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Benoît de Rambaud
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Benoît de Rambaud est né le 13 octobre 1750, à Marseille, rue du Petit Mazeau. André Thérèse Benoît Rambaud est baptisé le lendemain à la paroisse Notre-Dame des Accoules. Benoît est décédé à l'hôpital de Saint-Louis du Sénégal, le 5 octobre 1787, à l'âge de 36 ans[5], et inhumé au cimetière européen de cette ville.
Le futur écuyer, ingénieur-géographe[6][7][8][9], très jeune chevalier de l'Ordre de Saint-Louis très jeune[10][11], est lieutenant-colonel, Commandant particulier au Sénégal.
Benoît de Rambaud est le fils d'un membre de la famille Rambaud appartenant aussi à la très privilégiée bourgeoisie de Marseille, selon l'Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV (1864). Son père est un grand négociant avec l'outre-mer[12] est aussi officier d'artillerie, capitaine corsaire et armateur. Il meurt pour la France quand Benoît a dix ans[13].
Benoît, dès l'âge de 14 ans, devient Aide de port[14] et élève ingénieur-géographe (fin 1763 - 1770) à La Martinique, du fait de son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley, à l'époque sous les ordres de Victor-Thérèse Charpentier d'Ennery, Gouverneur de la Martinique en 1765, et en 1768 gouverneur des Antilles françaises[15]. Rambaud apprend les mathématiques très utiles pour être officier d'artillerie et la géométrie comme les officiers rouges. Il n'est donc pas qu'un officier bleu du Levant car en plus il parle provençal, mais aussi français.
Benoît Rambaud, à la suite des milices, passe en Corse dès le début de l'année 17700[16]. Il est employé par une commission particulière de Monsieur le Duc de Choiseul en qualité d'ingénieur-géographe à la carte topographique de cette île jusqu'en mars 1778[17][18]. Il est ingénieur-géomètre en Corse 45 mois et lève 30.000 arpents[19][20].
Benoît Rambaud combat de 1780 à 1783 dans l'océan Indien du fait de l'alliance de Louis XVI avec les patriotes américains. Cet officier sert aux Indes successivement dans l'artillerie, l'infanterie et le génie[21][22][23]. Pierre André de Suffren et Thomas Villaret de Joyeuse figurent comme témoins sur l'acte de mariage de Benoît Rambaud avec Agathe Mottet.
Article détaillé : Benoît de Rambaud dans l'océan Indien
Article détaillé : Pierre André de Suffren
Article détaillé : Thomas Villaret de Joyeuse
En 1784, Benoît est fait lieutenant-colonel pour effectuer une mission spéciale en Inde, mais cela ne se fait pas[24].
Par contre pour ses compétences, ses actes de bravoure, du fait de ses blessures, et du soutien de tous ses chefs de l'océan Indien il est fait t chevalier de Saint-Louis bien avant le tems (le 14 août 1784 - à 33 ans - au bout de huit années de service au lieu de 20)[25]. La Troisième légion des volontaires étrangers de la Marine laquelle il sert est l'un des régiments français de la Guerre d'indépendance américaine, selon la Société des Cincinnati.
L'année suivante, Benoît de Rambaud se marie avec Agathe Rosalie Mottet. Leur acte de mariage est présenté, avec ceux d'autres habitants de Versailles célèbres, aux archives municipales de cette ville. Il est vrai que les témoins du marié sont le Bailli Pierre André de Suffren et l'amiral Thomas Villaret de Joyeuse. Sa femme, Agathe Rosalie Mottet est la petite-fille de Nicolas Mottet de La Motte, l’un des ''Huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne'', pour de nombreux historiens, généalogistes, qu'ils soient français ou britanniques, auteurs dont les livres figurent dans les bibliothèques des plus célèbres universités dans le monde[26][27][28][29][30][31][32][33][34][35][36][37][38][39][40]... Elle va être pour le futur Louis XVII de sa naissance à son emprisonnement au Temple, une véritable Mère, selon Alain Decaux[41].
Article détaillé : Agathe Rosalie Mottet
Dans le dossier individuel de Benoît Rambaud au CAOM[42], une note de ses supérieurs, en 1786, quelques mots écrits en marge de son dossier, semble confirmer que M. Rambaud pourrait rejoindre les Géographes en Inde[43].
Benoît est nommé capitaine dans le régiment de Pondichéry, grâce à l'intervention de Gabrielle de Polastron, duchesse de Polignac, en 1786[44]. Cependant il n'y va pas et devient ingénieur géographe à Lorient[45].
Pierre André de Suffren le nomme commandant de la troupe du Sénégal et Inspecteur des affaires de la Compagnie (16 février 1787)[46]. Benoît de Rambaud doit aussi gouverner un royaume au cœur de l'Afrique. Sur son dossier militaire, il a le titre de Commandant particulier au Sénégal (Gouverneur). Il doit conclure un traité d'alliance et de commerce avec le tunka de Galam[47].
Le chevalier de Boufflers nous dit que la compagnie du Sénégal ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de Benoît. Malgré ses brillants états de service[48], il est subordonné à un certain Aubert, personnage médiocre et corrompu[49]. Il ne peut rejoindre le fort Saint-Joseph, à Galam. Benoît dès son arrivée à Bakel contracte les fièvres, comme ses hommes. Il retourne à Saint-Louis pour y mourir à l'hôpital[50].
Article détaillé : Benoît de Rambaud et le Sénégal
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SES AÏEUX[]
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John Robert "Jay" Ashcroft, juriste, ingénieur, 40esecrétaire d'État du Missouri, nous dit à propos de Thomas Rambaut qu'i est issu d'une famille française illustre. Un biographe montre qu'ils sont des proches de l'impératrice Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais et de la sœur d'Olivier Cromwell[51].
Pour John Robert "Jay" Ashcroft les Rambaut sont de la famille de Guillaume d'Orange, aussi appelé Guillaume Fièrebrace ou Guillaume de Rodès ou Guillaume au court nez (aussi orthographié Guillaume au Cornet), et Rambaud d'Orange. En 1096, le comte Rambaud prend la croix à l'appel d'Urbain II et part pour l'Orient avec son parent Guillaume, évêque d'Orange, ils y perdent la vie en 1121. Le comte est parti comme feudataire de Raymond de Saint-Gilles, marquis de Provence, ou à la voix du chef de la croisade, l'évêque Adhémar, membre de sa famille, lequel exerce un grand ascendant sur l'esprit du comte de Toulouse[52].
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Les Rambaut de Guyenne (Sgr. de Montaut, Bel-Air, La Vaquette, Paris...)[]
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Rambaudi/Rambaut de Guyenne, puis Rambaut d'Irlande et Rambaut des USA, sont trois branches de la famille Rambaud/t
Rambaut/d est un patronyme est très répandu en France, moins ailleurs en Europe. C'est un ancien prénom qui est une forme du vieux nom germanique Raimbald, abrégé de l'ancien nom franc Raganbald (conseil-hardi). Parmi bien d’autres, les comtes d’Orange l’ont porté. Le nom Rambaud est décrit en Provence comme local, et par certains chroniqueurs comme dérivé de Raymond des Baux[54].
Quelques auteurs font remonter l’origine du nom de la famille à un compagnon de Charlemagne qui se bat si vaillamment contre les Maures qu’on le nomma Rabo, l’Enragé, d’où Rambaud; mais ceci n’est qu’une légende et ne peut servir de document historique[55]. La plupart des familles, autres que princières, sont incapables de fournir une généalogie avant le XIIe siècle. Chorier nous dit que :
- … jusques à l’an M.CC les nobles n’eurent ny noms, ny titres particuliers qui les diftinguaffent d’avec ceux qui ne l’estoient point. Il y en eut peu qui adjoûtaffent rien au nom qu’ils avoient receu au baptefme et encore moins qui euffent des titres affectez à leurs familles. C’eft ce qui caufe dans l’hiftoire des obfcuritez que l’on ne fçauroit efclaircir et qui couvre l’origine des familles les plus nobles d’une nuit que nulle clarté ne peut diffiper[56].
Les Rambaut de Guyenne remontent à Jehan Rambaudi, qui est cité en 1320 et décède en 1342. Ils sont pendant des siècles notaires à Saint-Emilion et à Bordeaux, seigneurs de Montaut, la Maquette et Bel-Air. Une branche passée en Irlande à la fin du XVIII siècle, y est représentée un temps par le Major Bertrand R-R. RAMBAUT, descendant des Rambaud de Guyenne. et sa famille[57]. Cet ex officier britannique essaie de rencontrer mon père, mais il combat encore dans un maquis depuis son évasion d'un train de déportés, lors d'un bombardement aérien.
