Wiki Guy de Rambaud
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            Huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne

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Nicolas Mottet de La Motte est l’un des Huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne.

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L'Abbaye Saint-Corneille a des fiefs dans la ville de Compiègne[1] et dans la vallée de l'Oise, elle possède aussi des seigneuries dans le Tardenois, dans le Beauvaisis, en Amiénois, en Boulonnais, en Soissonnais, en Laonnois et jusque dans les Ardennes et en Bourgogne[2].

Huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne (1152/1158 - 1789). L'Abbaye Saint-Corneille peut-elle constituer une seigneurie ? Le fait qu'elle détient de nombreux fiefs et des hommes liges est étranger à la question.


L'Abbaye Saint-Corneille se met du temps des chanoines sous la sauvegarde des comtes de Champagne, qui sont de la Maison de Vermandois à cette époque et ensuite sous celle des seigneurs de Roucy[3].

Dom Guillaume de Flogny, deuxième abbé de Saint-Corneille (1152/1158), obtient l’agrément du roi Louis le Jeune pour instituer huit barons qui sont dotés de revenus, d'hôtels qui sont d'autant plus considérables en ce temps-là que nos rois font leur séjour ordinaire à Compiègne.

Le nom de baron, pris en ce sens, doit être donné aux huit fieffés de Saint-Corneille, puisque plusieurs grands seigneurs, comme maréchaux de France, comtes, gouverneurs de ville, grands panetiers et échansons de nos rois, baillis d'Amiens, de Senlis et de Vermandois sont du nombre.

A la fin de son exposé, Louis de Gava nous donne des renseignements circonstanciés sur chacun des huit fiefs de l'Abbaye de Saint-Corneille; il nous dit d'abord en quoi consiste le fief, puis il énumère les noms de tous les possesseurs successifs jusque vers 1680[4].

On trouve dans la liste des barons les noms les plus illustres : les Beaumont, Rouvroy, Saint-Simon, Hangest, de Sains, Estrées, Halluin, Mottet...[5].

Il faut savoir qu'autrefois tous les grands seigneurs du royaume sont qualifiés de barons. Ce nom se donne indifféremment aux ducs, aux marquis, aux comtes, aux vicomtes et autres grands seigneurs. Le nom de baron, pris en ce sens, doit être donné aux huit fieffés de Saint-Corneille, puisque plusieurs grands seigneurs, comme maréchaux de France, comtes, gouverneurs de ville, grands panetiers et échansons de nos rois, baillis d'Amiens, de Senlis et de Vermandois sont du nombre.

En 1657, le [[titre abbatial de Saint-Corneille est supprimé par le Pape Alexandre VII, à la demande de la Reine-Mère Anne d'Autriche, en faveur de l'abbaye du Val de Grâce, également de l'ordre de Saint-Benoit. Saint-Corneille devient simple prieuré jusqu'à la Révolution. Le rôle des huit Barons est d'ailleurs terminé depuis longtemps, mais le titre sans la fonction persiste jusqu'en 1789.

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Compiègne vers 1700 (aquarelle de Guillaume Poignant)[6].

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AVANT 1657[]

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Avant 1152/1158 et les huit Barons de Saint-Corneille[]

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Accord passé entre Suger, abbé de Saint-Denis, et le comte de Roucy, au sujet d'exactions exercées par les gens du comte sur les terres de Saint-Denis. L'Abbaye Saint-Corneille cherche aussi à protéger ses biens et les siens.

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Création de l'abbaye de Fulda.

L'Abbaye Saint-Corneille se met du temps des chanoines sous la sauvegarde des comtes de Champagne, qui sont de la Maison de Vermandois à cette époque et ensuite sous celle des seigneurs de Roucy[7].

Hugues, Comte de Roucy, Roger de Genchin, Hugues (dit Cholet), Comte de Roucy, & Guermond de Chastillon, son gendre, tiennent successivement de Thibault de Blois (1090/1095 - 1152), Roy de Navarre, comte de Brie et de Champagne et d'Adèle d'Angleterre ou de Normandie ou de Blois (1067 - 1137) l'avoüerie de Rumigny en Tardenois. Cette terre, et celles qui l'entourent, sont dépendantes de l'abbaye.

Les moines bénédictins qui succèdent aux chanoines ont eux-aussi des rapports conflictuels avec les puissants seigneurs locaux et les évêques de Soissons. Ils sont continuellement exposés et insultés[8].

