Wiki Guy de Rambaud
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                                    Arnauld Caluau

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Oisellerie 1

Entrée du château de l'Oisellerie.

Arnauld Caluau est appelé Martin Renavld Calvavt par Louise de Savoye en 1498. Son patronyme s'orthographie Calluau, Calueau, Calveau. Cavelli chez Eubel[1] ou Calluaud. Il est né vers 1440, pas en Angoumois, et décédé vers 1516 certainement en son château de l'Oisellerie. Il repose, comme tous ceux de sa famille, dans la chapelle septentrionale de l'église Saint-Jean-de-la-Pallud[2].


Arnauld Caluau est la tige de la Maison Caluau. Arnauld Caluau est licencié en loix, procureur général de la comté d'Angoulême, conseiller du corps de ville d'Angoulême, maire et échevin en 1501/1503[3]. Il est procureur-général de Louise de Savoie[4].

La construction de la partie la plus ancienne du château de l'Oisellerie date du temps d'Arnaud Caluau de 1498 à 1516[5]. Il est seigneur du lieu noble de l'Oisellerie, mais roturier.



SA FAMILLE[]

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Sceau caluau

Sceau de Jean Caluau en 1522.

Blason calluau

Premier blason des Caluau.

Acalu39

La chapelle où sont inhumés les Caluau et leur ban dans l'église paroissiale de La Couronne.

On a un Étienne Caluau, juge-prévôt royal d'Angoulême, qui fait en 1463 une enquête à la requête du chapitre contre le procureur du comte d'Angoulême. Le litige concerne à Roffy les eaux de la Charente[6]. Quelle est sa parenté exacte avec Arnauld ?

Nous avons à Bordeaux, Toulouse, Libourne, une Maison de Calhau qui fournit plusieurs maires ou capitouls à ces villes. On trouve un Pierre Calhau, surnommé le Prud'homme, qui occupe la place de Maire en l'année 1235. Un autre Pierre Calhau, ou peut-étre le même l'est en 1244[7]. Comme les membres de la Maison Caluau cette grande famille est dite échevinales</ref>. Ils sont aussi des juristes au service des rois. Le prénom Arnauld est fréquent chez eux. C'est celui de deux maires Caluau de Bordeaux l'un en 1259-1260, l'autre en 1303[8]. Ce dernier, Arnaud Calhau, est maire, mais aussi sénéchal de Saintonge au XIVe siècle.

On trouve dans les anciens titres tant de Citoyens de Bordeaux alliés avec des Demoiselles de la Noblesse, la plus distinguée, & tant de Nobles qui prenoient pour épouses des filles des Citoyens de cette Ville, que l'on seroït porté à croire que, dans l'opinion publique, la qualité de Citoyen de Bordeaux équivaloit à celle de Noble[9]. Les membres de la Maison de Calhau sont roturiers. Quelques années après, en 1395, la veuve d'un Calhau, Blanche de Calhau, dame du Tilh, est veuve et héritière de Bertrand Calliau, chevalier, cette noblesse ne semble pas héréditaire[10].

La Maison Caluau appartient à l'échevinage d'Angoulême qui donne des conseillers, des échevins et deux maires à la ville d'Angoulême.


Arnauld Caluau a trois fils :

  • Guillaume Caluau de l'Oisellerie est trois fois maire en 1509/1510, en 1517/1518, et en 1530/1533. Il se marie avec une Lambertye et ils ont une nombreuse descendance.
  • André Caluau, échevin est le père de Jean Calueau, entre autres aumônier ordinaire de Catherine de Médicis[11]. Très riche il prête de l'argent au roi[12].
  • Jean Caluau est archidiacre de l'église d'Angoulême, 35e Abbé de la Couronne et de Saint-Pierre de la Couture, évêque de Senlis, maître des requêtes de l'hôtel (depuis janvier 1515, au lieu de Claude de Seyssel) et de la duchesse d'Angoulême, mère du roi[13]. Jean Caluau s'acquitte d'une ambassade en Suisse, de décembre 1521 à février 1522, et meurt à son retour de Rome, à Lyon.

Les Caluau portent : d'azur chargé d'un croissant d'argent et d'une étoile de même. Cet écusson se trouve sur les cheminées, et, à l'angle du pignon, un chien lui sert de support[14]. Le blason de ses descendants du fait du château et de la terre de L'Oisellerie est différent : D'azur à deux étoiles d'argent, au croissant de même en pointe, et au chef de gueules chargé d'un vol d'argent. La Devise : prius mori[15].


