencourt''' est né à Landrecies, le 8 janvier 1696, et mort le 13 novembre 1750 à Paris.
 
'''Charles-Claude-Ange Dupleix de Bacquencourt''' est né à Landrecies, le 8 janvier 1696, et mort le 13 novembre 1750 à Paris.
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Charles-Claude-Ange Dupleix (1696 - 1750) est écuyer, seigneur de Bacquencourt, Pernan, Montrouge et autres lieux. Frère aîné du gouverneur général de la Compagnie des Indes, [[Joseph-François Dupleix]], tous deux fils de René-François Dupleix, dispose déjà en 1824, à 28 ans, d’une fortune considérable. Il occupe alors le poste de directeur général des privilèges exclusifs du tabac et du café en Guyenne et Béarn.
 
Charles-Claude-Ange Dupleix (1696 - 1750) est écuyer, seigneur de Bacquencourt, Pernan, Montrouge et autres lieux. Frère aîné du gouverneur général de la Compagnie des Indes, [[Joseph-François Dupleix]], tous deux fils de René-François Dupleix, dispose déjà en 1824, à 28 ans, d’une fortune considérable. Il occupe alors le poste de directeur général des privilèges exclusifs du tabac et du café en Guyenne et Béarn.
   
 
Presque un an avant [[Joseph-François Dupleix]], en date du 8 janvier 1696, est né du même mariage un fils nommé Charles-Claude-Ange Dupleix, qui a aussi pour parrain un fonctionnaire élevé en dignité, Tanneguy de la Chesnais. Ce fils aîné va plus tard succéder à son père dans le titre de seigneur de Bacquencourt et à la charge de fermier général. Le duc de Luynes, dans ses ''Mémoires'', nous dit que :
Après avoir occupé divers emplois considérables, surtout de directeur général des fermes à Bordeaux, il est nommé fermier général en 1731, après le décès de Mr Teissier.
 
   
 
: ''C'était un homme d'esprit, qui, dans les circonstances difficiles où se trouva son frère, Joseph-François, le soutint énergiquement et se porta caution en sa faveur pour un million''.
Il est anobli en 1734, grâce à l’obtention de la charge de conseiller-secrétaire du roi, maison et couronne de France<ref>reçu pc 28.4.1736 [C2529]</ref>.
 
 
Il devient contrôleur général des vivres et domaines du Hainaut, directeur de la Compagnie des Indes.
 
   
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Dans un autre écrit de l'époque, Bacquencourt est représenté ''comme un homme haut, très bourru et très dur''.
   
 
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[[File:Aadup20.jpeg|thumb|260px|La maison Descartes.]]
[[File:Aadup20.jpeg|thumb|260px|La maison Descartes.]][[File:BLASON DE MARSAIS.PNG|thumb|260px|Les registres paroissiaux et des actes notariés montrent que les Dupleix sont originaires du Poitou et plus précisément de Châtellerault et alliés à des familles nobles poitevines. Blason de la [[Famille de Marsay]].]]
 
   
 
La [[Famille Dupleix]] est originaire du Poitou et plus précisément de Châtellerault, où nous la trouvons établie dès 1435. Dans les registres de paroisse de Châtellerault, leur patronyme est au début ''Duples'' et une fois ''Duplaix'', mais surtout ''Duplex'' et c’est la forme adoptée pendant tout le XVII<sup>e</sup> siècle<ref>Prouteaux Maurice. ''La famille Dupleix en Chatelleraudais aux XVI<sup>e</sup> et XVII<sup>e</sup> siècles, d’après les Registres des Paroisses et quelques documents inédits''. Paris : Société de l'Histoire des colonies françaises, 1921.</ref>.
 
La [[Famille Dupleix]] est originaire du Poitou et plus précisément de Châtellerault, où nous la trouvons établie dès 1435. Dans les registres de paroisse de Châtellerault, leur patronyme est au début ''Duples'' et une fois ''Duplaix'', mais surtout ''Duplex'' et c’est la forme adoptée pendant tout le XVII<sup>e</sup> siècle<ref>Prouteaux Maurice. ''La famille Dupleix en Chatelleraudais aux XVI<sup>e</sup> et XVII<sup>e</sup> siècles, d’après les Registres des Paroisses et quelques documents inédits''. Paris : Société de l'Histoire des colonies françaises, 1921.</ref>.
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La maison Descartes est construite vers 1500 par Pierre Rasseteau, ancêtre de Descartes et arrière-grand-père de Marthe Baudy, épouse de Guillaume IV Dupleix (ca 1570 - 1641), dit ''le jeune''. Outre les Baudy, les Dupleix sont alliés avec les [[Marsay]] et bien d'autres familles nobles poitevines.
 