Nous ne connaissons pratiquement rien des Rambaudi avant :
- Johannes Rambaudi qui est connu par un achat de propriété, qu'il fait à Bourg, paroisse Saint-Géronce, en 1320[58]. La Guyenne est une possession des Plantagenêts de 1188 à 1453. Elle est le théâtre de la Guerre de Guyenne (1294 - 1297), puis de la Guerre de Cent Ans. Selon le Major Bertrand R-R. Rambaud, descendant d'une branche calviniste émigrée en Angleterre et en Irlande nos ancêtres sont Anglais. Ils vont être seigneurs de Montaut, Bel-Air, La Vaquette. Leur blason est : D'azur, à trois aigles d'or, celles en chef affrontées. Son Cimier: un léopard passant, colleté d'une couronne. Leur devise: INSERVI DEO ET LAETARE (Servez Dieu et réjouissez-vous). Johannes Rambaud a quatre enfants :
- Johannes II (ca 1290 - après 1342) cité à Saint-Emilion, vers 1342.
- Almalvinus Rambaut de Guyenne (ca 1300 - après 1354) connu par un acte de partage, daté de 1342. Ce partage a lieu très probablement à la mort de leur père. Il est également mentionné le 26 avril 1354 dans une transaction passée entre Ammanen de Belhade et Guillaume de Barba au sujet de plusieurs maisons[59]. Almalvinus est cité dans les archives de la Gironde avec son père le 10 février 1341 pour des péages et coutumes dus à l'archevêque de Bordeaux.
- Marie Rambaudi épouse de Géraud de Peron.
- ¤ Jean Rambaut épouse le 10 août 1782, Marie Hautenville (1752 - 1822), fille de Samuel Hautenville et Elizabeth Wilkins. Les Hautenville sont des Huguenots d'ancienne lignée française de la famille de Tancrède de Hauteville (? - 1041), fondateur de la maison de Hauteville et ancêtre des rois normands de Sicile[60]. Elizabeth Wilkins est la fille du Rev. Joseph Wilkins (1634 - 1716) apparenté à John Wilkins et la sœur d'Olivier Cromwell. Sa mère est la nièce de Sir George Rawdon, 1st Baronet (1604 – 1684), of Moira.
- ¤ Richard Rambaut fuit la France catholique en 1754 et s'installe d'abord à Dublin, puis à Saint-Domingue. Il doit se réfugier du fait des massacres de blancs dans cette île à Petersburg (Virginie). Il se marie avec la comtesse Elise de La Roche, veuve d'un La Rochefoucauld.
- ¤ Gilbert Vincent Rambaut JR jouit de l'entière confiance du général Nathan Bedford Forrest (1821 - 1877) et est ami avec lui du début à la fin de la Guerre de Sécession (1861 - 1865). Il est major dans son état-major et son commissaire des guerres en chef, et reste dans l'état-major du général Forrest pendant toutes ses promotions[61].
- ¤ Le Docteur Thomas Rambaut passe d'Irlande aux USA et y devient un personnage important. John Robert "Jay" Ashcroft, 40e secrétaire d'État du Missouri, nous dit à propos des Rambaut des USA qu'ils sont parents de l'impératrice Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais et de la sœur d'Olivier Cromwell, mariée en 1656 à John Wilkins, fondateur de la Royal Society et évêque anglican de Chester. Pour John Robert "Jay" Ashcroft les Rambaut sont de la famille de Guillaume au Cornet premier prince d’Orange, fondateur de la principauté, en l’an 793 et Rambaud d'Orange. En 1096, le comte Rambaud prend la croix à l'appel d'Urbain II et part pour l'Orient avec son parent Guillaume, évêque d'Orange, ils y perdent la vie en 1121. Le comte est parti comme feudataire de Raymond de Saint-Gilles, marquis de Provence, ou à la voix du chef de la croisade, l'évêque Adhémar, membre de sa famille, lequel exerce un grand ascendant sur l'esprit du comte de Toulouse[62].
Pour Émile Salomon (1888 - 1945), Directeur du Conseil des héraldistes de France et de la Nouvelle Revue Héraldique :
- Guillaume-Hugues Rambaudi parait être le second fils de Johannes, des Rambaut de Guyenne. Il est la tige des branches :
¤ Rambaud de Montgardin et d'Ancelle, Armes : De sable au cyprès d'argent accompagné en chef d’une tourterelle du même. Alias : D’azur au pin d’or surmonté d’une colombe essorante du même.
¤ Rambaud de Furmeyer. Les trois capitaines Furmeyer, amis et compagnons du baron de Adrets et du connétable Lesdiguières, gouverneurs de Gap et seigneurs de Furmeyer, La Bussière, Beaurepaire, Ancelle et Montgardin. Ils sont dispersés à l’époque des guerres de religion.
¤ Rambaud de Beaurepaire
¤ Rambaud des bords de l’Étang de Berre
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SA FAMILLE[]
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Son baptême (1750)[]
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André Benoît Thérèse Rambaud est né le 13 octobre 1750, à Marseille, rue du Petit Mazeau. Il est baptisé le lendemain à la paroisse Notre-Dame des Accoules Nostra Senhora de las Accuas (1033 - 1794). Benoît est le fils cadet de Jean Rambaud (1703 - 1761), membre de la famille Rambaud, appartenant aussi à la très privilégiée bourgeoisie de Marseille, selon l'Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV (1864). Il est capitaine de la marine absent à sa naissance, originaire de Martigues qui devient armateur de navires à Marseille, corsaires, et un grand négociant avec l'outre-mer[63] et Marie Magdeleine Lieutaud, fille d'un capitaine de barque (barque terme désignant les navires marchands en Provence).
Son parrain est André Allemand (d'où son prénom), négociant né à Turin, Piémont, cité en 1753[64] et sa marraine Marguerite Bertrand-Delorme. André Allemand est le grand-père de Jean Joseph Allemand, surnommé « le père de la jeunesse », né le 27 décembre 1772 à Marseille et mort le 10 avril 1836 dans la même ville, prêtre catholique français, fondateur de l’institut de l'œuvre de la jeunesse Jean Joseph Allemand en 1799.
Le capitaine Jean Rambaud (1703 - 1761) est en mer le 13 octobre 1750, jour du baptême de son fils Benoît de Rambaud. En effet, le 7 décembre 1750, à Cadix, Pierre Bigodet Desvarennes, consul de France à Cadix, écrit à Antoine Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État de la Marine qu'il a reçu la dépêche du ministre du 9 novembre. Il ajoute :
- On a pu sauver la barque "le Saint-François", capitaine Rambaud, de Marseille, avec un chargement de laines de Barbarie ; dispositions prises et ordres donnés par Desvarennes à Rambaud pour empêcher toute déprédation du chargement...[65].
La Barbarie c'est la côte des pirates barbaresques, c'est-à-dire le littoral du Maghreb du Maroc à la Libye.
Voir article détaillé : Jean Rambaud (1703 - 1761)
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Orphelin à dix ans (1750 - 1761)[]
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Son père, Jean Rambaud (1703 - 1761), bien que né à Saint-Chamas, et ayant vécu jusqu’en 1737 à Martigues, devient un membre de la bourgeoisie de Marseille, ce qui nécessite une maison d’une valeur d’au moins 10.000 livres et des amis bien placés[66]. Etre bourgeois de Marseille donne des privilèges au niveau de l’impôt et des charges. Jean figure dans l'Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV (1864) et dansl'Armorial de la Provence, du Comtat Venaissin, de la principauté d'Orange, des baronnies, du Gapençais, de l'Embrunois, du Briançonnais et du comté de Nice (1932).
Du fait d'actes notariés les Rambaud savent qu'ils sont les descendants de jurisconsultes, les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364 - 1564). Mais cette famille devient suit les protestants et royalistes du Parlement de Provence à Pertuis. Aux générations suivantes les Rambaud des bords de l’Étang de Berre sont capitaines de barques.
Jean Rambaud (1703 - 1761) à Martigues est cité pour les activités entre le port de Carthagène et la France, le 18 juin 1738[67]. Cependant le port de Martigues connait un grand déclin économique. Jean et Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787) et leurs deux filles, Catherine et Marie Ursule Rambaud (1735 - 1780), s'installent à Marseille, paroisse Notre-Dame des Accoules, en 1738. Magdeleine Lieutaud, sa mère, est enceinte de Jean Michel Rambaud (1738-1792).