On retrouve cette famille encore illustre en Picardie au XIXModèle:Exp siècle.


Maison de Calhau
│ ???
│
Étienne Caluau, prévôt royal d'Angoulême, en 1463
│ ???
│
Arnauld Caluau de l'oisellerie
   ∞ ??? 
   │
   ├── André Caluau, échevin en 1518
   │  ∞ ???
   │  │
   │  ├── Jean Calueau (ca 1500-1584)
   │   
   ├── Jean Caluau (1469-1522))
   │
   ├── Guillaume Caluau de l'Oisellerie
      ∞ 1516 Héliette de Lambertye
      │
      ├── François Caluau (1518-1574)
      │  ∞ 1565 Marguerite Royer de La Roque
      │  │  
      │  ├── René de Caluau, vicomte
      │    ∞ Marguerite de Lamarthonie
      │    │  
      │    ├── Gaston de Caluau 
      │      ∞ N des Ruaulx
      │      │  
      │      ├── Jean de Caluau, vicomte
      │        ∞ 1642 Anne du Tillet
      │         
      ├── Héliette de Caluau 
      │ ∞ 1538 Nicolas Fumé de La Perrière
        │
        ├── Jeanne Fumé 
          ∞ Martin Maubué de Vernay   
          │
          ├── Françoise Maubué 
            ∞ 1578 Joseph Le Proust de La Sellounière
            │
            ├── François Le Proust de La Sellounière 
              ∞ 1608 Françoise Barbarin (branche des Barberini)
              │
              ├── Estienne Le Proust de La Varenne 
                ∞ 1646 Marguerite Vergne (1622-1702)
                │
                ├── Jean Le Proust des Varennes (1654-1738) 
                   ∞ 1675 Catherine Michel
                   │
                   ├── Pierre Le Proux de La Rivière (1676-1735) 
                     ∞ 1712 Claude Elisabeth Chamion
                     │
                     ├── Pierre Éloy Le Proux de La Rivière 
                       ∞ 1741 Marie Agathe Mora (1720-1802)
                       │
                       ├── Agathe Le Proux de La Rivière
                         ∞ 1763 Louis Melchior Mottet
                         │
                         ├── Agathe Mottet (1764-1853)
                           ∞ 1785 Benoît de Rambaud



BIOGRAPHIE[]

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Procureur-général[]

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Acalu

Charles d'Orléans, (1459-1496).

Arnauld Caluau est licencié en loix et Conseiller de Charles d’Orléans (1459-1496), comte d’Angoulême.

Puis ce procureur général de la comté d'Angoulême est remplacé par Hélie 1er du Tillet, élu le 9 décembre 1501.

Il est procureur-général de Louise de Savoie[16], en 1498[17].

On trouve une preuve de la protection que Louise de Savoie (1476-1531) accorde déjà à Arnauld Calueau, son procureur général, dans une lettre, contre-signée du Tillet, qu'elle adresse le 5 avril 1498, au corps de ville pour prier les eschevins et pairs de pourvoir de l'office de maire ledit Arnauld Caluau. Néanmoins, après de grandes contestations, c'est Georges du Cimetière qui est nommé[18].

Le 18 novembre 1503, il fait une requête en tant que procureur-général de la haulte et puissante princesse la comtesse d'Angoulême. Elle a le bailh, gouvernement, régime et administration du comté du fait de son fils.

Arnauld Caluau demande pour ses princes l'organisation de quatre foires en la ville d'Angoulême

Arnaud Calveau licencié en loix est cité dans un acte fait en la ville de Cognac le 18 novembre l'an 1504[19].



Conseiller, puis maire d'Angoulême (1492-1501)[]

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Conseiller[]

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Acalu100

La comtesse d'Angoulême.

Acalu260

Château d'Angoulême.

Acalu28

Marguerite d’Angoulême et son frère jouant aux échecs.

Séance du 6 avril 1492, à Angoulême sont présents : Mayre : Sire Jehan du Mayne. Eschevins : Helies Martin, Penot du Mayne, Perrinet du Sou, Guillaume Brugier, Phelippon de La Combe, Hélie Dehresme, Jacques Bareau, Jehan de Loumelet, Michaud Montgon et comme Conseillers entre autres Arnaud Caluau[20].