Comme dans les autres grandes abbayes - Monte Cassino, Fulda, Saint-Gall, Saint-Denis - Saint-Corneille va désormais avoir ses advocati, des seigneurs protecteurs, les huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne[9].

Baron se dit encore en général pour un vassal ou un sujet féodal. Ainsi tous les vassaux fieffés sont barons et c'est assez d'avoir un fief noble relevant d'un seigneur pour prendre la qualité de baron. Or, les huit fieffés de Saint-Corneille sont Clientes féodales, Servientes féodati et leurs fiefs sont nobles tenemens, comme il est expressément marqué dans plusieurs actes de foi et hommage. Ils sont donc véritablement barons et leurs fiefs de véritables baronnies, bien qu'ils ne soient pas de gros revenu à cause des fréquents partages qu'en ont fait plusieurs familles et que la coutume de Senlis permet d'en séparer le domaine de la seigneurie et du service[10].

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Les huit barons/pairs de Saint-Corneille (1152/1158)[]

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Blason de Saint-Corneille.

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Abbaye Saint-Corneille.

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Louis VII le jeune et des ecclésiastiques.

Dom Guillaume de Flogny, deuxième abbé de Saint-Corneille (1152/1158), obtient l’agrément du roi Louis-le-Jeune pour instituer huit barons qui sont dotés de revenus, d'hôtels qui sont d'autant plus considérables en ce temps-là que nos rois font leur séjour ordinaire à Compiègne.

Les capitulaires de Charlemagne permettent aux évêques, aux abbés et aux comtes d'avoir chacun quatre barons pour la garde de leur personne et de leur palais. Ils sont dispensés à cet effet de se trouver au ban et d'aller à la guerre. Désignés dans les chartes sous les noms de feodati, casati, etc., ces fieffés ont un costume spécial et prennent presque partout le titre de baron et quelquefois celui de pair[11].

Les barons des abbés, casati », parce que, disent les feudistes, ils servent dans les palais «quia intra casam seu palatium serviebant. Ils font un serment de fidélité. Ces seigneurs sont chargés de défendre les intérêts de l’abbaye, de garder les abbés et de les accompagner dans les cérémonies officielles[12][13].

L'Abbaye Saint-Corneille est trop privilégiée pour ne pas avoir de barons. Nos rois, par une grâce spéciale, lui permettent d'élever leur nombre jusqu'à huit, nommé communément les huit fieffés Octo Fendati. Dans un dénombrement donné par un maire d'Attin en 1271, ils sont appelés les huit pairs de l'église de Saint-Corneille. Dans plusieurs titres ils prennent la qualité d'hommes liges et de serment de l'Abbaye et dans celui de 1281 ils sont qualifiés de barons sous le nom de casati.

Il ne faut pas juger de la noblesse d'une terre ou d'une charge, par les profits qu'on en tire, d'autant que les nobles ont toujours eu plus d'égard à l'honneur qu'à l'intérêt. Les premiers gouverneurs de Compiègne reçoivent moins de leur gouvernement que les premiers barons de Saint-Corneille de leurs baronnies. On ne commence que sous le règne de Philippe de Valois à leur donner cent écus de gages[14].

Pour en revenir à rétablissement de nos barons, la puissance et le nombre des séditieux qui se sont soulevés contre l'Abbaye Saint-Corneille, obligent les abbés, comme nous l'avons vu, d'en avoir huit pour se défendre des insultes auxquelles ils sont continuellement exposés.

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Du service que doivent les huit Barons de Saint-Corneille[]

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Dom François Coustant est moine de Saint-Corneille et historien, le neveu de Pierre Coustant et le beau-frère de Nicolas Mottet de La Motte, baron de Saint-Corneille.

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Fonds baptismaux en pierre noire de Tournai, réalisés par les ateliers de l'Escaut, datant du XIIe siècle et provenant de la chapelle du crucifix de l'abbatiale Saint-Corneille, sauf le couvercle qui est moderne.

Le service n'est relevé ou avili que par la qualité des personnes qui le rendent. Celui des fieffés ou des nobles est un service de liberté et de franchise, qui n'a pour but que l'honneur et la gloire[15].