Une commission à Versailles fait Jean Rambaud (1703 - 1761) capitaine de la Capitainerie des Garde-côtes de Marseille, par Commission du 28 août 1740[68]. Ses deux fils vont être, eux-aussi, officiers d'artillerie.
Jean Rambaud (1703 - 1761) est aussi capitaine de navires marchands, armateur, négociant avec l'outre-mer, capitaine corsaire...[69].
Benoît Rambaud est élevé rue Près le Petit Mazeau, à Marseille, derrière l’hôtel de ville. Mais son père, capitaine corsaire, périt au combat à la fin de la Guerre de sept ans (1760/1761). Il n'a que dix ans[70].
Jean Rambaud (1703 - 1761) marié en 1730 à Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787), mort pour la France, est le père entre autres de :
- ¤ Catherine Rambaud (1735 - après 1766) mariée à un certain Pache, fermier de l'entrée des huiles étrangères, à Marseille.
- ¤ Ursule Rambaud (1735 - 1780) mariée en 1757 à Georges Pléville Le Pelley (1726 - 1805), unijambiste du fait de deux boulets anglais à deux reprises dans la même jambe, futur amiral et ministre de la Marine et des Colonies.
- ¤ Jean Michel Rambaud (1738-1792), blessé grièvement, puis mort pour la France.
- ¤ Joseph Antoine Rambaud (1744 - 1777), parrain de son neveu Joseph Pascal Pléville Le Pelley le 30 mars 1766, capitaine de vaisseaux marchands. Il habite Les allées de Meilhan et est marié à Marguerite Giraud.
- ¤ Benoît de Rambaud (1750 - 1787) marié en 1785 à Agathe de Rambaud, père d'Auguste de Rambaud, blessé grièvement aux Indes, puis mort pour la France sur le fleuve Sénégal.
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Après la mort du père (1761 - 1763)[]
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Sa mère, Marie Magdeleine Lieutaud (1711 - 1787), est la fille d’un patron de barque martégal.
Benoît hérite en 1761 de son père. Comme sa veuve, Agathe Rosalie Mottet, va avoir a 10.000 francs de rentes, qui ne peuvent lui venir que de ses beaux-parents pendant la Terreur, on peut estimer cet héritage à 200.000 francs. Benoît a plusieurs frères et sœurs ces 200.000 francs ne sont donc qu'une partie de l'héritage de Jean Rambaud (1703 - 1761). A cette époque, un château en Île-de-France avec des terres, des meubles, des fermettes et un cheptel vaut 100.000 francs.
Même si les Rambaud des bords de l’Étang de Berre ne sont plus considérés comme nobles, Jean Rambaud (1703 - 1761) est un bourgeois très respecté.
D'ailleurs, le frère aîné de Benoît, Jean Michel Rambaud (1738-1792), est nommé officier dès qu'il rejoint le régiment des milices des Garde-côtes de Marseille, en 1756.
Son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley, un Normand, né d’un père non maintenu dans sa noblesse, devient gouverneur du port de Marseille. Il bénéficie des relations sur le port de son beau-père. Ce Georges Pléville Le Pelley, futur ministre de la Ire République, l’emmène avec lui à Fort Royal.
Benoît, lui-même, sans être avant cela aide-commissaire de la Marine et aide-ingénieur[72], est Aide de port, à l'âge de 14 ans[73].
Voir article détaillé : Jean Michel Rambaud (1738 - 1792)
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AIDE INGÉNIEUR-GÉOGRAPHE, LIEUTENANT (1763 - 1784)[]
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Cet officier sert aux Indes successivement dans l'artillerie, l'infanterie et le génie[74][75][76]. .
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La Martinique (fin 1763 - 1770)[]
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Benoît Rambaud fait de courtes, mais brillantes études qui vont lui permettre de devenir ingénieur-géographe, géomètre, et officier d’artillerie. En septembre 1763, à l'âge de 13 ans, son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley, l’emmène à ses frais à Fort Royal. Ils rejoignent là-bas, Jean Michel Rambaud (1738-1792), frère de Benoît, sous-lieutenant, blessé au siège de Fort Royal, en 1763.
Benoît, dès l'âge de 14 ans, devient Aide de port et élève ingénieur-géographe (fin 1763 - 1770) à La Martinique, par Victor-Thérèse Charpentier d'Ennery, Gouverneur de la Martinique en 1765, et en 1768 gouverneur des Antilles françaises[77].
Son beau-frère, le futur ministre Georges Pléville Le Pelley, est capitaine du port de Fort-Royal[78]. Benoît devient aide-commissaire de la Marine et aide-ingénieur[79], à l'âge de 14 ans[80].
Benoît Rambaud ne peut être employé dans le génie du fait de son très jeune âge et ce qu'il appelle quelques intérêts de famille[81]. Il navigue sur la frégate La Folle. Il travaille avec Jacques-Nicolas Bellin, ingénieur-géographe de la Marine, réalisant des plans pour reconstruire et aménager les ports des Antilles française.
Pendant ce temps, son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley se montre digne de la considération du gouverneur d'Ennery et des éloges que les meilleurs officiers du Grand Corps commencent à faire de lui. Aussitôt arrivé à la Martinique, il se rend compte des besoins de la marine. Il y a de quoi, en vérité, exercer son activité et ses talents d'administrateur ; car tout semble à faire. L’état des bassins, des magasins et des fournitures est catastrophique. Et puis il n’existe aucun plan des Antilles françaises ou presque.
Georges Pléville Le Pelley retire les onze navires marchands coulés dans les ports, construit des quais, crée des unités de police, organise une poste, lève des plans... Il finance les travaux parfois à ses frais, mais s’épuise et tombe malade[82].
Chargé, en même temps, de se procurer le croquis du fort Saint-Christophe, Georges Pléville Le Pelley risque de se faire pendre, comme espion, par les anglais, il réussit, en se rendant la nuit dans cette île, à en dresser un plan détaillé qui servira plus tard aux troupes de Bouillé. Par malheur, un matin ayant manqué son embarquement, il doit passer toute la journée caché dans un plan de canne à sucre, sous un soleil torride. Georges Pléville Le Pelley est frappé d'une congestion, et manque de mourir.
En 1779, Georges de Pléville écrit un long rapport, peu favorable aux blancs créoles et aux gens de couleur libres de La Martinique : Réflexions sur les Isles du Vent, surtout La Martinique. Il dit que les libres connaissent par cœur l'Abbé Raynal[83]. Ecrit à la demande du Premier Commis de la Marine ce Mémoire pour fournir des nègres aux colonies... un tiers meilleur marché fait que ce dernier obtient la disgrâce de Georges Pléville Le Pelley. Par la suite, avec la Compagnie de Nouvelle Guyenne, le Premier Commis de la Marine applique ses plans et ils s’enrichissent. En 1765, l'administration doit l'envoyer en congé en France pour lui permettre de se soigner. La mer le rétablit.
Aussitôt son congé expiré, Pléville, dont le marquis de Fénelon a signalé les talents, est chargé par intérim de la direction de la marine à Marseille et nommé le 1er janvier 1766, au grade de capitaine de brûlot[84].
Benoît écrit, dans son dossier militaire, qu'il étudie là-bas de 1764 à 1769, puis revient en France, en 1770, avant d'aller combattre en Corse, en 1772 dans des milices pro-françaises. À Marseille, il revoit sa sœur, femme de Georges Pléville Le Pelley, qui a deux filles et un fils âgé de seize ans.
Voir article détaillé : Georges Pléville Le Pelley
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La Corse (1770 - 1778)[]
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Benoît Rambaud à la suite des milices passe en Corse dès le début de l'année 1770[85].
Le comte de Marbeuf, nommé gouverneur de la Corse, se consacre à sa pacification, grâce à une partie de la population depuis longtemps à la cause française. Benoît Rambaud voit beaucoup de grandes familles insulaires, comme les Bonaparte venir renforcer le parti français. Il s'agit pour elles de conserver leur titre de noblesse, car la Corse va devenir française.
La modernisation de l'île est aussi une priorité. La tâche est considérable. En Corse, de 1770 à 1778[86], Benoît est employé comme ingénieur-géomètre 45 mois. Selon La Corse : son évolution au XIXe siècle et au début du XXe siècle ; Le Plan Terrier de la Corse au XVIIIe siècle, lui et un associé lèvent 30.000 arpents[87][88]. Son dossier militaire, nous dit que Rambaud est employé, dès 1770, par une commission particulière de Monsieur le Duc de Choiseul en qualité d'ingénieur-géographe à la carte topographique de cette île jusqu'en 1778[89].