La maison Descartes est construite vers 1500 par Pierre Rasseteau, ancêtre de Descartes et arrière-grand-père de Marthe Baudy, épouse de Guillaume IV Dupleix (ca 1570 - 1641), dit ''le jeune''. Outre les Baudy, les Dupleix sont alliés avec les [[Marsay]] et bien d'autres familles nobles poitevines.
 
Un certain Louis Brossard, dans ''Les Métamorphoses, ou Liste des Noms de famille et patronymiques des ci-devant Ducs, Marquis, Comtes, Barons, etc., Excellences, Monseigneurs, Grandeurs, demi-Seigneurs et Anoblis'', divague sur les origines des Dupleix. Systématiquement ce pamphlet préparant les Massacres de Septembre ou la Terreur attribuent des ancêtres imaginaires gueux ou juifs aux nobles :
 
 
: ''Les Dupleix de Bacquencourt sont du Mâconnois ; le conseiller d’état est fils du fermier général de ce nom, lequel étoit petit-fils d’un notaire de Mâcon, qui avoit un frere voiturier dans le même pays, & qui étoit fils d’un sous-fermier dans la province. A Mâcon ainsi qu’à Châtelleraut il existe plusieurs de leurs parens. Un des parens du fermier général vint lui demander de l’emploi ; sa vanité l’a empêché de le reconnoitre, & de l’employer pour lui : il a été longtemps directeur de la compagnie des Indes ; il a fait entrer son frère dans le service maritime de cette compagnie. Il s’y est distingué & est parvenu au grade de gouverneur de Pondichery. Il eut un procès centre le fameux la Bourdonnais, au sujet du pillage de Madras, dont Dupleix &. la Bourdonnaye ont profité au désavantage du roi. Le fermier-général étoit un homme haut, bas, bourru, très dur, & incapable de rendre service. Son fils le conseiller d’état est un homme nul, très-humble esclave de la cour, grand admirateur de la ferme''<ref>Louis Brossard, ''Les Métamorphoses, ou Liste des Noms de famille et patronymiques des ci-devant Ducs, Marquis, Comtes, Barons, etc., Excellences, Monseigneurs, Grandeurs, demi-Seigneurs et Anoblis'', Paris, 1790.</ref>.
 
   
 
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=== Sa jeunesses ===
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== FERMIER GÉNÉRAL ==
 
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Après avoir occupé divers emplois considérables, surtout de directeur général des fermes à Bordeaux, il est nommé fermier général en 1731, après le décès de Mr Teissier.
Presque un an avant [[Joseph-François Dupleix]], en date du 8 janvier 1696, est né du même mariage un fils nommé Charles-Claude-Ange Dupleix, qui a aussi pour parrain un fonctionnaire élevé en dignité, Tanneguy de la Chesnais. Ce fils aîné va plus tard succéder à son père dans le titre de seigneur de Bacquencourt et à la charge de fermier général. Le duc de Luynes, dans ses ''Mémoires'', nous dit que :
 
   
 
Il est anobli en 1734, grâce à l’obtention de la charge de conseiller-secrétaire du roi, maison et couronne de France<ref>reçu pc 28.4.1736 [C2529]</ref>.
: ''C'était un homme d'esprit, qui, dans les circonstances difficiles où se trouva son frère, Joseph-François, le soutint énergiquement et se porta caution en sa faveur pour un million''.
 
   
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== FERMIER GÉNÉRAL ==
 
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[[File:Aadup39.jpg|thumb|260px|Hyacinthe Rigaud - portrait de Charles-Claude Ange Dupleix de Bacquencourt : les yeux.]][[File:Aadup40.jpg|thumb|260px|Sa troisième épouse est copropriétaire du château du Fontenil (héritage de la famille Du Buc).]]
 