Le service des huit barons de Saint-Corneille consiste à porter la verge auprès de l'abbé ou de celui qui le représente à certaines grandes fêtes et processions générales et particulières, qui se font aux jours de fêtes marqués dans tous les dénombrements, dont voici la teneur :

Sont tenus les fieffés de porter la verge aux processions après le R. P. en Dieu Monsieur l'Abbé de Saint-Corneille ou celui qui chante la Grand Messe et en la fin des dites processions, mener iceluy R. P. en Dieu en son oratoire, ou il a coutume de soy revêtir; et ioeluy revêtu, ramener la dite Verge tenant, au grand Autel de ladite église et à la fin de ladite Messe ramener au dit Oratoire. C'est à savoir le jour de Noël, le jour des Rois, le jour de l'Assomption Saint-Corneille, le jour du Mi-Carême, le jour de Pâques oommuniaux, le jour de La Trinité, le jour de L'Ascension, le jour du Saint Sacrement, le cinquième jour de Mai (qui est le pardon de ladite Eglise), les cinq jours et fêtes de Notre-Dame, le jour de la Sainte Croix en Septembre (qui est la fête de

Saint-Corneille et le jour de la Toussaint[16].

Il n'est pas permis, autrefois, aux seigneurs laïques d'approcher du sanctuaire. Cet honneur n'est réservé qu'aux prêtres et autres ministres de l'Autel. Mais en raison des services qu'ils rendent les huit barons sont autorisés, non seulement à entrer dans le chœur de l'église, mais encore à s'approcher du sanctuaire pendant le Saint Sacrifice de la Messe[17].

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De la Verge que portent les Barons de Saint-Corneille[]

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Les Barons de Saint-Corneille portent une verge.

Jusqu'à la fin du XIIe siècle, les rois de France reçoivent lors de la cérémonie du sacre une verge, symbole de commandement. On ne sait si avant le XIIe siècle, cette verge est une main de justice.

Depuis la plus haute antiquité la verge, ou sceptre, a toujours été la marque d'une juridiction temporelle ou spirituelle. Le droit de Verge n'appartient autrefois qu'au seul souverain, mais ils le confèrent à ceux qu'il voulut faire participants de son autorité[18].

Les papes l'accordent aux évêques, aux prélats et à quelques ecclésiastiques qualifiés. Les Rois de France donnent des verges à leurs maréchaux. On la nomme aujourd'hui bâton de Maréchal[19].

Ils en font porter aussi à ceux de leurs officiers auxquels ils conférent la garde de leurs personnes[20].

C'est ainsi que la verge passe des souverains aux officiers, et c'est alors qu'elle devient une marque de commandement et de service tout ensemble[21].

La verge est encore la marque du secours que le vassal doit à son seigneur. Aussi voyons-nous la plupart des vassaux obligés de se rendre la verge à la main auprès de leur seigneur lorsqu'ils sont convoqués. En ce qui concerne plus spécialement les huit barons de Saint-Corneille, la verge n'est pas seulement la marque du secours qu'ils doivent à l'abbé et aux religieux, mais encore une espèce d'autorité qui leur est donnée pour la garde et la sûreté de leurs personnes[22].

En ce qui concerne plus spécialement les huit barons de Saint-Corneille, la verge n'est pas seulement la marque du secours qu'ils doivent à l'abbé et aux religieux, mais encore une espèce d'autorité qui leur est donnée pour la garde et la sûreté de leurs personnes[23].

C'est avec cette verge que les barons sont représentés aux vitraux des églises, dans les anciennes peintures et sur les tombeaux.

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De la rétribution que l'on donne aux huit Barons de Saint-Corneille[]

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Louis VII octroie une charte de commune en 1153 aux Compiégnois.

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Réfectoire de la Cène pour les huit Barons de Saint-Corneille.

Les premiers abbés de Saint-Corneille régalent leurs Barons d'un grand repas, toutes les fois qu'ils se rendent en leur église pour les accompagner aux messes et aux processions solennelles.

Il y a pour cela un réfectoire autre que celui des religieux que l'on appelle réfectoire de la Cène et dont la direction appartient au Cenier qui est un office claustral.

Quelques abbés néanmoins, d'une humeur plus austère et moins libérale que les premiers, suppriment insensiblement l'usage des festins qui se font à Saint-Corneille, sous prétexte que l'on peut abuser, quoique la pratique en est innocente. Mais comme on appréhende que ce retranchement ne ralentisse le zèle des barons, on convertit ce repas en un présent de pain et de vin qu'on leur porte en leurs hôtels lorsqu'ils sont obligés de servir auprès de l'abbé[24].

Le présent que l'Abbaye Saint-Corneille fait aux Barons devient d'obligation et, dans les actes de foi et hommages, il est marqué que les abbés doivent à chaque fieffé, tous les jours de leur assistance, deux pots de vin et deux pains pesant quarante-huit onces les deux, ou la portion d'un religieux[25]. Ces pains, dans la plupart des dénombrements, sont appelés Miches conventuaux.