Choiseul est secrétaire à la Guerre et à la Marine et Premier ministre de fait jusqu'en 1770. Il négocie l'achat de la Corse en 1768. Quand Benoît intègre sa commission Louis XV, rallié à la politique de fermeté de Maupeou et de Terray, écarte Choiseul. Mais Benoît devient néanmoins un officier de l'armée française très apprécié. En mai 1772, son supérieur lui reproche une certaine fougue due à sa jeunesse. Mais celui-ci ajoute qu'il a aussi de grandes qualités, très prometteuses pour son avenir. Les Archives nationales d'Outre-mer ont un dossier sur lui comme : ingénieur géographe en Corse (mai 1772)[90].
L'état d'ingénieur apporte des émoluments supplémentaires au grade de 2.000 livres. Benoît Rambaud, avec d'autres ingénieurs-géomètres, parcourt la Corse pour faire des cartes et réaliser les plans de constructions à édifier[91] et à la paix ingénieur-géographe de la Marine[92].
Benoît reste dans cette île jusqu’au 31 mai 1778. Selon La Corse : son évolution au XIXe siècle et au début du XXe siècle ; Le Plan Terrier de la Corse au XVIIIe siècle c'est un travail dangereux du fait des bandits et beaucoup de géomètres tombent malades[93]
Pendant les trente-six années de sa courte existence, il passe presque huit années en Corse.
A son retour sur le continent, la France entre en guerre contre les Anglais pour aider les patriotes américains. Les hostilités commencent pour nous lors du combat victorieux du 17 juin 1778 de la frégate La Belle Poule.
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RAMBAUD DANS L’OCÉAN INDIEN[]
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Benoît Rambaud combat de 1780 à 1783 dans l'océan Indien du fait de l'alliance de Louis XVI avec les patriotes américains.
Article détaillé : Benoît de Rambaud dans l'océan Indien
Cet officier sert aux Indes successivement dans l'artillerie, l'infanterie et le génie[94][95][96].
Le 1er septembre 1778, Benoît Rambaud est fait lieutenant de la Compagnie d'artillerie de la Troisième légion des volontaires étrangers de la Marine[97][98][99][100][101][102]. Il instruit cette compagnie de son corps absolument neuve à la chose et qui a été si utile sur mer et sur terre à l'artillerie et au génie[103].
Rambaud est employé en 1780 à par le vicomte de Souillac, gouverneur général des Mascareignes, à la carte militaire de l'Isle de France (Mauritius). Benoît remet une carte de cinq lieues de cotes contenant les principaux ports[104], le Plan Topographique de la partie de la Cote de l'Isle de France Comprise Depuis La Batterie & la Reine du Grand port Jusque a l'Embouchure de la Riviere du Poste / Levé par Mr Rambaud..., en 1781[105][106][107][108]. Le gouverneur, le vicomte de Souillac, envoie la carte au ministre[109].
Le 1er décembre 1781, il est embarqué avec sa compagnie sur la frégate La Bellone. Ils capturent une corvette anglaise anglaise. Benoît de Rambaud y passe avec un fort détachement et les commande jusqu'au débarquement, le 10 mars 1782, des troupes de l’amiral Suffren à Porto-Novo, port contrôlé par Haidar Alî en Inde[110][111].
Benoît Rambaud embarque sur le vaisseau de 64 canons l'Artésien, le 28 juin 1782. Il commande encore un détachement et est blessé à la bataille en face de Negabatam, le 6 juillet suivant[112].
Les chefs des forces françaises dans l'océan Indien nous disent qu'il accomplit des exploits lors de la prise de Trinquemalay (26-31 août 1782). Pendant sept mois il répare les fortifications de la base navale pour Suffren[113]. Benoît est l'auteur des plans des forts de Trinquemalay et d'Ostembourg, de 1781 à 1784[114][115][116].
Le 1er mars 1783 il passe à la côte à sa sollicitation et avec promesse de Bussy, commandant en chef aux Indes, de faire partie du corps d'état-major, mais il est resté au corps[117]. Il reçoit la commission de capitaine d'infanterie[118][119][120] de ce général en chef[121][122].
Le général d'Albignac écrit à propos de ses exploits à Gondelour (1783) :
- Messire Rambaud, lieutenant au corps des volontaires étrangers de la Marine a reçu deux blessures assez graves à l'affaire du 13 juin et s'est distingué dans la brigade d’Austrasie que j'avais l'honneur de commander[123].
Son dossier le dit fin 1783 capitaine dans l'océan Indien[124][125], mais lieutenant à Versailles.
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Chevalier de Saint-Louis (14 août 1784)[]
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Benoît fait se demande de croix de chevalier de Saint-Louis. Le futur général d'Hoffelize écrit sur son dossier :
- Je ne puis que rendre un témoignage trop avantageux du zèle et de la conduite Mr Rambaud à la côte de l'Inde et particulièrement à l'attaque des avant-gardes le six juin et à l'affaire du treize juin du même mois, où cet officier a été blessé de deux coups de baïonnettes. Il mérite à tous égards les grâces du roi.
Les Archives nationales d'Outre-mer ont un dossier sur lui comme : chevalier de Saint-Louis le 14 août 1784[126].
Suffren le recommande au ministre :
- Le Sieur Rambaud s'est très bien conduit dans les combats aux Indes, où il s'est trouvé et distingué au siège de Trinquemalay, comme à celui de Gondelour.
Mais être chevalier de l'ordre militaire et royal de Saint-Louis à 33 ans est vraiment exceptionnel. En 1783, le destin tout tracé d'un noble est de terminer dans quinze ans sa carrière, comme capitaine et peut-être chevalier de Saint-Louis. Comme l'expliquent très bien François Bluche et Les états militaires de la France, un hobereau ne peut guère espérer mieux. Même s’il se dit descendant d’une très ancienne famille, son père n'est qu'un bourgeois de Marseille, armateur et négociant avec l'outre-mer, officier des milices ou corsaire.
Outre ses qualités militaires le soutien de son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley et la protection de Suffren vont donner une autre orientation à sa courte existence.
- Le Sr Rambaud a fait son mémoire le 15 novembre dernier à l'Isle de France...
D'ailleurs son énorme dossier militaire comporte une lettre de Suffren au ministre de la Marine (avec copie au roi) du 15 juillet 1784 :
- M. le Bailly de Suffren demande la croix de St Louis pour le Sr Rambaud, Lieutenant de la Troisième légion de volontaires étrangers de la Marine qui a reçu deux coups de bayonnettes à l'affaire de Gondelour.
Observations des bureaucrates :
- Monseigneur a refusé sur le rapport ci joint la croix de St Louis sollicitée par le Sr Rambaud qui n'a tout au plus que les 8 ans de service compris les campagnes de l'Inde. Ses services antérieurs d'ingénieur géographe sans brevet n'étant pas comptées pour la croix.
Sa demande est donc une première fois refusée. C'est normal. Toutefois, le règlement porte que des officiers qui se sont distingués par des actions de bravoure dans des occasions périlleuses et éclatantes sont exemptes de toute règle. La croix de Saint-Louis leur est accordée quelque soit leur âge :
- quelque tems de services qu'ils aient. L'action de bravoure doit être constatée dans un procès verbal autant que faire se pourra dans le jour même, par les officiers généraux présents et en leur absence par les officiers supérieurs du corps témoins et par ceux du vaisseau sur lequel il a embarqué, et lorsqu'il n'y a point d'officiers supérieurs par les officiers qui se sont trouvés à l'action ou par les notables de tous états et conditions lesquels certifieront l'acte....
Suffren, personnage important du royaume rappelle au roi, mot pour mot le témoignage de Charles-Georges d'Hoffelize (1728 - 1795). Il ajoute que :
- ce commandant de la brigade d'Austrasie a encore dit dans le mémoire qu'il a fourni sur les volontaires de la Marine que le Sieur Rambaud est un officier très intelligent qui s'était conduit à Gondelour avec la plus grande valeur. M. de Suffren confirme que le Sr Rambaud s'est très bien conduit dans les combats de mer où il s'est trouvé et qu'il s'est distingué au siège de Trinquemalay comme officier d'artillerie. C'est à Monseigneur de juger si le vœu du règlement a été respecté tant pour la nature de l'action que pour la manière de le constater. Le Sr Rambaud n'est que lieutenant dans les volontaires et c'est avec ce grade qu'il sera incorporé dans le régiment de Pondichéry.
Suffren rappelle que Rambaud sert le ministère de la Marine depuis l'âge de treize ans et les témoignages de plusieurs généraux. Il parle de son héroïsme signalant qu'il a commandé plusieurs fois des unités importantes faute d'officiers supérieurs.