   
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À nouveau veuf, il épouse en troisièmes noces, Marie-Augustine Erard (ou d'Erard) de Ray, fille d'Augustin-René d'Erard, baron de Ray, colonel du régiment de Vivarais, brigadier des armées du Roi, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Lazare et de Marie-Françoise-Gabrielle de Châteauthierry. Cette troisième épouse est copropriétaire du château du Fontenil (héritage de la famille Du Buc) près de L'Aigle avec son frère Augustin Louis d'Erard de Ray, baron puis marquis de Ray.
Après avoir occupé divers emplois considérables, surtout de directeur général des fermes à Bordeaux, il est nommé fermier général en 1731, après le décès de Mr Teissier.
 
 
Il est anobli en 1734, grâce à l’obtention de la charge de conseiller-secrétaire du roi, maison et couronne de France<ref>reçu pc 28.4.1736 [C2529]</ref>.
 
   
   
   
Il étoit fort au fait des fermes, bon travailleur, extrêmement vif et bouillant, fastueux, et orgueilleux. Ce dernier vice luy a fait faire une fondation assez singulière dans un terre qu'il a acquise auprès de Soissons, son frère le gouverneur de Pondichéry, ayant soutenu glorieusement le siège, que les anglois y avaient mis par terre et par mer ; celuy-cy pour en conserver la mémoire, a fait et établi un fond pour marier douze garçon par an, et que les enfants provenant de ces 12 mariages, les mâles auraient chacun 150 livres et les filles 100 livres argent comptant. »
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Il étoit fort au fait des fermes, bon travailleur, extrêmement vif et bouillant, fastueux, et orgueilleux. Ce dernier vice luy a fait faire une fondation assez singulière dans un terre qu'il a acquise auprès de Soissons, son frère le gouverneur de Pondichéry, ayant soutenu glorieusement le siège, que les anglois y avaient mis par terre et par mer ; celuy-cy pour en conserver la mémoire, a fait et établi un fond pour maier douze garçon par an, et que les enfants provenant de ces 12 mariages, les mâles auraient chacun 150 livres et les filles 100 livres argent comptant. »
   
 
Barthélemy-François-Joseph Moufle d'Angerville, dans sa Vie Privée de Louis XV, nous en dresse également un fort peu glorieux tableau3 : « Le fermier général est un homme haut, bas bourru & très dur, incapable de rendre service. Il a eu trois femmes, toutes trois de mérite. Il mourut le 13 novembre 1750, âgé de 56 ans, de chagrin du procès de son frère, gouverneur de Pondicherys contre le fameux la Bourdonnaye, au sujet du pillage de Madrass dont Dupleix & la Bourdonnay ont profité au désavantage du roi ».
 
Barthélemy-François-Joseph Moufle d'Angerville, dans sa Vie Privée de Louis XV, nous en dresse également un fort peu glorieux tableau3 : « Le fermier général est un homme haut, bas bourru & très dur, incapable de rendre service. Il a eu trois femmes, toutes trois de mérite. Il mourut le 13 novembre 1750, âgé de 56 ans, de chagrin du procès de son frère, gouverneur de Pondicherys contre le fameux la Bourdonnaye, au sujet du pillage de Madrass dont Dupleix & la Bourdonnay ont profité au désavantage du roi ».
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''Charles-Claude Ange a trois femmes, toutes trois de mérite'', selon Moufle d’Argenville <ref>''Memoires et essays pour servir à l’histoire du Publicanisme moderne contenant l’origine, noms, qualité, bonnes et mauvaises inclinations, les portraits et histoires abregées de nos seigneurs les Fermiers Généraux, depuis l’année 1720 jusqu'en 1750'' (AN MM818/2). Cité par Jacques Le Marrois.</ref>.
 
   
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=== Premier mariage (1724) ===
 
=== Premier mariage (1724) ===
 
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Charles-Claude-Ange épouse à Paris, paroisse Saint-Paul, le 19 mars 1724, Jeanne-Henriette de Laleu (1709 - 1736), issue d'une famille de marchands-bourgeois de Paris (pc Rabouine). Guillaume de Laleu (1679 - 1747), le père, est notaire au Châtelet, conseiller du roi et échevin de la ville de Paris. Il épouse le 18 avril 1706, Marie-Jeanne Savalette, fille d’un notaire royal qui a été doyen des notaires de Paris, échevin de la ville de Paris et capitoul de Toulouse.
 
Charles-Claude-Ange épouse à Paris, paroisse Saint-Paul, le 19 mars 1724, Jeanne-Henriette de Laleu (1709 - 1736), issue d'une famille de marchands-bourgeois de Paris (pc Rabouine). Guillaume de Laleu (1679 - 1747), le père, est notaire au Châtelet, conseiller du roi et échevin de la ville de Paris. Il épouse le 18 avril 1706, Marie-Jeanne Savalette, fille d’un notaire royal qui a été doyen des notaires de Paris, échevin de la ville de Paris et capitoul de Toulouse.
 