La Ville de Compiègne n'en présente guère davantage à ses gouverneurs le jour de leur entrée. Quand Jean de Hangest est reconnu gouverneur par les bourgeois en 1408, Hébert l'Ecrivain et Simon Pouillet lui présentent de leur part, deux pots de vin blanc.

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Quel est l'habit que les Abbés de Saint-Corneille donnent à leurs Barons ?[]

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A certains jours de cérémonie, les huit barons fieffés de Saint-Corneille sont obligés de paraître effectivement à l'abbaye avec des dalmatiques ou habits bigarrés, qu'on peut regarder comme la livrée de l’abbaye[26].

Le nom d'investiture que l'on donne à la prise de possession des fiefs vient de ce qu'anciennement les fieffés reçoivent quelques vêlements quand ils en sont investis. Cette conjoncture est fondée sur l'interprétation du mot Investiri qui signifie s'orner et se revêtir d'un habillement précieux. Il est constant que les Barons de Saint-Corneille reçoivent des abbés un habit pour le service qu'ils doivent rendre suivant les termes de la sentence arbitrale de l'évêque d'Amiens de l'année 1284 :

vestitum ab iisdem pro servitio recipientium.

Cet habit est une espèce de dalmatique composée de diverses couleurs, que l'on appelle cottes d'armes telle que la portent autrefois les gentilshommes lorsqu'ils vont au combat ou à quelque cérémonie[27].

C'est ainsi qu'ils sont représentés aux vitraux des églises dans les anciennes peintures et sur les tombeaux.

Les huit fieffés de Saint-Corneille, en qualité de pairs et barons de l'Abbaye Saint-Corneille, se revêtent de ces cottes d'armes les jours où ils sont obligés de suivre l'abbé aux messes et aux processions solennelles, dont nous avons parlé, mais on néglige cette coutume avec le temps et les abbés se dispensent même de fournir les dalmatiques[28].

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Les fiefs des Barons de Saint-Corneille[]

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Saint-Jean aux Bois, la Breviere.

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Hotel particulier du Four à Compiègne - et à gauche l'hôtel Henri IV ou des Rats. Il correspond à un fief du Four lié aux Herlaut et à la famille Coustant, mais aussi au titre de baron de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne.

Les abbés détiennent une puissance durable dans la moyenne vallée de l’Oise et à Compiègne. Ils ont de grands biens en Tardenois et en Champagne que protègent ses barons[29].

Louis de Gava nous donne des renseignements circonstanciés sur chacun des huit fiefs de l'Abbaye Saint-Corneille. Il nous dit d'abord en quoi consiste le fief, puis il énumère les noms de tous les possesseurs successifs jusque vers 1680[30].

A partir du XVIe siècle, les vieilles familles de Compiègne se partagent les fiefs. On rencontre à chaque instant les noms de Charmolue, de Le Féron et de Crin. A la même époque, l'Abbaye devient en commende, le beau temps des huit Barons est passé, leurs fonctions se réduisent maintenant à peu de choses, puisque l'abbé ne réside plus à Compiègne.

A mon tour, je vais vous parler des huit fiefs, mais pour ne pas allonger outre mesure cette lecture, je me bornerai à vous donner le nom du premier et du dernier possesseur[31].

Le fief du Four, à Compiègne, tenant d'un coté audit hôtel des Rats, d'autre à l'Escu des Bourguignons, par devant sur la rue du Change, par-derrière à la rue des Cordeliers, est tenu en plein fief des religieux de ladite Abbaye Saint-Corneille. En 1621, Jérôme Le Caron, seigneur de Brissaucourt, peut-être baron fieffé de Saint-Corneille, porte foi et hommage à l'abbé de Saint-Corneille pour divers fiefs, dont celui du Four faisant la tierce partie de l'ostel des Rats.

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Le Fief de la Porte Rouge[]

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Le domaine de ce fief consiste en un grand hôtel avec dépendances. Il est près du temple et la porte que l'on a peinte en rouge a fait donner à ce fief le nom de la Porte Rouge. Messires Raoul et Jean de Beaumont, chevaliers, sont les premiers qui le possèdent sous les rois Louis le Jeune et Philippe-Auguste; la preuve est tirée d'un contrat de l'an 1333 par lequel Dom Auséric, abbé de Saint-Corneille, vend la maison et le fief de la Porte Rouge à Colard de Brouilly, laquelle est jadis (suivant les termes du contrat) à Raoul de Beaumont et depuis à Jean de Beaumont.