Pour Suffren il mérite du fait de ses actes de bravoures et ses blessures, à tous égards la grace du Roi. Il déplore qu'un officier de sa valeur et son intelligence ne soit que lieutenant.
Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre, Intendant général des Colonies (1783 - 1790)[127] écrit sur sa demande :
- L'action, le courage et la blessure de Messire Rambaud mérite cette croix[128].
Louis XVI lui accorde la croix de chevalier de l'ordre militaire et royal de Saint-Louis, pour sa conduite héroïque dans les différents combats, le 21 août 1784. Le document qui lui attribue parle de sa blessure et de ses services aux Indes. Il est signé de comte de Guibert, gouverneur de l'hôtel des Invalides.
Normalement, un officier est admis dans l'ordre après 28 ans de services, âge qui est réduit si l'on est blessé, mais d'assez peu. C'est tellement précis qu'en retranchant 28 ans à la nomination, l'on retrouve souvent l'année d'admission au service. Benoît bénéficie donc de 20 ans de bonification, au lieu des cinq ans pour son beau-frère Georges Pléville Le Pelley, ce qui est vraiment exceptionnel !
Un certain nombre de pensions sont accordées aux membres de l'ordre : de 800 à 2.000 livres pour certains chevaliers. Cette décoration n'est attribuée qu'à trois mille officiers de 1693 à 1791, contrairement à la période de la Restauration pendant laquelle on distribue 100.000 médailles de la Légion d'honneur et de Saint-Louis.
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Recherches sur ses origines (1782/1786)[]
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Être descendant de seigneurs ouvre bien des portes, à part à Marseille, où la bourgeoisie a des privilèges équivalents et domine la ville.
Le 17 juillet 1782, Benoît Rambaud fait faire une recherche concernant ses origines nobles par un Révérend-Père, le Définiteur général Augustin de Manosque (au Couvent des RP Capucins d'Aix-en-Provence). La réponse est positive. Le Définiteur dit que si Benoît et sa famille peuvent prouver leurs origines depuis 1274 cela leur évitera des frais très importants pour rien.
Benoît Rambaud est appelé Benoît de Rambaud sur les registres paroissiaux et dans les actes notariés à partir de 1786, et surtout est dit écuyer. Ce n'est pas un titre, mais en 1789, selon Bluche 50% des vrais nobles sont dits écuyers et pas titrés. Ce sont en général les anoblis, mais aussi les plus vieilles familles de la noblesse.
La noblesse des Rambaud est à nouveau héréditaire puisque ses descendants à partir de cette date sont toujours appelés sur les actes officiels (état civil, registres paroissiaux, actes notariés, dossiers militaires ...) les de Rambaud et sont dits écuyers sur tous les actes d'état civil jusqu’à la suppression des titres ou allusions à la noblesse par la IIIe république. Leurs décès sont signalés dans les Annuaires de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe.
Voir article détaillé : La descendance Rambaud de Poncius d'Arles
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Capitaine[]
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Les Archives nationales d'Outre-mer ont un dossier sur lui comme : capitaine en second (16 février 1787)[129].
Dès le 13 juin 1784, Benoît de Rambaud, au niveau du ministère, est dit lieutenant et plus capitaine comme aux Indes. Si la plupart des survivants de la Troisième légion des volontaires étrangers de la Marine sont incorporés au régiment de Pondichéry, ce n'est pas le cas de Benoît. Benoît n'est pas apte à rejoindre un régiment dans un pays au climat tropical. Il réclame le reste de sa solde et ne parle plus des 1.200 livres pour aller aux eaux. Il le fait le 10 juin 1784 et à nouveau le reste de sa solde.
Le 13 juin 1784, il reçoit une gratification de 400 livres, au lieu des 3.000 demandées, pour toute la période depuis septembre 1783. Le Trésorier Payeur Général de la Marine, Simon Charles Boutin, lui verse cette somme dérisoire le 1er juillet 1784.
A cette époque Benoît reçoit un courrier du Bailly de Suffren pour appuyer sa demande de croix de chevalier de l'ordre militaire et royal de Saint-Louis, qu'il obtient le 21 août, comme on l'a vu précédemment.
Le 30 octobre 1984, de Versailles, Benoît écrit au Ministre pour lui demander de confirmer son grade de capitaine, attribué par Bussy, commandant en chef aux Indes (1718 - 1785), commandant en chef des forces terrestres et de mer au-delà du cap de Bonne-Espérance. Il demande aussi à être incorporé au régiment de Pondichéry. Bien entendu, il lui parle de ses cinq combats sur terre et sur mer, de sa croix de chevalier de Saint-Louis, récemment attribuée, et de l'estime de ses anciens généraux et chefs, dont il jouit.
Le Ministre de la Marine, le maréchal de La Croix de Castries, étudie à fond ses dossiers et montre beaucoup d'ardeur au travail. Le 8 novembre 1784, Benoît de Rambaud écrit un Mémoire pour servir au plan de Trinquemalay, qui comporte 14 pages, et le lendemain, une lettre de présentation de ce plan[130]. Il précise au Ministre qu'il n'a pas eu le temps de terminer son travail du fait de la guerre. Dans son courrier, Benoît lui rappelle sa santé délabrée, les courriers de Suffren demandant pour son protégé des emplois. Il parle de sa demi-solde en tant que blessé, demande l'autre moitié de ses 1.200 euros pour aller aux eaux, comme le préconisaient les chirurgiens major.
Comme le Bailly ne semble pas être un appui suffisant, c'est le maréchal de La Croix de Castries, Secrétaire d'État à la Marine (1780-1787), qui prend sa défense. Il demande le 11 novembre 1784 à Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre, Intendant général des Colonies (1783 - 1790)[131], de vouloir bien lui rappeler au 1er travail qu'il fera avec luy les services de Mr Rambaud. La pression devenant insoutenable, l'Intendant cède trois jours plus tard. Rambaud retrouve son grade de capitaine et touche son supplément de solde du 1er septembre 1783 au 1er juin 1784, soit 1.316 livres. Le secrétaire d'État à la marine de La Croix de Castries précise à Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre, Intendant général des Colonies qu'il est recommandé par le Bailly de Suffren. De La Croix de Castries avait envoyé Suffren dans l'océan Indien et les victoires de cet amiral servent sa carrière. La commission de capitaine de Benoît a été expédiée en avril 1783, signée par Bussy, commandant en chef aux Indes.
Le 17 février 1785, il lui est accordé une gratification de 600 livres en considération des plans de Trinquemalay qu'il a levés.
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SON MARIAGE (1785)[]
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De nos jours cet acte de mariage est présenté avec ceux de la famille royale et de quelques rares documents de membres de la noblesse aux Archives municipales de Versailles. Pierre André de Suffren et Thomas Villaret de Joyeuse figurent comme témoins sur l'acte de mariage de Benoît Rambaud avec Agathe Mottet. Ils ne sont pas représentés et sont revenus des Indes en prenant soin sur le navire amiral de Benoît Rambaud grièvement blessé.
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Les raisons de ce mariage (1785)[]
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Le baron Benoît Mottet de La Fontaine voyage avec Benoît de Bretagne jusqu'à l'Isle de France, en 1781. Il lui parle certainement de sa nièce, Agathe Mottet, lors de leurs séjours dans cette île, et lui montre certainement un portrait miniature de la jeune fille, comme c'est fréquent à cette époque. Benoît Mottet de La Fontaine vient d'être nommé Ordonnateur à Trinquemalay, donc à nouveau en même temps que Benoît, qui y est ingénieur-géographe. Blessé à la bataille de Gondelour, Pierre André de Suffren le fait soigner sur son navire-amiral et le raccompagne en France. Ils font escale à Pondichéry où Benoît Mottet de La Fontaine occupe déjà des fonctions importantes.
L'histoire de la famille Mottet est fort ancienne[132][133][134][135][136][137][138][139][140][141][142][143][144][145][146]... :
¤ Jacme Motet, ou Mote, ou Mota ou bien encore Moter, d'Arles
¤ Branche des Mottet de Toulon et Marseille.
¤ Les Mottet en Ile-de-France
Agathe va être pour le futur Louis XVII de sa naissance à son emprisonnement au Temple, une véritable Mère, selon Alain Decaux[147].
Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, père d'Agathe, est au Ministère de la Marine et des colonies, le responsable des colonies. C'est un personnage important, même si la dot de sa femme a été mal placé par son beau-père Pierre Éloy Le Proux de La Rivière, Commissaire Principal de la Marine. Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet a un revenu de 10.000 livres par an, mais il a dix enfants.