Séance du 27 mars 1499 Pierre Martin l'aîné, l'un des conseillers, ayant présenté une résignation de l'office d'échevin faite en sa faveur par feu Hélie Martin, requiert le corps-de-ville de le recevoir audit office. Mais une grande opposition se produit de toutes parts dans l'assemblée, et un grand nombre de prétendants à l'office vacant, parmi lesquels le maire, Arnaud Callueau, Simon Boessot, Helies du Sou, André de Bar, conseillers, font valoir leurs droits.

1er jour d'avril de l'an 1499, est Mayre Penot du Mayne. Maistre Arnault Calueau est présent.

Madame Louise de Savoye, lors comtesse d'Angoulesme, avoit prié les maire, escheuins et pairs de pourvoir dudit office dudit Martin Renavld Calvavt, son procureur général, par lettre du 5 avril 1499, signée Lovise, comtesse d'Angoulesme, et plus bas A. Dv Tillet. Et neantmoins, conformément aux statuts, ledit Dv Cimetiere, maire, fût pourveu dudit office en vne assemblée du 14 septembre, audit an 1499[21].

Le cinq avril de l'an 1499, la Comtesse d'Angoulesme, après le décès d'Hélios Martin, eschevyn, désire très fort que nostre amé et féal conseiller et procureur general maistre Regnault Calueau, le remplace[22].

5 avril 1499 : Délibération par laquelle on conclut que dorénavant, perpétuellement, chascun maire qui sera, par chacun an, esleu et accepté maire de ceste ville, pour son entrée et sollemnité de maire, fera et donnera, à ses propres coustz et depans, le dîner général à tous messieurs les eschevins, conseillers et pers du corps et collége de céans, chacun an, le premier dimanche de may, en la maison et eschevinage de céans. ou chez lui le plus honorablement et honestement qu'il pourra, comme avaient coutume de faire les maires sortants le jour du judicame. Et veulent que ce dîner àdjudica me continuera à estre donné aux frais du corps, et donné au rabais à celui de ceux de messieurs de céans qui voudre en prendre la charge[23].

Après de longues discussions, il est décidé que les candidats justifieront dans la séance du vendredi suivant de la légitimité de leurs droits[24].


Maire[]

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Acalu40

Arnauld Calhau, maire, en 1501, rajoute une tourelle à la Porte Saint-Pierre, où il fait graver ses armes. ( Jeandel, Collection SAHC).

Acalu32

Angoulême du temps de la Renaissance, où figure l'hôtel de ville.

Acalu27

Mézée (= assemblée) en 1572 du Corps de Ville (© SAHC).

Acal0

Pichore, Jean (14..-15..). Deux échevins d'Amiens offrant leur livre à Louise de Savoie.

1501. (Maistre) Messire Regnault Calvav, licenciéz en loix, procureur général d'Angoulmois, est élu. Le nouveau précise que pour être maire, il faut toujours être riche, choisi par cooptation, mais en plus il faut posséder une cotte de maille et une arbalète[25]. C'est aussi du temps du mandat de Caluau que le Corps de ville rend des ordonnances, statuts et appointements touchant office d'échevin et conseiller vaquant[26], sans oublier la tourelle à la Porte Saint-Pierre, où il fait graver ses armes[27].

En 1501, maistre Regnault Callueau, maire, fait faire et rhabiller, au dépens des deniers communs d'Angoulême, les trois premiers pilliers et arseaux des ponts de Saint-Chibart, les plus proches et du côté de l'abbaye[28]. Des trois arceaux ou arches visés dans cette note, le premier (contigu à la rive) est en plein cintre et les deux autres ogivaux. Si l'on avait alors refait ces trois arches, on leur eût évidemment donné la même forme. On ne dut faire que du rhabillage[29].

Ainsi fit ledit Caluau faire la petite tonnelle (ou tourelle), qui est sur la vis de la grausse tour du Bellonbart Saint Pierre, et ce aux despans desdits deniers commis de ladite ville; en laquelle tonnelle ledit Calvav a fait engraver en piarre ses armes.

14 janvier 1501. Touchant le cas et batoing fait à un portier de ladilte ville en l'an mille cinq cent un.