En 1680, Samson du Feu, fils de Gilles du Feu, fait hommage de ce fief à l'abbaye de Saint-Corneille.

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Le Fief de Jaux, dit de la Géolle ou des Pilliers[]

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Derrière cette prison de l’abbaye, nous pouvons voir des bâtiments la Tour de la monnaie et de l’abbaye (à gauche).

Ce fief était autrefois un des plus considérables de la Verge, car outre qu'il est particulièrement annexé à la Mairie de Jaux, toutes les maisons du Tour que l'on dit des Pilliers sont encore de son domaine et ceux qui le tiennent ont droit de visite et de direction sur toutes les prisons abbatiales de Saint-Corneille et le pouvoir d'y établir des geôles. c'est pour cela qu'on lui donne le nom de Géolle.

Messire Hugues Ravesleaux, chevalier seigneur d'Houdanoourt, qui est investi de ce fief peu de temps après son érection, le tient avec la Mairie de Jaux sous le règne de Philippe-Auguste, en 1209.

En 1680, ce fief appartient aux héritiers de Pierre d'Henault, Prévôt de la Ville de Compiègne.

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Le fief Cloquette[]

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Ce fief consiste en plusieurs cens, rentes, prés, champart et maisons, et celui qui le possède est seigneur en partie des villages de Cambronne, Dreslincourt et Ribéoourt, où il a haute, moyenne et basse justice, suivant le dénombrement donné à l'abbaye de Saint-Corneille par la communauté des chapelains de l'église de Noyon le 12 août 1475. On le nomme Cloquette parce que son hôtel est anciennement dans la rue et quelquefois ruelle des Clochettes ou des Cloquettes, à Compiègne. On ne connaît pas les seigneurs qui possèdent ce fief avant le XIVe siècle. Le plus ancien titre, c'est le dénombrement donné à la Chambre des comptes en 1383 dans lequel Colard de Hangest de Pierrepont est mis au nombre des huit fieffés.

Le dernier possesseur de ce fief est François Esmangart, sieur de Beauval, garde des sceaux royaux de la châtellenie de Compiègne et de Choisy, qui l'acquiert en 1683 de Anna Charpentier, épouse en secondes noces du sieur de Roquevert, sous-lieutenant de la Compagnie des Grenadiers à cheval.

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Le Fief du Criage[]

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La commune de Compiègne n'ayant été établie par le roi Louis VII que pour le bien de la paix, la commodité de l'Eglise et la sûreté des religieux de Saint-Corneille, il est nécessaire que rien ne se publie dans la ville qui puisse leur porter préjudice et puisse altérer la bonne intelligence qui existe entre eux et les habitants. C'est ce qui donne lieu à l'érection d'un fief dépendant, de l'abbaye, auquel on annexe le droit de faire publier les ordres de la commune et en général toutes les criées qui se font dans la Ville. C'est pour cela qu'on l'appelle le fief du Criage et la commune s'oblige à payer à celui qui le tient vingt-quatre sols parisis par an.

Il est très probable que le seigneur Claron de la Cour, qui jure la commune en 1153 pour M. l'Abbé de Saint-Corneille, est le premier qui possède le fief du Criage, mais il n'existe pas de preuves certaines de ce fait. On sait seulement qu'un de ses descendants, Claron le Maréchal, en est inféodé en 1250.

Jean II Le Féron + 01/1432 (Compiègne), Bourgeois de Compiègne, Receveur (1398-1402), Gouverneur-Attourné de la Saint-Jean (1410-1414), Lieutenant de la Garde de la Ville (1414), Panetier du Roi (1430), Lieutenant-Général du Grand-Maître des Eaux-&-Forêts Philippe de Melun est seigneur du fief du Criage, comme son père et son fils.

En 1675, le fief appartient à Claude Aymier, lieutenant en la maîtrise de la forêt de Laigue.

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Le Fief de l'Exemption[]

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Le Fief de l'Exemption, dit d'Henry Auchèr. Ce fief consiste en un hôtel bâti rue Saint-Pierre, dont relevaient plusieurs maisons voisines; on l'appelle communément d'Henry Aucher parce qu'il s'est conservé longtemps dans la famille des Aucher et que Henry Aucher le posséde lorsqu'on donne à la Chambre des Comptes, en 1383, le dénombrement de tout le revenu temporel de l'Saint-Corneille.

Dans les anciens titres de foi et hommage, il est nommé le fief de l'Exemption, parce qu'il est exempt de payer les droits de forage, rouage et veautrage que les autres maisons doivent à l'Abbaye Saint-Corneille ; Messire Baudoin du Port, chevalier, possède ce fief en 1263.

