Wiki Guy de Rambaud
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Porte du Comté de Bourgogne, à Auxonne, construite en 1503.

Antoine Gaudelet est né vers 1490 à Fresne-Saint-Mamès (dans le Duché de Bourgogne, enclave française en Franche-Comté) et décédé en 1557.


Antoine Gaudelet et sa famille paient des redevances importantes à Odot Huot, pour le capitaine Vert-Galant, d'Auxonne. Ils habitent à Fresne-Saint-Mamès, village dépendant du château d'Auxonne, à la frontière du duché de Bourgogne.

Le 14 janvier 1526, le traité de Madrid signé après la défaite de Pavie, entre François Ier et Charles Quint, le roi de France est contraint d’abandonner, entre autres territoires, la Bourgogne, et le comté d’Auxonne. Les États de Bourgogne, réunis le 8 juin 1526 refusent de se séparer de la couronne de France. En riposte, l’Empereur essaie de conquérir le comté d’Auxonne. Devant les murs de la cité, Lannoy, commandant des armées impériales, trouve une résistance si vive de la part de tous les habitants qu’il doit renoncer.

Antoine Gaudelet reçoit des lettres d'office données par le roi François Ier (1515 - 1547), peut-être car il a combattu les Impériaux[1]. La châtellenie de Fresne-Saint-Mamès, d'une valeur de 480 livres, est amodiée à Jean Menassier et Antoine Gaudelet.

Ses descendants

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Gaudelet

Françoise Gaudelet d'Armenonville.

Nous avons les compte de leurs héritiers Ferry Gaudelet et Nicolas Rouhier, seigneur de Charentenay.

Les descendants d'Antoine Gaudelet sont chastelains receveurs de Fresne-Saint-Mamès, puis sont avocats en Parlement de Dijon, Conseillers du Roy, correcteurs en la chambre des comptes de Dijon, alliés à des familles de la noblesse, selon d'Hozier.

Aux XVIIIe et XIXe siècles leurs descendants, Jean-Baptiste III Gaudelet et Françoise Gaudelet d'Armenonville, sont alliés avec des familles nobles beaucoup plus anciennes.

NOTES ET RÉFÉRENCES

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  1. "Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Archives civiles, Série B".
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