Benoît est lui-aussi d'une famille fort ancienne. Contrairement aux Rambaud des bords de l’Étang de Berre il est écuyer comme ses ancêtres directs les Ra(y)mbaud d'Aix-en-Provence (1364 - 1564). Benoît est aussi le fils d'un riche négociant avec l'outre-mer et armateur. Suffren l'a fait lieutenant-colonel et du fait de ses actes de bravoure il est un très jeune Chevalier de Saint-Louis.
Contrairement à ce que racontent certains soi-disant historiens ou journalistes sur Madame de Rambaud et ses idées ultra royalistes, la plupart des proches du couple sont franc-maçons. Benoît Mottet de La Fontaine est député du Grand Orient en 1777. Pierre André de Suffren l'est, tout comme Thomas Villaret de Joyeuse et son beau-frère, Georges Pléville Le Pelley[148]. Agathe Mottet est aussi d'une famille qui compte beaucoup de francs-maçons. Cela crée des liens. Notamment son grand-père Pierre Éloy Le Proux de La Rivière qui est officier à la Loge La chambre du Roi, dès 1746 ; son oncle Benoît et son frère François, colonel de gendarmerie, membre d'une loge à Madrid, en 1812.
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L'acte de mariage (7 mars 1785)[]
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Benoît de Rambaud vit, contraint et forcé, à Versailles. Il obtient la main d'Agathe Mottet. Après l'accord des parents, il demande à Jean-Baptiste Guillemin de Vaivre (1736 - 1818), Intendant général des Colonies, son aveu (autorisation) en lui précisant qu'il n'a toujours pas de général et en lui demandant que son zèle passé mérite le sien. Dans sa réponse, l'Intendant lui dit qu'il a parlé de son mariage au Roi et que celui-ci lui permet de contracter cet engagement.
Benoît de Rambaud épouse Agathe Mottet le 7 mars 1785. Sur son acte de mariage, de la paroisse Saint-Louis à Versailles, le prêtre précise que Benoît est écuyer et chevalier de Saint-Louis :
- L’an mille sept cent quatre vingt cinq, le sept mars après la publication d’un seul ban faite sans opposition dans cette paroisse, le vingt cinq février du dit an, vue la dispense des autres bans et ensemble la permission de marier dans ce temps prohibé accordée par Monseigneur l’archevêque de Paris, le vingt cinq du dit mois de février et infirmées le même jour, vue la dispense de domicile accordée au Sieur André Benoît Thérèse Rambaud écuyer, chevalier de Saint-Louis, capitaine d’infanterie par mon dit seigneur Archevêque le huit du dit mois de février, vue la permission de se marier accordée par le Roi au dit Sieur Rambaud, signée le Maréchal de Coigny et H. de Castries, les fiançailles faites hier nous soussigné prêtre de la mission faisant les fonctions curiales avons uni en présence de leurs principaux parents Sieur André Benoît Thérèse Rambaud écuyer, chevalier de Saint-Louis, capitaine d’infanterie né le quatorze octobre mille sept cent cinquante, fils de défunt Jean Rambaud, capitaine et armateur et de dame Marie Madeleine Lieutaud de cette paroisse d’une part et Demoiselle Agathe Rosalie Mottet, née le dix décembre mille sept cent soixante quatre, fille de sieur Louis Melchior Mottet, premier commis de la marine et dame Jeanne Agathe Le Proux de la Rivière de fait et de droit de cette paroisse d’autre part. Présents le père et la mère de l’épouse, haut et puissant seigneur Pierre André de Suffren Saint-Tropez, chevalier des ordres du Roi, grand croix de Saint-jean de Jérusalem, vice amiral de France, Sieur Jean Godefroy de Chaourse, chevalier des ordres Saint Louis et Saint Lazare, Louis Thomas Villaret de Joyeuse, Lieutenant des vaisseaux du Roi, chevalier de Saint Louis, David Jacques François Le Proux de La Rivière, oncle de l’épouse, lesquels pour les peines portées par les ordonnances du Roi nous ont certifié la liberté, la qualité, le domicile et la catholicité des époux, tous ont signés avec nous.
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Les témoins à son mariage[]
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Jean Rambaud, capitaine et armateur, est aussi négociant avec l'outre-mer, capitaine corsaire...[149] et capitaine de la Capitainerie des Garde-côtes de Marseille, par Commission du 28 août 1740[150]. Ses deux fils vont être, eux-aussi, officiers d'artillerie. Il est tué à la fin de la Guerre de sept ans (1760/1761). Benoît a dix ans[151].
Sa mère ne se déplace pas. Marie Madeleine Lieutaud (1711 - 1787) a 74 ans et à l’époque les voyages sont longs et difficiles. Certes, l’emploi généralisé des Turgotines et les routes aménagées pour des voitures au galop raccourcissent parfois de moitié la durée des trajets, entre 1765 et 1780. Mais, malgré cela, la France reste, comme le souligne Braudel, un espace compact qui se traverse lentement. Il faut encore neuf jours pour aller de la rue de Grignan à Versailles, avec le service des diligences. C’est un dur trajet, pour une dame âgée. D’autant plus qu’elle vient d’être durement éprouvée par le décès de sa fille Marie Ursule, épouse du Gouverneur du port de Marseille, Georges Pléville Le Pelley, morte d’anémie pernicieuse. Marie Magdeleine Lieutaud-Rambaud, décède d'ailleurs deux ans plus tard, le 28 avril 1787. Ses fils, Jean Michel Rambaud (1738-1792) et Benoît, seront partis l’un au Sénégal et l’autre à Saint-Domingue, où ils mourront jeunes pour la France. Sont présents à son mariage :
¤ Le Commissaire Général Louis Melchior Mottet, père de la mariée, est encore en 1785 Premier commis des ports et arsenaux, fils du baron Nicolas Mottet de La Motte, et son épouse, Agathe, fille de feu Pierre Éloy Le Proux de La Rivière, Commissaire Principal de la Marine.
¤ Haut et puissant Seigneur Pierre André de Suffren, Chevalier des Ordres du Roi, Grand croix de Saint Jean de Jérusalem, Vice-Amiral de France, Bailli et Ambassadeur de l'Ordre de Malte, Membre de l'Olympique de la Parfaite Estime, en 1786[152].
¤ Thomas Villaret de Joyeuse est noble[153], mais la filiation des Villaret de Joyeuse avec les Villaret (Provence) qu'ils revendiquent n'est pas clairement établie[154]. Ils semblent descendre d'une famille noble de Rodez appauvrie et devenue bourgeoise... en noblesse dormante[155][156]. En 1785, il est Lieutenant des vaisseaux du Roi, Chevalier de Saint Louis, membre de la loge L'Union de Lorient, député de la 1ère République déporté, futur vice-amiral et Gouverneur de Venise[157].
¤ David Le Proux de La Rivière (oncle maternel de l'épouse), gentilhomme servant de la Maison du Roi (jusqu'en décembre 1786, date à laquelle il donne sa démission), futur commissaire pendant la Convention, négociateur des accords de Bilbao avec l'Espagne. On le retrouve inspecteur du port de passage en Espagne en 1795. A la paix, il démissionne (Pluviose An IV).
¤ Jean Godefroy de Chourses (1745 - 1786) est un membre de la famille de Chourses, Chaources ou Sourches, branche cadette des Brisay. Cette famille du Maine a une filiation suivie dès le XIe siècle, selon la Foundation for Medieval Genealogy (FMG)[158]. Leur blason est dans la première salle des Croisades décorée des armoiries des rois, princes, seigneurs et chevaliers qui prirent éventuellement part aux trois premières croisades, de 1096 à 1191. Blason : D'argent à cinq fasces de gueules. Elle compte d'autres membres qui sont célèbres comme Jean de Chourses, seigneur de Malicorne au Maine, chevalier des ordres du roi, gouverneur et lieutenant général en Poitou († 1609). Selon la Foundation for Medieval Genealogy (FMG) les Chourses-Brisay sont la tige des Chaworth, notamment Maud Chaworth, épouse de Henri Plantagenêt (1281 - 1345), 3e comte de Lancaster, et grand-mère du roi Henri IV[159]. En 1785, Jean Godefroy de Chourses, son témoin, est Seigneur du château de Bois Freslon, Capitaine au Régiment de l'Isle de France (1772/1786)[160]. Ce fils de Louis René de Chourses, exempt des Gardes du Corps du Roy (grade équivalent à celui de colonel de cavalerie), tué à la bataille d'Ettingen en 1744[161], se marie à Marie-Josêphe Desprez de Montpertuy, en 1785. Chevalier des Ordres Saint-Louis et Saint Lazare, Chourses est reçu à l'école militaire. En 1767, gendarme de la Garde, il est passé aux Gardes du Corps de Monsieur. Il est Vénérable maître de la loge les amis intimes, comme son frère Jacques, ancien page du roi, capitaine au Perche-infanterie[162]. Jean Godefroy de Chourses est le frère d'une Pensionnaire de la Maison royale de Saint-Cyr. Lieutenant au Régiment de Piémont à l'âge de 12 ans, il décède en 1786, à l'âge de 39 ans. Dans son dossier on peut lire que Monsieur honore cet officier de sa protection, ainsi que l'influent Comte de Cossé. Le ministre lui accorde le grade et la retraite de lieutenant-colonel[163].