Vers 1680, le possesseur de ce fief est Messire Henri Dales, chevalier seigneur de Corbet et de Janville, qui épouse Marguerite Le Feron qui le tient de Louis Le Féron, son frère.

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Le Fief de Lihu, dit de Jean Charmolue[]

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Sceaux de Raoul d'Estrées, maréchal de France, fils et héritier de Jean d'Estrées.

Le domaine de ce fief est au Bois de Lihu, dont les habitants sont de la paroisse des fieffés. Il consiste en 144 arpents de bois et en plusieurs terres labourables chargées de 22 mines de grains envers l'abbaye de Saint-Corneille.

L'illustre maison d'Estrées le possède longtemps. Messire Jean d'Estrées, maire de Compiègne en 1207, est seigneur du Bois de Lihu en 1231 comme on l'apprend par deux titres de cette époque.

Ce fief est divisé en 1330. L'une des parties échoit par succession à Jean Charmoulue, bourgeois de Compiègne, qui le tient en 1383. Il reste dans la famille Charmoulue jusqu'en 1481.

L'autre partie passe de la famille d'Estrées au nommé Antoine Triboulet en 1520, après qu'un abbé comandataire est rasé tous les bois.

En 1671, Albert Martin, procureur à Compiègne, fait foi et hommage de ce fief à Maître Pierre d'Hénault, bailly général de Saint-Corneille.

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Le Fief de Jean Héron[]

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Ce fief consiste en une maison sise à Compiègne, dans la rue Saint-Pierre, tenant d'un côté au fief de l'Exemption ou d'Henry Aucher et de l'autre à l'hôtel de l'Estœuf d'argent. Dans un titre du mois de septembre 1270, Pierre abbé de Saint-Corneille donne cette maison à Pierre de Davenescourt de Hangest pour la tenir en fief exempte de forage, rouage et veautrage à la réserve de la haute, moyenne et basse justice.

Jean Héron possède ce fief en 1383. Les Charmoulue le possèdent pendant deux générations, mais il passe dans la famille Le Féron et par un mariage à Henri Dales, chevalier seigneur de Corbet et Janville en 1679. Henri Dales est déjà possesseur du fief de l'Exemption, mais à cette date l'abbaye est devenue prieuré et le nombre de huit Barons est pour le moins excessif.

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Fief de Jean Le Boucher[]

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Avant d'être capturé, en 1430, Jeanne d'Arc est invitée dans l'hôtel d'un des Huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne.

On ne sait où est le domaine de ce fief, peut-être est-il de la nature de ceux que les feudistes appellent Boursiers ou Camera, qui n'ont aucun domaine mais une rétribution qui se prend dans la bourse du seigneur dominant.

On ne connaît aucun possesseur de ce fief depuis sa création jusqu'en 1383, époque à laquelle Jean le Boucher rend foi et hommage à l'église de Saint-Corneille.

Jean Le Boucher dont la famille reçoit Jeanne d'Arc à Compiègne est baron de l'Abbaye Royalle de Saint-Corneille et a un fief qui porte son nom :

En 1383, ... Jean Le Boucher tenoit ce fief en foy et hommage de l'Eglise de Saint-Corneille, suivant le dénombrement donné, cette année-là, à la Chambre des Comptes. Il estoit Capitaine sous Regnault de Charlus, en 1425. Il porte d'or à la croix pâtée de gueule une merlette de sable au premier quartier, et avoit un frère nommé Dom Geoffroy Le Boucher, qui estoit Cellerier de Saint Corneille, en 1412[32].

De 1531 à 1680, ce fief est en possession de la famille Crin.

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SUPPRESSION DE L'ABBAYE DE SAINT-CORNEILLE (1657 - 1789)[]

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L'abbaye du Val de Grâce[]

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L'abbaye du Val de Grâce.

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Anne d’Autriche et ses enfants en prière, toile de Philippe de Champaigne, v. 1646.

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L'Abbaye Saint-Corneille détruite par les révolutionnaires.