Parceque, mardi dernier passé, Guillaume Remanant, varlet et serviteur de Jean de Montagu, escuyer, seigneur de Puy de Nelle, avait battu et oultragé, tant à la porte du Pallet que au dedans ceste ville d'Engoulesme, Raymond Dupuy, portier et commis à garder, et en gardant laditte porte du Pallet, pour lesdits maire, eschevins, conseillers et pers. A cette cause, ledit estant saisi prisonnier fut condamné à demander pardon à Madame la comtesse, auxdits maire, eschevins, conseillers et pers de laditte ville, au carrefour des halles, près de la balle du Pallet et teste nuhe et de genoilz, faire admande honnorable, en declarant que à tort et sans cause, il a fait et commis lesdits excès et qu'il s'en repent. Ce qui fut executé[30].

25 fevrier 1501. Ordonnances, statuz et appointement, faits par mesditz seigneurs, entr'autres articles :

tem que nul ne pourra ne ne sera accepté à office d'eschevin, conseiller ou per vacquant on dit corps et collège, et en icelluy n'aura lieu en voix jusques à ce que préalablement ils ayent baillé et porté en la dite maison et communauté de la ditte ville, sçavoir, chascun desdits eschevins et conseillers, unes brigan« dines et chascun per, une arbalestc garnye de son bandage[31].

Le 4 octobre, Lovis Mongeon fût reçeu en l'office d'eschevin vacquant par la resignation de sire Micheav Moxgeon, son pere. Et Jacqves Gentilz, aussi en celluy d'eschevin, par la resignation de jean Dv-mayne.

Le 24 novembre, ledit Calvav, maire, fut reçeu en l'office d'eschevin, au lieu de fefl sire Perrinet Dv-sov[32].

Le 9 décembre, messire Iielies Dv Tillet fût reçeu en l'office de conseiller vacquant, par la promotion dudit Calvav maire. Ledit iour, M. Pierre Martin a esté reçeu en l'office de conseiller, au lieu de Pierre Martin son frere. Assemblée du vendredy 14 avril 1502. 1502. (Maistre) Messire Helies Dv Tillet maire. Regnavd Calvav soubz maire. Elie Du Tillet fit abolir une imposition qui fatiguoit le peuple[33].

En 1502, le maire, Hélie du Tillet, du fait d'une épidémie de peste fuie à Amboise, et son absence dure juste aussi longtemps que la mortalité à Angoulême. Le sous-maire, Regnault Calueau, déserte à son tour. Grand nombre d'habitants s'en sont allés et fuis aux champs, est-il dit dans la matinée du 7 juillet... Le maire est absent du pays, aussi que ledit Calueau, sous-maire, n'a osé prendre la charge de la garde et police de ladite ville, et qu'il lui convient s'en aller et fuir comme les autres [34].


Acalu23

Angoulesme.


LOisellerie []

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Acal2

Fauconnerie à cheval au Moyen Âge.

Oisellerie

Château de l'Oisellerie.

Acalu41

Château de l'Oisellerie.

Aca100

Partie ancienne du château de L'Oisellerie.

Acal

Partie du château de l'Oisellerie, style renaissance.

Vers le nord-ouest du territoire de la commune de La Couronne se trouve le beau château de l'Oisellerie, joli spécimen de l'architecture de la renaissance[35].

En 1267, Hugues de Lusignan, comte de la Marche et d’Angoulême cède à l’abbaye de La Couronne toutes ses possessions (qui sont des friches en terre) situées dans cette paroisse.

C'est d'abord un rendez-vous de chasse, où les nobles abbés de La Couronne entretiennent des meutes nombreuses et surtout des oiseaux de proie dressés par d'habiles fauconniers[36].

Plus tard, ce devient un fief noble relevant de l'abbaye, et les seigneurs le tiennent au devoir d'un épervier garni de ses accessoires. Moyennant cette redevance, ils ont les droits de chasse les plus étendus dans toute la juridiction de La Couronne[37].

En 1458, la terre de L’Oisellerie est louée à Pierre et Martin Gauthier qui lacultivent après avoir fait effectué des travaux de drainage qui fertilisent la terre[38].

A la fin du XVModèle:Exp siècle, ce fief noble est acheté par un roturier, Arnauld Caluau, Procureur général de Louise de Savoie[39]. Le lieu de l'Oisellerie est donc une terre noble en tenue roturière. Une notice pleine d'intérêt sur le château de L'Oisellerie, insérée dans le bulletin de la Société archéologique de la Charente, attribue avec raison la construction de la partie la plus ancienne du château de l'Oisellerie à Arnaud Caluau.