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DE MARS 1785 A MARS 1787[]
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Naissance d'Auguste de Rambaud (1786)[]
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Neuf mois après leur mariage naît leur premier enfant Auguste de Rambaud :
Le Parin Messire Georges René Pléville Le Pelley, capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier des ordres militaires de Saint-Louis et de Cincinnatus. La Mareine, Dame Jeanne Agathe de la Rivière, épouse de Louis Melchior Mottet, premier commis de la Marine, grand-mère de l'enfant....
Messire André Benoît Thérèse de Rambaud, écuyer, capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis signe aussi l’acte.
Mais déjà il doit partir pour être Gouverneur d'un royaume au cœur de l'Afrique. A l’occasion de ce baptême, Agathe fait connaissance avec Georges Pléville Le Pelley, son beau-frère, venu à Versailles, car appelé par le maréchal de Castries, ministre de la Marine qui lui confie la direction d’un comité s'occupant de l'embouchure du Rhône, du Port-de-Bouc et de celui de Toulon. Il côtoie dans cette mission La Fayette, le maréchal de Beauveau et Fleurieu. Depuis la mort de sa femme Marie Ursule Rambaud et de son fils en 1783, Georges travaille encore plus pour oublier son chagrin.
Auguste de Rambaud, son filleul, va remplacer dans son cœur, son fils, jeune officier de marine, mort en 6 jours, d'une fièvre ardente, sans qu'aucun médecin ne soit capable de déceler l'origine.
Voir article détaillé : Agathe Mottet de La Motte, épouse de Rambaud
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Les lettres au ministère (1785 - 1787)[]
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Demandes sans suite (1785 - 1787)[]
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Les Archives nationales d'Outre-mer ont un important dossier sur Benoît[164].
Benoît continue désespérément à écrire au ministère. Ce genre de demandes, sans cesse renouvelées, sont obligatoires avant 1789, si un officier veut sa solde, des primes, le remboursement de frais, un avancement, une médaille ou une affectation. Si beaucoup d'officiers supérieurs paradent dans les salons du château de Versailles, comme ils ne commandent aucune unité, ils ne font que dilapider au jeu leurs soldes et leurs fortunes.
Benoît n'est pas officier supérieur et s'il est possible qu'il vive en partie en dépensant l'héritage de son père Jean II Rambaud (1703 - 1760/1761) et la dot de sa femme, comme tous les officiers, il préfère retourner dans les colonies. Au niveau des dépenses le pire c'est le sort des officiers de cavalerie qui doivent entretenir leurs chevaux (écuries, nourriture, palefreniers...).
Le 7 juin 1785, Benoît de Rambaud a le grade de capitaine et est peut-être le plus jeune chevalier de Saint-Louis de France, mais il n'a toujours pas d’affectation. Il s'en plaint au maréchal de Castries, Secrétaire d'État à la Marine (1780 - 1787). Le Secrétaire d'État et Suffren lui demandent s'il veut exécuter une mission aux Indes et lui promettent le grade de lieutenant-colonel. Cette mission particulière, dont parle son dossier militaire est annulée. Il demande donc au maréchal de Castries :
¤ soit de finir la carte de l'Isle de France, dont le colonel de Canaples affirme qu'il est le seul à pouvoir la terminer,
¤ soit une Majorité dans une division du corps royal de canonniers et matelots,
¤ ou une Majorité dans une colonie quelconque,
¤ ou n'importe quel emploi, mais avec le grade de capitaine avec lequel il a servi aux Indes. Il n'a jamais imaginé qu'il s'ensuivrait encore que les satisfactions particulières de ses généraux ne seraient pour lui d'aucune utilité.
Le 9 juin 1785, il est instruit que le maréchal de Castries vient de nommer trois ingénieurs-géographes pour terminer la carte de l'Isle de France. Benoît demande à les commander, être leur major du fait de sa connaissance du dossier. Mais en vain !
Le 12 juin, il demande à nouveau confirmation de son grade de capitaine, attribué deux ans plus tôt par Bussy, commandant en chef aux Indes et Suffren.
À cette époque, un fonctionnaire du ministère de la Marine écrit que la confirmation de son grade de capitaine est contraire aux règles établies. Aucun des grades attribués par le marquis de Bussy se sont donc confirmés. Il se retrouve malgré les promotions son dossier militaire à nouveau lieutenant et toujours sans affectation avec 1.800 livres par an. Les employés du ministère ne savent pas quelle mission Beaudouin, chef des ingénieurs géographes et brigadier des armées du roi, voulait confier au Sieur de Rambaud. Il répond le 28 septembre que Beaudouin lui a parlé de plans. Il en profite pour demander des gratifications.
Benoît de Rambaud se rend au mois d'avril 1786 à ses frais à Cherbourg, où il étudie les aménagements nouveaux du port et surveille les travaux. Il informe le maréchal de Castries que sur la côte du Coromondel, aux Indes, il n'existe pas de port de cette sorte pour nos vaisseaux. Donc ce déplacement n'a comme but que de satisfaire les objectifs du Ministre. Rambaud demande une gratification pour son déplacement. Les fonctionnaires du ministère recommandent de ne rien lui verser.
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Benoît très apprécié par ses supérieurs[]
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Le 18 juin 1785, Benoît de Rambaud envoie un courrier au ministre se plaignant de l’absence de Suffren et de la mort de Messire Beaudouin, son autre protecteur. Il rappelle à de Castries les propos élogieux de Suffren, d'Hoffelize, de Conway, d'Albignac...
Selon French in India and Indian nationalism, de Pondicherry University. Dept. of History (1999) une note de ses supérieurs, datant de 1786, précise qu'il a servi comme lieutenant aux Indes dans l'infanterie, l'artillerie et le corps des ingénieurs. En marge du dossier de l'impétrant, en 1786, ces quelques mots :
- On pourra employer le sieur Rambaud dans la classe des ingénieurs géographes de l'Inde.
La France exige de ses géographes une formation particulière et certains hauts fonctionnaires ou militaires le comprennent. L'expérience et les années passées dans le corps d'armes des Indes valent mieux pour un ingénieur que le brevet. Benoît a des connaissances approfondies en mathématiques et en géométrie. Il a été officier dans l'infanterie, l'artillerie et le génie[165].
Alexis Rinkenbach, du Centre des Archives d’Outre-mer Aix-en-Provence, à propos des cartes et plans de l’océan Indien du dépôt des fortifications des colonies, écrit à propos de ce Rambaud :
- Lors d’une escale à Port-Louis, l’ingénieur Bourcet, de retour de Pondichéry, en profite pour lever un plan de la ville et déplore, dans la lettre d’envoi au ministre, que les plans disponibles à l’île de France même sont encore très mauvais. Ce reproche est une des constantes des correspondances des ingénieurs au ministère, pour toute la période française. Au vrai, l’énergie et l’argent manquent pour ce genre de travaux. En 1786 l’ingénieur Rambaud estimait, dans un "Mémoire pour servir à la carte typographique et militaire de l’île de France, qu’il faudrait quatre ou cinq années de travail en y employant seulement quatre ingénieurs, pour dresser le plan général de l’île, pour une dépense de près de deux cents milles livres"[166].
D'ailleurs, Benoît est un ingénieur-géographe de la Marine cité par son corps à Lorient du fait de ses campagnes aux Indes et ses plans[167]. Pourtant, ses supérieurs savent qu'il n'a pas de brevet, mais juste des connaissances très approfondies en mathématiques et en géométrie et de la pratique[168].