En 1657, le titre abbatial de Saint-Corneille est supprimé par le Pape Alexandre VII, à la demande de la Reine Mère Anne d'Autriche, en faveur de l'abbaye du Val de Grâce, également de l'ordre de Saint-Benoit. Saint-Corneille devient simple prieuré jusqu'à la Révolution. Le rôle des huit Barons est d'ailleurs terminé depuis longtemps, mais le titre sans la fonction persiste jusqu'en 1789. Concernant l'institution des huit barons, au bout de 500 ans les choses ont changé. Si lors de leur érection et pendant 300 ans les huit barons sont de grands seigneurs, si pendant cette période leur rôle et leur fonction sont effectifs, il n'en est pas moins vrai qu'à partir du XVIe siècle, la mise en commende des abbayes et en particulier de l'abbaye de Saint-Corneille leur porte un coup funeste.

A la fin du XVe siècle, la plupart des huit fiefs passent entre les mains des riches familles de Compiègne, soit par succession, soit par acquisition. Il est vrai de dire que ces grandes familles sont anoblies par nos rois pour services rendus. Mais que reste-t-il des huit Barons ? Si la dignité et le titre subsistent, la fonction est à jamais disparue.

La reine Anne d'Autriche (1601 - 1666) fait éteindre le titre abbatial, et réunit en 1658 la mense à l'abbaye royale du Val-de-Grâce à Paris. Tout ne se passe pas très bien. Il existe un Mémoire en faveur des religieuses de l'abbaye royale du Val-de-Grâce de Paris pour réclamer leurs droits seigneuriaux dans l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne[33].

Dom Galopin, religieux de Saint-Corneille de Compiègne, et curé du Crucifix, porte plainte contre les religieuses du Val-de-Grâce, desquelles il réclame une portion congrue[34].

Charles Coustant de Belle-Assise est gouverneur de Compiègne le 30 novembre 1717, puis gouverneur attourné de Compiègne le 5 août 1719[35]. Il est aussi bailli général des douanes du Val de Grâce[36]. Car désormais beaucoup de Compiégnois ont des fonctions importantes sur Paris et Compiègne, souvent au Val de Grâce.

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Paroisse du Crucifix[]

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Un plan établi par Ph. Racinet d’après Carolus Barré, situe la paroisse du Crucifix par rapport à la ville (coloré en rouge).

Mottet claude décès

Nicolas, baron de Saint Corneille repose avant les profanations paroisse du Crucifix dans l'abbaye.

Les Bénédictins portent le titre de dom (dominus) devant leur nom, en signe de la noblesse de leur ordre[37].

Ses barons touchent les revenus de leurs avoüeries, y ont droit de justice. Donc ils y établissent des juges et des officiers[38].

En 1220, la sentence arbitrale de l'abbé d'Ourscamp conserve aux religieux le droit d'exercer toutes les fonctions curiales à l'égard de leurs domestiques, et même des huit fieffés, et autres sujets de l'abbaye, qui étant regardés comme dans une dépendance singulière du monastère, demeurent exempts de la juridiction de l'évêque de Soissons et des curés de Compiègne. C'est ce qui forme jusqu'à la Révolution une cure exempte dans l'intérieur de l'abbaye, appelée la cure du Crucifix[39].

Ces vassaux, ces huit barons ou grands fieffés existent encore en 1789 et sont toujours les jours de fêtes solennelles obligés de se tenir en costume au pied de l'autel[40]. Le comte Coustant d’Yanville, dans son étude sur Dom François Coustant et les fêtes célébrées à Compiègne en 1744, nous parle du beau-frère de ce prieur de l'abbaye, Nicolas Mottet de La Motte, prévôt et baron fieffé de Saint-Corneille[41][42][43][44][45][46][47][48][49][50][51].


Article détaillé : Abbaye Saint-Corneille.

Article détaillé : Famille Mottet

Article détaillé : Baron fieffé Louis Mottet de La Motte.

Article détaillé : Baron fieffé Nicolas Mottet de La Motte.


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Cloître Saint Corneille à Compiègne.