En 1498, Arnauld, est seigneur du lieu noble de l'Oisellerie, qui, situé près de l'abbaye de la Couronne, en relève à hommage, avec droit de chasse sur toute la juridiction abbatiale[40]. En 1516, à sa mort, cette partie est terminée[41]. Il est la cause de la fortune rapide et brillante que font ses possesseurs. Une légende locale dit que ce château est celui de François Ier.

Cette partie ancienne forme à elle seule déjà un petit château. Il se compose d'un corps de logis à deux pignons aigus, décorés de crosses végétales et surmontés d'un pinacle; chaque angle des pignons est terminé par une gargouille grotesque. La porte d'entrée, qui donne sur l'escalier, est décorée avec goût d'un fronton demi-circulaire, orné de crosses végétales.

Arnauld Caluau est un homme riche et vaniteux comme tous les parvenus. C'est lui qui fait bâtir le délicieux petit château qu'on aperçoit à quelques centaines de mètres de l'ancienne route impériale de Paris en Espagne[42].

Arnauld Caluau fait graver son écusson sur toutes les parties un peu apparentes du château, sur les cheminées, sur les gargouilles, etc. : d'azur au croissant et à l'étoile d'argent[43].

Le grand château de l'Oisellerie, composé d'un corps de logis flanqué à l'est d'une tour ronde et à l'ouest d'un grand pavillon carré, est bâti, selon Vigier de la Pile, par Jean Caluau, un de ses fils, évêque de Senlis et abbé de La Couronne. La chapelle occupe la partie de l'ouest du château. Elle n'a rien de remarquable qu'un autel soutenu par quatre piles, dans le genre de celui du château de Fontguyon, mais décoré avec moins de goût. Deux jolies verrières à une des fenêtres du grand château représentent les armes des Caluau; dans l'une, les armes sont celles d'Arnauld Caluau ; dans l'autre, ce sont les mêmes armes, mais augmentées d'un chef cousu de gueules au vol d'argent. Les descendants d'Arnauld modifie l'écusson primitif de la famille pour rendre parlantes les armes des seigneurs de l'Oisellerie.

Les écussons se trouvent au milieu d'un encadrement couvert de jolies arabesques. Ces verrières sont d'un bel effet; elles portent les initiales de l'artiste qui les a peintes : L. B. Dans le jardin, une fontaine très abondante est décorée avec goût. Les eaux sont reçues dans un bassin orné de sculptures. On y voit les armoiries des Caluau et celles des Lambertye, des des Ruaux, avec lesquels la Maison Caluau est alliée[44].

Seule notre imagination, sans trop s'abuser, peut y trouver des souvenirs de grandeur, de gloire et de poésie, et se représenter les nobles châtelaines de Lambertie et de Lamarthonie chevauchant sur leurs haquenées, escortées de leurs époux, de leurs écuyers, fauconniers, varlets et meute, venant lancer le gerfaut sur quelque héron dans les marais et les chasses de Messieurs de La Couronne.


Acalu8

Château de l'Oisellerie.


De Diderot (discussion) février 17, 2014 à 13:57 (UTC)


Recherche documentaire : Archives municipales d’Angoulême, Gallica, Google livres... 



NOTES ET RÉFÉRENCES[]