En 1787 Benoît de Rambaud a le soutien de Fleurieu, explorateur, hydrographe et personnalité politique français, ministre de la Marine en 1790, et de Messire L'Huillier de La Serre, ingénieur-géographe, chef du dépôt, qui lui a fait obtenir les félicitations de Souillac, gouverneur de l'île Bourbon, puis gouverneur général des Mascareignes et enfin de Pondichéry et une gratification de 1.000 livres.
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L'appui de la Polignac (1786)[]
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Voyant bien qu'il n'est pas écouté depuis presque deux ans, Benoît décide de demander l'appui de Gabrielle de Polastron, duchesse de Polignac, gouvernante des Enfants de France et donc proche de sa femme. Il lui en parle dès le 1er juin 1786. Gabrielle de Polastron, duchesse de Polignac va lui permettre de quitter Versailles où végètent beaucoup trop d'officiers.
Le 21 janvier 1787, Benoît de Rambaud apprend qu'il est envoyé au régiment de Pondichéry. Conway, le 16 février 1787, lui demande de rejoindre son corps et lui dit qu'il y sera capitaine en second. Il lui précise qu'il devra faire des plans de sa colonie.
Dans son dossier individuel, une demande du 22 janvier 1787 précise que de Rambaud veut rejoindre les ingénieurs géographes en Inde.
Selon les archives du régiment de Pondichéry, des plans doivent être levés par Mr de Rambaud et adressés au ministère[169].
A Pondichéry, il compte retrouver Benoît Mottet de La Fontaine, oncle de sa femme, qui occupe déjà des fonctions fort importantes.
Le comte Thomas Conway, Maréchal de Camp du Régiment de Pondichéry, commandant des établissements français dans l'Inde, le 16 février 1787, le nomme capitaine en second du Régiment de Pondichéry.
Benoît remercie de Vaire pour cet avancement, alors que cet Intendant refuse toutes ses demandes depuis son retour des Indes. Méfiant Benoît lui demande sa commission de capitaine et la solde qui correspond.
Dans le dossier individuel de Benoît de Rambaud, une note de ses supérieurs, en 1786, quelques mots écrits en marge de son dossier, semble confirmer que M. Rambaud pourrait rejoindre les Géographes en Inde[170].
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Demande brevet lieutenant-colonel (avril 1787)[]
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Nous avons vu que le Secrétaire d'État, le maréchal de Castries et Suffren lui ont demandé d’exécuter une mission particulière aux Indes et promis le grade de lieutenant-colonel en 1784. Benoît de Rambaud le rappelle à ce maréchal dans une demande de brevet de lieutenant-colonel, faite à Versailles, le 27 avril 1787. Il lui demande également une lettre de recommandation pour le chevalier de Boufflers. Benoît de Rambaud parle dans ce courrier de la protection du maréchal de Beauveau, mais de façon ambiguë. Une seule chose est sûre, le chevalier de Boufflers est le neveu de Beauveau.
Cette demande d'avancement rapide surprend le maréchal de Castries, qui la juge infondée, mais trouve que le commandant qui va servir sous les ordres de Boufflers a bonne façon. Mais même le maréchal de Beauveau répond qu'il n'a pas 25 ans de service pour être lieutenant-colonel. Il énumère les différentes fonctions qu'il va avoir au Sénégal et se figure qu'elles sont importantes. Ce maréchal ne lit certainement pas les courriers de son neveu qui parle du trou du cul du monde et un trou du cul noir.
Son imposant dossier militaire qui comporte 89 pages vient d'être numérisé par le Centre des Archives d'Outre Mer, à Aix-en-Provence. Il se termine par cette réponse du maréchal de Beauveau, le 28 avril 1787.
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LE SÉNÉGAL (1787)[]
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Article détaillé : Benoît de Rambaud et le Sénégal
Les Archives nationales d'Outre-mer ont un dossier sur lui comme : autorisé à commander une compagnie de la Compagnie du Sénégal à Galam (30 mars 1787)[171].
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Inspecteur de la Compagnie (mars)[]
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APRÉS SA MORT []
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La colonisation de la région du Galam ne va reprendre qu'un siècle plus tard.
Le commandant Benoît de Rambaud est fait lieutenant-colonel, à titre posthume par le roi Louis XVI. Marie-Antoinette essaye de consoler Agathe de Rambaud. Elle lui offre un salon tapissé par les jeunes filles de Saint-Cyr et une magnifique horloge. Peu à peu, des liens vont se créer entre cette jeune veuve, âgée de 25 ans, et les parents du futur Louis XVII, dans une période troublée, où la plupart des courtisans se sont enfuis, ce qui révolte Marie-Antoinette. Lui attribuent-ils le titre de comtesse de Ribécourt qui figure dans les différentes généalogies familiales et sur les livres d'histoire consacrés à l'affaire Naundorf ? C'est peut-être un titre de cour, forme de courtoisie royale, qui avait pour but de créer des familiers autour des personnes royales et de hiérarchiser le groupe. Bien souvent ainsi nommés par le roi, les bénéficiaires conservent le titre dans la vie extérieure à la cour. Ces titres de courtoisie ou d'usage ne sont bien sûr pas héréditaires.
- Identifiant de l'unité documentaire :MC/ET/III/1057 - MC/ET/III/1291, MC/RE/III/14 - MC/RE/III/16 - MC/RE/III/15 Inventaire après décès d'André Benoist Thérèze Rambaud
- Inventaire d'archives :Minutes et répertoires du notaire Athanase LEMOINE, 11 février 1775 - 16 juin 1801 (étude III)
Agathe de Rambaud décède très âgée, en 1853.
¤ Son fils, Auguste de Rambaud (1786 - 1834), Commissaire des Guerres, meurt relativement jeune à Mexico. Sa belle-fille, Françoise Gaudelet d'Armenonville, se remarie avec le Comte Amédée d'Allonville (1804 - 1885), un jeune Saint-Cyrien.
Voir article détaillé : Auguste de Rambaud (1786 - 1834)
Voir article détaillé : Françoise Gaudelet d'Armenonville (1800 - 1877)
¤¤ Son petit-fils, Ernest de Rambaud est polytechnicien. Blessé grièvement lors du siège de Metz, il meurt Directeur des services hospitaliers de la Croix-Rouge.
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NOTES ET RÉFÉRENCES[]
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- ↑ Guy de Rambaud, Pour l’amour du Dauphin, Anovi 2005.
- ↑ Armorial de la Provence, du comtat Venaissin,, de la principauté d'Orange, des baronnies, du Gapençais, de l'Embrunois, du Briançonnais et du comté de Nice : détermination des blasons par la nouvelle méthode des nombres signalétiques, les Provençaux titrés et anoblis au XIXe siècle, devises, dictons, cris de guerre, fiefs titrés et terres seigneuriales / docteur Séverin Icard ; avec la collaboration de G. Abbadie, G. Arnaud, A. Grimaud et J.-B. Roume. Protat frères (Mâcon) : 1932.
- ↑ Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel dressé par les ordres de Louis XIV
- ↑ Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
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- ↑ Comte Coustant d’Yanville, Dom François Coustant et les fêtes célébrées à Compiègne en 1744
- ↑ L'Hôtel du Mess, anciennement aux Brugniart, Bontemps, Charpentier, Coustant, Esmangart de Beauval, de Frézals, Xavier de Bonnault d'Houët, 1911.
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- ↑ Indian Archives, Volumes 8 à 10, Archives of India 1954.
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- ↑ Histoire générale de Dauphiné, Nicolas Chorier, P. Charvys, 1661.
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- ↑ "Proceedings of the Huguenot Society of London." Historical and Genealogical Account of the Huguenot Family of Rambaut in France .... Major Bertrand R-R. RAMBAUT, descendant des Rambaud de Guyenne.
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- ↑ Renseignements pour servir à l'histoire de l'Île de France jusqu'à l'année 1810: inclusivement; précédés de notes sur la découverte de l'île, sur l'occupation hollandaise, etc, Adrien d'Epinay, Dupuy, 1890.
- ↑ Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
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- ↑ Charles Cunat, Le bailli de Suffren : Sa vie, ses voyages, La Découvrance, 2008 (ISBN 9782842655655)
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- ↑ Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, F° 36, 79v°
Cet article est écrit en partie à partir de son imposant dossier militaire qui comporte 89 pages et vient d'être numérisé par le Centre des Archives d'Outre Mer, à Aix-en-Provence :
- Rambaud, Benoît Thérèse, lieutenant aux volontaires étrangers de la Marine, capitaine au régiment de Pondichéry, commandant particulier au Sénégal (1764/1787). Cote de référence FR ANOM COL E 345.
Benoît de Rambaud écrit un Mémoire pour servir au plan de Trinquemalay