Elle est la petite-fille d’un précédent modèle de Rigaud, le notaire parisien Pierre Savalatte (1641 - 1722). Un an avant sa mort prématurée, et après avoir mis au monde trois enfants, Madame Dupleix sollicite Nattier pour un « mi-corps » où elle prend la pose d’une vestale, sans cependant en avoir véritablement les attributs peints<ref>[http://fr.guyderambaud.wikia.com/wiki/Francisco_Cabarr%C3%BAs ''HYACINTHE RIGAUD À LA FERME GÉNÉRALE : LE PORTRAIT DE DUPLEIX DE BACQUENCOURT'']</ref>.
 
   
 
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Dupleix de Bacquencourt devient veuf le 1<sup>er</sup> janvier 1736 et se remarie le 3 juin 1739 (pc Doyen) avec Marguerite-Françoise de Rheims (1719 - 1742), fille de Marie-Elisabeth-Christine de Lenoncourt et d’Antoine-Bernard de Rheims, baron du Saint-Empire, chambellan du duc Léopold de Lorraine et lieutenant des chevau-légers de sa garde.
 
Dupleix de Bacquencourt devient veuf le 1<sup>er</sup> janvier 1736 et se remarie le 3 juin 1739 (pc Doyen) avec Marguerite-Françoise de Rheims (1719 - 1742), fille de Marie-Elisabeth-Christine de Lenoncourt et d’Antoine-Bernard de Rheims, baron du Saint-Empire, chambellan du duc Léopold de Lorraine et lieutenant des chevau-légers de sa garde.
 
Les traits de la jeune femme sont aussitôt fixés Aved, l’année de son mariage, la montrant délicieusement assise à sa table de toilette, en négligé du matin (Jérusalem, musée d’Israël). L’année de la mort Madame Dupleix, Nattier est à nouveau sollicité pour un second portrait, calqué sur une attitude antérieure.
 
   
 
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x3. à l'Aigle pc Rabouine 7.1.1751 Marie-Augustine ERARD de RAY fille de défunt Augustin-René ERARD baron de Ray colonel du régiment de Vivarais brigadier des armées du Roi, chevalier de Saint-Louis et de St-Lazard et Marie-Françoise-Gabrielle de CHATEAU THIERRY (qui épouse 2 Jacques-Louis DESAIRE marquis de l'Aigle, Marie-Augustine ERARD de RAY x2., séparée quand aux biens 1669 Leonard de BEYLENSE marquis de Poyanne
[[File:Aadup38.jpg|thumb|260px|Portrait de Marie-Augustine Erard de Ray, Marquise de Poyanne, en 1764.]]
 
 
Loin de se décourager, le fermier général convole en troisièmes noces, par contrat devant Rabouine du 29 juillet 1743, à l'Aigle, avec Marie-Augustine Erard de Ray (1725 - 1781).
 
 
Marie-Augustine Erard de Ray, née en 1725, est fille de défunt Augustin-René Erard, baron de Ray, colonel du régiment de Vivarais, brigadier des armées du Roi, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Lazare et Marie-Françoise-Gabrielle de Château Thierry.
 
 
Cette troisième épouse est copropriétaire du château du Fontenil (héritage de la famille Du Buc), près de L'Aigle, avec son frère Augustin Louis d'Erard de Ray, baron puis marquis de Ray.
 
 
Veuve en 1750 de Charles-Claude-Ange Dupleix de Bacquencourt, secrétaire du Roi et Fermier Général, elle se remarie avec Charles Leonard de Baylenx (1718 - 1781), dernier marquis de Poyanne, Baron de Clermont, Garrey, Montfort, Nousse, Poyartin, Geaune, Montagut, Bourdalat et Maurrin, Seigneur d'Onard, Ordize et Valier, Marquis de Leuville et de Vandenesse, et même Grand Bailli de Touraine à la mort de son beau-père. Elle fait son testament à Saumur le 15 septembre 1777, rectifié en mai 1781 à Saint-Mandé. Elle meurt le 21 septembre 1781 à Vendôme et est inhumé dans le cloître de l’abbaye de la Trinité de Vendôme.
 
   
   
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