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  1. Bibliothèque d'humanisme et renaissance: travaux & documents, Volume 34, Association d'humanisme et renaissance, Droz, 1972.
  2. Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1887 (SER5,T9)
  3. Le Glaneur poitevin: revue littéraire, Pierre Amédée Brouillet, A. Dupré, 1867.
  4. Statistique monumentale de la Charente, Jean Hippolyte Michon, Derache, 1844.
  5. Statistique monumentale de la Charente, Jean Hippolyte Michon, Derache, 1844.
  6. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: série G de 339 à 996, suivi de la table alphabétique des deux tomes, Volume 2, Archives ecclésiastiques, clergé séculier, Archives départementales de la Charente, 1961, p.65.
  7. Variétés médoquines, Pallamdre Jeune, 1784.
  8. Compte-rendu des travaux de la Commission des monuments et documents historiques et des bâtiments civils du département de la Gironde, Gironde (France). Commission des monuments et documents historiques et des bâtiments civils, 1846.
  9. Variétés médoquines, Pallamdre Jeune, 1784.
  10. Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, Gères, Jules de (1817-1878), E. Dentu (Paris) 1860.
  11. Le Glaneur poitevin: revue littéraire, Pierre Amédée Brouillet, A. Dupré, 1867.
  12. Congrès archéologique de France, Volumes 152 à 153, A. Picard et fils, 1997.
  13. Contemporaries of Erasmus: A Biographical Register of the Renaissance and Reformation, Volumes 1 à 3, Peter G. Bietenholz, Thomas Brian Deutscher, University of Toronto Press, 2003.
  14. Statistique monumentale de la Charente, Jean Hippolyte Michon, Derache, 1844.
  15. Miniatures sur un registre mémorial d'Angoulême 1517-1535, Bulletin de la Société Archéologique et Historique de la Charente, année 1969.
  16. Statistique monumentale de la Charente, Jean Hippolyte Michon, Derache, 1844.
  17. Histoire de l'Angoumois. Suivie du Recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême, François Vigier de la Pile, François de Corlieu, Jean Hippolyte Michon, 1846.
  18. Sanson, Liste des Maires, Eschevins et Conseillers, année 1498.
  19. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis (1874), Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Saintes : Z. Mortreuil 1899, p.102.
  20. Arch. de l l'hôtel de ville, mémorial A, P II, y.
  21. Histoire de l'Angoumois. Suivie du Recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême, François Vigier de la Pile, François de Corlieu, Jean Hippolyte Michon, 1846.
  22. Nouvelle chronologie historique des maires de la ville d'Angouleme
  23. Histoire de l'Angoumois. Suivie du Recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême, François Vigier de la Pile, François de Corlieu, Jean Hippolyte Michon, 1846.
  24. Arch. de l'hôtel de ville, registre des délibérations A, f 20, 21,22 et 23. Mémoires, Partie 2, Société archéologique et historique de la Charente, 1870.
  25. Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Univers de la France et des pays francophones: Série Histoire des villes, Pierre Dubourg-Noves, Privat, 1989.
  26. Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1880 (SER5,T3).
  27. Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Univers de la France et des pays francophones: Série Histoire des villes, Pierre Dubourg-Noves, Privat, 1989.
  28. Inventaire Archives com. d'Angoulême, p.19.
  29. F. Robin, Bulletins et mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente, année 1937 Les Anciens Ponts de Saint-Cybard.
  30. Histoire de l'Angoumois. Suivie du Recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême, François Vigier de la Pile, François de Corlieu, Jean Hippolyte Michon, 1846.
  31. Histoire de l'Angoumois. Suivie du Recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême, François Vigier de la Pile, François de Corlieu, Jean Hippolyte Michon, 1846.
  32. Histoire de l'Angoumois. Suivie du Recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême, François Vigier de la Pile, François de Corlieu, Jean Hippolyte Michon, 1846.
  33. Histoire de l'Angoumois. Suivie du Recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême, François Vigier de la Pile, François de Corlieu, Jean Hippolyte Michon, 1846.
  34. Société archéologique et historique de la Charente; Bulletins et mémoires, 1886.
  35. La Charente communale illustrée : histoire et géographie pittoresque de la Charente, Alcide Gauguié, 1868, pp.120 et 121.
  36. La Charente communale illustrée : histoire et géographie pittoresque de la Charente, Alcide Gauguié, 1868, pp.120 et 121.
  37. La Charente communale illustrée : histoire et géographie pittoresque de la Charente, Alcide Gauguié, 1868, pp.120 et 121.
  38. Le château de l'Oisellerie, patrimoine de l'angoumois.
  39. La Charente communale illustrée : histoire et géographie pittoresque de la Charente, Alcide Gauguié, 1868, pp.120 et 121.
  40. Le Glaneur poitevin: revue littéraire, Pierre Amédée Brouillet, A. Dupré, 1867.
  41. Le château de l'Oisellerie, patrimoine de l'angoumois.
  42. La Charente communale illustrée : histoire et géographie pittoresque de la Charente, Alcide Gauguié, 1868, pp.120 et 121.
  43. Angoumois, Volume 164 de Les Beaux pays, Jean Chagnolleau, Arthaud, 1961.
  44. Statistique monumentale de la Charente, Jean Hippolyte Michon, Derache, 1844.
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