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  1. Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, de Paul André p.209.
  2. Histoire de Compiègne, Édition des Beffrois, 1988, p.45.
  3. Encyclopédie théologique, ou Série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, abbé Migne… p.420.
  4. Procès-verbaux, rapports et communications diverses / Société historique de Compiègne Société historique (Compiègne, Oise). 1934.
  5. Précis statistique sur le canton de Compiègne, arrondissement de Compiègne (Oise), Louis Graves. 1850.
  6. Société historique de Compiègne 2021
  7. Encyclopédie théologique, ou Série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, abbé Migne… p.420.
  8. Procès-verbaux, rapports et communications diverses / Société historique de Compiègne Société historique (Compiègne, Oise). 1934.
  9. Les huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne, leur institution, leur noblesse, & leur antiquite, Louis de Gaya, Louis Mauroy, 1686.
  10. Procès-verbaux, rapports et communications diverses / Société historique de Compiègne Société historique (Compiègne, Oise). 1934.
  11. Bulletin de la Société historique de Compiègne, 1875, Comte Coustant d’Yanville, Dom François Coustant et les fêtes célébrées à Compiègne en 1744, p. 378 et 380.
  12. Précis statistique sur le canton de Compiègne, arrondissement de Compiègne (Oise), Louis Graves. 1850.
  13. Annales de philosophie chrétienne, 1862.
  14. Procès-verbaux, rapports et communications diverses / Société historique de Compiègne Société historique (Compiègne, Oise). 1934.
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  16. Procès-verbaux, rapports et communications diverses / Société historique de Compiègne Société historique (Compiègne, Oise). 1934.
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  18. Procès-verbaux, rapports et communications diverses / Société historique de Compiègne Société historique (Compiègne, Oise). 1934.
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  26. Encyclopédie théologique, ou Série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, pub. par M. l'abbé Migne… p.420.
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  28. Procès-verbaux, rapports et communications diverses / Société historique de Compiègne Société historique (Compiègne, Oise). 1934.
  29. Les huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne, leur institution, leur noblesse, & leur antiquite, Louis de Gaya, Louis Mauroy, 1686.
  30. Procès-verbaux, rapports et communications diverses / Société historique de Compiègne Société historique (Compiègne, Oise). 1934.
  31. Procès-verbaux, rapports et communications diverses / Société historique de Compiègne Société historique (Compiègne, Oise). 1934.
  32. Les maisons de Jeanne d'Arc à Compiègne
  33. Imprimé, Paris, P. Simon. Fol. 18, Le Cabinet historique moniteur des bibliothèques et des archives, de Louis Paris, p.53.
  34. Paris, Vincent. Fol. 198-239, Le Cabinet historique moniteur des bibliothèques et des archives, de Louis Paris, p.53.
  35. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Morant, Georges de (Cte). Borel d'Hauterive, André-François-Joseph (1812-1896). Révérend, Albert (1844-1911), 1869 (A26), p.299 et suivantes.
  36. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Morant, Georges de (Cte). Borel d'Hauterive, André-François-Joseph (1812-1896). Révérend, Albert (1844-1911), 1869 (A26), p.299 et suivantes.
  37. Bénédictins
  38. Les huit barons ou fieffez de l'abbaye royalle Saint Corneille de Compiegne, leur institution, leur noblesse, & leur antiquite, Louis de Gaya, Louis Mauroy, 1686.
  39. Œuvres complètes de Cochin, avocat au Parlement de Paris, p.262.
  40. Revue de l'art chrétien, de Société de Saint-Jean, p.549.
  41. Armorial de la France. Magny, Ludovic de (1826-1914). x "Archives de la noblesse" (Paris) 1874-1875.
  42. Comte Coustant d’Yanville, Dom François Coustant et les fêtes célébrées à Compiègne en 1744
  43. L'Hôtel du Mess, anciennementaux Brugniart, Bontemps, Charpentier, Coustant, Esmangart de Beauval, de Frézals, Xavier de Bonnault d'Houët, 1911.
  44. Les hommes illustres du Département de l'Oise: bibliothèque du Beauvaisis: notices biographiques, critiques, analyses littéraires, citations d'ouvrages, documents particuliers, etc, Volumes 1 à 3, Charles Braine, Éditeur Desjardins, 1858.
  45. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Bureau de la publication, 1869.
  46. The County Families of the United Kingdom: Or, Royal Manual of the Titled and Untitled Aristocracy of Great Britain and Ireland : Containing a Brief Notice of the Descent, Birth, Marriage, Education, and Appointments of Each Person, His Heir Apparent Or Presumptive, as Also a Record of the ..., Edward Walford, Édition 6, Éditeur Robert Hardwicke, 1871.
  47. Indian Archives, Volumes 8 à 10, Archives of India 1954.
  48. Swallowfield and Its Owners, Constance Charlotte Elisa Lennox Russell (Lady.), Éditeur Longmans, Green, and Company, 1901.
  49. L'Inde anglaise avant et après l'insurrection de 1857, Volume 2, Bibliotheca asiatica, Edouard de Warren (comte), Édition 3, réimprimée Éditeur Kailash, 1994.
  50. DEBRETT'S HOUSE OF COMMONS AND THE JUDICIAL BENCH. 1880. p.204.
  51. The Berkshire Archæological Journal, Volumes 41 à 44, Berkshire Archæological Society by Bradley & Son, 1937.

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